AlloCiné
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Votre avis sur Obvious Child ?
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Cette histoire semble avoir été racontée et réécrite mille fois. Une femme d'une vingtaine d'années à la dérive dans une grande ville qui joue dans une comédie (bien que ni ma femme ni moi n'ayons vu de quoi rire) rejetée (à juste titre) par son petit ami et qui a un travail de rien du tout dans une librairie qui fait faillite. Un nouveau type tombe inexplicablement amoureux d'elle, ils font l'amour, elle tombe enceinte, décide de se faire avorter et finit par lui dire. Il ne dit rien mais la soutient en allant avec elle à la clinique et puis ils commencent à regarder Autant en emporte le vent. Malheureusement le personnage de Jenny Slate ne semble pas avoir de qualités rédemptrices. L'apitoiement sur soi-même n'est pas une qualité rédemptrice. Il n'y a aucune indication sur la raison pour laquelle le type tombe amoureux d'elle si ce n'est le fait qu'elle semble être disponible. Et je dois dire que la fin du film abrupte m'a déstabilisé...
Petit film d'une grande tendresse, dans l'air du temps, qui traite intelligemment de thématiques actuelles avec finesse, c'est drôle, c'est sensible, c'est touchant. Les acteurs sont d'un naturel déconcertant, l'énergique Jenny Slate en tête, beau rôle pour elle.
De l’amour dans le gaz
Donna Stern (Jenny Slate) est la version féminine de Louie CK. Evidemment, la ressemblance n’est pas physique, mais plutôt dans leur manière de raconter leurs vies sur scène, ou ils se dévoilent sans retenues, ni complaisance. La spécialité de Donna Stern, c’est de parler de son vagin et flatulences. C’est gênant, ça met un peu mal à l’aise, mais avec le temps, on s’y fait. Mais son vrai problème, c’est d’être la même, sur scène et dans la vie. Sa liberté de ton et son manque de féminité, agace son petit ami, Ryan (Paul Briganti), qui vit mal de voir leur vie intime exposée au public et décide de rompre. Elle va se consoler auprès de ses parents divorcés : son père Jacob Stern (Richard Kind) et sa mère Nancy Stern (Polly Draper); puis de sa coloc Nellie (Gaby Hoffmann), son ami gay Joey (Gabe Liedman) et enfin, après de nombreux verres d’alcool, dans les draps de Max (Jake Lacy). Une nuit sans lendemain, mais pas sans conséquence, puisqu’elle se retrouve enceinte de cet inconnu.
Donna Stern (Jenny Slate) est la version féminine de Louie CK. Evidemment, la ressemblance n’est pas physique, mais plutôt dans leur manière de raconter leurs vies sur scène, ou ils se dévoilent sans retenues, ni complaisance. La spécialité de Donna Stern, c’est de parler de son vagin et flatulences. C’est gênant, ça met un peu mal à l’aise, mais avec le temps, on s’y fait. Mais son vrai problème, c’est d’être la même, sur scène et dans la vie. Sa liberté de ton et son manque de féminité, agace son petit ami, Ryan (Paul Briganti), qui vit mal de voir leur vie intime exposée au public et décide de rompre. Elle va se consoler auprès de ses parents divorcés : son père Jacob Stern (Richard Kind) et sa mère Nancy Stern (Polly Draper); puis de sa coloc Nellie (Gaby Hoffmann), son ami gay Joey (Gabe Liedman) et enfin, après de nombreux verres d’alcool, dans les draps de Max (Jake Lacy). Une nuit sans lendemain, mais pas sans conséquence, puisqu’elle se retrouve enceinte de cet inconnu.
Un joli film indépendant, touchant, drôle, sensible et très bien interprété. Fans de la série Louie ou de Girl, vous devriez y "trouver votre compte".
une comédie originale qui sort des sentiers battus tout en restant drôle
RedArrow
Une trentenaire passionnée de stand-up se fait larguer par son petit ami, perd son job et, à la suite d'un soir de beuverie, se retrouve enceinte d'un inconnu.
Pas forcément d'une originalité folle à la lecture de son pitch, "Obvious Child" va se différencier par le traitement qui en est fait. En se calquant sur la personnalité de son héroïne, le film va en effet mêler langage cru et réaliste à la quête d'un idéal naïf romantique et d'une certaine maturité.
Ce mariage va offrir au long-métrage une approche terriblement honnête, sincère et émouvante de la comédie romantique (un peu dans la même tonalité que la série "Girls") qui va même se permettre d'aborder avec finesse et intelligence des thématiques plus dramatiques (l'avortement). "Obvious Child" souffle donc un vrai vent de fraîcheur dans un genre extrêmement balisé et surtout offre la possiblité à Jenny Slate, actrice comique abonnée aux seconds rôles, d'enfin exploiter toute la mesure de son talent. De quasiment tous les plans, la comédienne se livre comme rarement et nous donne envie de ne plus jamais quitter la vie de son héroïne.
T.très joli film.
Pas forcément d'une originalité folle à la lecture de son pitch, "Obvious Child" va se différencier par le traitement qui en est fait. En se calquant sur la personnalité de son héroïne, le film va en effet mêler langage cru et réaliste à la quête d'un idéal naïf romantique et d'une certaine maturité.
Ce mariage va offrir au long-métrage une approche terriblement honnête, sincère et émouvante de la comédie romantique (un peu dans la même tonalité que la série "Girls") qui va même se permettre d'aborder avec finesse et intelligence des thématiques plus dramatiques (l'avortement). "Obvious Child" souffle donc un vrai vent de fraîcheur dans un genre extrêmement balisé et surtout offre la possiblité à Jenny Slate, actrice comique abonnée aux seconds rôles, d'enfin exploiter toute la mesure de son talent. De quasiment tous les plans, la comédienne se livre comme rarement et nous donne envie de ne plus jamais quitter la vie de son héroïne.
T.très joli film.
Ciné2909
On est bien loin des comédies américaines formatées avec Obvious child qui apporte assurément de la fraicheur. L’héroïne du film interprétée par la pétillante Jenny Slate y est aussi pour beaucoup et dès les premières lignes de dialogues, le ton est donné avec une jeune femme totalement décomplexée. Dans un premier temps, il est donc plutôt amusant de découvrir un tel personnage mais son histoire finit progressivement par tomber dans une certaine normalité voire banalité. Un premier long-métrage de la part de la réalisatrice Gillian Robespierre qui doit beaucoup à sa comédienne principale mais qui ne réussit à nous séduire que par à-coups.
Touchant, doux, frais et tellement actuel. Les acteurs sont bons, naturels et drôles. Un peu lent cependant
En essayer de surnager gaiement donna se noie aux premiers vents et dans sa confusion sa recherche d'air elle se découvre et doucement s'affirme loin des planches. Loin des comédies new-yorkaises ou il est bon ton d’écouter the Shines ou de citer du Whitman ce film laisse la part belle a l'erreur comme au courage et finit par une sensibilité que les premières bobines ne laissaient supposer.
fait assez rare dans un film des US pour être noté à ce qui me semble: une femme avorte de sa propre volonté et ne change pas d'avis.
Sinon un film plein d'humour et même si ce n'est pas le film du siècle, le jeu d'acteur est simple et efficace.
Un bon moment.
Sinon un film plein d'humour et même si ce n'est pas le film du siècle, le jeu d'acteur est simple et efficace.
Un bon moment.
Ufuk K
j'ai beaucoup aimé ce film!
film divertissant,agréable,loufouque et emouvant!!
mention spéciale à JENNY SLATE!
film divertissant,agréable,loufouque et emouvant!!
mention spéciale à JENNY SLATE!
(...) Jenny Slate est une humoriste issue du fameux Saturday Night Live. On a pu l'apercevoir dans la série Parks & Recreation, ou elle incarne l'insupportable Mona Lisa Saperstein. Elle pourrait être une nouvelle comique juive, qui expose ses névroses à l'écran. Une parmi tant d'autres. Mais elle vaut plus que ça. Loin de son rôle très limité dans Parks & Recreation, elle fait ici preuve d'un talent d'actrice drôle et fragile, insoupçonné. Mais il faut être patient pour apprécier sa performance. Son humour lors des stand-up est spécial. Son rôle semble du "déjà vu", avant qu'elle impose son personnage et emporte l'adhésion. Son parcours dans le film, ressemble à celui de sa carrière. Énervante, agaçante, crispante et déconcertante, avant de faire preuve de retenues et de fragilité, la rendant humaine et attendrissante, sans oublier d'être drôle
(...) Un cinéma qui rappelle l'excellent Frances Ha, avec un zest de Woody Allen (qui ne s'adresse pas uniquement aux New-yorkais). L'histoire est universelle, une trentenaire qui a du mal à devenir adulte
(...) Le couple Jenny Slate et Jake Lacy, fonctionne très bien. Leurs échanges sont savoureux
(...) Obvious Child, aborde aussi des sujets délicats, comme les pertes vaginales ou les problèmes gastriques. On appréciera qu'e les protagonistes ne se gênent pas, pour uriner en présence de chacun. Mais surtout, c'est l'avortement qui est traité ici
(...) Derrière les divers moments légers, drôles et émouvants, se cache aussi un film qui aborde un tabou, plus répandu, qu'on ne pourrait le croire. Un film que l'on pourrait taxer de féministe, ce qui serait réducteur. En fait, il parle d'une tranche de vie, qui pourrait être la mienne, la votre, bref celle de tout le monde. La performance de Jenny Slate va crescendo, à l'image du film, preuve que l'un ne pouvait pas réussir sans l'autre. Une douce comédie dramatique, dans l'air du temps. Un film sur une femme, par une femme et pour le monde.
(...) Un cinéma qui rappelle l'excellent Frances Ha, avec un zest de Woody Allen (qui ne s'adresse pas uniquement aux New-yorkais). L'histoire est universelle, une trentenaire qui a du mal à devenir adulte
(...) Le couple Jenny Slate et Jake Lacy, fonctionne très bien. Leurs échanges sont savoureux
(...) Obvious Child, aborde aussi des sujets délicats, comme les pertes vaginales ou les problèmes gastriques. On appréciera qu'e les protagonistes ne se gênent pas, pour uriner en présence de chacun. Mais surtout, c'est l'avortement qui est traité ici
(...) Derrière les divers moments légers, drôles et émouvants, se cache aussi un film qui aborde un tabou, plus répandu, qu'on ne pourrait le croire. Un film que l'on pourrait taxer de féministe, ce qui serait réducteur. En fait, il parle d'une tranche de vie, qui pourrait être la mienne, la votre, bref celle de tout le monde. La performance de Jenny Slate va crescendo, à l'image du film, preuve que l'un ne pouvait pas réussir sans l'autre. Une douce comédie dramatique, dans l'air du temps. Un film sur une femme, par une femme et pour le monde.
Il y a dans ce film une atmosphère, qui rappelle celle du film "Frances Ha". Une jeune femme, qui se débat dans son quotidien, qui a la copine attentive et le copain homo, lesquels sont tous deux ses confidents bienveillants. Une rencontre d'un soir peut-elle s'avérer productive? Eh bien, s'il s'agit d'une vraie rencontre, même au coeur du désespoir, du sentiment d'abandon, un accident de désir peut en résulter. L'évidence de l'enfant, est-ce cela qu'interroge le recours à une méthode abortive? Que ceux qui prétendent qu'avorter, c'est tuer, aillent voir ce film, ils verront comment la complexité des sentiments entraine dans des chemins sinueux...
très bonne surprise que ce petit film indé! l'actrice principale est vraiment désarmante de naturel, et tous les autres personnages sont au diapason. l'humour le dispute à l'émotion, ce qui aurait pu être casse-gueule avec un sujet pareil : une jeune femme tombe enceinte après une nuit avec un inconnu et elle décide de recourir à un avortement. on a, en effet, connu des pitchs plus fun! mais le résultat est très emballant, hilarant et mélancolique. et... romantique. mais où vont-ils cherchez tout ça?!
Les propos pour le moins "crus" concernant le quotidien de Brenda Stern ne m'ont pas amusés, du tout et je pense que ce film aurait pu avec un meilleur scénario, mieux passer !
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