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Un scénario un peu décousu pour ce Charlot pas tout à fait à la hauteur des meilleurs. Après avoir été éconduit par le père de sa belle (Edna Purviance), Charlot est engagé de force sur un bateau, ce qui est prétexte à une suite de gags (certains très bons) et de tours d’adresse (le jonglage avec l’os de gigot). Bien avant L’Emigrant où il poussera la mécanique beaucoup plus loin, Chaplin fait passer son personnage à l’épreuve du roulis. Il sufit de comparer les deux scènes pour mesurer tous les progrès faits entre temps et la différence entre le (grand) talent qui est le sien chez Essanay et le génie dont il fera preuve chez la Mutual.
ManoCornuta
Le personnage est encore embryonnaire, mais toute la mécanique de Chaplin est déjà là: gestuelle, sens du rythme, acrobaties et mise en scène. Ce Charlot Marin représente l'une des premières occasions de développer les thématiques chères à ce grand petit bonhomme: exploitation des petites gens, injustice, le tout présenté ici avec les moyens du bord (forcément...). S'il n'est pas aussi mythique dans l'imaginaire collectif qu'un Charlot Boxeur et que quelques autres, ce court métrage demeure, à un siècle d'écart, tout à fait divertissant.
Comme toujours très drôle. On peut voir au passage dans ce court-métrage de Chaplin l'influence incroyable qu'il aura des années plus tard sur les grands créateurs de cartoon (la succession des coups de maillet sur la tête ou encore la dynamite qui se retrouve au dernier moment dans la barque des méchants).
Alain D.
Charlot Marin (Shanghaied) est un court-métrage muet en N&B réalisé par Charles Chaplin en 1915. Comique de répétition et aventure animent cette comédie assez cocasse dans laquelle nous retrouvons Edna Purviance (la fille de l'armateur) et Charlot non pas mendiant mais en marin enrôlé de force par un capitaine filou. Tangage assuré par notre charmeur, bagarreur et gaffeur qui se retrouve à la plonge en cuisine.
Ce film est mieux que beaucoup de la même époque du fait du thème de la navigation. Charlot montre plus de talent de gestuelles plutôt que surtout des coups et coups de pieds qui ne manquent cependant pas. Il y a une vrai histoire qui se termine avec un peu de moralité. La brutalité extrême plus compréhensible du capitaine et d'autres marins en font un drame plus qu'une comédie mais ici le burlesque trouve une meilleure place.
Rèalisè en 1915,Charlot marin raconte une histoire assez rocambolesque pour qu'on puisse s'y accrocher!On retiendra les nombreux coups de pied au derrière donnè ou reçu par Charlot et quelques rares gags amusants comme ses exploits comme assistant cuisinier avec un bateau qui ne cesse de remuer...
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