Avis sur Xi You Ji zhi Sun Wu Kong San Da Bai Gu Jing

Le premier film a connu un énorme succès en Chine et c'est pour cela qu'il y a eu une suite, et encore une autre sortie l'année dernière, mais ce n'était pas un bon film pour autant. Je n'avais vraiment pas aimé le premier qui était un grand n'importe quoi avec des effets spéciaux pour la plupart atroces. Une expérience désagréable, mais vite oubliée et c'est pour cela que j'ai donné sa chance à ce deuxième film qui en plus a de meilleurs retours que le premier. Soi Cheang est toujours derrière la caméra, et il a également réalisé le troisième, et pourtant j'ai senti une vraie différence avec le premier. C'est peut-être moi qui me trompe, mais j'ai trouvé ce film plus organisé avec une vraie ligne directrice et non plus un grand bordel. On retrouve le Roi Singe qui doit cette fois-ci escorter et protéger Xuanzang, un prêtre en mission. Un voyage qui va être perturbé par un démon incarné par Gong Li qui veut s'approprier la force du Roi et dépouiller le prêtre. Cette épopée nous fait vivre quelques moments bien divertissants, mais l'ensemble du film souffre de quelques longueurs. C'est vraiment un film qui aurait gagné à être plus court. Les scènes d'action sont pas mal et les effets spéciaux sont plutôt bons même s'il y a toujours des ratés par contre, il faut toujours se farcir un humour pas très élaboré et un côté kitsch toujours aussi appuyé. Après tout, si c'est ce qui plait aux gens, ils auraient tort de se priver... Pour ma part, ce n'est pas trop mon truc même si certains passages sont sympathiques, mais j'ai quand même largement préféré celui-ci au premier qui était vraiment ennuyeux.

Une production bien supérieure à la moyenne succédant au précédent film, impeccable beau visuel pour un travail technique en 3D profondeur. Le waouh pour ce scénario puisé de mythe et légende chinoise, l’élégance chez cette actrice, Gong Li s’imprègne dans ce rôle la plus connue des démons populaires du littéral « la pérégrination vers l’Ouest », Baigu Jing traduit en esprit os blanc, intrigante en travers du chemin, le quatuor pèlerin dans le pétrin. Recherchant l’objectif commun démoniaque, le moine comme hors-d’œuvre, sa bonté philosophique est une faiblesse humaine, l’esprit des limbes en profite pour l’amadouer sous une apparence mortelle, pas pour le singe malin. Malheureusement, il se sentira seul, les caractères divers et ses vieux démons intérieurs ressurgissent pour s’accrocher à la réputation. Nul doute que ce sera une rude bataille pour les super-héros pèlerins contre l’incarnation maléfique sur Terre, la fantaisie opère chez les pauvres humains, prisonniers des Yaoguai, roi de l’Ouest et serviteur des ténèbres. L’esprit cinématographique de la version de 1994 est présente avec son humour burlesque plus cool, la mise en scène le retient, ces compagnons sont hilarant et se mélange au ton sombre dramatique. La tragédie assoiffée des temps anciens pourchassent cette femme démon, la féerie damnée est « Harry Potterien », de grâce splendide sachant que c’est une histoire du 16eme siècle. Un combat épique, l’armée squelettique à l’assaut est très fun, les films du diable d’horreur sont ravis, en moins gore et dégueulasse pour des revenants bien réveillés, le super-cochon et l’homme bleu ont du pain sur la planche, drôlement chouette l’ambiance comique. Un acteur pour le rôle héroïque changeant pousse la chansonnette, une ode en l’honneur au roi simiesque Sun Wukong, la sagesse d’actrice déesse, Guanyin bouddha.

Sentiments mitigés par ce film d'aventures fantastiques chinois très contes et légendes avec le célèbre personnage super héros loufoque qu'est le roi singe. On a à la fois une histoire de quête et de bande qui se forme autour d'un prêtre, le caractère particulier du roi singe, qui fait partie de ce groupe, libéré accidentellement des entrailles de la montagne, avec ce côté grand guignol très agaçant pour un public occidental et également le côté fées et sorcières avec la sublime Gong Li. Les effets spéciaux sont parfois limite dans le qualitatif, la quête en elle même est plutôt sympathique, les combats du roi singe impressionnants et drôles bien que parfois un peu longuets, le côté too much du personnage énervant et répétitif et heureusement la sublime Gong Li ultra présente , ange et surtout démon, sorcière envoûtante qui veut s'emparer des écritures sacrées et s'approprier la force du roi singe. Elle irradie encore une fois de sa beauté, son talent et son charisme et le temps ne semble que la bonifier et faire grandir la légende de cette icône du cinéma chinois et mondial.

je viens de le voir au festival lumière de lyon et il est plutôt réussi. il s'inspire de contes et légendes chinoises. il y a beaucoup de morales et de bon sentiments mais bien amené. gong li est sublime, comment fait elle a son âge? le dernier combat est beaucoup trop long.