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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
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4,0
Publiée le 27 août 2020
Les Jours venus est un film hilarant d'humour auto-dépréciant centré sur Romain Goupil, l'un des acteurs de mai 68 qui a viré plus à droite en vieillissant. Il est dans presque toutes les scènes d'un conte qui se tisse de différents éléments disparates : un voyage à Sarajevo avec sa jeune femme et ses enfants, un voyage à travers les formalités administratives pour obtenir sa pension et également la planification de ses propres funérailles. Tout bascule comme les scènes d'un ballet collés ensemble par la présence magnétique de Goupil. Mme Tedeschi Bruni bénit également cette comédie sociale entrelacée de 68 en 2014. Ce n'est pas un chef-d'œuvre mais il amuse pendant une heure et vingt minutes de chaos créatif. Les cinq dernières minutes justifient à elles seules de le regarder car Cohn-Bendit fait un caméo d'une minute ou moins...
franchement nul de chez nul mal jouer histoire fade vraiment le scenario et très mal ficeler je regrets d avoir dépenser mon argent pour une place de cinéma pour voir ce film
Romain Goupil signe un essai intimiste. Sous le regard de son personnage principal, le cinéaste met en lumière les interrogations de la vie suite à ce temps qui défile. Classé par thématique, l’histoire aborde le système de retraite, le pôle emploi, les élections présidentielles, la guerre, l’amour, la famille, la vieillesse. Le risque est que la multitude de ces thèmes sont effleurés sans trop d’entrain. Pourtant les acteurs de renoms jouent leur rôle avec convictions, mais cela se voit, ils ne connaissent pas la vie hors champs de leur personnage. Si Les jours venus se donne un ton léger, l’histoire n’est finalement qu’une caricature des bobos soixante-huitards. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film narcissique et égocentrique dans lequel le réalisateur se complaît et se suffit à lui-même. J'ai tenté de m'accrocher, mais j'ai trouvé ça terriblement ennuyeux et sans intérêt. Je sais bien que c'est le genre de film qui s'adresse à un public en particulier, mais quand même, je n'ai rien trouvé de bon à garder, pour moi, c'est le néant total.
Voilà un film très décalé de la part de notre pote Romain Goupil où fiction et réalité s’enchevêtrent. Ceci est d'autant plus vrai que Les jours venus présentent également des images très intimes du réalisateur puisque issues de vidéos provenant de son passé à Sarajevo. Ces séquences extrêmement personnels nous laissent dubitatifs car on se demande ce qu'elles peuvent apporter à l'histoire de ce film en plein montage. Il y a aussi cet humour particulier teinté d'un esprit un peu donneur de leçon qui ne plaira pas à tout le monde. En dépit de quelques rares scènes plutôt marrantes, l’essentiel de ce film a toutes les chances de vous laisser indifférent.
comment peut on encore avoir des financements pour faire un tel film? le questionnement est intéressant mais le traitement du sujet est juste inintéressant. C est rare que je veuille sortir du ciné avant la fin d un film... Et s il n y avait pas eu trois personnes à enjamber avant de sortir ... Je l aurais volontiers fait !
Je me suis rarement aussi ennuyé en allant au cinéma. Et je m'en suis voulu de n'être pas parti avant la fin. La bande annonce, très réussie, est une réelle imposture. Les 4 à 5 scènes un peu travaillées et alléchantes que compte le film sont toutes dans la bande annonce, le reste est creux, insignifiant, et totalement égocentrique. Romain Goupil s'admire, se regarde, se contemple... et nous fait profiter de ses films de vacances en famille, qui n'apportent absolument rien. Bref, c'est un film de Romain Goupil pour Romain Goupil. Qui à part lui, ou peut-être ses proches, peuvent trouver un intérêt à ce film ? C'est pour moi un mystère ! Enfin, ai-je besoin de rajouter qu'il joue mal, tellement mal...
Qui ressent le désir de voir les énièmes élucubrations de Romain Goupil. Il fût un temps où cela pouvait prendre, dans la mouvance de l'époque, mais depuis quarante ans... "Les Jours venus..." sont le témoin d'un visage qu'on ne peut plus voir. A tort peut-être, mais regarder un homme se regarder et l'écouter s'écouter parler... ce n'est plus possible.
C'est un film ça ? J'y suis allée consciente que cela s'adresse à un certain public et je connais les films de Romain Goupil, mais là franchement c'est mauvais. Goupil fait jouer toute sa famille dans un portrait narcissique et paresseux, on se demande en quoi tout cela nous concerne. Au début du film il est question de sa retraite ; je pense vraiment qu'il doit la prendre car il vieillit très mal. Ce n'est jamais drôle sauf quand même la scène finale qui sauve un peu ce film et c'est pour cela que je ne lui mets pas zéro.
Pour qui n’a pas minimum de considération pour le travail de Romain Goupil, dont les films sont souvent des pamphlets engagés visant un public limité, son dernier long-métrage apparaitra comme la quintessence du nombrilisme d’un artiste désœuvré. Mais ses fans apprécieront avec quel sens de l’autodérision Goupil pose un regard sur son quotidien. En mélangeant des acteurs et des proches jouant leurs propres rôles, le film suit son réalisateur dans une narration qui, elle-même, est entrecoupée d’images d’archives familiaux. A la fois drame intimiste et comédie absurde, Les jours venus est un OVNI plein d’énergie mais complétement foutraque et idéologiquement inoffensif. Goupil pousse le narcissisme jusqu’à se faire apparaitre comme un charmeur de femmes, ce qui devient rapidement exaspérant. Son exercice de style réussit tout de même à être quelque pertinent lorsqu’il se présente comme un méta-film car, en plus de sa scène finale purement hilarante, les difficultés de Goupil à réaliser un nouveau film sont incontestablement les meilleurs arguments à la confection de cette digression égocentriste.
Résumons : c'est l'histoire d'un homme qui revient sur son passé de révolte, passé (bis) à reconstruire un paysage derrière des ruines dans un pays en guerre; cet homme aura certains délires paranoïaques en ce qui concerne d'avoir des idées pour un prochain film et il "tombera" amoureux d'une banquière engagée dans sa vision bien nette de cinéphile. vraiment, comme histoire, on pouvait pas faire plus tarabiscoté, mais à l'écran cela offre un rendu sympathique mais pas forcément intéressant, Romain Goupil divaguant entre des délires imposés par son esprit en ce qui concerne non pas seulement l'art, mais aussi la politique, la sexualité ou la mort. Il surcharge ainsi son projet et perd le spectateur en bout de route... Dommage, car il sait attirer le regard de par certaines scènes d'humour burlesque, surtout avec un final fort ravissant. Un plaisir contemporain limité par sa fausse morale, donneuse de leçons du dimanche.
Sans intérêt aucun, ce film narcissique et mégalomaniaque, d'une complaisance sans borne pour tous les errements et les erreurs politiques passés avait cinq spectateurs au début du film (Champs Elysées à 20 h) et n'en avait plus que deux à la fin. J'en faisais partie et ne suis restée que parce que la salle était à nous et qu'on a pu discuter et rire de la médiocrité inouïe de cet ovni déplaisant. Le réalisateur est parvenu à glisser dans le film ses propres films de vacances avec ses enfants de 0 à 15 ans, sur une narration lue avec une voix atroce par lui-même, dépourvue d'humour, de regard critique, de recul ou de perspective. Au secours !
Un film de Romain GOUPIL, qui ressemble aux autres, à son style évidemment ! Moi, je n'ai guère aimé ni cette forme, ni Valeria BRUNI-TEDESHI que je supporte mal (c'est personnel ?!). Seule la dernière scène à la Jean-Pierre MOCKY, sur le magnifique Requiem de Mozart, est surprenante, belle et savoureuse.
Mon dieu que Romain Goupil joue mal... C'est consternant. Ultime preuve d'un égocentrisme dégoulinant ou réel désir d'effet ? Je ne saurai dire... même si j'ai ma petite idée.
Comme toujours, je vais voir un film sans réelles convictions, mais toujours curieux et ouvert, mais là, ce fut un des rares (je crois que c'est le second) film où je n'ai pu rester jusqu'à la fin. D'ailleurs, je n'ai fait qu'imiter bon nombre de personnes qui s'en aient allées avant moi...