Ce film a le grand mérite de nous raconter une histoire pas si banale que cela. En effet on suit la double vie d'un notaire de l'est de la France qui cache à sa femme son attrait pour se "déguiser" en femme. Il va réussir à lui cacher pendant près de 15ans jusqu'au jour où elle va finir par le découvrir. Cet abcès enfin percé va leur permettre de mieux se retrouver. En pleine guerre d'Algérie, les mentalités sont bien différentes et il est difficile pour ses travestis de vivre sinon caché. Ce film met très bien en image cette problématique. GdT est plutôt très convaincant dans ce rôle épaulé il faut bien le dire par un très bon casting. A signaler la présence de M. Spinosi dans le rôle de Chérubin, le déserteur. Les décors sont bien faits, mais on aurait pu avoir quelque chose de plus vivant et de entrainant.
Le début du film donne le ton...On est tout suite dans le bain ... Mais ca démarre tellement lentement qu'on s'y ennuie vite. Pour la suite, ça passe ou ça casse. Il faut s'accrocher au thème mais le mélange des genres, travesti et guerre est totalement spécial. Au final il reste une ambiance années 50 bien reconstituée mais c'est un pur décor qui tombe en lambeaux quand on s'y approche. À conseiller si l'on aime le style manoir anglais avec les homosexuels.
Un film où Guillaume de Tonquédec change de registre mais malheureusement je ne suis jamais rentré dans son personnage de transformiste... Une grosse déception par rapport à la qualité de ce comédien!
La journée de la JUPE. La Tournée du pauvre. Après le succès du Prénom, Guillaume de Tonquedec n'arrive pas à confirmer en premier rôle. Mario Fanfani ne choisit pas la facilité. Terne et ennuyant ce songe d'une nuit d'été au format d'image froide ne permet pas de s'évader en terre inconnue.
Superbe film, De Tonquédec est magnifique, Jeanne Balibar épatante et les seconds rôles bien distribués.
Cette histoire relatant la vie d'un notable de province en 1959 peut paraitre désuette aujourd'hui mais en fait tout est tact, douceur et classe dans ce long métrage.
un drame sur un homme d'un rang social élevé qui se travesti en cachette. Un drame profond aux longues conversations, aux multiples longueurs et aux rythme très lent. Le sujet est peu conventionnel et l'acteur principal est excellent mais la mise en scène est définitivement trop froide et dur.
Après un début plutot intéressant, ce film s'essouffle peu à peu jusqu'a une fin plus qu'ennuyeuse. Sauvé malgré tout par l'interprétation de J.Balibar et G.de Tonquedec.
Pour son premier film Mario Fanfani signe une œuvre intimiste mettant en scène un Guillaume De Tonquedec plein de pudeur. Son personnage touchant, cherche sa personnalité et le fond de soi au travers d’une robe ou d’un rouge à lèvre. Les Nuits d’été pose la question du genre sur un fond de guerre d’Algérie. Cette opposition ne rend le film que plus beau. On regrettera cependant une abondance de gestuelle au dépend de mots et d’émotions. . D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Voir un homme se travestir, même si le film ne s'arrête pas à ça, ne représente aucun intérêt pour moi. L'ambiance est froide, le milieu bourgeois l'est tout autant après on peut s'attacher au couple, mais ce n'est pas suffisant, car il n'y a aucun rythme, c'est bien trop lent et très ennuyeux.
Au début, j'étais un peu rebutée par l'ambiance froide et bourgeoise. Mais au fur et à mesure, on apprend à s'attacher au couple, à comprendre leur éloignement. L'immersion dans les clubs transsexuels et les personnages transsexuels apportent beaucoup de gaieté, de légèreté, d'humour et de tendresse. Les chansons_ coquines mais pas vulgaires_ restent dans la tête après le film. Au final, ce film me laisse un souvenir réconfortant, comme une nuit d'été.
dans la même veine que " une nouvelle amie" ...l époque n est pas la même, la société bourgeoise de province en prise à ses envies, ses contradictions... ses fiertés mal placées,et le poids du q en dira t on ... belle performance d acteur de Guillaume de Tonquédec est à noter. Et Jeanne Balibar dans sa beauté froide et fière est merveilleuse.
Les nuits d'été, premier rôle tragi-comique de l'inimitable Guillaume de Tonquedec. Mais pourquoi l'accueil en salle semble-t-il si mitigé ? Je me désole en effet de constater un manque absolument injustifié de promotion ou d'exploitation ou curiosité rime avec confidentialité. Car ici pour son premier film le réalisateur ne cherche pas à faire de l'argent mais cherche simplement la reconnaissance. Nous sommes donc plongé une dizaine d'années avant l'hypocrite révolution de Mai 68, ou l'humeur et les moeurs de la société à cette époque sont d'une pudeur et d'une innocence qui se doit d'être irréprochable du moins en apparence. Nous suivons donc avec fascination la double vie de ce père de famille, notaire respecté mais totalement dépravé dans sa vie intime. La perversion à la fois physique et morale permet à Guillaume de Tonquedec d'exposer un jeu d'acteur beaucoup plus intéressant qui permet littéralement à nous soldats, de la bienséance de nous décomposer devant toutes les subtilitées et la finesse d'un homme qui aime à se travestir. L'ambiance des années 60 est magnifiquement retranscrite avec en fond la guerre d'Algérie qui permet dans une scène très intéressante de tacler le comportement odieux des notables et de la majorité des français tout en illustrant l'émancipation progressive de la femme. Bref il y a tellement d'éléments à analyser et décrypter dans ce film riche ou l'ambiguïté et les fantasmes de certains servent merveilleusement la tolérance et le respect des frasques intimes des autres.
Film très émouvant avec pour toile de fond la guerre d'Algérie. Pour faire face à la grande intolérance de l époque, il fallait se battre pour défendre ses idées. Chanter dans un cabaret où les travestis ont pu recréer une famille, tenter de protéger un jeune soldat de la folie guerrière, oser un discours non politiquement correct...des formes de résistance à la bien pensance. Ce film est construit comme un puzzle, le spectateur doit être patient pour assembler les éléments.
Chez les Aubertin, on est notaire de père en fils. La génération du film, en pleine guerre d'Algérie, l'étude a Michel (Guillaume de Tonquédec) comme titulaire (pas du tout motivé). Il s'est marié avec Hélène (Jeanne Balibar) et a engendré un fils (qui sera sans doute notaire plus tard). Michel Aubertin caresse l'ambition de devenir président de la Chambre départementale des notaires de Moselle. Cependant, la très respectable notairesse (oui, c'est bien ainsi que l'on appelle une épouse de tabellion) est une rebelle - un étonnant discours (superbe moment d'interprétation pour Balibar) va ruiner les ambitions maritales. Mais dans le fond, c'est bien qu'elle soit anticonformiste, puisque le notable provincial mène une double vie d'un genre particulier depuis 15 ans, ce qu'elle pourrait bien finir par découvrir... Le titre du film se justifiera vers la fin (au terme d'une escapade aux champs, en compagnie), dans une scène qui se veut sans doute émouvante, mais qui est surtout grotesque.... Le poème de Théophile Gautier "Le Spectre d'une rose" a été mis en musique par Berlioz, parmi 6 autres mélodies, formant un cycle, "Les Nuits d'été"... Cette musique somptueuse sert de prétexte à une pantomime navrante... Histoire décousue et vaine (quelle "morale" ?..) que celle des Aubertin.... Seules les scènes de cabaret ont une certaine cohérence (même si l'esthétique n'en est pas nouvelle - quelque part entre l'ombre des "Damnés" et "Tournée").... Tonquédec, distribué sans imagination en bourgeois (même si avec "secret"), fait du Lepic (avec robe), et déçoit. On signalera en revanche Nicolas Bouchaud, excellent en complice stipendié du notaire ("Jean-Marie", le tailleur). L'étoile et demie est pour lui et certains moments de Balibar. Un premier "long" raté pour Mario Fanfani.