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    Les Nuits d'été
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    Julien D
    Julien D

    1 219 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2015
    Avec pour parti-pris de donner à son film l’apparence d’une réalisation datant des années 50, ce premier film de Mario Fanfani semble, à l’image de ses personnages masculins, se chercher une identité. S’inspirant sur une collection de photos d’époque de travestis se réunissant en boite, le réalisateur imagine une histoire se situant dans la bourgeoisie provinciale, un contexte chabrolien prompt à attiser les tensions face à la notion de transgression. La double vie de Michel, ce vétéran de guerre devenu notaire, se traduit par un double film, le premier étant celui d’une vie rangée dans laquelle le seul enjeu vient de l’hypocrisie vis-à-vis de la guerre d’Algérie, et un second, plus jovial et léger, où l’on observe les réunions festives entre travestis. La première moitié du film, davantage axée sur la vie de couple « traditionnelle » de Michel, donne à la situation du mal à se mettre en place, accumulant les longueurs inutiles, mais les scènes amusantes et sincères deviennent de plus en plus régulière et permettent au film de finir par retomber sur ses pieds. Ni la problématique de la guerre d’Algérie (avec un beau discours et un personnage de déserteur) ni les raisons qui poussent ces hommes à se changer en femmes ne sont développées jusqu'au bout. De la même façon, on tangue tout le long du film entre un sentiment de mélancolie et celui d’une critique d’une époque gaullienne où règnent un élan nationaliste et une homophobie qui aujourd’hui seraient considérés comme exécrables. Malgré ses agréables scènes chantées et la prestation pleine de finesse de Guillaume De Tonquédec, Les Nuits d'été laisse derrière lui une impression de travail inabouti, dans sa forme comme dans son propos.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2015
    Un film d'une belle originalité, mais d'une grande lenteur, c'est dommage car les scènes se succèdent et manquent de ligne directrice. Ca n'empêche un scénario d'une grande intelligence qui ne manque pas d'idées et avec des acteurs tous superbe. Très beau!!
    ffred
    ffred

    1 740 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2015
    Pour son premier long métrage, Mario Fanfani n'a pas choisi la facilité. Voilà un sujet casse-gueule au possible. Fort heureusement, il s'en sort avec brio. Voilà donc un premier film totalement atypique. Sur la forme, on a l’impression d'être là devant un vieux film des années 50 qui a mal vieilli, dans l'ambiance sombre et étriquée d'une petite bourgeoisie de province qui sent bon la naphtaline. Sur le fond, une thématique plus déconcertante que dérangeante, traitée avec force douceur et sensibilité. Le tout perturbé par la guerre d'Algérie qui bouleverse la vie de chacun. La mise en scène est beaucoup moins sage qu'elle n'en a l'air, imposant un rythme et une atmosphère très particulière. On est aussi étonné de la belle performance de Guillaume de Tonquédec. Il est formidable et vraiment touchant dans ce rôle de notaire aimant se travestir en femme (on pense beaucoup au dernier Ozon). Le reste du casting est aussi convaincant que haut en couleurs. On retrouve, entre autres, l'excellente et trop rare Jeanne Balibar, Nicolas Bouchaud, Clément Sibony et Mathieu Spinosi vu dans le récent Les souvenirs. Les nuits d'été est donc un très joli film qui sort des sentiers battus, fait avec beaucoup de tact et de tendresse. Il se laisse regarder avec un certain plaisir et l'on y repense comme à un rêve troublant mais réconfortant. Une belle surprise.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2015
    Malgré quelques moments de grâce au milieu du film, malgré une bonne idée, malgré le traitement original du contexte politique, le film rate son projet par un excès de superficialité et de clichés.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2015
    J'avoue que j'ai eu du mal à accrocher aux débuts un peu pénibles de ce film, à l'atmosphère étrangement mélancolique, mais petit à petit j'en suis rentré et je suis arrivé à partager les émotions et les vécus de ces êtres attachants et émouvants d'une psychologie plus complexe qu'il ne paraît. Les personnages secondaires prennent une dimension très importante dans cette comédie dramatique et là, pour le coup, ces acteurs, jouent plus crédibles que les personnages principaux -le notaire et sa femme- et apportent la note humoristique mais aussi dramatique et émouvante avec le soldat déserteur. Justement le soldat dans la scène où il joue le violon est magistral de finesse et de justesse. À part ça il y a des longueurs surtout dans la première moitié du film.
    Mat2monac
    Mat2monac

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2015
    pourquoi... pourquoi... je ne sais pas... tout était là pour me plaire... et rien... QQ scènes belles et émouvantes... drôles et sincères... 2 belles têtes d'affiche... mais je suis passé a coté de l'histoire... le discours de Jeanne sur l'Algérie est juste superbe....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Un film sur le travestissement, thème récurrent dans le cinéma contemporain mais traité ici avec originalité et gravité.
    Metz, 1959. Michel, notaire de son état, mène une vie des plus bourgeoises au côté de son épouse Hélène et de leur fils. Alors que toute la France vit au rythme de la Guerre d’Algérie et de ses drames, Michel cache une double vie: le week-end, dans l’intimité de sa maison de campagne, il devient Mylène sous les yeux de son meilleur ami Jean-Marie alias Flavia, couturier qui a pris sous son aile un jeune déserteur surnommé « Chérubin ». Ce secret va l’amener à rencontrer des artistes de music-hall et à se révéler à lui-même.

    Attention ! Cette oeuvre n’est pas un « film de travestis » ordinaire, ce n’est pas non plus un long-métrage sur la Guerre d’Algérie comme les autres. Le mélange de ces deux thèmes, si dissemblables de prime abord, est une idée de génie et le face à face de la masculinité du conflit et de la féminité exacerbée de ces hommes amène le spectateur à aborder la question de l’identité d’une manière inédite. Dès la première scène, il n’est fait aucun mystère du secret de Michel interprété par un Guillaume DE TONQUEDEC d’une sensibilité qu’on ne lui connaissait pas. Face à lui, Jeanne BALIBAR et Nicolas BOUCHAUD font preuve d’une intensité contenue toute aussi prenante. Quant à la bande d’artistes réunie dans la fameuse Villa Mini, elles oscillent entre des gamines dans une colonie de vacances et des mères dès qu’il s’agit de prendre soin de Chérubin, leur petit protégé. Au final, on ressort de ce film secoué par tant de force dans l’adversité et avec une pensée pour ces hommes qui, de tous temps, ont dû mener une guerre intime afin d’accepter leur différence.

    Dans Les Nuits d’Eté, la vraie révélation, c’est son réalisateur : Mario FANFANI nous impressionne par la justesse du ton utilisé, dès son premier long-métrage de cinéma, pour traiter ce sujet si piégeux et à voir l’humanité et le respect qu’il accorde à ses personnages, il y a fort à parier qu’il se construira une carrière à nulle autre pareille.
    pierre72
    pierre72

    144 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    "Les nuits d'été" sont celles qu'un notaire de province passe dans sa villa isolée au coeur des Vosges. Là, avec un, puis plusieurs amis, il se travestit en femme. Pas de sexe entre eux, juste le plaisir d'être habillés avec de belles robes, maquillés et discuter comme deux bonnes vieilles copines. Cela reste inconfortable pour ce notable qui jongle entre son apparence compassée, sa famille et cette envie irrésistible d'assouvir ce plaisir totalement ahurissant dans la France du général de Gaulle, surtout qu'il guigne à entrer dans la vie politique. Mais ces hommes, et aussi ces femmes, à peine sortis de la seconde guerre mondiale vivent un deuxième conflit plus larvé. L'emprise qu'exerce sur leur conscience les événement d'Algérie leur font perdre leur repères et les font se réfugier encore plus dans leurs désirs profonds (le notaire) ou dans un suicide social ( la femme du notaire).
    Le film retrace avec finesse et douceur ce parcours singulier dans une époque où il fallait être dans un seul rang. Autant les scènes de la vie de couple réussissent à attirer notre intérêt, en grande partie grâce à l 'interprétation d'une Jeanne Balibar impériale mais aussi celle de Guillaume de Tonquédec tout en retenue, autant toutes les scènes avec les travestis m'ont semblé un peu ....comment dire ...dérangeantes. Pas choquantes du tout, filmées avec beaucoup de pudeur et de respect, renvoyant surement une image, des idées, peu montrées au cinéma et même en littérature, peut être parce que l'on peut n'y mettre aucune sexualité, elles distillent tout de même une once d'ennui. Leur intérêt dramatique m'a semblé limité à l'anecdotique, à cette idée que l'on ne naît pas homme, que l'on doit le devenir parce que la société l'a décidé ainsi. Ces longues scènes d'hommes travestis en bonnes bourgeoises, ont dû me déstabiliser, renvoyant une image pas du tout acquise comme normale dans mon cerveau de mâle occidental banal. Reste que je les trouve un poil trop longues et moins prenantes que celles à l'atmosphère plus tendue dans la maison du notaire.
    Mais comme je le dis toujours, j'aime être dérangé par un livre, un film et celui-là y a réussi. Donc, au final, et l'écriture de ce billet a permis d'arrive à donner un avis plus tranché qu'au départ, je ne peux donc que conseiller d'aller découvrir ce premier long métrage qui prouve une fois de plus la vigueur et l'originalité du cinéma français.... et pour le très beau message de la magnifique scène finale entre les deux époux.
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    titi3838
    titi3838

    23 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Quel bonheur de revoir jeanne balibar à l’écran avec sa voix si sensuelle. La dernière scène où elle maquille son mari est d’une grâce absolue et bien trop courte. Malheureusement ce sont les seuls points positifs du film. Le reste est assez mauvais comme beaucoup de films français sponsorisés : cela parle du travestissement honteux pas drôle d’un bon père de famille (cela aurait été subversif il y a 50 ans mais plus aujourd’hui) entouré de travelos tous (toutes?) aussi cabotins et caricaturaux les uns que les autres. Dommage mais je ne recommande vraiment pas (…hormis évidemment jeanne dont vous aurez compris que je suis fan).
    traversay1
    traversay1

    3 677 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Un notaire de province a pris l'habitude de se travestir en femme, en cachette de sa femme. Comment cela, encore ? Air du temps ou simple coïncidence si les derniers film d'Ozon et roman de Djian abordent le même thème. La conclusion et la morale, si l'on veut, sont d'ailleurs à peu près les mêmes : pas de perversion ni de provocation dans ce désir d'être un(e) autre : une simple transgression, un droit à la différence (encore un sujet prégnant) sans avoir à être être jugé et condamné par les âmes bien pensantes. Les nuits d'été se déroule dans les années de la Guerre d'Algérie, une toile de fond qui donne une certaine atmosphère au film. Mais l'ensemble se révèle assez faible, dans un scénario lancinant mis en scène avec langueur et une quasi absence d'aspect ludique (là même où Ozon allait plus en profondeur sous une apparente légèreté) ou dramatique, hormis peut-être dans les dernières minutes, enfin touchantes. L'interprétation est correcte, sans plus. Autrefois, le film aurait pu être signé Chabrol et on aurait alors décrété qu'il s'agissait d'un cru relativement moyen.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    417 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Si la thématique du travestissement fait battre le coeur de ces Nuits d'été, il ne s'affiche pas ici comme une revendication sexuelle nette mais comme une manière d'échapper à l'horreur d'un conflit qui aura caché bien des blessures. Une belle idée qui prend vie par la grâce de comédiens convaincants (dont un très sensible Guillaume de Tonquédec) mais dont une mise en scène appliquée empêche en retour une nécessaire exaltation. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Un film drole, poétique et touchant. Une vraie bonne surprise ! Porté par de supers acteurs, ce film est une merveille.
    Aston L
    Aston L

    34 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Un film sensuel et étonnant sur un homme qui ose réaliser son rêve, devenir une femme.
    Guillaume de Tonquédec est surprenant et émouvant, un film à ne pas rater!
    apyrogier
    apyrogier

    5 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Beaucoup d'ennui, malgré des plans nonchalants sur la forêt vosgienne ou esthétisants sur des gens qui se regardent dans leur miroir, qui sont parfois jolis. La fin, attendue avec patience, est un peu plus intéressante spoiler: en ce qu'elle révèle la grâce de quelques personnages
    . Ce n'était pas trop tôt...
    velocio
    velocio

    1 326 abonnés 3 169 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2015
    On pourrait croire que ce sont les élucabrations d'Eric Zemmour et les pathétiques fantasmes de celles et ceux qui s'élèvent contre une prétendue théorie du genre qui sont à l'origine, en guise de riposte, de « Une nouvelle amie », le dernier film de François Ozon et de « Les Nuits d'été », le premier long métrage de cinéma de Mario Fanfani. Il n'en est probablement rien, le cinéma n'ayant pas attendu 2014 pour faire tourner des hommes se travestissant en femmes : « Tootsie », « Chouchou », « Priscillia, folle du désert », « La cage aux folles », plusieurs films d'Almodovar, etc., sans parler des films où le travestissement est utilisé à des fins utilitaires. Dans « Les nuits d'été », Michel, un notaire de province, vie familiale sans reproche, est tout proche d'atteindre son Graal : la présidence de la Chambre des notaires locale. Michel a un secret : il aime se déguiser en femme et, régulièrement, se faisant appeler Mylène, il rencontre Jean-Marie, un autre homme lui aussi déguisé en femme. Rien de sexuel, là dedans, juste le plaisir d'être … une autre. Cette habitude, toutefois, porterait bien sûr un coup fatal à son ambition si elle était découverte. Hélène, la femme de Michel, est persuadée qu'avec son mari, ils se disent tout. Sauf que, bien sûr, elle n'est absolument pas au courant de la marotte de son mari. Nous sommes en 1959, en pleine guerre d'Algérie, et, lors d'un repas entre notables locaux, Hélène, toute en sincérité, refroidit l'assistance en disant tout ce qu'elle a sur le cœur concernant la situation de l'autre côté de la Méditerranée. La grande scène du film ! Un film dans lequel on a la surprise de trouver Guillaume de Tonquédec dans le rôle de Michel : on ne s'attendait pas, sûrement à tort, à ce que Renaud Lepic soit friand de robes et de talons hauts. En tout cas, l'acteur est très convaincant, aussi bien dans son rôle de femme qu'en notaire de province. Moins surprenant, le choix de Jeanne Balibar pour interpréter le rôle d'Hélène. La musique du film est due à Rodolphe Burger, celui qui était le leader du défunt groupe Kat Onoma. Tout cela semble porter le film vers un jugement très élogieux. C'est là que le bémol arrive : au niveau de la réalisation, on ressent malheureusement un manque de rythme et un manque d'inventivité qui viennent brider la sympathie qu'on avait pour le film. On notera toutefois que, présenté à la dernière Mostra de Venise dans le cadre de la Journée des Auteurs, « Les nuits d'été » y a obtenu le Queer Lion, récompense remise à un film dont le thème est l'homosexualité ou le transgenre.
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