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    Phoenix
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    alain-92
    alain-92

    325 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2015
    Terrible jeu de manipulation dans le Berlin d'après guerre.

    Dès le début du film un duo de femmes au cœur de l'intrigue qui s'installe avec intérêt.
    Magnifiquement incarnées par la merveilleuse Nina Hoss et Nina Kunzendorf, que je découvre dans ce film.

    "Les morts m'attirent plus que les vivants" déclarera l'une des protagonistes pendant que l'autre ira jusqu'au bout de sa recherche. De femme martyrisée, marquée à tout jamais par les horreurs vécues dans les camps, elle arrivera à recouvrer une allure, et un physique qui confondra celui qui cherche à s'emparer de sa fortune.

    Certes, j'ai eu du mal à comprendre qu'un homme ne reconnaisse en rien celle qui fut sa femme. Qu'à aucun moment, ce manipulateur aveuglé par le gain n'ait eu aucun doute malgré des indices probants. Tels, son écriture parfaitement identique à ce qu'elle était auparavant, le son de sa voix, la forme de ses mains, l'odeur de son souffle.

    La réalisation très démonstrative plombe l'ensemble et devient très lourde.

    En dépit de ces quelques bémols je suis resté scotché de bout en bout grâce à la magnifique interprétation de Nina Hoss, son allure, sa délicatesse, son regard, sa douleur. Sa revanche, enfin, et un retour à la vie, toutefois incertain, devant celui qui comprend qu'il a définitivement tout perdu.

    La dernière image est poignante avec la musique de Kurt Weill et la belle silhouette de Nina Hoss qui s'éloigne.

    Douloureux réveil après des années de martyre et un espoir anéanti.
    Zoé B.
    Zoé B.

    467 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2015
    Du beau roman de Hubert Montheillet, auteur prolifique (quelque part entre Boileau-Narcejac et Patricia Highsmith) et d’une incroyable longévité (87 ans bientôt et toujours en activité !), Christian Petzold n’a retenu qu’une partie de l’intrigue. A la différence de "Return from the Ashes" l’adaptation de J. Lee Thompson en 1965, qui sur un script de Julius E. Epstein, l’oscarisé scénariste de Casablanca, en exploitait tous les ressorts dramatiques, y compris le vénéneux triangle amoureux mère/fille/beau-père, très James M. Cain ("Mildred Pierce"). Petzold, lui, n’a gardé que l’argument principal : Une femme rentre, défigurée, du camp de concentration où on l’avait laissée pour morte. Un chirurgien s’emploie à lui redonner son visage d’avant. L’opération est une réussite. Enfin presque : Nelly ne se ressemble pas assez pour que son mari la reconnaisse, mais suffisamment pour qu’il lui propose de se faire passer pour sa femme disparue. Car Nelly est riche, très riche, l’ultime héritière d’une famille décimée par la guerre et les camps. Avec une grande économie de moyens, et sa manière très lente, ce sens toujours aussi juste du plan qui dure, Petzold évoque, sans sacrifier à la reconstitution, l’Allemagne de l’après guerre, la présence humiliante de l’occupant américain, l’impossible retour des juifs rescapés et surtout Berlin dévasté, comme une métaphore de cette femme en ruine. Nina Hoss, inoubliable "Barbara" et complice habituelle du réalisateur, est absolument méconnaissable dans ce nouveau personnage. Le film est entièrement construit sur le point de vue de Nelly, sa douleur, ses hésitations et sa quête déchirante d’amour, son amour d’avant. La performance de Nina Hoss vous cloue le cœur, elle vous emmène au delà du vraisemblable : Comment Johnny, le mari peut-il ne pas reconnaître sa femme ? Et comment Nelly peut-elle ne pas voir sa trahison ?... Mais on finit par s’en foutre, captivés par la mue qui se déroule sous nos yeux, la renaissance d’une revenante, cette femme qui répétait sans cesse "- Je n’existe pas". D’abord fantôme, corps décharné, nerveux, elle va reconstruire peu à peu sa féminité, d’abord sous l’œil de Johnny, pygmalion obstiné, puis réellement malgré lui, jusqu’à imposer dans la dernière scène l’évidence de sa sensualité retrouvée. Une fin bouleversante et encore ouverte.
    Jmartine
    Jmartine

    173 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Le hasard du calendrier fait que Phoenix sort au moment du soixante dixième anniversaire de la libération des camps. Mais des camps et de leurs horreurs il en est peu question dans le film. On est dans le retour à la normalité, dans la reconstruction. Nelly, ancienne chanteuse a été déportée comme juive…dans des circonstances qui peuvent laisser penser à une trahison…laissée pour morte elle est rapatriée mais dans quel état. Elle est recueillie dans un Berlin en ruines par son amie Lene, juive elle aussi mais qui avait fui l’Allemagne…Elle apprend que sa famille a disparu et qu’elle se retrouve seule héritière d’une fortune conséquente…Au chirurgien plastique qui se propose de reconstruire son visage, elle demande de se rapprocher de son ancien visage…Lene souhaite qu’elles poursuivent toutes les deux leur reconstruction en Israël…mais Nelly veut retrouver son mari, musicien et part à sa recherche dans Berlin occupé. Son mari Johnny ne la reconnait pas mais une vague ressemblance avec son ex-femme, le conduit à préparer une machination pour capter l’héritage…On n’en dira pas plus…dans le huis clos de son pauvre appartement, Johnny va jouer au pygmalion et transformer Nelly en sosie d’elle-même, qu’il croit morte… C’est une histoire folle, glaçante mais combien poignante…L’interprétation de Nina Hoss, personnage moteur du film est brillante…passant d’un corps défiguré à une sensualité retrouvée interprétant au final le magnifique Speak Low de Kurt Weill….Ronald Zehrfeld, rôle ingrat s’il en est, maitrise tout aussi brillamment son rôle de traitre et de lâche….C’est un film superbe même si le scénario nous demande de croire à un double déni , d’accepter que Johnny met du temps à reconnaître Nelly, et Nelly à croire en la trahison de Johnny…
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    "Phoenix" est d'abord l'apprentissage d'une femme à se reconstruire. Mais, muni de comédiens doués et d'un arc narratif singulier, ce film à la beauté sans limite, empile scènes chocs et surprises grâce à une mise en scène remplie de talent. En plus, ce qui est bien avec Petzold, c'est qu'il entoure les décors qu'il utilise d'une aura de mystère charnelle, et nous laisse baigner dans un tempérament intimiste et artistique puissant, pour former une sorte de discours sur la trahison et sur les méfaits de la guerre poignant et jamais exagéré. C'est pour ça que c'est un coup de poing intense et viscéral, qui nous vrille les tripes coup par coup, tel un hachoir automatique qui coupe, coupe, coupe... Et nous emballe pour nous conduire dans un chemin hasardeux et perdu... Pourquoi l'utiliser? Car c'est le meilleur pour nous rapprocher le plus de la grâce.
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2015
    Toute la question est d'y croire ou non. La femme de retour des camps de Phoenix, défigurée, retrouve un mari qui ne la reconnait pas. Dans le Berlin dévasté de l'immédiat après-guerre se noue une relation ambigüe dans un couple qui fait doublement semblant. Ou pas ? Christian Petzold, sans nul doute le meilleur cinéaste allemand actuel, renvoie son pays à des démons loin d'être encore apaisés. Si le postulat de départ ne convaincra pas les incrédules, le cinéaste n'en signe pas moins un film étonnant, la reconstruction et la renaissance d'une femme qui va se frotter au danger de la vérité, au jeu du mensonge et des illusions. Le film est précis tout en laissant planer de nombreuses zones d'ombre, dans un lieu et une époque où, après la survie, est venu le moment du retour à une certaine normalité, celui ou il faut faire avec ou souvent sans. Visage défait, démarche hésitante, sourire absent, Nina Hoss se révèle encore plus stupéfiante que dans Barbara. Comme une héritière de la grande Jeanne Moreau, elle nous terrasse dans une dernière scène sublime.
    jmjbest2
    jmjbest2

    30 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Je comprends la critique 2* ci-dessus, bien entendu il faut admettre cette invraisemblance que le mari n'y voie pas sa femme , ou en tous cas ne donne même pas -jusqu'au bout- l'impression d'un doute. J'ai aussi ces interrogations sur le rôle des "amis" (je dirais stipendiés par le mari) et de l'amie de Nelly qui aurait donc elle aussi trahi en ayant une liaison autrefois, avec Johnny (mon épouse l'a compris, moi pas..)
    Tout ceci n'efface en rien la qualité du film et de l'interprétation Paetzold est vraiment un grand, ne mégotons pas nos étoiles quand on voit l'avalanche de comédies (?) ratées françaises en ce début d'année , et qui remplissent les salles -nous dit-on-
    Pauline_R
    Pauline_R

    181 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2015
    Un beau film au scénario qui, à première vue, peut sembler invraisemblable mais devient crédible grâce à un traitement fin et d'une grande pudeur. Les vingt premières minutes ne sont pas simples à suivre mais le film prend toute son ampleur et son intérêt dès la rencontre entre les deux personnages principaux, superbement interprétés. Il y a alors un vrai suspense et une psychologie des personnages qui devient passionnante à suivre.
    HT29
    HT29

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Le monde se divise en deux catégories: ceux qui vont voir Taken et ceux qui vont voir Phoenix. Bon ok, je reconnais que l'on est un peu plus intrigué par Phoenix.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Wouah, c'est très très bien ce film, description de Berlin au lendemain de la guerre intéressante, ambiance pesante à souhait, acteurs formidables, mais je suis quand même ressortie de la salle la gorge un peu serrée...
    ffred
    ffred

    1 744 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2015
    Trois ans après, l'équipe du très beau Barbara renait de ses cendres pour ce Phoenix. Le metteur en scène Christian Petzold reconvoque la même équipe technique et les mêmes acteurs pour remonter le temps, du rideau de fer à l'après-guerre. Le résultat est tout aussi convainquant, fait avec autant de talent et de sobriété. Une mise en scène simple, un scénario subtil et fort (même si légèrement invraisemblable...la chirurgie esthétique était-elle si avancée au lendemain de la guerre ?…). On suit le parcours de Nelly avec intérêt et émotion. Un acharnement légitime à vouloir retrouver sa vie d'avant qui nous étreint le cœur. Elle est incarnée avec force et sensibilité par une Nina Hoss tout aussi belle et formidable que dans Barbara. De nouveau face à elle, Ronald Zehrfeld s'en sort lui aussi parfaitement. Enfin, c'est techniquement superbe. Le réalisateur et l'actrice allemands nous offre donc un nouveau magnifique portrait de femme prise dans la tourmente de l'Histoire. Un très beau film sur les conséquences douloureuses de la déportation, le retour à la vie, l'amour inconditionnel et sur le pardon. Un mélo fort et émouvant traité comme un véritable thriller avec une fin magnifique. Une belle réussite.
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    111 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2015
    (...) Comme souvent au cinéma, la première séquence comporte déjà les thèmes qui seront traités dans le film.
    Celle-ci observe donc deux femmes passant un poste de contrôle en Allemagne. Les soldats américains, agressifs et humiliants, leur intiment de décliner leur identité. Les deux femmes se révéleront être juives, et l'une d'entre elles, fraîchement libérée d'un camp de concentration.

    Cette introduction pose une ambiance très lourde de fin de guerre, tout en la contrastant avec un échange intime dans lequel sourde une violence psychologique assez troublante. Un rapport de domination / soumission s'installe, mélange de plusieurs autres confrontations, déjà ambiguës. Homme VS Femme, force physique VS émotion-sentiments, complexe d'infériorité masculin VS charisme féminin...
    Passionnant, troublant et stimulant. Cela dit, là ou PHOENIX me paraît encore plus pertinent, c'est sur le terrain de l'évocation, de la métaphore. Ainsi, peut-on observer dès ce prologue, une parabole intelligente et subtile de la reconstruction de l'Allemagne, à la fois moralement, physiquement, et économiquement.
    L'ensemble de ces choses seront, par la suite développées et recoupées. PHOENIX annonce ainsi, un excellent programme (...

    L'intégralité de notre critique de PHOENIX, sur Le Blog du Cinéma
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    On ne change pas une équipe qui gagne. Le tandem Hoss / Zehrfeld avait déjà brillé par leur prestation ambivalente dans Barbara. Il réitère dans Phoenix : drame plus violent et foudroyant que son aîné. Nina est rescapée des camps et revient chez elle, défigurée par un soldat nazi. Mais à son retour, elle se rend compte que son mari l’a trahie et qu’il ne la reconnait pas.

    Petzold réitère les thèmes qu’il avait déjà traités, notamment dans Barbara. Puisque le rythme de sa narration est très lent, le tempo du film doit se situer ailleurs. C’est pourquoi toute son œuvre se bâtit sur ses personnages et leur ambigüité. Leurs motivations ne sont jamais palpables, mais toujours écrites avec une plume fine, qui vous fera douter jusqu’aux derniers instants. Leur relation, pleine de singularité, monte en intensité tandis que cette romance inavouée se lit un peu plus dans chacune des scènes.

    Le thème musical, revenant sans cesse, est la clé de toute l’énigme. Plein d’intelligence et de subtilité, ce récit captive par ses non-dits, ensorcèle par un charme envenimé. Dans un univers à nouveau anxiogène, propice aux trahisons et aux faux-semblants, Nina Hoss est aussi splendide que fascinante. Sa capacité à camper un personnage troublé relève d’une performance de très haute tenue. Pas besoin de cris ni de pleurs pour montrer l’exaltation des sentiments. Les émotions les plus profondes se situent en nous, et l’interprète allemande le traduit à la perfection.

    La question d’identité, primordiale après la Seconde Guerre Mondiale, est énoncée avec une justesse rarement perçue à l’écran. Nelly, femme blessée et délaissée, donnerait tout pour que son mari la reconnaisse. Il semble qu’il n’y ait qu’autrui qui puisse approuver et valider notre identité. Sans lui, nous ne sommes personne. Sans lui, nous n’existons pas.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2019
    Phoenix, c’est l’oiseau mythologique qui, une fois mort, renaît de ses cendres, c’est une jeune rescapée des camps de concentration qui, lentement, revient à la vie à partir des cendres de son passé et des êtres qu’elle a perdus. Phoenix, c’est ici un cabaret miteux à la limite de la maison close qui projette dans les ruelles alentours et sur les murs qui les ornent ses néons rouge-sang. Par ce jeu de contrastes se voit incarnée toute l’horreur de la reconstruction identitaire dans une Allemagne profondément fracturée. Derrière les faux-semblants d’un couple qui prend progressivement conscience de sa distance s’active le périlleux rétablissement d’un État rongé par la violence endémique et perforé de ruines. Il n’y aura que la musique pour réunir dans la douleur Nelly et Johnny avant que le rouge ne disparaisse dans l’horizon incertain de sa vie nouvelle. Car c’est le chant qui, subitement, bouleverse la polarité humain-fantôme : si Nelly campe le rôle de spectre au point de n’être reconnue de son amant qu’in extremis, sa prestation musicale fige le pianiste qu’un passé lâche et mortifère rattrape sans plus tarder, la raccorde à l’existence qui se trace devant elle. Par sa grande violence contenue, Phoenix fait preuve de beaucoup de justesse et évite les poncifs du genre. Pourtant, il manque à cette femme endeuillée d’elle-même une errance que la caméra saisit trop peu, comme aveuglée par le dépouillement en règle, et semble se priver d’un vertige qui non seulement aurait traduit par l’image le flottement intérieur de l’héroïne, mais aurait permis au spectateur d’être profondément bouleversé. Reste une œuvre importante qui se confronte avec subtilité à une zone de l’Histoire souvent maintenue dans l’ombre.
    coraly
    coraly

    13 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2015
    Magnifique drame sur l'impossible retour, retour à la vie après l'horreur de la déportation, retour de l'amour après une trahison. Une héroïne brisée mais qui arrive à rester forte par l'espoir qui subsiste en elle. Comme souvent le cinéma allemand nous offre ici un très beau film, sobre et poignant. La dernière scène est particulièrement bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    Phoenix est un drame froid et subtil. Porté par l'interprétation hypnotique de Nina Hoss en femme revenue de l'horreur des camps de la mort, ce film brosse une histoire d'amour rendu impossible par la trahison et les blessures béantes laissées par la guerre et l'holocauste. Ce film ne tombe à aucun moment dans l'émotion brut et raconte l'impossible pardon pour les personnes ayant vécu l'enfer dans les camps d'extermination. Un film qui raconte aussi le difficile retour à la vie normale et la difficulté à s'accepter tel que l'on est devenu. Un film simple, tragique et digne qui met la lumière sur la reconstruction de ces personnes marquées pour la vie par l'horreur inhumaine qu'ils ont vécu.
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