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    Le Garçon et le Monde
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    C’est marrant, mais ce film a réussi l’exploit de me laisser à la fois perplexe, à la fois agacé, tout en parvenant malgré tout à me séduire quand même… Etrange expérience ! Pourquoi ai-je été perplexe me demanderiez-vous ? Tout simplement parce que, déjà, je ne vois pas très bien à quel type de public ce film s’adresse. D’un côté, il est pour moi difficile de considérer qu’il s’adresse à de jeunes enfants comme pourrait le laisser supposer ses choix graphiques. Ce dessin-animé est beaucoup trop austère, aussi bien au niveau de la narration que du discours tenu, pour vraiment parler aux plus jeunes. Ça ne parle jamais, les phases de contemplations sont légions et quand l’intrigue avance, son déroulement est souvent obscur. Mais bon, d’un autre côté, j’ai du mal aussi à considérer que ce film s’adresse dans ce cas à un public adulte. Pour le coup, l’intrigue est trop pauvre, le rythme trop plat et le propos bien trop caricatural. Au bout d’un moment, je me suis donc demandé à qui s’adressait vraiment ce film. Alors je me suis retourné dans la salle et c’est alors que j’ai compris, et qu’est venue en moi la phase d’agacement. Ce film ne s’adresse ni aux enfants, ni aux adultes, il s’adresse aux adultes qui veulent que leurs enfants se nourrissent dès le plus jeune âge de spectacles altermondialistes, loin des divertissements populaires de la plèbe. Parce que oui, quand dans la salle j’entendais un gosse qui demandait au parent qui l'accompagnait ce que signifiait la scène à laquelle il venait d’assister sans rien y comprendre (ce qui arrivait à peu près toutes les trois minutes), le parent se faisait alors une joie de lui expliquer comment ce petit enfant innocent qui vivait dans une belle nature rousseauiste s’est vu soudainement opprimé par un monde de vilains capitalistes qui exploitent le prolétariat, imposent leur méchante dictature militaire et surtout détruisent la Terre pour on ne sait quelle raison. C’est pour cela que le héros de l’Histoire espère qu’un jour, une nouvelle armée de joueurs de djembés se reconstituera pour lutter contre ces vilains méchants. En gros, si je résume, pour moi ce film, c’est « apprendre Porto Alegre pour les plus petits ». Personnellement, je trouve ça aussi caricatural et doctrinal qu’un Disney, sauf qu’à cela ce film rajoute une jolie dépression à la clef pour les gosses qui le voient. Parce que oui, je n’ose imaginer comment un gamin peut réagir face à cette conclusion « valse-avec-bachirienne ». Franchement, à part se dire « le monde est triste, l’humanité c’est moche » je ne vois pas comment on peut réagir positivement face à ça… Bref, oui, je l’avoue, ce type de démarche, ça m’agace fortement, voire ça m’horripile. Et pourtant… Malgré ça… Malgré le fait que le propos caricatural du film me sorte par les yeux ; malgré aussi le fait que le récit soit finalement bien pauvre pour un adulte comme moi, je ne peux pas m’empêcher d’avoir été séduit. Parce que bon : c’est quand même vachement beau, il faut bien se l’avouer. C’est minimaliste, mais qu’est-ce que c’est expressif et inventif. Eh plus, au-delà de ça, il y a quand même une manière de raconter assez judicieuse qui transforme progressivement ce film en conte assez poétique qui parvient à transmettre une certaine émotion. Même s’il faudra huit heures pour expliquer à un gamin ce que raconte vraiment ce film concernant l’histoire du petit garçon, c’est assez agréable pour qui est lassé des narrations classiques. Donc vous voilà informés. Vous savez à quoi vous en tenir. Personnellement, même si j’ai beaucoup de reproches à lui faire ce film, je dois bien reconnaitre que je suis content de l’avoir vu. Au moins a-t-il ce mérite d’être unique et de laisser une marque qui lui est propre. Rien que pour cela, si vous êtes un audacieux du cinéma, ce « Garçon et le monde » peut valoir le détour… Mais pitié pour eux, épargnez vos petits chérubins et allez y seuls !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    Au début tout est blanc et silencieux... et puis viennent la couleur, la musique, l'enfant et le monde ! Ce voyage poétique vu à travers les yeux d'un enfant a ceci de magique qu'il réussit à nous toucher en plein cœur sans qu'aucun personnage n'ait besoin de prononcer un mot (c'est dire la puissance évocatrice des images du film!) . L'animation et la musique sont si belles que l'expérience de spectateur peut confiner à la transe. Bien que l'on soit emporté dans un tourbillon de couleurs et que le film puisse être vu par des enfants a partir de 7-8 ans, le propos, lui, est plutôt noir et n'a rien d'enfantin. En effet, le monde que décrit le réalisateur brésilien Alê Abreu est un monde déshumanisé et qui court à sa perte. On pense à "Metropolis" de Fritz Lang ou parfois même à "The Wall" d'Alan Parker. Je suis un adulte et pourtant je suis ressorti bouleversé de la salle de cinéma. "Le Garçon et le monde" a obtenu le cristal et le prix du public au Festival d'Annecy et c'était bien mérité. Un mot pour résumer le film? CHEF D'OEUVRE!
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Une petite merveille à découvrir sans hésiter ! Les dessins sont éblouissants, envoutants. Poésie et émotions sont au rendez-vous. L'absence de dialogue est compensé par une bande-son sublime. Le bilan de notre société de consommation est terrible, le ton est triste mais pas mélancolique car l'espoir persiste (ici par l'intermédiaire de la musique).
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2014
    Un film audacieux poétique et gonflé. Audacieux car il pourrait s appeler "première expérience de l altermondialisme", un film assez enfantin car le discours est plutôt simpliste mais il a le mérite de faire poser des questions aux enfants qu ils n ont pas l habitude de se poser et d évoquer avec eux certaines notions. Dans mon cas évoquer avec ma fille la destruction de la forêt amazonienne a été une expérience assez géniale. Poétique car les symboles utilisés et l aspect général du film donne une impression de rêverie qui pourrait rejoindre l utopie. J ai aussi adoré l arrivée en ville un des grands moments du film. Gonflé car à l époque du numérique et le la 3D faire un dessin animé avec un style aussi épuré c était casse gueule. Mais du coup il peut paraître austère, le choix aussi d avoir très peu de dialogues qui de toute façon sont dans une langue inventée est pour le coup une idée m as tu vu.
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Passé le générique kaléidoscopique (qui donnera la tonalité générale du film), la sensation première qui émerge de ce film d’animation est l’étonnante simplicité du trait graphique, presque enfantin. A l’heure de la 3D exacerbée ou de la stop motion complexe, Alé Abreu s’offre le luxe de considérer l’écran telle une feuille de papier sur laquelle il va poser son animation. Ce choix artistique, et cet univers si atypique, repose bien évidemment sur la volonté d’en faire une œuvre la plus épurée qui soit, pédagogique et qui se révèle être le sinistre constat d’un Brésil émergeant économiquement, provoquant son lot d’altérations, de pollution, de perte d’identité d’un pays jusque là insouciant et bigarré. Un pays qui perd ses rêves d’enfant. Ce propos, tout honorable qu’il soit est tellement martelé (au point d’importer des incrust d’images réelles sur la fin) jusqu’à la fin qu’il en vient à perdre de sa force. C’est d’autant plus dommage que l’ensemble est vraiment réjouissant. Certaines scènes sont mêmes d’une beauté magnétique avec des jeux de symétrie et de géométrie composés avec des bouquets de crayons aux couleurs chatoyantes. La force de l’image replace ici celle des mots et la poésie celle du pamphlet un peu trop affirmé. On retiendra de très belles et ingénieuses séquences (la cueillette du coton, l’ascension des escaliers, le carnaval…) qui font de ce « petit » film au grand cœur un jolie œuvre au charme enthousiasmant.
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    film d'animation brésilien......rien que pour l'aspect graphique très original (des collages, des dessins d'enfants, des éléphants canons ou des créatures à la Picasso) et pour la musique vous pouvez aller voir ce film, les petits bouts y compris......C'est artistiquement accompli et d'un grand souci esthétique......il y avait quatre petits enfants de 5 ou 6 ans avec deux mamans qui ont tenus une bonne heure sans broncher.....Après le film s'attaque avec beaucoup de poésie et un flux incessant d'images, de silhouettes de ville, de maisons magnifiques, de champs ou de forêts multicolores, même peut être de voyages dans le nuages (????????)...Pour le reste le message est clairement sur la société de consommation (de façon politique, économique et écologique) mais sans jamais de lourdeur, rien qu'avec des images appropriées et des dialogues privés de sens (comme une bande magnétique inversée)......On est franchement dans un cinéma d'animation qui s'inspire de l'animation, française autant dans le poésie que la couleur et le graphisme......A ne pas rater selon moi......
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2015
    Belle surprise que ce dessin animé brésilien. Par sa forme originale, son intelligence et sa sensibilité symboliques, ses jeux de narration et de représentation, il témoigne d'une inventivité et d'une poésie assez rares. Formellement, il offre l'expérience étonnante d'une évolution graphique au fur et à mesure de son récit, au fur et à mesure du parcours de vie du personnage principal, "le garçon". Le début, plutôt déconcertant, est dessiné au crayon de couleur, à la façon d'un enfant, tout en traits vifs et maladroits sur fond blanc. La suite voit l'utilisation de pastels, de feutres, de peintures, avec collage de textes ou de photos puisés dans des journaux ou magazines, mais aussi insertion de quelques prises de vue réelles, type documentaire. Les traits libres et hésitants du début laissent place à des décors géométriques, de plus en plus complexes, chargés, écrasants, à des angles durs et des symétries infinies qui disent l'aliénation sociale, l'uniformisation des modes de vie, la toute-puissance de l'industrialisation qui broie l'homme. Entre le Metropolis de Fritz Lang et les Temps modernes de Chaplin. Ce langage dessiné, associé à un très bon travail sur le son et la musique (percutions, flûte, rap...), se passe de commentaire. D'ailleurs, il n'y a pas de dialogues dans ce film, ou très peu, dans une langue inventée (du portugais à l'envers) qui n'a pas besoin de traduction. Ce haut pouvoir évocateur permet à l'auteur, Alê Abreu, de brasser large en matière thématique, entre fables sociale, écolo et politique, passant au crible d'une critique amère la désertification rurale, la misère urbaine, le monde du travail et de l'entreprise, la société de consommation, la déforestation, les dérives d'États répressifs voire fascisants... Du général au particulier, il en profite ainsi pour parler de l'histoire de l'Amérique du Sud, et notamment du Brésil, son pays, dont l'esprit festif et la joie de vivre semblent mis à mal par une inquiétude et une grisaille nouvelles, comme en témoigne l'affrontement symbolique entre le grand oiseau multicolore et l'aigle noir. Par le prisme de la poésie et du lyrisme, le réalisateur évite ainsi tout didactisme et fait la part belle à l'émotion, du début à la fin. Entre la légèreté joyeuse de l'enfant et la lassitude un peu triste du vieillard, le récit développe une idée intéressante, que l'on comprend sur le tard, celle de montrer le même personnage à différents âges de sa vie et de faire coexister l'adulte avec l'enfant qu'il était, comme chacun garde en soi sa part d'enfance, ici en l'occurrence ce souvenir d'un père disparu, d'une famille unie, qui intervient comme un leitmotiv joliment touchant. Abreu a d'ailleurs une bien belle façon de filmer l'absence, entre réel et imaginaire, passé et présent. Voilà qui, sur un plan narratif et représentatif, est parfois complexe à suivre et peut dérouter les spectateurs enfants (et même les adultes). Ou les inciter, comme le garçon du film, à ouvrir de grands yeux verticaux sur le monde. Quoi qu'il en soit, ce film atypique et mélancolique mérite d'être vu par le plus grand nombre et de faire entendre les bulles colorées de sa musique douce.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Le réalisateur, Alê Abreu, nous livre un film nécessaire. Nécessaire car il arrive à faire le parallèle entre société moderne du travail et esclavagisme passé. En effet l'industrie présentée ici est celle du coton, et la vision de ces travailleurs ne peut que nous remémorer un temps pas si lointain. Ceci est d'autant plus appuyé que la symbole de la société exploitante est un aigle, symbole des romains, des nazis mais aussi … des Etats-Unis, ancienne économie esclavagiste, proche pays du Brésil où le film est produit, et où ils ont des intérêts économiques et politiques.
    C'est un film nécessaire aussi car comme l'enfant du film qui ferme plusieurs fois les yeux, comme pour chercher en lui, comme pour ressentir mieux les choses, on nous propose aussi de retrouver notre enfant intérieur. Comme pour nous dire que la solution est en nous. Et aussi dans la musique que jouent ces passants que voit le garçon, c'est à dire grâce à l'ouverture sur le monde.
    Il est aussi poétique car il rappelle nos souvenir d'enfance avec une animation en "coups de crayon" à la manière de dessins d'enfants ou au moins de dessins de livres d'enfants. Cette forme suit le fond pour nous rappeler d'où nous venons, que nous sommes à la fois enfant, adulte, jeune et vieux. Tout comme dans TS Spivet, le train est symbole de parcours initiatique. Ici il est également symbole de déchirure, du début du progrès qui peut faire des ravages, et emporter ceux qu'on aime vers un destin incertain.
    Parabole de notre monde, il rappelle les révoltes au Brésil pendant la production du film et même les plus récentes avant le coupe du monde. Un trésor au milieu d'une production animée vampirisée par les productions américaines souvent laides et par quelques éclairs nippons. A ne pas rater surtout si on a des enfants.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2014
    Toi aussi tu veux apprendre la mondialisation et les dérives du capitalisme à ton enfant ? alors ce film est pour toi ! Sous couvert de dessins simplistes et toujours expressifs le film aborde donc avec poésie un sujet complexe qui laisser les enfants malheureusement à coté du propos et nécessitera de la part des parents quelques explications. Jouant de métaphores et d'une construction certes réussit mais assez complexe pour les plus jeunes, le film risque donc d'en dérouter plus d'un (et peut être plus les parents que les enfants). Reste que c'est très beau, vraiment original (vraiment!) et que les enfants seront captivés par l'ambiance autant qu'ils seront un peu déroutés par l'histoire.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Un dessin animé, un vrai, pas en images de synthèses et encore moins en 3D voilà qui est original. En plus, il vient du Brésil... pays qui occupe peu le terrain de l'animation. Précédé de quelques prix au festival d'Annecy et d'une critique louangeuse, "Le garçon et le monde " est le film original de la semaine pour spectateur un peu curieux .... ou doté d'enfants à partir de 8 ans.
    Effectivement dans la salle, lors de la projection, il y avait du bambin, sage, concentré car accompagné d'au moins un parent lecteur de Télérama. Une chance, il n'y aurait peut être pas une cacophonie de jérémiades pour avoir des bonbons , aller au toilettes ou courir partout dans la salle, fléau propre aux séances enfantines lorsque le film n'est guère passionnant.
    Hélas, trois fois hélas, il n'en fut rien. Malgré une image et une animation absolument magnifique, hommage à l'innocence et la liberté du dessin d'enfant, utilisant du pastel, des encres, des crayons de couleur ou du stylo bille, très vite la jeunesse commença à se tortiller sur le siège. Les parents commencent à murmurer quelques explications pour ramener l'attention mais en vain. Les mômes décrochent les uns après les autres, les parents aussi car ils ne peuvent pas faire deux choses à la fois, expliquer le film et suivre l'histoire. Et c'est là le point faible du film. Il a beau distillé un magnifique discours humanitaire, sociologique, politique et écologique, son scénario laisse songeur même le spectateur averti. Mélange de rêves, de digressions, d'avance dans le futur, de souvenirs, j'ai peiné à bien saisir qui étaient certains personnages et le passage de l'enfant à sa version vieille n'est pas évidente à percevoir. Les enfants décrochent, les adultes s'accrochent.
    Bien sûr, le résultat est un régal pour les yeux. L'animation, constamment inventive et originale est éblouissante de créativité. La musique, au diapason, apporte une note rythmée et mélancolique qui accompagne merveilleusement cette terrible vision de notre monde gangrené par la dictature du commerce et du productivisme. Très symbolique dans son utilisation du blanc et du noir, luxuriant au niveau des couleurs, mais les effets de kaléidoscope si jolis à l'écran, ont hélas déteint pas mal sur le scénario.
    La fin sur le blog
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    154 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2018
    Au lieu de voir une œuvre innovante et poétique je me suis globalement ennuyé devant ces gribouillis démagogiques. J'ai de plus eu besoin de m'employer, m'accrocher pour suivre un scénario qui avance et recule, mêle souvenir, personnage et symbolisme. Cette complexité m'a fatigué. Interprétation 1 : je suis un vieux con ayant perdu mon âme d'enfant. Interprétation 2 : c'est un film à voir sous LSD.
    Ufuk K
    Ufuk K

    517 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    le garçon et le monde m'a touché en plein coeur .

    ce film d'animation décrit l'amour d'un fils pour son père et les travers de la société de consommation.

    le film est d'une rare intelligence,pleine d'humanité,d'émotions et de couleurs.

    le garçon et le monde a largement sa place aux oscar.

    à voir absolument pour la beauté de l'histoire et de la mise en scène.
    Kao-BB
    Kao-BB

    50 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2014
    Au milieu de beau nombre de films et programmes pour enfants très souvent simplistes et/ou gentiment écolos, voici un ovni d'animation venu du Brésil et très d'actualité, qui derrière ses airs très enfantins (par ses dessins très simples et colorés, comme s'ils avaient été réalisés par un enfant) se révèle être bien plus sombre et engagé. Film d'animation brésilien profondément marqué par des thèmes d'actualités, Le Garçon et le Monde est tout simplement un chef d'oeuvre, dont les principales qualités résident dans ses dessins, ses effets sonores et sa musique. Un film presque sans dialogues, facile et passionnant à suivre, qui racontent tant de chose; l'histoire d'un petit garçon attaché à la nature qui part à la recherche de son père, une quête qui se transforme en une grande aventure qui l'entraînera petit à petit dans la ville. Et pour dénoncer les dérives de la mondialisation, la pauvreté, la destruction de la nature, la standardisation des produits, et tant d'autres maux de la société et de la planète...ce film ne fait pas semblant, et brille par son récit! Le seul petit reproche que je ferai au Garçon et le Monde spoiler: c'est l'utilisation vers la fin du film d'images réelles pour montrer la déforestation massive, la pollution,...un peu de trop car je trouve que les images d'animation suffisaient en elles-mêmes.
    Les générations actuelles étant informées plus tôt à propos de l'environnement, des enjeux écologiques, de la mondialisation...que pour ce qui fut des générations précédentes. Voici donc une superbe petite pépite d'animation, original et sublime dans sa forme, musicalement très entraînant, mais aussi percutant et très juste dans son message.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2014
    Film d’animation peut-être plutôt pour les adultes, parce que difficile à suivre.

    Un garçon, au Brésil, à l’orée de la forêt amazonienne part à la recherche de son père. Il passe par des champs de coton, une usine de coton, les bidonvilles, une zone portuaire et rencontre d’autres personnes, dont un cortège de Carnaval. Ce monde est progressivement militarisé, mécanisé et pollué, détérioré. La fin est assez obscure.

    Les dessins, graphismes, couleurs et animations sont de grande qualité souvent superbes.

    J’ai moins aimé l’histoire, peu fluide parfois obscure.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2015
    J'avais raté le film à sa sortie à mon grand regret d'ailleurs mais j'ai pu le voir plus tard en salle avec des rétrospectives de l'année et bon dieu merci ! Parce que c'est magnifique et comme c'est magnifique c'est mieux à voir en salle. Bon tout simplement je me suis pris un dérouillée au moins aussi grande que Le Chant de la mer. Sauf qu'à la différence c'est que je préfère ce genre de cinéma. Dans la mesure où de un on a une utilisation parfaite (et je pèse mes mots) de l'animation et d'autre part parce que le film n'a aucun dialogue et ça bon sang que c'est beau ! J'aime le cinéma contemplatif où c'est l'image qui parle je pense que c'est là que le cinéma prend tout son sens... sinon j'irais lire un bouquin. Et là bah le type à tout compris. Déjà l'histoire est magnifique, c'est clair et simple mais ça n'en est pas moins beau. Il y a une très grande richesse visuelle dans le minimalisme. Après je sais pas bien que le film ne prend pas son public pour un con parce que faire des films pour gosses sans parole il faut le faire (WALL-E ne s'y était essayé que pendant 20min), je sais pas si un gamin prendrait son pied devant, enfin après tout dépend du gamin, je dis ça dans le sens où je pense que moi minot si j'avais maté ce film je me serais profondément fait chier. Parce que tout est dans la poésie de l'image, de la mise en scène totalement hallucinante. Et puis il y ce travail sur le son qui tout simplement parfait à la frontière entre l'intra et l'extra diégétique, c'est d'une beauté sans pareil. Je suis juste un peu déçu pour le passage où l'on a des images réelles je trouve que le propos gagne en lourdeur alors qu'il était déjà assez clair comme ça mais c'est du pinaillage. Tout est simplement magnifique, ça ne se raconte pas, ça se vit, alors foncez le voir, c'est d'une beauté sans pareil !
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