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Kapp Pacino B.
11 abonnés
148 critiques
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4,0
Publiée le 15 janvier 2015
Une belle réussite en cette fin d'année 2014, toute en subtilité et en sensibilité. Le realisateur Zhang yimou â refait appel à son actrice fétiche la magnifique Gong li et force rt de constater que ce duo fonctionne parfaitement. Le trio d'acteur principale marche bien (pere/mere/fille). Chen daoming confirme encore une fois l'établi de son talent d'acteur et son personne explose au fur et à mesure du film . Magnifique, drôle touchant il est absolument génial. J'ai ete moins séduite par le rôle de la jeune fille interprété par l'actrice/danseuse Zhang haiwen . Elle commence très mal au debut du film mais on s'habitue à ce personnage très froid et sans émotions â la fin du film. Actrice tout de même bien fade dans le paysage d'acteurs asiatiques d'aujourd'hui .. Les décors nous montrent des quartiers très pauvres et pourtant la pureté n'en reste pas moins omniprésente. L'histoire est bien foutu et finit mieux qu'elle n'a commencé .. Vraiment bon film à voir un jour on l'on se sent plutot relax et positif si non dur dur ..
Toute la finesse de l'immense force des acteurs et du metteur en scène capable de faire d'une histoire simple, un grand conte d'amour sur la peine et la fidélité, la douleur et le pardon, l'absence au cœur de la vie de chaque jour. A voir et à revoir
Que savons de la révolution culturelle ? Nous disposons de quelques souvenirs des leçons d’histoire de notre enfance, des étudiants en col Mao brandissant par milliers un petit livre rouge, des images d’Epinal des classes bourgeoises en camps de rééducation par le travail et puis ce nom tellement euphémistique pour désigner une des répressions les plus ravageuses de l’histoire de l’humanité. Des millions de personnes (des gens simples, professeurs, avocats, médecins, directeurs administratifs) ont été martyrisées pour le salut d’un seul homme, Mao, révolutionnaire controversé, presque déchu par ses pairs.
« Coming home » s’arrête sur le destin d’une de ces familles anonymes persécutées au nom du Parti Communiste Chinois. Depuis son arrestation jusqu’à son retour de disgrâce, nous partageons la douleur, le courage et les émotions d’un père, de sa femme et de sa fille dont la vie est brisée par l’implacable machine totalitaire. Face aux aberrations de la grande histoire qui les dépouillent de presque tout, seul l’amour qu’ils continuent à ressentir et exprimer les uns pour les autres leur permettra de survivre dans un monde dépourvu toute humanité.
Wang Li, belle et mystérieuse, porte ce film avec élégance et sincérité. La mise en scène intimiste privilégiant les regards et les expressions des visages, nous permet de prendre la mesure de l’impacte terrifiant de la révolution culturelle sur chaque individu, bien loin des simples clichés que nous avions jusqu’alors retenus.
Ce n'était certes pas le film à voir le dernier jour de l'année! De quoi vous plomber le moral et vous dégoûter de fêter le temps qui passe! L'histoire d'amour est pourtant belle et conviendrait à une nouvelle ou à un court métrage. Emprisonné pendant la glorieuse Révolution Culturelle du grand Timonier Mao, un homme revient chez lui pour retrouver sa femme et sa fille. Malheur, la femme aimée a perdu la mémoire et ne le reconnait pas. Pendant deux heures on assiste à une lutte patiente et inefficace pour la lui redonner. Mais ce qui a été détruit ne renaîtra jamais. Il y a là une métaphore discrète de la fameuse Révolution qui réduisit en poussières des temples et des témoins précieux de l'histoire. Les années passent, l'homme devenu vieux accompagne sa femme jusqu'à la grille où elle guette son retour avec un écriteau qui porte son nom et qu'il tient lui même. Mais pourquoi la tristesse et la grisaille envahissent-elles à ce point l'écran? Nom d'un Mao, l'amour même tragique a des couleurs! Il paraît que le film a été tourné en technicolor! A part les drapeaux rouges et la robe de la danseuse sur la scène de l'opéra, tout est gris de chez gris. Les rues, le ciel, les visages... Gong Li n'a qu'une expression tragique avec larmes au bord des paupières. Elle est telle qu'on la découvre sur l'affiche. C'est peut-être là la grande performance du film, réussir à figer à ce point une actrice de talent et à provoquer chez certains spectateurs une compréhensible exaspération. Bref, un film lourd et plombé, écrit à l'ancienne, formaté pour émouvoir. Bon! je ne veux pas finir l'année avec cette oeuvre cafardeuse, je sors, je cours voir Whiplash!
Sublime ! Gongli est magistrale dans ce rôle. On a eu l'honneur d'avoir Madame Gongli dans la salle MK2 Bibliothèque , Elle était simplement sublime, émouvante, et très belle.
Magnifique interprétation. le drame en Chine c'est toujours le non respect de droit de l'homme. Combien de drames familiales suite à des répression ???? Merci Madame Gongli pour votre interprétation si émouvant dans ce rôle. ( comme dans tous vos films d'ailleurs )
une fois n'est pas coutume : je me suis fait piéger par les critiques dithyrambiques des spectateurs...attendez vous si vous y allez à des scènes répétitives entrecoupées de torrents de larmes...le scénario tient sur un timbre-poste...thème intéressant mais traité en mélodrame basique
Un film très touchant à voir autant pour la fabuleuse interprétation de Gong Li que pour les quelques scènes très émouvantes qui touche ce triptyque familiale.
spoiler: Un film qui ne manque pas d'intérêt et de sensibilité.
Mais pourquoi l'avoir affublé d'un titre en anglais?
Le globish est tout aussi détestable que la "révolution culturelle" dont le film montre les ravages. Beurk, beurk, beurk...
J'ai eu du mal à croire à cette histoire d'amnésie, mais si on l'accepte alors on se laisse entrainer dans les développements de cette histoire et l'on se prend de sympathie pour les protagonistes. Tous sont admirables d'autant qu'ils ils pourraient aussi bien être nos voisins et j'aurais préféré une fin plus heureuse pour eux car ils le méritaient bien.
Ce film m'a fait penser aux pays de l'Est d'autrefois, Hongrie, Tchécoslovaquie, Allemagne de l'est, Pologne etc. Partout ou le communisme a pris le pouvoir la même propagande des lendemains qui chantent et dans la vie de tous les jours la police politique, les exclusions des "ennemis du peuple" les camps de rééducation etc. La grisaille de la vis quotidienne.
Une lueur d'espoir cependant le mal est partout mais au final il ne gagne pas la partie.