Mon compte
    Les Jours venus
    Note moyenne
    1,8
    126 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Jours venus ?

    24 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    4 critiques
    3
    2 critiques
    2
    7 critiques
    1
    5 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2015
    Pas de quoi s'extasier, mais j'ai aimé le ton de ce film mêlant l'ironie au désabusement, la fantaisie à un brin de nostalgie. Les soixante-huitards ont vieilli bien sûr, mais ils n'ont pas forcément si mal vieilli qu'on se plaît à le dire! 7,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 février 2015
    NULISSIME, ce film n'en est en fait pas un. C'est la mise en scène égocentrique et sans intérêt pour le spectateur de l'existence d'un réalisateur dénué de talent.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2015
    Voilà un film fort sympathique. Romain Goupil a une voix. Son timbre de voix et la spiritualité de ses propos font que c'est un délice de l'accompagner dans cette étape de mise à l'écart de la vie professionnelle, qu'on appelle la "retraite", un peu comme le repli des combattants dans une bataille, où ça sent la défaite. Les personnages sont tous magnifiques et/ou attachants. Valéria Bruni Tedeschi est une banquière resplendissante. J'adore entendre les raisonnements, que tient Goupil. Il est rusé le sacripant ! Ses parents, ses enfants, sa femme et les autres sont à ses côtés, embarqués dans cette aventure cinématographique. Surtout, ne partez pas avant le générique, car il est plein de rebondissements...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 février 2015
    Une critique à froid. Romain Goupil un réalisateur, un acteur, un homme jusque là inconnu.. Et peut être est-ce justement cela qui gêne ? Pour apprécier ce ´ film' ( ou plutôt ce jet de souvenirs entrecoupés d'un semblant de jeu de certaines actrices compétentes ) faut-il être déjà proche de Romain Goupil, de sa famille et de ses idéaux ? Il paraît parfaitement sympathique, et agréable à rencontrer, le critiquer personnellement ne viendrait pas à l'esprit pendant la séance .. Mais tout de même, cela ne justifie pas d'appeler cette vidéo, un film. Une ébauche ? Mais là encore difficile de savoir si c'est l'ébauche d'une autobiographie qui se veut politique .. Ou le simple désir de sortir à l'écran des anciennes vidéos de vacances initialement non prévues pour cet usage. Et si tel est le cas, que viennent faire là les chères actrices françaises ? Justifier le style ´ nuit américaine ´ de la dernière scène ? Scène, sois dit en passant, qui récompense d être resté jusqu'au bout.. On rit. Des bonnes touches d'humour pour les parisiens sur des scènes de la vie quotidienne.. Mais lorsqu'un film ne tient que par touches anecdotiques apposées, le trouver bancal semble justifié. On ne saurait dire si Romain Goupil n'ose pas assumer pleinement ses convictions ou si au contraire il s'assume exagérément pour projeter ainsi sa vie de famille parfaitement creuse.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 février 2015
    Est il possible de se contempler autant le nombril avec autant de complaisance? Le réalisateur aurait du laisser sa place à un autre, qui aurait surement mieux joué que lui. Bref, en plus de ce mauvais jeu d'acteur ond'un auteur qui se contemple avec complaisance. C'est bâclé, languissant et on s'ennuie ferme.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    73 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2015
    Un film de bric et de broc d'un auteur qui se contemple avec complaisance. C'est bâclé et languissant et on s'ennuie ferme. La salle assez remplie semblait aussi choquée que moi.
    Fritz L
    Fritz L

    183 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2015
    Romain Goupil, est, depuis des années, un cinéaste en marge. Morgueux trublion de la société française depuis 68, trotskyste, il s’est quelque peu isolé dès 2003 en soutenant la guerre en Irak. Ses nombreux documentaires (« Mourir à trente ans » en tête) et les quelques fictions réalisées, révèlent un homme entier, profondément authentique et parfois un peu psychorigide. J’étais donc curieux de découvrir ce docu-fiction. L’homme d’idées a bel et bien changé, radical il l’est tout autant, mais pour affronter la vraie vie, celle de tous les jours, non pas l’idéalisée. Monter un dossier de retraite, penser à une convention obsèques, présider l’association de copropriétaires, gérer la famille… autant de petits faits anodins du quotidien qui empoisonnent la vie de l’artiste, perturbe le penseur. De ce postulat de départ, et avec un énorme sens de l’autodérision, Goupil nous livre un film sensible, drôle, humain et protéiforme. Le film démarre, comme une œuvre militante des années 70, ponctuée de ban-titres « l’argent », « la cité, « le monde », « l’idée » « elle », tout cela pour bien planter le décor, puisque ces thèmes seront des leitmotivs qui constituent l’ossature du film. On y découvre donc un Goupil, débordant d’activités, entre la création de films qui n’aboutiront pas (l’idée), sa femme et ses enfants (elle) où encore des images de Sarajevo en guerre dont l’idéaliste qu’il est, ne désire en voir que la reconstruction (le monde). Nous sommes dans le domaine de l’intime avec des séquences d’archives, des scènes reconstituées, l’homme se bat pour des idéaux plus rationnels ou émotionnels. Et s’il en vient à remettre en cause mais 68, ce qui lui vaudra les foudres d’une ex trouvant que son « cynisme est un discours de vaincu », Goupil s’ne fout, il a donné, vécu et se recentre aujourd’hui sur l’essentiel, qui tient pour lui « au plaisir des autres ». Et c’est dans ce sens que le film, et de fait le propos, est enthousiasmant. Goupil n’est pas rentré dans le rang, il ne le fera jamais, simplement il a acquis une forme de sagesse, un pragmatisme loin de toute utopie stérile. Certaines scènes sont désopilantes (celle où ses parents lui reprochent son conformisme par rapport à l’éducation du fiston, l’assemblée des copropriétaires s’invectivant comme à la grande époque pour une question de buvette, le fils qui ne retient de 68 que les combats avec les forces de l’ordre comme dans le pire des jeux vidéos, la belle-mère fan de Tito…), d’autres sont splendides (le père, ex chef’op confiant à son fils son intention de se suicider s’il avait perdu la vue, la salle d’attente à la caisse de retraite, ou bien quand il filme sa femme, ses enfants…). Le tout se terminant avec un énorme pied de nez, la scène de l’enterrement, où les amis de toujours (Berroyer, Desplechin, Glucksman, Weber, Cohn-Bendit, Ourdan, Amalric…) sont présents mais pas forcément tendres avec lui… Romain Goupil, malgré ses 63 ans est toujours aussi pétillant et histrion et ne manque pas de le faire savoir ! La forme est différente, le fond toujours prégnant… Après tout, « il faut toujours écouter les conseils d’un vieux quand il ne peut plus donner le mauvais exemple » En 2004 il se confiait aux « Inrocks » déclarant « qu’il ne cherchait qu’à faire des films biens, des œuvres qui lui ressemblent guidées par l’honnêteté de ses partis pris ». Avec « Les jours venus », le pari est non seulement tenu mais réussi, son film est génial !
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Romain Goupil joue son propre rôle, comme tous les membres de sa famille, et se retrouve confronté aux "jours venus" où il faut rassembler ses papiers pour la retraite, où ses enfants ont l'âge qu'il avait quand il a commencé à militer, où il songe à contracter une convention obsèques… Loin de tomber dans l'autosatisfaction, Goupil rivalise d'autodérision et se moque de lui-même en permanence. (...) Le film est d'abord découpé en chapitres ("l'argent", "le monde", "elle", "la mort", "le monde") avec des cartons façon Godard et intègre de nombreuses images tirées de ses archives. (...) un drôle de film-testament dont on espère qu'il n'annonce pas la retraite définitive de son auteur.

    LA SUITE :
    Eric MarceL
    Eric MarceL

    70 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2015
    D'un narcissisme affligeant, ce film n'a pas de scénario, d'histoire, de sens, de vision, ni même d'un soupçon d'esthétisme ou de cadrage. Cette chose filmée est une succession de plans et de bruits des cris et coups de gueules en boucle de ce vieux réalisateur qui pense être un acteur. Goupil se filme sous tous les angles, embarquant ses potes comédiens dans cette galère sans nom pour un résultat navrant de complaisance. Affligeant de voir que des producteurs ont investis dans cette chose alors que de si bons scénarios trainent dans leurs placards. Heureusement il n'a rien couté et ça se voit, mais comme ça ne vaut rien alors économisez vos deniers et allez voir un vrai film de cinéma. Et je vous assure que la salle qui l'a découvert comme moi hier, était de cet avis et n'avait qu'une envie : faire taire ce vieil insupportable de Goupil.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top