Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
benoitG80
3 409 abonnés
1 464 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 30 avril 2016
"Maggie a un plan" essaie vainement de surfer sur les platebandes de Woody Allen, dans l'esprit et le style... Car de suite on y croit vraiment, pensant découvrir une comédie de Rebecca Miller, plutôt caustique et acidulée, puis on attend donc que les personnages s'épaississent, que leurs personnalités se peaufinent au delà de ces pseudo discussions et dialogues intello bobo creux, que l'on pense être juste une mise en bouche et puis, tout reste dans le même état... Maggie a un plan sans doute et on veut bien y croire, mais jusqu'où va-t-il la mener et nous mener par la même occasion ? Malgré la présence de Greta Gerwig, Julianne Moore et Ethan Hawke, ainsi que quelques bonnes idées avec des tentatives de vouloir démarrer sérieusement une ou deux fois, tout reste très superficiel, schématique sans qu'aucune situation décisive ou aucun moment crucial, ne fassent mouche et nous emportent réellement ! On sourit vaguement, on ne se sent pas trop concerné par la problématique de ces trois adultes plongés dans une triangulaire amoureuse, qui eux mêmes ne semblent pas trop émus ou bouleversés de leur propre problème existentiel que si bien, au bout du compte le temps passe et l'ennui s'installe insidieusement... Très léger, très tendance, ce méli mélo amoureux déjà vu, s'emmêle plutôt les pinceaux sans réussir à créer la petite merveille espérée... Dommage une fois de plus !
Comédie sympathique certes, mais qui manque un peu de charisme, malgré Julianne Moore, une chose est sûre on n'a guère à réfléchir en ce qui concerne le déroulement du film.
Une comédie sympathique qui n'apporte rien de très nouveau dans le triangle amoureux. Quelques dialogues sont toutefois savoureux et forcent un sourire. L'ensemble reste assez attendu tout en réservant quelques jolies surprises. La réalisation est très sage. Le grand plus, un casting qui semble s'amuser dans cette histoire somme toute assez banale. Des acteurs, tous très justes, se plaisent à appuyer sur l'égoïsme de leur personnage respectif. Dans chacune de ses apparitions Julianne Moore balaie tout sur son passage. Sa seule présence rend l'ensemble supportable.
Pas vraiment d'émotion dans cette production qui surfe encore et toujours sur le couple, la séparation, les enfants etc. Limite ennuyeux avec certaines séquences un peu longues qui n'apportent rien au film. Décevant.
"Maggie" (Greta Gerwig) est une "natural mother" - elle le sent, elle le sait. Mais incapable de bâtir une relation de couple tenant plus de 6 mois, la charmante trentenaire décide de recourir à l'IAD - elle a su convaincre un ancien copain de fac à cet égard, qui a un bon début de réussite entrepreneuriale dans le cornichon.... Mais une nouvelle "romance", avec le quadra "John" (Ethan Hawke), va contrarier son projet de maternité en solo. Marivaudages new-yorkais spoiler: (le mariage pèse à la jeune femme, et elle échafaude alors un "plan" : faire en sorte que John revienne vers la mère de ses 2 aînés, "Georgette", pourtant plus âgée que lui de 10 ans - alias Julianne Moore). Les dialogues sont de qualité, et GG est délicieuse (comme sa garde-robe). Voilà pour les atouts majeurs de cette plongée distrayante chez les bobos/intellos de la "Grosse Pomme", manquant cependant un peu de vraie personnalité...
Comédie légère et tout juste passable. Elle permet de passer un bon moment, notamment avec Maggie (Greta Gerwig) dans le rôle principal. Elle est marrante, attachante, nature et naïve. Grâce à elle, on passe de bons moments, même si le rythme est lent et limite fatiguant. Photos pas super, ni son, bref... limité. Son duo avec Georgette (Julianne Moore) un peu space vaut néanmoins le coup !! **
"maggie à un plan" est une gentille comédie romantique à l'américaine avec un casting 5 étoiles (julianne Moore, greta garwig et ethan Hawks ) le bémol du film c'est qu'il passe d'un sujet a l'autre sans réel fil conducteur cependant la composition d'ensemble, les quelques touches de romantisme, humour et extravagances de celui-ci le rend charmant par intermittence.
Filmer des intrigues amoureuses dans un New York toujours aussi photogénique expose fatalement au jeu des comparaisons avec le maître incontesté : Woody Allen. Maggie a un plan s'en distingue par une certaine originalité de ton, du moins dans ses préliminaires, mais retombe assez vite dans le schéma habituel des comédies américaines indépendantes et, par conséquent, cérébrales. Dans ce manège à trois, on ne vibre que rarement mais l'on sourit aux mésaventures de la pure et candide Greta Gerwig, qui sans aborder un registre nouveau reste parfaite en toutes circonstances. Ethan Hawke est excellent et le petit grain de déraison est apportée par la grande Julianne Moore. Du cinéma qui fait son possible par ne pas apparaître trop prévisible et y parvient parfois. Cependant, un zeste de folie supplémentaire n'aurait pas nui du tout.
Le scénario était pourtant intéressant à la base mais la mise en scène trop "molle" et le manque de conviction des acteurs aura eu raison de mon attention ... Je me suis ennuyé à mourir! J'aime pourtant beaucoup ce que fait Greta Gerwig en général et en la voyant au casting de la réalisatrice de "Piper Lee" Rebecca Miller, je partais enthousiaste. Mais le film ne décolle jamais, les acteurs ne sont pas très convaincants et ont presque l'air de s'ennuyer (Julianne Moore particulièrement!). Miss Gerwig elle, nous refait encore une fois son numéro de jeune femme qui doute, qui se cherche ,et qui fait n'importe quoi! Ok ça l'a bien fait jusqu'ici mais faudrait qu'elle se renouvelle si elle ne veut pas devenir lassante... Tout n'est pas mauvais forcément mais ça manque vraiment trop de rythme et de conviction pour que le film puisse marquer les esprits. Aussitôt vu, aussitôt oublié...Dommage!
Habituée au cinéma indé et humain de Baumbach, Greta Gerwig continue dans sa zone de confort en tenant le rôle-titre de Maggie a un plan. Trentenaire célibataire, la jeune femme veut un enfant et décide de procéder à l’insémination artificielle. C’était sans compter sur sa rencontre avec John, professeur d’anthropologie marié et père de famille, de qui elle tombe profondément amoureuse.
Nous ne sommes pas loin du cinéma new-yorkais et intello de Woody Allen, pour ces saynètes ironiques, ces couples de bobo et ce ton faussement léger. C’est pour cela que l’on aime détester Maggie a un plan, un film spontané, bavard, généreux et dans un souci constant de soigner ses protagonistes.
Eternelle innocente au visage pure et aux intentions louables, Greta Gerwig ajuste une nouvelle fois très bien sa physionomie atypique à son personnage perdu et maladroit. Elle est au centre de ce triangle amoureux, tandis que le récit est principalement influencé par ses décisions, qui affectent gravement le devenir des personnages. Comble de l’histoire, celle-ci veut seulement faire le bien, tandis que ses choix provoquent le chaos.
Autour d’elle, Ethan Hawke est parfait en homme égoïste et romancier refoulé, alors que Julianne Moore incarne la froideur des sentiments avec une grande classe. Mais ce qui manque à Maggie a un plan est une dose de nouveauté, car tous ces thèmes, très contemporains, ont déjà été soulevés par ses pairs. Avec, encore et toujours, Noah Baumbach en tête de lice.
Déjà sept ans depuis Les vies privées de Pippa Lee, le très joli dernier film de Rebecca Miller. Si celui-ci se laisse regarder, on en est pourtant assez loin. L'intrigue n'a rien de bien originale (un triangle amoureux assez classique, même si elle essaie de le sortir du schéma habituel), la mise en scène non plus. Cela en a un peu les personnages, l'ambiance et les lieux de tournage, mais cela reste aussi du sous-Woody Allen. Heureusement, il y a le casting. La direction d'acteurs reste le gros point positif. Greta Gerwig est très bien, même si elle reste dans un registre qu'on lui connait bien, Ethan Hawke est lui aussi très convaincant. La meilleure est bien entendu la grande Julianne Moore (déjà dans Pippa Lee). Elle est excellente bien sûr (une des rares actrices a l'être même dans les mauvais films), extravagante et vraiment la plus drôle avec son accent nordique. Chacune de ses scènes est un vrai plaisir. Cela sauve indéniablement cette comédie dans l'air du temps, pas désagréable, mais vraiment pas inoubliable non plus.
Sympathique comédie portant sur les improbables tribulations/déboires d’un fantaisiste triangle amoureux, « Maggie a un plan » complait (à défaut de séduire) par la désarçonnante candeur de l’actrice principale, combinée au foutraque comportement de son amant/mari, associé et la névrose apitoyante de la cocu de service.
La mise en scène travaillée, avec un soin tout particulier apporté aux détails, est réjouissante. L’ensemble reste néanmoins convenu, en ce sens où il ne s’affranchit pas vraiment du ‘déjà-vu’, car aussi loufoque que puisse être le contenu, le film ne s’aventure jamais en-dehors des sentiers battus.
Ce serait un film signé Woody Allen, on le qualifierait de mineur... mais la réalisatrice tente ici, justement, de nous offrir quelque chose de différent, même si l'athmosphère bourgeoise de New York plane lourdement sur son film...
Ce film est dans la lignée de Woody Allen, comme peuvent l’être certains films de Noah Baumbach, de Julie Delpy ou peut-être « Casse-tête chinois » de Cédric Klapisch. Dans le sens où il se déroule à New York dans un milieu intellectuel et où il est bavard, mais pour notre plus grand plaisir.
La comparaison s’arrête là, parce qu’il sait trouver son chemin propre, grâce notamment à la présence de Greta Gerwig, candide ou grave, toujours charismatique, dans ses vêtements vintage et sages à la fois. Julianna Moore est elle aussi parfaite également habillée de façon caractéristique.
Le sujet du film comme l’humour de Rebecca Miller apportent du sang neuf à ce genre de cinéma. S’il traite des moeurs d’une poignée d’intellectuels new-yorkais, avec ironie et tendresse, il suit aussi un raisonnement scientifique, à savoir prouver que les individus d’une espèce cherchent toujours à reproduire leurs gènes.
L’histoire est très plaisante à regarder et le scénario recèle quelques péripéties : Maggie, cherche à contrôler sa vie et façonner le destin, c’est le destin qui va finalement façonner sa vie.
On avait découvert Rebecca Miller avec un premier joli film intitulé « The ballad of Jack and Rose » où elle mettait en scène son mari à la ville, le grand Daniel Day-Lewis. Peu prolifique, la réalisatrice avait passé avec brio le cap du second film quelques années plus tard avec « Les vies privées de Pippa Lee » au très joli casting comprenant Robin Wright, Monica Bellucci ou encore Julianne Moore que l’on retrouve également au casting de ce troisième long-métrage. Malheureusement, ce nouvel essai n’égale en rien les deux précédents. Passant des drames feutrés et mélancoliques à la petite chronique new-yorkaise teintée de comédie, elle ne surprend jamais et n’offre qu’un succédané de tous ces films indépendants américains version intello qui pullulent sur les écrans en essayant de s’inspirer (ou de singer) le maître en la matière Woody Allen. Celui-ci ayant déserté les rues de la Grosse Pomme depuis quelques films, d’autres auteurs ont pris le terrain avec plus ou moins de succès. D’ailleurs, seul Noah Baumbach semblait pouvoir lui tenir la dragée haute notamment avec « While we’re young » qu’il a réalisé ou « Broadway Therapy » qu’il a écrit. On retrouve d’ailleurs ici son actrice fétiche, Greta Gerwig qui semble toujours jouer le même rôle à quelques nuances près. Il faut avouer qu’on ne rit jamais, qu’on est pas plus émus et que cette histoire de triangle amoureux parait avoir déjà été vue mille fois sur grand écran. Le trio principal qui se compose des deux actrices citées précédemment et d’Ethan Hawke a beau avoir fière allure, on s’ennuie ferme durant une heure et demie. Les dialogues ne sont pas aussi piquants qu’ils devraient l’être, ça bavarde beaucoup trop et la simili intrigue fait du surplace et traine en longueur. De plus, le contexte bourgeois et intello de l’ensemble (ils travaillent tous dans la littérature ou dans l’art) ne fait qu’alourdir le film et le rendre encore plus autarcique. « Maggie a un plan » est aussi vite oublié qu’il a été vu. Un long-métrage en tous points tristement anecdotique et même superficiel.