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Eselce
1 389 abonnés
4 238 critiques
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2,5
Publiée le 5 novembre 2016
Un film sur l'état actuel de la Grèce et la mentalité des pauvres gens qui y résident. Le message est répétitif et beau sans pour autant être très réaliste. Une utopie sur une idée loin d'être nouvelle. La question est réellement comment faire bouger les peuple. Peu intéressant, pour moi. Les idées doivent se montrer plus concrètes et plus réalistes.
Un film "coup de poing" qui décrit la situation en Grèce avant que Syriza n'arrive au pouvoir. Nous y est décrit comment contraints et forcés, les gens se sont organisés par eux même pour s'en sortir, développant par là même de nouveaux horizons sociaux et aussi les racines d'un mouvement social qui portera au pouvoir le parti Syriza, sur la base de son programme anti austérité, votera un non massif lors du référendum par lequel il était demandé aux citoyens s'ils voulaient ou non la politique d'austérité découlant de l'application du 3ème mémorandum imposé par la Troïka. Le mouvement social issu de cette période est encore à l'oeuvre en ce moment même dans tout le pays pour dire non à la politique d'austérité que Syriza a finalement accepté d'appliquer, tournant le dos au programme grâce auquel il avait été élu.
Ce documentaire est fait avec une caméra amateur, par un amateur il me semble et son projet de filmer ce qu'il a vu en Grèce est tout à son honneur. Par contre, entre un document amateur et la volonté d'en faire un outil politique et artistique il y a monde que le réalisateur n'a pas su franchir. C'est un film très caricatural surtout pour tous ceux qui sont révoltés par cette société inégalitaire et par la crise qu'elle traverse. On reste dans des propos trop souvent "gauchistes". Le documentaire est très maladroit dans la réalisation et l'organisation de la trame du récit. Le manque de fond, de structure et surtout de contextualisation rend l'ensemble très flou et approximatif. Un bon sujet d’actualité mais très mal exploité pour en faire un documentaire ou/et un outil politique.
Ne vivons pas comme des esclaves est un excellent documentaire qui nous parle des modes de vie alternatifs déployés par des grecs qui ont perdu parfois plus de la moitié de leurs revenus et n'ont plus aucune couverture sociale; la survie est au bout de leur journée... Depuis la chute d’un mur et de cette menace d’un autre mode économique à l’Est, le libéralisme financier s’est débridé, n’ayant plus aucune retenue. Il formate l’individu qui n’existe plus qu’en tant que consommateur et que l’on jette au gré des marchés. Des marchés qui liment les griffes de l’État providence pour qu’il se ronge les ongles d’avoir cédé son pouvoir aux agences de notation… La survie est-elle dans des échanges alimentaires en circuit court ? Dans des commerces ou des services autogérés ? Dans le troc des objets ou des savoir-faire ? Si les grecs nous prouvent que cela fonctionne à l’échelle d’un quartier, qu’en est-il à une plus grande échelle ??? Un documentaire qui pose des questions philosophiques au-delà d’une crise structurelle qui grattouille les démons bruns des années 30…
Un documentaire d'extrême gauche qui ravira sans doute les jeunes esprits de moins de 30 ans. On ressasse inlassablement les mots " révolution, solidarité, lutte de classe " entrecoupé par des citations chocs suivi de quelques minutes d'émotions sur le calvaire, bien réel, que subissent les grecs. L'habillage du film est bien évidemment en rouge et noir, les couleurs traditionnels des anarchistes.Certains crieront au génie en voyant les belles initiatives que les grecs mettent en place tout en ignorant qu'elles ont toujours existé, on détruit tout et on réinvente la société, tout comme on casse sa télé et on devient libre (avoir un esprit critique et en faire une utilisation modérée semble trop compliqué pour certains). Bref, vous êtes jeune, suivez donc cette belle utopie pour finalement finir comme José Manuel Barroso. Les utopies finissent toujours mal.
Grand lecteur de Michel Onfray je suis tombé par hasard sur le nom de ce réalisateur et de son film. On ne peut pas lui enlever qu'il s'agit d'un documentaire passionnant sur les dessous de la crise grec et, la réaction des grecs ainsi que les solutions alternatives apporté à leurs situation. On pourrait croire à une utopie... Les personnes interrogés ne sont pas prétentieuse et l'alliance d'image, de textes et de musique sublime. La meilleure pour moi etant La vie s'écoule de Raoul Vaneigem. Un mai 68 grec.
Je sors d'une soirée exceptionnelle à Narbonne et, en cherchant d'autres infos sur le film, je découvre ces critiques très justes. Ce documentaire m'a fait vibrer et chavirer dans une allégresse partagée. Un immense bravo.
Un film vif, choc, engagé, sans compromis, autant que son auteur et son équipe, sur la réalité de la Grèce d'aujourd'hui dévorée par les banques. Les conséquences de l'inhumanité motivée par l'argent à tout prix de la part de ceux qui en ont déjà trop. Face à ce drame économique, l'humanité de ceux qui résistent avec les moyens du bord. Et un avertissement grave au spectateur français: n'attendez pas que ce soit votre tour. A voir absolument pour combler le vide délibéré des médias sur ce sujet!
Ce film nous montre que la crise économique peut générer autre chose que le désespoir, le repli sur soi, la haine de l'autre. Il nous montre une utopie en marche, un vrai espoir. Quand, en plus, on peut faire venir Yannis Youlountas pour un débat, outre ses connaissances de la situation et de l'histoire grecque, son humanité fait que la soirée devient exceptionnelle. Film à voir, à revoir, à diffuser sans modération.
Ce film nous parle d'actualités, de crise mais surtout d'alternatives. D'un documentaire sans prétentions et en libre diffusion, il est passé aujourd'hui à un film sollicité, visionné et critiqué par de plus en plus de gens, dans de nombreux lieux alternatifs ou pas, en europe, festivals, centres culturels etc... J'ai vu la progression de sa diffusion, depuis la première projection à laquelle j'ai assisté en octobre 2013 jusqu'à aujourd'hui. S'il fait partie actuellement des têtes de liste de Allociné c'est parce qu'il a éveillé en nous l'idée que oui, quand les choses vont vraiment mal, on arrive a trouver des solutions, et ce n'est pas faire semblant. Ce film a été, et est encore, le support de multiples débats sur la crise européenne et mondiale, causes et conséquences, l'autogestion, que ce passe-t-il réellement en Grèce, les liens entre crise et montée du racisme, qu'est-ce que la solidarité pourquoi et comment? etc... Ca donne envie d'aller donner un coup de main là bas, mais pas sans bien y réfléchir avant, ça donne envie d'agir ici, la france n'est pas à l'abri de ces sujets, et tout au moins, ça donne envie d'en parler et de diffuser l'info partager nos idées dans un objectif commun. Je remercie Yannis et Maud qui donnent une très, très grande partie de leur temps, énergie et la totalité des bénéfices produits par le film, à la cause qu'ils défendent. Un réel exemple de solidarité, bravo! A SOUTENIR!!