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Yetcha
876 abonnés
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2,5
Publiée le 9 mars 2016
Assez irrégulier dans son rythme, son intérêt l'est aussi. Je lui préfère de loin 99 Homes qui aborde le scandales des subprimes plus sur le terrain que dans les coulisses des traders qui ne donne qu'une envie : vomir. Quand on pense qu'on ne peut rien faire, qu'ils poursuivent leurs actions de la même façon qu'avant, c'est proprement scandaleux. Quelques moments intéressants, un joli casting et rien que pour ça, le film vaut tout de même le détour.
J'ai mis deux étoiles, et pourtant, c'est un bon film. Néanmoins presque un précis d'économie, cette histoire vraie ( les subprimes), est plutôt inaccessible aux communs des mortels, aux profanes, comme votre serviteur. A coup sur, il ne faut pas être fatigué pour décortiquer, comprendre,tous les méandres de l'économie américaine & internationale. Suivre les rebondissements, certes intéressants, des protagonistes de ce film, demandent beaucoup d’opiniâtreté et d'abnégation. Franchement j'aurai pu m'en passer. Mais enfin, j'en sais un peu plus sur la crise qui secoue encore aujourd'hui le monde, et j'ai eu le plaisir de voir évoluer les plus talentueux acteurs de Hollywood. Dons soyons positifs et allons sur Internet pour comprendre ces spéculations financières l'incompréhensibles.
The Big Short est l’exemple même de la parodie réussie. Son geste artistique consiste bel et bien à investir un milieu en épousant ses tics de fonctionnements, son jargon incompréhensible et ses débats épuisants, pour déconstruire ce milieu et en révéler toute l’artificialité. Dit autrement, le choix de la fiction démasque le potentiel fictionnel et fictif de cette « cour des grands », raccorde les êtres encostumés à ce qu’ils sont profondément, à savoir des acteurs déguisés pour l’occasion et qui jouent à un jeu dont ils définissent les règles. Le long métrage aborde le monde de la finance par le biais de l’hétéroclite, éclatant son point de vue ou plutôt le partageant avec différents personnages qui, chacun à leur manière, portent un regard critique et désabusé sur leur activité ; aussi Adam McKay exploite-t-il l’ironie et le cynisme de ses personnages pour en contaminer son œuvre, lui donner son ton d’ensemble avec de nombreuses trouvailles de mise en scène, un montage incisif et un rythme alerte qui retranscrivent fort bien l’effervescence générale ainsi que la catastrophe à venir. Mais surtout, le geste parodique de The Big Short n’est pas gratuit, se subordonne à un geste critique à l’encontre du système américain qui voit ses fondations attaquées et ébranlées jusqu’à la clausule qui fait cohabiter – pour mieux attester le triomphe de l’une sur l’autre – deux issues possibles, en réalité l’une relevant de l’utopie avec son happy end illusoire, l’autre présentant un visage aussi terne et malade que le monde croqué ici. Les acteurs, dirigés avec minutie, excellent dans des rôles ambigus, à la fois banaux, héroïques et immoraux, à l’image du fonctionnement de cette grosse machine à dollars à laquelle nous ne comprenons pas grand-chose, sinon qu’on peut faire de l’or à partir de la boue. Voilà l’alchimie concrétisée. En fin de compte, le film d’Adam McKay compose un poème, un long poème sur l’inertie et le malheur contemporains qui, en cultivant la polyphonie, en ciselant dans une forme les actions et les pensées de ses protagonistes, creuse le vers pour atteindre la réalité dans sa nullité fondamentale. « La plupart des gens détestent la poésie ». C’est normal : elle exige une attention permanente, un effort de la part d’un lecteur qui, à mesure qu’il s’y engouffre, ressent sa musicalité interne – ici en pourcentages, en sigles, en nombre d’actions – prend conscience du néant.
"The Big Short - Le Casse du siècle" montre comment quatre personnages différents ont prédit l'explosion de la bulle financière et immobilière, qui leur a permis de s'enrichir lorsque le monde coulait. On trouve un casting cinq étoiles avec Christian Bale, Steve Carell et Ryan Gosling dans les rôles principaux et Brad Pitt, Margot Robbie ou encore Selena Gomez en guest. Steve Carell est franchement excellent, dans un type de rôle où il commence à s'affirmer après des années de comédies. Ryan Gosling est plutôt bon. Christian Bale cabotine un peu. Ce qui représente, sans aucun doute, la grande réussite de "The Big Short", au-delà de la tentative d'explication du très complexe monde de la finance, est la mise en scène. Elle dispose, en effet, de pleins d'astuces qui donne au film une certaine clarté, une originalité et un décalage particulièrement rafraîchissant au milieu de l'atmosphère parfois très malsain de la finance. La touche d'humour est vraiment la bienvenue. Par ailleurs, le film condamne assez violemment les excès de la finance, le parti-pris est clair et c'est tant mieux. On regrette pourtant que "The Big Short - Le Casse du siècle" ne parvienne pas totalement à rendre le monde de la finance compréhensible et s'évertue un peu trop à donner des explications peu lisibles pour le spectateur n'étant pas au point. Il n'en reste pas moins un bon film, que l'on ne peut que conseiller vivement.
D'habitude, je n'aime pas ce genre de film : ça parle de subprimes, de swaps, de fonds, etc... de plein de choses incompréhensibles, et c'est rempli de bla bla bla. Mais là, j'avoue que je me suis laissé prendre parce que c'est bien réalisé, la bande son rythme bien l'ensemble, et puis il y a quelques petites astuces qui rendent le film sympathique et surtout : abordable. Oui car le film parle de la crise de 2008, c'est donc une histoire vraie, presque un documentaire mais vraiment tourné comme un film de cinéma, un peu à la manière du "Loup de Wall Street" (même si je l'ai trouvé quand même moins bon). J'ai bien aimé la petite astuce qui revient à 3 ou 4 reprises, consistant à donner la parole à une personne qui joue son propre rôle et qui explique de manière simple, au spectateur, les différents concepts de manière à ce qu'il comprenne de quoi ça parle : je salue l'effort et je pense même que c'est la véritable trouvaille du film. Pour finir, lorsque l'on voit le texte juste avant le générique de fin (comme souvent dans ce genre de film), heu... comment dire ?... ça peut faire peur. Et donc, je dirais que ce film, même s'il est loin d'être parfait, devrait être vu par tout le monde, au moins une fois.
trop long et trop compliqué à comprendre pour des novices dans le monde de la finance et de l'économie !!! Dommage car je suis vraiment fan de tous ces acteurs !
Ce film essaie de nous faire comprendre les rouages de la finance et la crise des surprimes. Bien fait en essayant de démystifier le langage et les subtilités du monde boursier mais s'adresse plutôt à des banquiers qu'au commun des mortels... !
Bande annonce alléchante, acteurs prestigieux, on aurait pu s'attendre à un bon divertissement dans le style "Ocean Eleven". Or, il aurait pu être judicieux de préciser que les seuls détenteurs d'un master en économie financière seraient aptes à suivre le déroulement de ce biopic dont l'incompréhension et la sensation d'être un idiot profond seront le seul sentiment que vous en retiendrez... à moins d'être captivé par les bulles spéculatives ayant entraîné les désastres économico-politiques de la crise des subprimes de 2008, passez votre chemin, redirigez vous plutôt vers le nouveau Spielberg. Un charabia financier qui n'est pas destiné au grand public. Ce qui est le plus incroyable, c'est que les parenthèses où l'on vous explique certains principes du marché immobilier ("pour simplifier") se révèlent tout aussi complexes que les deux heures innintérompues de paroles et d'échanges où toute la salle observe si les autres spectateurs nagent dans le même bain d'incompréhension. Par ailleurs, aucune musique (ou presque) ne ponctue la longueur des dialogues, excepté quelques classiques heavy métal dont "Master of Puppets" de Metallica que les amateurs du style auront certainement remarqué!
Ce film vous embrouillera la tête deux heures durant et vous fera amèrement regretter les 8 € et le paquet de pop corn à 6€ que vous avez déjà eu du mal à encaisser. Un film à visée clairement pédagogique pour une fac d'éco, et encore, 3ème année... maquillé en grosse production hollywoodienne à grand spectacle. Une assiette de pâtes en amoureux devant une bonne série vous fera passer un meilleur moment si vous partez pour une soirée romantique :-
Film imbuvable pour le spectateur moyen, un bon moyen de vous prendre la tête. A éviter à tout prix!
Ce film est mauvais. J'ai vu moult documentaires sur arte battant à plate couture ce film. Les essais de style "un inconnu vous explique comment arche la finance" sont totalement ridicules. Les photos "ambance de l'époque en Amérique" intercalées entre les scènes sont inutiles. L'ambiance "film chorale" n'a jamais été mon truc non plus, d'autant qu'ici, les "groupes" ne se croisent pour ainsi dire jamais. Donc au niveau de la forme, il n'y a rien à sauver. Au niveau du fond non plus: on ressort de là en n'ayant rien appris (tout le monde est responsable, mais pas coupable, à l'exception des méchantes banques).
Ne dit-on pas des meilleurs comédiens qu'ils sont capables d'être passionnants en lisant le bottin ? L'adage se vérifie aussi quand il est questions de subprimes ou autres termes financiers dans The big Short, film ô combien ésotérique pour les non initiés. Nonobstant l'opacité des faits et grâce en partie à la prestation de Ryan Gosling, Steve Carell et surtout Christian Bale, le film est loin d'être rébarbatif d'autant que le scénario n'a pas oublié la plus élémentaire pédagogie pour comprendre pratiquement l'essentiel du propos. Adam McKay a eu la bonne idée de ne pas vouloir se mesurer à Scorsese ni d'imiter Oliver Stone et avec ironie et un montage imaginatif, il réussit finalement à nous donner une idée des tenants et aboutissants de cette crise majeure du capitalisme, sans oublier de fustiger au passage le cynisme aveugle des banquiers et des traders, ce qui est la moindre des choses. Horreur des banques en votre faveur !
Avec ses airs de blockbuster et son casting poids-lourd, The Big Short risque fort de décontenancer les aficionados des multiples moments de bravoure visuelle du récent "The Wolf of Wall Street" : les deux films sont, sur la forme, diamétralement opposés. A vrai dire, ne serait-ce pour les petits effets de style superflus destiné à égayer son propos on ne peut plus sérieux, The Big Short constitue un quasi-documentaire sur des groupes de traders avisés qui découvrent les failles d'un système, et décident de parier contre lui. Sur le fond, on y retrouve une critique corrosive de la finance, avec en point d'orgue le crash boursier de 2008 et son épilogue invraisemblable. Et pourtant, tout est vrai. Sur ce point, encore une fois, on ne peut que saluer les acteurs pour s’être impliqués "pour la bonne cause", une nouvelle preuve de la grande capacité critique de l'industrie cinématographique américaine vis-a-vis de sujets d'actualité. C'est important de le préciser, et il faut avoir conscience que la plupart des pays (y compris les nôtres) n'en sont pas capables. Au final, il s'agit donc d'une oeuvre audacieuse dans son propos, utile et instructive, que les curieux pourront compléter par ailleurs avec "The Wolf of Wall Street" et "Margin Call".
Ce film est une bonne plongée dans le monde de la finance de Wall Street. Malgré des passages un peu longuets et difficile à comprendre par moment, le filmapporte un éclairage très intéressant sur ce monde méconnus pour le grand public. Le casting est une réussite, de nombreux passages d'humour rendre le tout intéressant. Bon film au final.
Séance détente du dimanche soir (joke !)... En fait, un film incompréhensible pour qui n'a pas un doctorat en économie... On essaye de nous expliquer la crise des subprimes mais on se perd très vite dans le jargon des traders et financiers de toute sorte... La conclusion nous montre bien que le capitalisme est pourri et que le peuple n'a malheureusement pas fini d'être le dindon de la farce... Mais ça on le savait déjà...
On va aller droit au but, si vous voulez comprendre ce film , cherchez d'abord sur le web, les mots suivants ( cdo, swap, obligation, titrisation,) , ces mots représentent bien 10% des dialogues, autant dire qu'on peut être vite paumé ? Après ne vous fiez pas à la distribution, elle a un rôle très minime dans la "compréhension" du film et c'est tout juste si on les reconnait, les Brad Pitt, les Ryan Gosling (en tout cas il n'ont aucun rôle marquant ou rôle de héros, excepté Steve Carell méconnaissable) Par contre si vous voulez (après avoir accepter les deux axiomes précédentes), comprendre les causes de la crise bancaire des années 2007, 2010 (n'oublions pas que ce sont les contribuables,qui se sont endettés pour les banques, le monde à l'envers)....c'est le film qu'il faut voir pour tout comprendre, il le fait avec précision et est très didactique, je l'ai même trouvé plus mordant, plus acerbe et plus technique que "margin call" (beaucoup plus animé par les sentiments des personnages). A mi chemin entre fiction et documentaire, (oubliez le titre cash du siècle, purement racoleur), ce film apporte un éclairage à la fois économique et historique sur la crise bancaire de 2007, (grâce à des comparaisons ludiques parfois d'une réelle efficacité) et avec une acuité qu'il sera difficile d'égaler.....A vous de voir, le sujet est épineux.....
Adam McKay tente et réussi un pari osé, celui de nous présenter les raisons de la crise immobilière mondiale de 2008 mais surtout le pourrissement continu et connu de toutes les institutions américaines pour le coup. Les idées de mise en scène fusent de toutes parts dans le but premier et fortement appréciable de vulgariser au maximum le monde de la finance, rongé jusqu'à l'os au passage. Pour se faire, McKay utilise à merveille la comédie et le cynisme ainsi que son casting 3 étoiles, le tout sur un montage psychédélique rappelant la frénésie incessante de Wall Street. Le dialogues sont ciselés et les répliques fusent à toute allure dans un monde à la dérive où chacun veut sa part du gâteau tout en étant conscient de la promiscuité de la situation. Le constat est ahurissant, on amuse la plèbe pendant que le monde s'effondre, mais où est le problème puisque au final, ce sera pour la pomme du contribuable ... Sincèrement, ce n'est pas facile d'accès mais ça vaut le coup de se creuser un petit peu la cervelle et d'accrocher le bon wagon car le propos est grinçant, affolant et surtout indispensable. Pour combler le tout, les interprétations de chacun sont formidables, Bale, Pitt, Carell et Gosling assurent un max ainsi que les seconds couteaux tandis que la B.O. dans laquelle Metallica et Pantera croisent Gorillaz est excellente. Un métrage marquant tant par la réussite de l'ensemble que par le propos, il fallait oser et McKay l'a fait remarquablement, à voir absolument au moins une fois et à revoir un bon paquet de fois pour tout saisir, une réussite.