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    Coming Home
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    45 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Coming Home est le film des retours. Celui de Zhang Yimou tout d'abord, discrédité après sa cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin et dont les deux derniers longs-métrages, certes peu convaincants (A Woman, a Gun and a Noodle Shop (09), The Flowers of War (11)), n'ont pas été distribués en France. Celui de Gong Li, ensuite, la muse et l'ex-épouse de Zhang dans ses inoubliables premiers films (Le sorgho rouge, Vivre, ...). Dans Coming Home, vieillie et dépourvue de tout glamour, elle est bouleversante. S'il traite des ravages de la Révolution culturelle, le film se veut en premier lieu un mélodrame familial dont le traitement humble n'est pas synonyme d'absence de mise en scène, loin de là (les scènes de gare sont splendides). Oeuvre sur la mémoire, la rédemption et le poids du destin, Coming Home n'occulte qu'en apparence l'horreur de cette page d'histoire chinoise et renvoie à l'époque actuelle, pour peu qu'on veuille bien lire entre les lignes. C'est un film magnifique et poignant qui fera ricaner sans aucun doute certains parce qu'il joue franc jeu avec les sentiments, la délicatesse et la sensibilité des coeurs. Zhang prépare déjà sa prochaine production consacrée aux mystères de la construction de la Grande Muraille, sujet quasi tabou en Chine. Le cinéaste d'Epouses et concubines est vraiment de retour.

    PS : Son nom est Zhang. En Chine, le patronyme précède le prénom. Petite précision à l'usage des commentateurs/critiques qui s'obstinent à l'appeler Yimou.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    288 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    3 ans après son dernier film, The Flowers of War, le film le plus cher de l’Histoire du cinéma chinois, Zhang Yimou revient avec Coming Home, encore un film historique, présenté hors compétition à Cannes.

    Le film conte l’histoire déchirante d’un homme échappé d’un camp de travail qui tente de retrouver sa femme, violée, violentée et devenue folle, après des années de séparation, à l’aide de sa fille, qui n’est pas si innocente que ça dans l’explosion de sa cellule familiale. Il y a beaucoup pour un seul film et pourtant, Zhang Yimou gère parfaitement ses deux heures avec son angle d’étude de la Révolution Culturelle Chinoise plutôt habile. Le trio d’acteurs principaux est absolument parfait, Chen Daoming, Gong Li et surtout la jeune Zhang Huiwen, la plus marquante des trois. Porté par une musique d’une douceur qui n’a d’égale que la mise en scène de Zhang Yimou, qui ne s’empêche pas d’orchestrer des séquences dantesques, un refus total du happy end et surtout une tristesse infinie et jamais feinte.

    Coming Home n’est peut-être pas le meilleur film de Zhang Yimou, mais c’est probablement son plus désespérant, avec aucune image ne permettant d’entrevoir une quelconque issue heureuse pour les personnages. Très beau film.
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    Going Home est un film très différent dans la filmographie de Zang Yimou qui s'était spécialisé dans les films d'actions spectaculaires et esthétiques dans les années 90. Durant quelques années , ce grand réalisateur (tires et dragons, hero...) s'est reconverti dans des grands spectacles sons et lumières, notamment dans la région de Yangshuo, dans le sud de la Chine. Ce film raconte l'histoire d'une famille dont le père de famille enseignant est emprisonné durant la révolution culturelle alors que sa fille veut percer dans le monde de la danse et que son épouse attend son retour. Son retour ne se passe pas comme prévu....Le film est très émouvant et suscite l'empathie chez le spectateur qui partage le drame de cette famille. Le tout est filmé avec sensibilité, les acteurs ont le ton juste, un retour gagnant pour ce grand réalisateur.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Zhang Yimou, l'un des tout meilleurs réalisateurs chinois nous offre un film d'une grande sensibilité (trop ?) où un homme qui revient dans son foyer n'est pas reconnu.... spoiler: Il va user de biens des stratagèmes pour se faire reconnaitre......
    ...... Le pitch.....C'est un peu je trouve les limites du film, qui ne risque pas beaucoup de point de vue sur la société chinoise, la perche était pourtant tendue par le background des deux protagonistes, par l'histoire de leur fille danseuse (peu étoffée hélas)......Pourtant le film trouve son rythme qui est celui de l'émotion, avec des dialogues réfléchis et un scénario bien aiguillé...Les extérieurs de rues sont magnifiques et très pertinents sur cette chine que j'ai placé à priori dans les années 60 ou 70......la musique est très émouvante (trop ?) et les violons sont subtils.....il en est de même de la photographie, et le jeu d'acteurs est superbe......C'est un drame très réaliste, j'ai juste regretter qu'il ne soit presque qu'un huit clos entre deux personnages, il y avait beaucoup d'ouvertures possibles.....A voir .....
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Comment faire pour renouer les fils du passé quand on a la mémoire qui flanche ? Malgré tous ses efforts pour lui rappeler des souvenirs communs, Lu Yanshi, a bien du mal à reconquérir le cœur de Feng Wanuy. Il faut dire que tous deux sortent déglingués de la révolution culturelle chinoise, à la fin des années 60. Lui, ancien professeur, a été interné dix ans dans un camp de redressement avant de s’en échapper… Puis d’être réhabilité. Elle a perdu la boule à la suite des violences physiques de gardes rouges.

    La pauvre Feng Wanuy est donc devenue « amnésique psychogène ». Totalement incapable de reconnaitre son ancien amoureux dans le revenant… Par l’intermédiaire de leur fille, qu’il n’a quasiment pas connu, Lu Yanshi multiplie les travaux d’approche. En faisant semblant d’arriver en gare tous les 5 du mois parce qu’elle l’y attend ; en se transformant en accordeur de piano pour jouer un petit air déjà entendu ; ou en lecteur de ses propres missives enfin arrivées !

    L’idée d’un amour perdu et à reconquérir, est séduisante. Et le contexte des années révolutionnaires intéressant. Les images sont également soignées. Mais alors quel pur mélo ! Mines contrites et effets larmoyants garantis. Surtout de la part de l’héroïne qui a d’autant plus de mal à faire passer l’émotion qu’elle doit feindre de ne pas en avoir. Ce jeu très appuyé des acteurs et la répétition des motifs donnent à l’ensemble une emphase trop académique. Et l’amour dans tout ça ? On l’oublie nous aussi.
    Sandrine S.
    Sandrine S.

    21 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    J'ai adoré !!! Juste sublime. Avec une actrice exceptionnelle ! <3 <3 <3
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Quel extraordinaire film tout en sensibilité. Les trois acteurs principaux sont époustouflants et malgré un rythme très lent, on ne s'ennuie pas un seul instant. Le suspens se trouve tout au long de ce film, tout en subtilités. Au niveau émotionnel, Z. Yimou fait partie des plus grands et pour moi le cinéma asiatique est le plus performant en ce moment dans ce domaine. spoiler: La fin est à la hauteur de la production.
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Par son approche théâtrale du récit avec son intrigue improbable composée de personnages manichéens et la prépondérance de la musique pour intensifier émotionnellement chaque scène, Zhang Yimou renoue avec la grande tradition du mélodrame. Il ne faudrait cependant pas lire dans cette remarque un quelconque dénigrement, car l’ensemble est très bien réalisé, tout au plus une critique sur le peu de portée sociale et politique de l’ensemble. Le film commence aux premières heures de la révolution culturelle, omniprésente à l’écran visuellement, passablement édulcorée dans les faits (Lu Yanshi le père est l’ennemi du peuple mais jamais il n’est fait mention des crimes dont on l’accuse, toutes les scènes d’exaction sont occultées…). On ressent très fortement la frilosité de Yimou à provoquer toute polémique. Mais, et c’est le plus gros reproche que l’on pourrait faire à « Coming home », son intention n’est pas de réaliser un film sur fond de politique, juste s’en tenir à l’histoire singulière de cette femme qui épuisera ses forces et sa raison dans l’attente. Attente du retour du mari, attente d’une vie retrouvée. Sur ce point là le film est particulièrement réussi, admirablement incarnée par une Gong Li ahurissante de maîtrise, on s’émeut du sort de cette femme et de saison en saison on se désole pour elle. Chen Daoming, dans le rôle du père et surtout Zhang Huiwen dans le rôle de la fille donnent le change. Le trio d’acteur donne au drame toute l’intensité nécessaire et le crédibilise. On le comprendra, « Coming home », n’est pas de son temps, il est juste une très belle approche sentimentale et littéraire de la fidélité et l’amour d’un couple hors du commun. Ces deux belles valeurs méritent bien un film et quand il est impeccablement construit, on ne peut que s’en réjouir.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    "Coming Home", le retour à la maison. Le retour à la maison pour Zhang Yimou qui reparle de nouveau de la Chine contemporaine, 20 ans après "Vivre". Le retour à la maison pour le réalisateur et sa muse, Gong Li, avec qui Zhang Yimou fut marié jusqu’en 1995 et qu’il n’avait plus fait tourner depuis "Shanghaï Triad" en 2007. Le retour au Festival de Cannes, "Coming Home" y ayant été présenté hors compétition l’année dernière. Même si "Coming Home" n’atteint pas les sommets des films qu’il réalisait au début de sa carrière, les qualités de Zhang Yimou, toujours présentes, lui permettent de transcender ici un genre qui a souvent mauvaise presse : le mélo. Il sait en particulier quelles limites il ne faut pas dépasser, tout en sachant profiter de l’histoire qu’il raconte pour montrer en filigrane les méfaits engendrés par la révolution culturelle sur des millions de chinois.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    Excellent film dramatique.
    C'est remarquable et très émouvant.
    J'ai beaucoup aimé.
    Dans l'affiche du film, deux phrases résument bien l'histoire : d'un côté la femme attend inlassablement le retour de son mari, et de l'autre côté, le mari qui est bien rentré attend inlassablement que sa femme (souffrant en partie d'amnésie) se souvienne de lui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Ce film est on ne peut plus touchant, le jeu des acteurs étant d'une finesse extrême. L'une des meilleures réalisations sur les pertes de mémoire et ce qu'on peut faire par amour. Prévoir des mouchoirs pour ce mélo prenant.
    ben0007
    ben0007

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Une comédie dramatique classique d'exception, une rare maitrise, technique, mise en scéne, montage, un chef d'oeuvre à voir absoluement...
    Julien D
    Julien D

    1 213 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    S’éloignant radicalement des films d’action qui l’ont fait connaitre en Occident, Zhang Yimou renoue avec le genre mélodramatique qu’il maitrise tout aussi bien en adaptant le roman The Criminal Lu Yanshi. Vouloir mêler une dénonciation larmoyante de l’autoritarisme maoïste à une histoire d’amour poignante pouvait sembler être, de la part du réalisateur chinois, une intention louable, que l’on regrettera donc de ne pas voir être idéalement exploitée. L’idée de rendre impossible l’émotion des retrouvailles entre ce mari tout juste libéré de prison et sa femme par le syndrome l’Alzheimer naissant chez cette dernière aurait pu être une idée géniale s’elle avait débouché à autre chose qu’à cette répétition de scènes de rencontres entre les deux personnages. Malgré les interprétations des deux acteurs, cette redondance, mêlée à un académisme très austère et un rythme monocorde, écrase complètement la portée politique du récit et rend Coming home véritablement ennuyeux.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2019
    Ce mélo chinois nous fait découvrir, en filigrane, quelques aspects sinistres de la fameuse révolution culturelle qui faisait fantasmer de jeunes intellectuels en Occident. Les souffrances de ce couple d'enseignants furent celles de toute une génération plongée dans un tourbillon de folie dénonciatrice. Le personnage de la jeune fille qui va dénoncer son père dans l'espoir d'obtenir le premier rôle dans un ballet de propagande maoïste est particulièrement significatif. En revanche, ce film ne nous fournit pas la moindre explication sur ce drame. Alors on entre ou non dans l'intimité un peu larmoyante de cette famille blessée pour toujours par ses souffrances. A quand un grand film historique chinois sur les affrontements de la révolution culturelle ? On peut douter que les autorités actuelles tolèrent un déboulonnage complet de Mao, dont ils se revendiquent toujours plus ou moins. C'est sans doute pourquoi des cinéastes prennent la voie détournée du mélo familial pour régler leurs comptes avec un passé qui marque encore leur pays.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Très joli conte d'hiver, magistralement interprété et mis en scène. L'on nous offre ici le récit d'une histoire d'amour épique sur fond de révolution culturelle d'une rare sensibilité et traité avec une délicatesse hors du commun. L'on nous montre le régime Maoïste sans manichéisme mais avec tout sa cruauté et au même temps la solidarité et l'intrusion dans la vie privé de ce couple séparé par le zèle du parti unique et grâce à une surprenante dénonciation. L'étrange perte de mémoire de la femme suite à la traumatique séparation donne un caractère tout particulier et attachant à cette magnifique histoire d'amour. J'invite à toute personne muni d'un minimum de sensibilité à aller le voir sans tarder.
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