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Un visiteur
2,0
Publiée le 28 janvier 2016
Pour être honnête c'est pas un défaut d'interprétation qui me déplait de ce film. C'est juste que le scénario devenait à partir du milieu du film, trop difficile à suivre. Christian Bale, Steve Carell et Ryan Gosling jouent magnifiquement bien leurs rôles, ça je veux bien l'admettre. Mais honnêtement, engager une superstar comme Brad Pitt alors qu'il n'a en tout que 15-20 min d'apparition à l'écran sur 2h de film, et le créditer en quatrième alors que les deux autres jeunes avec qui il joue ont davantage de scène que lui, c'est un peu honteux. Et parlons de l'histoire, à partir du milieu je n'ai rien compris et me suis totalement perdu. Donc voilà je n'ai pas vraiment aimé ce film même si les acteurs jouent bien.
Film au scénario laborieux qui tente de nous expliquer le crise des subprimes. Il s'agit en fait pour dire simplement d'obligations synthétiques pourries qui ont servi à refinancer le marché immobilier américain. Je pense que le sujet était plus digne d'ARTE que d'un film grand public. Je ne suis pas certain que la compréhension de la crise de 2008 a beaucoup progressé après avoir vu ce très long film au casting prestigieux.
Un nouveau film qui traite de l'explosion de la bulle financière du début des années 2000. La bande-annonce semblait augurer de quelque chose d'original, avec un scénario aux petits oignons et des acteurs en verve. Las...[...] The Big Short se perd aussi dans des dialogues imbitables, laissant le pauvre spectateur se débrouiller pour tenter de suivre. Heureusement, les acteurs sauvent l'ensemble. Christian Bale et Steve Carell sont, comme souvent, très bons. Lire ma critique complète :
Le casse du siècle ne sera pas le film du siècle. La bande annonce semblait annoncer un super film alors qu'en fait il est bien en dessous de ce qu'on espérait ! Le film est confus et on est vite perdu avec tous ces termes techniques ainsi que les systèmes bancaires et compagnie. Même mettre une jolie fille pour nous expliquer quelque chose de compliqué n'y change rien. On a l'impression d'avoir un cours d'économie qui n'a pas été fait pour "les nuls" et qui n'est pas très intéressant. La mise en scène est ratée et parfois confuse. Surtout qu'on passe souvent d'un personnage à un autre sans véritable transition, de quoi nous paumer encore plus. Et puis on a que du blabla pendant 2h et c'est comme à l'école quand on attend la sonnerie de la fin du cours. Et quand le film se termine, on n'a toujours pas tout compris. Les acteurs sont bons et on a quelques passages drôles, ce sont les 2 seuls points positifs du film. Et au niveau casting, Brad Pitt apparaît très loin dans le film et il a très peu de scènes et très peu de dialogue donc nous l'annoncer au même titre que Christian Bale, Steve Carell ou Ryan Gosling est une tromperie - et en plus il n'a pas sa voix française officielle. L'escroquerie ce n'est pas celle des banques mais c'est le film !
C'est un film qui tente de nous expliquer le crash de 2008 lié aux subprimes. Plus de 2h, c'est tres ennuyeux, et on n'en ressort pas forcément plus instruit ! Pourtant il y a un lourd effort de vulgarisation... très lourd. Coup de chance, les seuls qui ont vu le coup venir, parmi des milliards de spécialistes, sont des originaux, trois originaux ou groupes d'originaux très exactement, ce qui est plus facile a mettre en scène, surtout pour des acteurs en quete d'oscar... mais ce n'est pas tout, point de batterie pour se faire remarquer aux oscars, l'idée la plus nulle du monde, suivez mon regard, non, ici c'est... du metal, metallica, guns, pour les plus connus, me demandez pas pourquoi! Mais ce n'est pas tout, comparaisons loufoques avec des stars très inconnues tirées de milieux incongrus, montages d'images amusantes, appartes avec le narrateur... ils ne manquent pas d'idées pour faire passer la pilule. C'est plutôt bien fait, mais ca reste fortement ennuyeux, et très hautain, comme l'annonce le titre du film. Le thème principal est donc "ces banquiers, ces gros bouffis avides et aveugles", laisse un arrière goût de gauchisme bien primaire, qui n'est pas sans rappeler un certain gros a casquette qui fait des films avec 30mn sur une veuve de guerre qui aimait bien la guerre avant... qu'elle découvre que la guerre tue.
Un Bon film. Agréablement surpris qu'un sujet qui parle pas forcément à tout le monde soit traité sous cet angle malgré la myriade de mots techniques il reste relativement accessible. C'est une bonne surprise...
La crise financière, cela a beau très intéressant, voire essentiel, si on ne nous l'explique pas concrètement, ça devient difficile d'accrocher. Sans parvenir totalement à résoudre ce problème, Adam McKay a la bonne idée de nous présenter le sujet sous un angle différent et surtout souvent mordant, peuplé de personnages ni positifs, ni négatifs, indirectement responsables de la situation et tentant plus ou moins d'en profiter. Alors je vais être honnête : ce n'est pas avec ce film que je vais devenir professeur d'économie, pas mal de détails importants m'ayant échappé, si bien que j'ai beau avoir compris en gros l'idée, je n'ai pas réussi à me captiver autant que je l'aurais souhaité pour « The Big Short ». Néanmoins, il faut reconnaître au réalisateur un certain panache pour avoir traité l'œuvre avec un certain humour (grinçant, cela va sans dire), les personnages principaux représentant suffisamment d'intérêts différents pour que l'on soit concerné par les divers enjeux, les interprétations de Christian Bale et Steve Carell étant, notamment, à souligner. Pas un coup de cœur donc, mais une œuvre qui, sans nous apprendre des millions de choses, s'avère lucide et intelligente tout en restant un tant soit peu grand public : c'est déjà pas mal.
Surtout habitué aux comédies grasses (l'hilarant Very bad cops, Frangins malgré eux...), très étonnant de retrouver le réalisateur Adam McKay à la tête de ce film plutôt « sérieux ». Il s'en sort pourtant très bien. Il adapte le livre de Michael Lewis (déjà auteur de Le Stratège) tiré de l'histoire vraie sur les origines de la crise de 2008. Sa mise en scène est rythmée et énergique. Le montage serré, alternant scènes de fiction, images d'archives et apartés face caméra façon House of cards. Le récit est un peu nébuleux au début, il faut un certain temps pour la mise en place des personnages et s'habituer aux termes techniques et langage de la finance. Une fois dedans, on est happé par l'intrigue et le tempo, tout autant que par le casting quatre étoiles et l'on ne voit pas le temps passer. Un quatuor poids lourd domine le film (Bale, Carrell, Gosling, Pitt, aussi producteur) et étincelle, ne laissant que quelques miettes aux seconds rôles pourtant excellents (Finn Wittrock, Marisa Tomei, Melissa Leo...). On en ressort saoulé et un peu assommé, espérant (enfin) avoir un peu mieux compris cette crise qui a mis à mal l'économie mondiale. Entre le drame et la comédie corrosif, The big Short, sorte de mirroir à l'excellent Margin Call, nous prouve, de façon assez effrayante, que tout ne tient finalement qu'à un fil...
The Big Short traite d'un sujet qui m'intéresse énormément, à savoir la finance à Wall Street. J'avais bien entendu déjà vu le fameux Wall Street avec l'inoubliable Michael Douglas en Gordon Geko (ainsi que sa suite), j'avais également apprécié Le Loup de Wall Street de Scorcese et bien entendu j'avais vu le fantastique Margin Call.
Même s'il traite de ce sujet,The Big Short est différent. C'est avant tout un film de comédiens. On a droit à un excellent casting avec en tête un formidable Ryan Gosling, un excellent Steve Carell et un Christian Bale énorme. Sans oublier Brad Pittt qui est vraiment cool.
C'est un film qui est emprunt d'un humour assez cynique aussi, ainsi le multiple emploi de jurons fait toujours mouche, les dialogues sont vraiment bien écrits et c'est un plaisir des les écouter. On les reçoit avec délectation tant les répliques sont percutantes.
Enfin, il s'agit avant tout d'un film didactique, qui n'hésite pas à s'adresser directement au spectateur. Il n'est pas rare qu'un personnage sorte de la scène et nous parle directement où qu'il convoque des invités afin de nous parler et de nous expliquer certains concepts de la finance, ce sont définitivement les meilleurs passages du film. C'est un parti pris qui pourra en déranger certains mais personnellement, j'ai beaucoup apprécié.
En conclusion, The Big Short est un film utile, qui vous fera passer un bon moment mais qui pourra également laisser une certaine mélancolie tant il a à montrer la vacuité de notre système capitaliste.
On ne peut pas dire que « The Big Short » soit passionnant et est remporté son pari de faire comprendre la crise des subprimes haut la main à n’importe quel néophyte. Mais on ne peut que saluer l’effort fait par le réalisateur, ses acteurs et les scénaristes pour tenter de nous expliquer ce qui reste tout de même la plus importante fraude mondiale de tous les temps : l’effondrement bancaire de 2008, les débuts de la crise et la chute de l’immobilier par la faute de ces subprimes… Sur deux heures, qui passent cependant relativement vite, Adam McKay (réalisateur de comédies régressives qu’on n’attendait pas là) essaye de vulgariser ce qui s’est passé les quelques années précédant ce fameux mois d’octobre 2008, date de l’annonce du scandale et donc de la crise. Il le fait par le prisme de quelques personnes qui avaient vu venir la chose et ayant vraiment existé. C’est tout à son honneur comme le fait de voir quelques stars de toutes disciplines confondues (de Margot Robbie à Selena Gomez) s’adresser face caméra pour nous faire comprendre quelques notions complexes de la finance. Mais rien n’y fait : on comprend certes dans l’ensemble tout comme l’ampleur du problème et de la fraude, mais la plupart des détails et des termes employés nous échappent totalement. Ce qui s’est passé est tellement complexe et seulement circonscrit aux experts de la finance (bien que ça nous est tous touchés de plein fouet) qu’on désespère un jour de vraiment assimiler la complexité des faits. Et les tunnels de dialogue spécifiques à ce domaine n’arrangent pas les choses… Heureusement la réalisation est super dynamique et atténue les côtés trop sibyllins. C’est parfois assez drôle et le côté osé de ce véritable pamphlet contre les banques et la finance ne peut cependant que réjouir… On met vraiment le doigt là où ça fait mal et on se dit tout le long du film à quel point toute notre économie était fondée sur quelque chose d’aberrant. De plus, Christian Bale et surtout Steve Carrel (nominable à l’Oscar immédiatement) effectuent des numéros d’acteurs mémorables. Mais on préfèrera largement le plus thriller plus sérieux sur le même sujet « Margin Call », petit bijou qui se révélait étrangement bien plus compréhensible alors qu’il faisait moins d’efforts pour… « The Big Short » c’est de très bonnes idées et plein de bonne volonté mais il faut s’accrocher. Pour public averti.
Sujet passionnant : la crise immobilières des subprimes. Un thème difficile : la finance. Un film compliqué ! Bien que vulgarisees Des abréviations compliquées remplissent ce film décousu où 4 groupes disjoints naviguent sur la vague financière en exploitant une faillite du système bancaire basé sur les spéculations et Paris en tous genres. Une concentration est nécessaire pour suivre ce film de bout en bout qui reste cependant trop compliqué même si la distribution est excellente.
The Big Short : le Casse du siècle est provocant, malin, audacieux et c'est exactement ce pour quoi il se démarque dans le paysage cinématographique. Des films sur les fraudes financières, il y en a eu pas mal comme Le Loup de Wall Street ! Il montre comment certains investisseurs ont pu pressentir l’effondrement du marché immobilier aux États-Unis dans les années 2000. Ils ont alors parié qu'Il allait couler, acheter des fonds de couverture contre ces hypothèques et ont pu faire énormément d'argent. Dans cette oeuvre de Adam McKay, c'est toute la crise financière qui nous est montrée avec ces quartiers avec des pancartes à vendre, des milliards de dollars sont partis en fumées... Les narrateurs sont multiples,spoiler: les personnages s'adressent parfois directement à la caméra, des images issues de la culture populaire et de faits d'hiver d'actualités sont souvent intégrées à la trame et le cadrage n'est pas fixe. L'action du film est un peu lente à s'installer... Avant tout, la plus grande qualité de The Big Short s'avère le talent de ses interprètes. Un casting XXL : Christian Bale livre un jeu fascinant avec un look d'une telle excentricité. Steve Carell est très étonnant et fort convaincant dans son rôle (déjà bluffant et méconnaissable dans Foxcatcher). Ryan Gosling se démarque, de même il est tout bonnement excellent et très amusant. Il crève l'écran ! Brad Pitt est, à son tour crédible spoiler: mais ses apparitions sont peu nombreuses... Une bande sonore dynamique, rock'n'roll qui plaît beaucoup ! De plus, le cinéaste intègre des personnalités américaines comme par exemple spoiler: la sublime Margot Robbie dans un bain moussant en buvant une coupe de champagne qui tente de discuter de prêts « subprimes » ou bien, la belle Séléna Gomez qui joue au poker avec un économiste en essayant d'expliquer une forme de prêts artificiels. Et, l'humour noir est bien placé de la part des protagonistes, décalé à souhait. Pour conclure, The Big Short est un film très très compliqué dans sa thématique et sur les sujets traités. Il faut avoir déjà en tête plusieurs événements pour pouvoir suivre tout cela et connaître certains mots appropriés au long-métrage. Le spectateur ne comprendra pas la moitié de ce qui se passe à l'écran. Un second visionnage sera nécessaire, donc.
Film vraiment très complexe, peut-être qu'il faut être un as des finances pour tout comprendre du début à la fin... Avec des mises en scène plutôt bien faites pour certaines explications, on se retrouve très vite noyé par trop d'informations, il est impossible de se souvenir de chaque définition... Malgré de très bons acteurs, j'ai été déçue.
On y va avec la volonté de mieux comprendre cette satanée crise des subprimes, on en ressort avec la tête grosse comme une pastèque, soulé par ce film bavard, qui n'en fînit de causer causer causer... Pour combler le manque de cinémagénie d'un livre qui aurait dû rester ... Un livre. Une étoile tout de même pour certains acteurs qui habitent leur personnage (Christian Bale...) et paradoxalement pour les efforts de réalisation et de narration (l'economie racontée par Selena Gomez !)
Comme beaucoup, j'ai trouvé ce film indigeste et je me suis fortement ennuyé. Il faut être expert dans le domaine financier pour comprendre... Une grosse déception !