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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 3 avril 2015
Je suis allé voir ça sans conviction aucune, juste pour tuer le temps et c'était bien sympa... En fait ça une qualité qui fait tout : c'est frais... les situations sont vraies, sous forme de petits sketchs qui se suivent narrativement... C'est tantôt drôle, tantôt touchant... Alors non la mise en scène n'est pas folle, mais plusieurs scènes sortent vraiment du lot... comme celle où au cours Florent une fille se met à chanter "je veux être connue" de Chérie , magnifique... Et je pense que rien pour ça faut voir le film, c'est envoûtant... Et tout le casting a ce charme de la jeunesse, la fille qui joue Gabrielle, le premier rôle féminin du film et qui chante "connue", est juste sublime.
Alors la fin est un peu prévisible (mais le film s'en dédouane en disant que c'est une exigence du producteur) et ça fonctionne un peu moins bien... Disons que la première heure de film est vraiment très bonne et le dernier quart d'heure un peu moins. C'est peut-être traité de façon un peu moins légère. Il y a des scènes au cours Florent qui sont juste géniales, enfin j'adore voir des cours de théâtre (et en faire aussi), surtout en impro quand ça donne n'importe quoi...
Viard fait l'éloge du dernier métro de Truffaut, ce n'est pas pour me déplaire...
En fait on a un film frais, pas toujours pertinent, mais jamais chiant, drôle, attendrissant... notamment la dernière scène avec la mère qui dit des choses très vraies, comme le fait qu'elle pensait avoir encore du temps de vie, que son mari allait mourir avant elle, et qu'elle s'était prévue une vie sans lui... Je trouve ça beau de se poser cette question, que faire quand l'autre sera parti ? qui partira en premier... et c'est amené de façon assez douce.
Bref un film sympa à voir, ça ne mange pas de pain et j'aimerai bien voir son troisième film !
Il y a beaucoup de charme et de sincérité qui se dégage de ce film, succession de scénettes avec une continuité narrative qui évoquent la vie, l'amour, la mort, au travers d'un acteur qui galère mais choisit de ne jamais abandonné, de toujours rester optimiste. Et c'est cet optimisme qui traverse l'écran et fait du bien, indépendamment d'un scénario souvent trop sage et de péripéties un peu monotones. Bref, on passe un bon moment, et c'est déjà pas mal.
A 45 ans, Arnaud Viard aimerait bien réaliser son deuxième long-métrage. Il voudrait faire un film sur un homme qui ne bande plus, une comédie légère et décalée. Mais personne n'en veut vraiment ce qui ne facilite pas ses finances. Alors il reprend son poste de prof au cours Florent et rencontre une étudiante qui tombe sous son charme. Avec ce film largement autobiographique mais jamais nombriliste, Arnaud Viard nous parle aussi bien de la difficulté de se faire une place dans le milieu du cinéma que de la vie en général, avec ses difficultés financières, ses problèmes de couple et le deuil qu'il faut surmonter à la mort d'un proche. Posant un regard amusé sur sa carrière, le réalisateur (également acteur et scénariste) ne manque pas d'humour et évite toutes les maladresses du genre, préférant la tendresse et l'humour au narcissisme. Il s'agit avant tout pour lui de faire le point sur sa vie tout en effectuant son deuxième film ce qui est très réussi. Même si l'ensemble s'essouffle un peu sur la fin, il est plaisant de constater que le cinéma a encore quelques tours dans son sac, ajoutant de la fantaisie au réalisme.
C'est le genre de film que l'on va voir sans rien en attendre, où l'on pénètre dans la salle en pensant soutenir un petit film français par sa présence mais en sachant bien que l'on va retomber sur l'énième resucée d'une histoire autobiographique convenue. On est donc surpris, à la sortie, de repartir tout guilleret, car le film possède un charme certain. Je ne connaissais pas Arnaud Viard, je ne regarde que peu la télé et encore moins les multiples téléfilms ou mini-séries dans lesquels il apparaît. Son premier long-métrage en 2003 m'était aussi inconnu que les courts métrages qu'il a réalisés. A l'écran, c'est Arnaud Viard qui apparaît avec ses doutes, ses questionnement sur l'âge, ses problèmes d'argent, ses amours, ses galères dans le métier de comédien et de réalisateur. Le sujet est rebattu mais, contrairement à Romain Goupil il y a quelques semaines, l'exercice, qui pourrait passer pour narcissique, s'avère drôlement sympathique. Composé de petites scénettes tantôt bourrées d'humour, tantôt plus tendres, voire dramatiques, il réussit à construire un récit assez dense de sa vie de comédien toujours plus ou moins en galère, entre deux histoires d'amour et affrontant le deuil de sa mère. C'est pétillant pendant toute la première heure. Hélas, il a dû suivre les conseils de son producteur (Christophe Rossignon dans le film) et nous offre un fin assez heureuse, pas vraiment convaincante. Un peu plus sur le blog
Arnaud Viard avait réalisé son premier film en 2004 : "Clara et moi" une délicieuse comédie bobo avec Julie Gayet (qui est depuis devenue célèbre pour des motifs bien peu cinématographiques). Des difficultés qu'il a rencontrées à tourner le suivant, il tire les motifs de son deuxième film. Avec plus d'humilité que d'égocentrisme, il en est le héros : quarantenaire en panne d'inspiration et de libido, qui assiste impuissant â l'agonie de sa vieille mère, ne parvient pas à faire l'enfant dont sa femme rêve, la trompe avec une jeune - et jolie - étudiante du cours Florent, etc. Tout est charmant dans cette confession désarmante jusqu'au jeu exécrable d'Arnaud Viard lui même. Espérons que ce deuxième film ne soit pas son second.
(...)Pas facile donc de savoir qui nous parle à travers ce film, et d’ailleurs le réalisateur sait en jouer et s’en amuse, mêlant fiction et réalité, et passant d’un registre à l’autre, les Arnaud Viard nous montrent ce que c’est d’avoir la cinquantaine, une vie privée chaotique, et de vouloir faire du cinéma malgré une image qui colle à la peau. Avec beaucoup d’humour le film est parfois proche du film à sketch, mais sait revenir à une construction plus classique, permettant ainsi de ne pas lasser, et parvient avec maitrise à élargir son propos. Trip autocentré, décomplexé et assumé, le film est très plaisant à voir, toujours drôle sans être lourd, on en ressort avec le sourire et le sentiment d’avoir vu une œuvre évidemment personnelle, mais surtout très honnête. Le film dépasse très vite son statut de « film concept » notamment grâce à l’humanité qui se dégage d’Arnaud Viard, et parvient à éviter l’écueil de l’outrance malgré ses nombreux clins d’œil plus ou moins appuyés. Finalement ARNAUD FAIT SON 2e FILM est un film étonnant certes, mais juste avant tout (...
l'intégralité de la critique de BB, sur Le Blog du Cinéma
Avec une (fausse) légèreté dans l'esprit de Woody Allen (le génie en moins, tout de même), Arnaud Viard fait un inventaire de la vie d'un réalisateur quadra en pleine crise existentielle : séances chez le psy (avec la narration hilarante d'un rêve… fécal), rendez-vous avec son producteur, séquence de séduction, surtout avec des jeunes femmes comme pour se rassurer, panne sexuelle et créative… Derrière cette autofiction, pointe néanmoins un peu de narcissisme et un ego en manque de reconnaissance. Heureusement, "Arnaud", auteur et acteur, est sympathique et nous emmène dans son périple avec énergie.
En lisant le pitch et en découvrant le contexte autobiographique, je me suis demandé qui ça pouvait bien intéresser et comment un tel projet pouvait se retrouver en salle et bien finalement, j'ai eu tort d'avoir des a priori puisque j'ai trouvé ça vraiment pas mal, c'est osé, décalé et original. Faire un film autobiographique est quelque chose de casse-gueule, car on peut tomber rapidement dans quelque chose de nombriliste ce qui n'est pas du tout le cas ici puisque c'est une oeuvre sincère et attachante. Il y a vraiment un bon mélange entre drame et comédie, on s'attache aux personnages, c'est vraiment un film très agréable à suivre, c'est juste dommage que le niveau baisse sur la fin, car sans cela ma note aurait pu être un peu plus haute.
Après Clara et moi, Arnaud Viard, réalise pour de vrai son second film. Avec un budget minimal, le cinéaste s’essai à une comédie à l’instinct, comme s’il était effectivement en train de réfléchir puis réaliser son deuxième film en notre compagnie. Le long-métrage pressent donc l’autobiographie. Mais sans narcissisme, l’histoire est éclatante de vitalité. La mise en scène spontanée à la sauce française séduit. Des rythmes sont inégaux, des constructions de séquences tombent parfois à l’eau, mais c’est justement cette déstructuration qui fait le charme d’Arnaud fait son 2ème film. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
en allant le voir je savais très bien que ça ne serait pas un film culte que peu de gens même iront voir mais j'ai eu l'envie et la curiosité de le découvrir en y faisant ma propre opinion.et ben pas si mal que ça avec le bon choix au réalisateur et acteur comme le porte bien son nom et titre d'essayer son deuxième film intitulé "arnaud fait son deuxième film" qui est porté sur sa vie( ses joies ses peines ses sentiments son métier sa famille etc..).voilà cela fait du bien de voir de temps à autre des films peu connu et peu vu du public.
En réalisant son deuxième film, Arnaud Viard traite de nombreux sujets tels que l'art, l'amour, le sexe ou la situation actuelle du cinéma. Il le fait par le biais de l'humour et d'une autodérision charmante qui ne le dessert jamais, bien au contraire. La ponctuation de son récit en chapitres courts et singuliers ne donne pas à son film une construction forcément homogène, mais toujours décalée.
Mélangeant réel et fiction, l'acteur-réalisateur s'aventure dans la vie d'un homme qui lui ressemble beaucoup. C'est là tout l'intérêt du récit, qui a la capacité de jouer avec le spectateur sur ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. L'intrusion de la réalité dans cette narration la rend agréablement brouillonne, et donne au cinéma un pouvoir pleinement cathartique. C'est bien dans cet art que le cinéaste Viard peut se défouler, et que le personnage d'Arnaud sait prendre n'importe quelle forme.
Mais alors que son film ne dure qu'une heure et vingt petites minutes, le réalisateur peine à faire progresser son scénario. Celui-ci parvient même à avoir l'effet inverse de l'intention de départ en étirant certaines de ses séquences. Pour suggérer l'émotion ou l'empathie (les diverses scènes de danse), ces dernières finissent par perdre de leur saveur, mais aussi de leur charme.
Par ailleurs, quelques acteurs et lignes d'écriture ne sont pas à la hauteur de l'authenticité à laquelle l'auteur prétend. Il y a comme quelque chose qui sonne faux chez Arnaud fait son 2ème film. Or, comme son alter-ego le mentionne à propos du Dernier métro, il est important que certains dialogues ne soient pas sincères afin que l'ensemble fonctionne. Sinon, cette cohérence artistique n'en paraitra que plus ridicule. Mais cela, c'est lui qui le dit.
L'autofiction, ni pour ni contre, bien au contraire... Le nombrilisme est pardonnable tant qu'il est supportable, intéressant et sait rester modeste. C'est globalement le cas ici. S'il ne transcende rien et qu'il aurait pu s'abstenir d'une certaine vulgarité dans les dialogues qui n'apporte rien, le 2e film d'Arnaud est somme toute honorable, et rappelle même, dans ses meilleurs moments, Woody Allen (ce qui n'est pas un mince compliment venant de ma part !)