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Black-Night
184 abonnés
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3,5
Publiée le 23 janvier 2016
The Big Short : Le Casse Du Siècle est un bon film. Le monde de la finance est un milieu complexe, on le sait, et ici des termes techniques sont employés mais qui sont souvent incrustés par une scène d’explication, complètement coupée de la narration et souvent drôle. A vrai dire le film ne m’intéressait guère, et tout comme nombre de films du genre, j’y vais un peu à reculons. Mais au final l’ensemble est plutôt bon mais sans plus pour moi. C’est tout de même un savant mélange entre un docu-fiction, un drame et une comédie. Le métrage met donc en lumière l’histoire vraie de la crise financière mondiale débuté en 2007. Dans l’ensemble le rythme du film est plutôt bon mais parfois des longueurs apparaissent. Même si souvent l’on pêche par un côté trop sérieux où le côté technique gave un peu, c’est l’aspect clairement tourné vers la comédie qui en ressort heureusement le plus et rend le tout très agréable et cool, avec un humour franchement bon, savoureux et pince sans rire. La bande son est franchement bien fun surtout pour les titres connus de Métal, Rock, Hard Rock que le personnage de Christian Bale se met dans son bureau qui réserve donc de bonnes scènes. On peut y entendre Master Of Puppets et Eye Of The Beholder de Metallica, When The Levee Breaks de Led Zeppelin, Rockin’ In The Free World de Neil Young, Sweet Child O’ Mine des Guns N’ Roses, District Divided de Darkest Hour. Franchement sur ses scènes là j’ai bien pris mon pied. Le réalisateur Adam McKay signe une bonne réalisation dans son ensemble avec de l’originalité dans sa mise en scène qui est vraiment excellente. Servi par un casting quatre étoiles et quelques guests qui font leurs caméos, notamment Margot Robbie et Selena Gomez excellentes dans les scènes explicatives dont je vous ai parlé au tout début de cette critique. Pour moi la révélation de ce film est Steve Carell qui est absolument merveilleux et très drôle, son gros pif aidant au vu des angles de caméra pris sur lui, franchement ça vaut le détour. Christian Bale, Ryan Gosling et Brad Pitt complète le podium. Melissa Leo, Hamish Linklater, Rafe Spall, Jeremy Strong, Marisa Tomei, Karen Gillan y sont bons. A peu près dans le même genre j’ai largement préféré Le Loup De Wall Street de Scorsese. Sans être le film du siècle, l’ensemble reste cool, fun et plaisant à suivre. Ma note : 7/10 !
Passionnant pour autant que l'on ait l'esprit boursicoteur. Comment la crise des subprimes s'est-elle produite. C'est ce que le film nous propose de suivre. Autant vous dire, si vous n'êtes pas du tout intéressé par le monde de la finance ou que vous ayez été victime de cette crise, le film sera un véritable pensum: le vocabulaire est réservé aux professionnels de la branche et fort peu développé. En revanche, sur un plan cinématographique, le tout est pas si mal fichu: les principaux protagonistes qu'ils soient membre d'une agence de notation, d'une banque, politique ou simple épargnant ont tous en commun une certaine vision totalement hors de la réalité mélangée a un espèce d'acquis de conscience. Et ils sont excellemment interprètes, les palmes a Bale et surtout Carrell a nouveau dans un rôle d'individu croyant faire le bien mais provoquant le mal tout comme son personnage de Foxcatcher. Vous l'aurez compris se laisse voir si l'on est pas rebuté par le milieu de la finance.
C'est brillant ! J.ai adoré ca change de ce quon voit habituellement : drole et corrosif, je recommande. Et quel kif de voir ces quatre comediajśensemble. Un excellent film.
Tres efficace McKay est très doué avec sa caméra et signe un film passionnant malgré ses complexes et techniques notions d'économie financière compliquées à appréhender pour le spectateur. Avec quelques subtilités de mise en scène le cinéaste signe une véritable réflexion sur la condition de notre société.
Le sujet est particulièrement intéressant mais complexe, et heureusement qu'il y a de petites séquences d'explication plutôt originales pour ne pas trop nous perdre. Mais plus encore que le sujet, la façon dont le film est réalisé et l'enchaînement des séquences a tendance à nous perdre. On sent que le réalisateur veut imprimer un style, largement pompé sur d'autres d'ailleurs, mais qui nuit considérablement à l'histoire. Il faut s'accrocher. Après le film a le mérite de bien dénoncer les abus et dérives qui ont conduit à cette crise et mettre en avant le fait que rien n'a changé depuis. Il manque juste le lien avec les politiques qui n'est qu'à peine effleurée.
Flippant. Préoccupant même. Scandaleux surtout. On y comprends peut être pas grand chose en Economie Mondiale mais on se rend vite compte à quel point notre système financier est vérolé et verrouillé dans tous les sens. Et c'est impressionnant de constater avec quelle facilité le casting 4 étoiles de ce film nous bluffe et nous balade (avec une mention spéciale pour Steve Carell). La réalisation ultra boostée au montage cut incisif brutalise le spectateur déconcerté et atterré. Le sujet est grave et aberrant. On en sort dégoûté. Film coup de poing donc.
Trois défauts majeurs : (1) ceux qui n'ont pas un minimum de connaissance en finance seront vite perdus (2) le film est très long, trop long (3) le format du film ne plaira pas à tous Je suis économiste et malgré une brochette incroyable d'acteurs et un sujet intéressant, j'ai failli sortir du cinéma au milieu du film !
Alan Greenspan président de la réserve fédérale américaine claironne que l'économie américaine va bien, alors que son système s'effondre dans la crise des subprimes de 2008, entraînant la faille de banques, mais aussi plus de 8 millions de chômeurs et 6 millions de sans-abris seulement aux Etats-Unis.
Tiré du roman The Big Short: Inside the Doomsday Machine de Michael Lewis, le casse du siècle se propose d'expliquer les rouages de la spéculation bancaire. Les swap ou DTO (structures de créances hypothécaires) n'auront presque plus de secrets pour vous.
C'est un petit groupe de traders que l'on suit, ceux-là même qui ont anticipé ce scandale financier. Dans un impressionnant casting, on retrouve Christian Bale, financier iconoclaste, sans chaussures et à la coupe de cheveux d'un autre temps, Ryan Gosling avide et dénué de compassion, Brad Pitt en retraité rêveur, et Steve Carrell courageux et certain de son analyse.
Pourtant, le film n'arrive pas à rendre intéressante et vivante cette histoire. Condenser un livre en deux heures de pellicule laisse une impression fouillie, et au final, d'une certaine longueur. Les acteurs sont si nombreux et tellement cyniques qu'il est difficile de s'attarder et de s'identifier. La psychologie des personnages y est survolée. Combien était bien plus construit Margin Call avec Kevin Spacey sur le même sujet.
Il reste quelques séquences sympathiques, comme lorsque Brad Pitt passe ses ordres de bourse depuis un pub anglais au milieu des habitués du comptoir, ou encore la virée à Las Vegas, symbole de la superficialité et des arrivistes de tous poils.
A réserver donc aux parieurs en bourse, pour se rendre compte, oh combien, les banques vous veulent du bien.
Malgré des efforts pédagogiques certains, j'ai trouvé ce film très compliqué. En fait je crois que justement le fait de vouloir absolument tout expliquer plombe l'intrigue. Du coup peu ou pas de tensions au moment ou la crise éclate. On ne comprend même pas clairement à la fin si ceux qui ont parié contre les marches ont Gagné... Bref pas très réussi.
film trop compliqué si on n'est pas dans le milieu financier. C'est long et ennuyeux, même lorsqu'il essaye de nous expliquer les abréviations du langage financier on ne comprend pas.
En se basant sur de faits réels, le film nous montre à quel point le monde de la finance et de l’économie est très complexe. Une histoire intéressante mais très difficile à comprendre, des dialogues très techniques et un humour qui est à prendre au second degré. Le film se restreint donc à un public mineur et passionné du domaine. Le casting est de qualité. A voir uniquement si le monde de l’économie et de la finance vous intéressent.
La critique entière sur notre site de MediaShow, Actu & Critiques Cinéma
le thème est malheureusement très intéressant mais quelle difficulté pour suivre ce film. la réalisation est trop confuse on n'arrivait plus à savoir qui faisait bien qui faisait mal !!!! c'est trop fouilli et fatigant. plusieurs personnes ont quittées la salle et j'avais très envie d'en faire autant. dommage ça aurait pu être extra.
Film un peu décevant et trop long pour ce qu'il a à dire. Sur le même thème, comme l'ont souligné nombre de critiques, Margin call était beaucoup plus réussi. S'en prendre aux banques et tenter de nous expliquer les mécanismes de la spéculation, pourquoi pas ? Mais il fallait choisir entre un docu à la Michael Moore ou un thriller comme Wall Street. Malgré les tentatives didactiques, dont certaines sont réussies, comme la comparaison entre les actions pourries et la marmite du pêcheur qui contient du poisson pas frais et invendable seul, on a du mal à tout comprendre tant les termes techniques sont nombreux et compliqués. Les interminables dialogues entre financiers sont aussi assez fatigants. Enfin, sur le fonds, ce film pourrait laisser croire que les banquiers et les spéculateurs sont à l'origine des crises économiques, alors que celles-ci ont des causes bien plus profondes dans l'économie réelle. C'est le rêve américain du capitalisme des entrepreneurs, dont on oppose le travail au parasitisme des banquiers. The big short, malgré des qualités de réalisation et un casting impressionnant, laisse donc une impression mitigée.
En plein pendant les vacances, ce film se retrouve diffusé dans une petite salle de mon cinéma et nous étions 12 alors que pratiquement tous les autres films affichaient presque complet en ce jour de noël. Je comprends pourquoi après l'avoir vu. Ce film est très difficile à suivre et plombant. Je regrette sincèrement. Si vous voulez vous divertir et passer un agréable moment, surtout il faut éviter ce film.