On lit ici ou là que le « Greta Gerwig movie » serait en train de devenir un genre cinématographique à part entière. Soit des films bobos new yorkais racontant la vie d’une grande fille dégingandée, trop diplômée pour avoir les pieds sur terre, trop complexée pour être sereine et trop exigeante pour être épanouie. Bref une Woody Allen blonde et jeune.
La réussite de « Frances Ha » était totale. « Mistress America » transformait l’essai. « Maggie’s plan » crée-t-il une franchise ?
On aurait aimé le croire alors que Greta Gerwig est rejointe en haut de l’affiche par des stars reconnues : Ethan Hawke (dont la carrière alterne films hollywoodiens pas idiots et films indé CSP ) et Julianne Moore (dont il faut à tout prix entendre en VO l’hilarant accent danois).
Le problème est que le scénario du film de Rebecca Miller ne tient pas la route. Dans une première partie, la plus réussie, pétaradante comme un Woody Allen, on y suit une Maggie célibataire en mal d’enfant s’essayer à l’insémination artificielle avec le sperme d’un mathématicien producteur de cornichons (sic) avant de céder aux avance d’un anthropologue mal marié. La seconde partie se déroule quelques années plus tard : Maggie s’est mariée avec son anthropologue et en a eu une petite fille dont les moues ravissantes ne suffisent pas à lui faire ignorer la faillite de son couple. Aussi se met-elle en tête – tel est le « plan » de Maggie annoncé dans le titre – de rabibocher son mari avec son ex-femme.
Cette histoire manque terriblement de crédibilité. Pire : elle manque d’intérêt surtout quand elle prend un chemin de traverse au Québec, se payant le luxe d’oublier son héroïne sur le bord de la route. Comment réussir un « Greta Gerwig movie » sans Greta Gerwig ?
La bande annonce fait voir que le côté drôle et amusant de cette comédie mais il y a beaucoup de moments tristes, longs et presque ennuyeux. Beaucoup trop de phrases recherchées que souvent ne veulent rien dire...
Rebecca Miller dont a gardé un souvenir ému de son précédent film - Les vies privées de Pippa Lee - se lance ici dans la chronique sentimentale peu originale d'un triangle amoureux évoluant dans le milieu universitaire et littéraire new-yorkais. Les décors, le thème, l'humour et les dialogues vont parfois piétiner les plates-bandes du maitre Woody Allen, mais se perdent la plupart du temps dans un bavardage filandreux et des situations trop convenues. Fort heureusement, le twist du milieu du film et qui en explique le titre redonne de l’intérêt au spectateur qui avait tendance à roupiller. Le procès des mâles immatures et la mise en lumière parallèle de la finesse de la gent féminine n'étonneront plus que les quelques derniers cinéphiles phallocrates rancis, il faut s'y faire !
"Maggie a un plan" lorgne fortement sur une équation 70% Woody Allen 30% Noah Baumbach... Un trio amoureux dont l'originalité repose sur un constat, Maggie tente de se débarasser de son époux John en le faisant retomber dans les bras de son ex Georgette, à laquelle Maggie l'avait "volé" ! On aurait aimé par contre que les personnages Hawke/John et Moore/Georgette soit un chouïa moins antipathique comparé à la charmante et pétillante Maggie/Gerwig, La réalisatrice surprend par ses choix, avec bonheur puisqu'on passe un bon moment, mais en même temps pourquoi perdre de sa personnalité pour un film ressemble à d'autres, d'où une sensation de déjà vu.
Je suis vraiment très partagée pour ce film, j'ai apprécier le scénario même s'il est cousu de fil blanc et qu'on en devine aisément la suite. Il souffre toutefois de quelques longueurs et même de temps à autre de creux ! Le personnage de Maggie n'est pas aussi passionnant qu'on nous le laisse entendre, et se fait gracieusement volé la vedette par Georgette. Beaucoup de sous entendu notamment durant la scène finale qui nous laisse entrevoir l'avenir de Maggie et de Lily mais ils ne resteront qu'au stade des suppositions. La réalisation est pas mal, un poil plus original que les autres films du même genre malheureusement ce n'est pas flagrant. J'ai eu cependant beaucoup de plaisir à revoir Greta Gerwing qui j'en suis persuadée vaux le coup d’œil mais il reste encore un long chemin. Très heureuse de voir Travis Fimmel, bien que présent pour de petits apparitions, j'ai beaucoup aimé son personnage, son histoire et sa sincérité. Et enfin, Julianne Moore m'a motivation pour ce film qui donne vie à Georgette comme jamais même si on l'a connu bien meilleure. Dans l'ensemble, le film se regarde, on passe un bon moment, malheureusement on l'oublie aussi vite qu'on l'a visionné. C'est dommage, il manque un petit quelque chose pour en faire un bon film.
J'ai adoré ce film, LE SCÉNARIO, les acteurs, l'humour. Jusqu'à la fin, on ne sait pas ce qui va se passer. Et le fin est drôle et délicieuse. Mention spéciale pour Julianne Moore qui a un rôle en or ainsi qu'Ethan Hawke. On sent qu'ils s'amusent tous les 2 avec leurs personnages. Bien sûr, Greta Gerwig est jolie et compliquée à souhait. Finalement, la vie fait les choses en sa faveur et ceci,bien malgré elle.
Maggie's Plan est une comédie sentimentale new-yorkaise à la Woody Allen parfaitement réussie. Le rythme du film, le ton original qui s'en détache, les dialogues, la galerie de personnages tous attachants, le casting tout entier jusque dans les seconds rôles (notamment dans le rôle de la femme fascinante et excentrique de Ethan Hawke une Julianne Moore hilarante et génialissime), le traitement des questionnements existentiels du personnage principal Maggie qui alterne entre désir de bien faire et solidité morale et manipulations et névroses, bref tout fait mouche dans ce joli film drôle, tendre et plein de fantaisie qui devrait séduire le plus grand nombre.
Sans doute le film le plus moderne ou du moins le plus représentatif que j'ai vu du type de vie majoritaire des jeunes ''bobos'' new-yorkais actuels. Il est extrêmement vivant et possède un humour décalé un peu trop intellectuel à mon goût mais très enrichissant pour apprendre à connaitre ce que risque d’être le monde de demain en France. Ce n’est pas un chef d’œuvre cinématographique mais son témoignage est précieux car sous les comportements superficiels se cachent beaucoup de sensibilité et de douleurs. C’est une comédie de mœurs des années 2010 qui devrait être étudiée dans les lycées français, chaque personnage ne préparant en rien son avenir mais agissant en ne pensant qu’à lui-même. Elle débouche sur des constat d’échecs très inquiétants pour la stabilité des familles. Rebecca Miller à fait preuve de sensibilité et d’intelligence, elle respecte les spectateurs et les traite en adultes responsables en favorisant le visuel et limitant les explications. Ses comédiens sont tous excellents et se fondent dans l’anonymat et la banalité du milieu souhaité. Seule Julian Moore par son grand talent d’actrice émerge malgré elle, sa personnalité est si forte qu’elle impressionne à travers l’écran…Quatorze années après ‘’Loin du paradis’’, dans un rôle opposé à celui de ‘’Cathy Whitaker’’, c’est un plaisir de la revoir ainsi. C’est elle qui confère à ce film une profondeur que les autres comédies américaines ne font qu’effleurer. Fille d’Arthur Miller et épouse de Daniel Day-Lewis, Rebecca Miller devrait confirmer dans les années à venir les qualités de réalisatrices qui apparaissent dans ‘’Maggie à un plan’’.
Maggie veut faire un bébé toute seule. Elle n'a pas le temps de s'investir dans une relation et veut son enfant maintenant. Son destin se voit bouleversé par l'arrivée de John dans sa vie, un homme malheureux dans son mariage qui finit par tomber amoureux d'elle. Voilà donc l'occasion pour elle d'avoir son enfant. Sauf que la vie avec John est moins belle qu'elle ne le pensait... D'où ce plan qui germe dans sa tête, aller voir Georgette, l'ex-femme de John pour la pousser à récupérer son ex-mari... Avec "Maggie a un plan", Rebecca Miller livre une énième variation amoureuse new-yorkaise propre à un certain cinéma indépendant américain. L'ensemble ne manque pas de charme, notamment parce que la pétillante Greta Gerwig fait partie du casting face à Ethan Hawke et Julianne Moore mais au final, ça semble un peu tourner à vide. Ces gens n'ont de problèmes que dans leurs relations amoureuses et passent beaucoup de temps à en parler sans faire grand chose d'autre. C'est plaisant mais tout ce triangle amoureux et ces variations proches du cinéma de Woody Allen fatiguent un peu et ce malgré la qualité d'écriture et la fraîcheur des comédiens.
Le mari, la femme, la maîtresse.... Rien de nouveau sous le soleil, ni même sous les sunlights : un modèle vaudevillesque archi usé (parce que si courant - et à jamais..). Rebecca Miller ne révolutionne pas le genre avec ce "Maggie's Plan". Non, elle l'"évolutionne", tout au plus. Ses trois protagonistes sont en effet des bobos new-yorkais : le mari est un intello (à discipline universitaire confidentielle), la femme est une intello (à discipline universitaire confidentielle - voisine), la maîtresse est une intello (ratée - qui chapeaute à l'université des intellos, comme les deux autres...). Si Monsieur (milieu de quarantaine) est relativement banal (voire transparent), si l'épouse est une réjouissante caricature (Julianne Moore, la grosse cinquantaine défraîchie, rigolote en diable, tant elle marque le trait), la maîtresse, une trentenaire pimpante (Greta Gerwig - cf. "Frances Ha", du même tonneau) est la figure la plus "in" (spoiler: elle a trouvé un volontaire pour une insémination artisanale, voulant un bébé, mais pas de géniteur identifiable à supporter en prime... quand l'amuuur lui tombe dessus - d'où la voilà en maîtresse, puis en épouse à son tour, Monsieur étant de ceux qui épousent...). De ce canevas "classique" RM tire quelques fils plus inattendus.... à vous de découvrir lesquels. Moyen au résultat global, mais certaines scènes bien troussées, et de bons interprètes.
Une comédie romantique sur fond de girlpower mais soft. Une problématique, vouloir un enfant quand on est une femme mais sans vouloir le père...au final, l'amour pointe le bout de son nez, l'enfant aussi et la magie s'arrête. Le père en question ayant quitté sa femme pr cette nouvelle histoire, perd de la magie de cet amour, perdu entre deux femmes fortes, chacune à sa manière. Maggie, la nouvelle mère, a donc un plan pour sortir de cette situation. C'est marrant, un bon moment, la femme est à l'honneur, l'homme passant plus pr un faible, manipulable et fainéant...lol (je suis un homme soit dit en passant)
on suit le personnage Maggie qui rêve d un enfant et va mettre un plan pour en avoir !
Un film sympathique et léger sur le couple , le fait d être parent mais aussi des dilemmes d aujourd hui , sur les relations amoureuses , sur le romantisme qui se meurt !
Drôle , touchant porte par un charmant casting et une Greta gerwig toujours aussi sublime . Un film qui se suit comme un bonbon ! Une petite douceur mais qui ne marquera peut être pas nos esprits mais nous permet de passer un excellent moment .
Avec un film de qualité , faites par une femme, avec une femme merveilleuse ! Une bonne musique et un propos touchant .
Ce film est génial, Maggie et ses plans pour organiser sa vie et la vie des autres est tellement drôle ! Les acteurs sont excellents, les hommes un peu caricaturés et les femmes qui s'en sortent mieux, pour une fois ce n'est pas désagréable !! Julianne Moore est au top, le milieu universitaire new yorkais à la Woody Allen style mais avec un regard contemporain et féminin...