Derniers Avis sur Starry Eyes

Un film de genre qui aurait pu véritablement se distinguer, si seulement la seconde partie du film n’avait pas sombré [/Spoiler]: dans un délire d’hommes reptiliens à peine déguisé [\Spoiler].
La mise en scène de départ est bluffante et laisse présumer qu’on s’apprête à voir un petit bijou, c’est malheureusement du côté du scénario que la suite ne convainc pas.
Une découverte à réserver aux amateurs.

Contrairement au film d’horreur lambda que son affiche pourrait laisser présager, Starry Eyes est plutot une surprenante découverte qui tient plus du cinéma indé (type Sundance Film Festival) que du sous-produit de consommation courante. Il y est pourtant bien question de mauvais genre puisque la jeune actrice Sarah Walker, moquée par ses colocataires et amis, ne cherche rien d’autre qu’à trouver le rôle de sa vie... quitte à y laisser des plumes en allant au casting d’une très douteuse production ! Il y a un peu de Mulholland Drive dans la mesure où l’usine à rêve peut vite virer au cauchemard. Kevin Kölsch et Dennis Widmyer ont non seulement écrit une histoire captivante, mais Starry Eyes doit évidemment beaucoup à son actrice principale, Alexandra Essoe qui se livre ici... corps et âme ! Elle est juste bluffante du début à la fin.

Mais quel navet. Un film incohérent et inutile. Non seulement je me suis ennuyée mais en plus la fin est ridicule. Une vraie perte de temps.

En voilà un film bien étrange. Mais ceci dit il m'a captivé du début à la fin. Alors oui, il y a pas mal de longueurs mais la tension est omniprésente. Les acteurs jouent très bien et l'histoire en elle même est très sympa. Après dire que c'est un film d'épouvante-horreur, je n'irai pas jusque là. Je le classerai plutôt en thriller psychologique.

Une œuvre horrifique à part entre le cinéma d'auteur et une critique sociétale acerbe sur l'apparence, la reconnaissance et la gloire. Pour réussir, il faut... donner de soi semble nous expliquer le réalisateur !

Par moment, l'esthétique du film m'a fait penser à David Lynch, notamment Mulholland Drive. Ce n'est pas pour me déplaire. Le rythme est assez lent sans être ennuyeux. Chacun joue une juste partition entre rêve et réalité, espoir et déconvenue. Rien n'est acquis dans la Cité des Anges pour qui souhaite emprunter les chemins de la gloire.


Sur le dernier tiers, Starry Eyes n'est pas sans rappeler Contracted.

J'ai bien aimé même si je n'ai jamais frissonné ou détourner le regard pour la simple raison qu'il raconte une histoire avant de montrer la décomposition d'un espoir en une réalité organique, crue, violente et cruelle. Va de retros Hollywood !

Intelligente variation sur le mythe de Faust à l'ère contemporaine, en dépit d'une fin un peu trop sanguinolente.

C'est un film composé de trois parties assez distinctes, et à mon sens c'est la première qui est la meilleure. Elle rappelle un peu "Mulholland drive" dans sa thématique et son ambiance, et il est dommage que le scénario ne poursuive pas dans cette voie, qu'elle l'abandonne dans un premier temps au profit de scènes qui semblent directement sorties de "Contracted" (autre film d'horreur à petit budget), puis bascule dans le slasher très réaliste.

Film très lent... Le rythme n'est pas soutenu, du "rebondissement" au bout d'une heure, sans plus hélas puisque pour ma part, prévisible. Je vois là une métaphore assez "gnan-gnan" de la part du réalisateur pour démontrer les sacrifices des personnes voulant à tout prix être sous les projecteurs, ici une jeune femme qui veut décrocher le premier rôle. Pas de chute apparente, ce film répond simplement au terme : "Vendre son âme au diable" de la plus simple des manières. Ca aurait pu être bien plus abouti et surtout réfléchi car j'ai trouvé de part toutes les scènes concernée par le terme, que l'on était dans le plus total des stéréotypes. Le seul point positif qui se doit tout de même d'être relaté est l'actrice et surtout, l'évolution ou plutôt la dégradation violente qu'elle subit. Une chose m'a marqué : ( "Je meurs, je meurs !" -Oui, mais tu vas renaître : spoiler: Unique échange que j'ai trouvé bon dans la représentation de son âme totalement corrompue pour faire place au diable dans toute sa splendeur
)

Un savoureux mélange des genres, on débute dans le thriller psychologique avant de virer vers horreur petit à petit pour finir en boucherie intégrale ! S'offre à nous également une vision de l'underground de Los Angeles où tout n'est pas simple pour sortir la tête de l'eau et notamment dans le milieu artistique ainsi qu'un renouvellement d'un mythe que je vous laisserai découvrir. l'actrice principale, avec ses airs d'Angela Bettis et de "Carrie" moderne, s'avère assez stupéfiante et d'autant plus lorsque la transformation commence, elle joue juste et devient rapidement effrayante. L'ambiance est vraiment sympa et l'originalité est au rendez vous, sans oublier la bande son de qualité, cette petite musique avant les auditions est parfaite. Loin d'être une révolution et manquant parfois de rythme, ce film sans prétention et assez unique constitue une agréable surprise pour tout amateur d'épouvante, à découvrir absolument.

Du film psychologique sur le stress des actrices à Hollywood, au film gore et d'horreur pur et dur, il n'ya qu'un pas. Et *Starry Eyes* nous le montre bien. Le film (financé par un crowdfunding) fait la part belle à son actrice principale qui est juste fantastique. Entre fantastique et réalité, le film s’emmêle parfois les pinceau, mais reste tellement unique (dans la production d'horreur actuelle) sur le fond et la forme, qu'il faut saluer l'effort, malgré de nombreux défauts.

Ce film, mais wow franchement je suis resté sans voix, la franchement je suis impressioné. Une des premières fois qu'un film m'ait atteint a ce point. Une merveille du cinéma de genre. Je le classe dans mon top 10. Juste je ne vais pas en dire trop je ne veux absolument pas spoiler. Ne ratez pas ce chef d'oeuvre vraiment, j'espère qu'il y aura une sortie DVD vraiment si il y en a une un jour, je l'achète sans hésiter un instant! Je suis tellement impressioné que je ne sais pas quoi dire.

Difficilement comparable à d’autres films, Starry Eyes possède une identité bien marquée. Son message critique et son approche graphique en font une œuvre inclassable qui ravira les amateurs de nouvelles expériences horrifiques. Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.

Intéressant et courageux, voici les deux mots qui me viennent en premier lieu à l’esprit après avoir vu ce film, entièrement financé par crowdfunding (à peine 50.000$ de budget) "Starry Eyes" se révèle être un horror-movie satisfaisant et nettement à l’écart du marché actuel, les réalisateurs Kevin Kolsch et Dennis Widmer prennent le risque de proposer quelque chose, et c’est à saluer, j’aime ce genre de prise d’initiative pour tenter de faire bouger les choses, le genre en a tellement besoin, et même si leur film est loin d’être parfait ça a clairement le mérite d’exister et d’être visionné par le plus grand nombre d'adeptes.

Il nous raconte l’histoire de Sarah, une jeune actrice comme tant d’autres à Hollywood, survivant grâce à un boulot alimentaire de serveuse dans un fast food où au milieu de ses amis artistes se jalousant sans cesse entre eux tente de percer en démarchant les auditions. Un jour elle tombe sur une annonce pour un long métrage mystérieux, "The Silver Scream", elle s’y rends dans l’espoir de devenir l’une de ses idoles de l’âge d’or qu’elle affiche au mur de sa chambre. Nerveuse et tourmentée elle s’exécute face à un jury froid et implacable, touchée par une douce folie elle arrive à le convaincre de continuer l’aventure pour y rencontrer le producteur, au contact de cet étrange personnage lui demandant de quitter son corps pour renaitre sous une autre forme elle va alors littéralement sombrer dans un véritable cauchemar.

Si il y a bien une chose qui est indéniablement réussie dans ce film c’est l’ambiance, bercée par une bande son électro envoutante elle fascine dès les premières minutes et restera constante tout du long, la réalisation est d’ailleurs bourrée de bonnes idées, rien qu’au générique d’intro avec ce lettrage très 80s (à l'image de l'affiche) on sent qu’il y a des références et que le projet est sincère, le film garde une vrai personnalité et une authenticité, et ça fait plaisir. Ensuite l’actrice principale séduit par sa simplicité et son naturel, son interprétation est brillante, elle porte ce personnage féminin complexe qui est rongé par une sorte d’hystérie intérieure, s’arrachant des touffes de cheveux par anxiété, c’est d’ailleurs pourquoi elle est engagée pour ce rôle si particulier, l’équipe du film s’y intéresse et veut exploiter ce sentiment, on comprendra un peu plus tard leurs véritables intentions.
Le scénario démontre bien ce narcissisme de l’actrice batailleuse et prête à absolument tout pour réussir, de la désincarnation pour l’élévation, Sarah est à la base une fille réservée qui tente d’exister dans son cercle de petits camarades, elle est soumise à son patron, presque comme un objet cliquant et sexy de présentation, mais cette attention soudaine d’une production importante va la transformer, et c’est là que la symbolique est intéressante car ensuite ça vire à l’ésotérisme et au fantastique, car ces gens inquiétants, vont se révéler être les membres d’une sorte de société secrète satanique, lui promettant une nouvelle naissance dans un monde fait pour elle.

S’en suit une descente aux enfers macabre et malsaine, une transformation autant physique que psychologique, un stade de transmutation sans doute inspiré de "La Mouche" de Cronenberg, à ce niveau là le maquillage est assez bluffant, et l’éclairage prend le relai pour donner une plasticité au cadre pour rendre une atmosphère purement horrifique sans artifices grossiers, c’est réussi. On ne cesse de se questionner du pourquoi et du comment ainsi que du but de cette évolution, quel est réellement ce culte ? Au final nous n’avons que très peu d’éléments pour assimiler tout ça, et la dernière partie du film va quant à elle passablement peiner pour nous donner des réponses, c’est d’ailleurs le point faible du scénario. Nous sommes cependant servis en effets gores, d’une qualité somme toute admirable, franchement le budget a été très judicieusement utilisé, le cauchemar sanglant atteint ici son paroxysme et la mise en scène va même se révéler maitrisée et axée dans un réalisme morbide réjouissant.
spoiler: Pour ce qui est de la fin je suis un tantinet partagé, encore une fois j’insiste sur le fait que ce groupuscule marqué d’un pentacle n’est pas assez développé, du coup il semble ne rester qu’un faire-valoir pour garantir le thème de la renaissance de l’actrice-studio se débarrassant sauvagement de sa concurrence, et que faut il réellement penser de sa nouvelle enveloppe corporelle ? Doit on aller jusqu’à la qualifier de réincarnation du Diable en personne avec ses yeux verts profonds et ensorcelants ? Possible, mais même dans ce sens l’allégorie serait poussée un peu trop loin.


Enfin "Starry Eyes" reste néanmoins une très bonne surprise pour un film d’horreur de 2014, il faut dire qu’on nous propose tellement rarement ce type d’objet singulier qu’on aurait tort de bouder son plaisir, rien que pour cette ambiance tellement remarquable et pour la magnifique prestation de son actrice principale Alex Essoe qui ferait presque résonner une mise en abimes rendant le long métrage encore plus intéressant dans son propos sur le statut de comédienne dans ce monde impitoyable et bestial d’Hollywood. Pouvons nous être en également en droit d'espérer une renaissance du genre ? ... Là ça s'avère plus compliqué.

L'actrice principale est d'une beauté comme je n'ai jamais vu ça ! Elle est parfaite, une ligne magnifique, un ventre plat, des fesses sublime, quand elle est en leggings je fond comme une glace tellement c'est beau :'( ouin pourquoi j'en ai pas une comme ça moi :'( my dream ! Enfin bref... le film est super, par contre affreusement violent, réaliste, ultra bien joué... par contre, interdit au moins de 18 ans pour moi, trop violent, le réalisme des scènes met mal à l'aise au possible, j'ai même du avancer certains passages. Pour moi c'est du 5 étoiles, et cette nana mérite un oscar, c'est autre chose que les poules de luxe genre halle berry ou sharon stone qu'on osa appeler "actrices" ! A voir absolument, MAIS, vous êtes prévenu, jamais rien vu d'aussi réaliste et violent.

Los Angeles, le cinéma, la culture, les stars, l'argent coule à flot. Mais il y a un revers à ce monde de rêve. Comment arriver à ce stade en ne partant de rien? On suit Sarah Walker, jeune travailleuse dans un fast food, qui essaye de décrocher un rôle dans un film. On suivra son aventure et surtout son accès (ou non) au rôle du film. Ce film critique les derrières des sourires et surtout le calvaire de ceux qui échouent. La schizophrénie, la maladie ou le changement de comportement parfois violent détruisent petit à petit ceux qui espèrent décrocher du travail dans une société capitaliste et inégalitaire. Ce film d'horreur atteint enfin un but: ce n'est pas de l'horreur pur et dur, c'est l'horreur d'une société, des gens qui deviennent des monstres. Ce film est un véritable bijou, et je crois le meilleur film d'épouvante de 2014, je pensais n'en trouver aucun, me voilà servi.