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    Boyhood
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    544 critiques spectateurs

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    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Lorsqu’on voit un enfant grandir, comme il n’est pas possible de le voir autrement qu’au cinéma, comme il n’est pas possible aujourd’hui de le voir autrement que devant « Boyhood », on touche du doigt la beauté et la tragédie de l’écoulement du temps. Ainsi la scène la plus prodigieuse du film arrive lorsque la mère, jouée par Patricia Arquette, s’effondre en larmes en constatant que le temps a passé, que son fils a grandi et qu’elle a vieilli. C’est une émotion d’une force indescrip-tible qui envahit alors le spectateur. Les larmes de la mère sont aussi celles du spectateur car ces années envolées sur lesquelles elle pleure, il vient de les voir. Le passage du temps : y a-t-il quelque chose de plus simple, émouvant et universel ?
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Célèbre, avant même sa sortie, pour son processus de tournage sans précédent, celui de filmer une douzaine de minutes par an les mêmes personnages, Boyhood est une œuvre d’une originalité formelle qui lui donne sa place parmi les plus belles preuves de créativité artistique de ces dernières années. En réunissant annuellement, entre 2002 et 2013, le même casting, composé essentiellement de la jeune révélation Ellar Coltrane, de sa propre fille Lorelei Linklater, de son acteur fétiche Ethan Hawke et de Patricia Arquette, Richard Linklater signe en effet une étude minutieuse de l’évolution d’une famille moyenne du Texas alors qu’avancent les années. C’est justement parce que cette fresque familiale est ancrée dans une réalité culturelle, politique et technologique changeante que les spectateurs se retrouvent dans chacune des étapes de ce récit d'initiation. Car si l’arche dramatique de Mason, le personnage principal de l’histoire, est quelque peu ordinaire et que certains passages de son passage à l’âge adulte provoquent des baissent d’intensité émotionnelle, le fait de participer pleinement à la transformation physique du jeune acteur entre ses six et ses dix-huit ans apporte à ce film singulier un charme ensorcelant qui laisse à penser, qu’entre les mains d’un réalisateur d’un réalisateur plus inspiré, ce procédé de fabrication à long-terme aurait engendré un irrésistible chef d’œuvre.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    Filmer des acteurs pendant 11 ans, les voir évoluer, grandir, mûrir, bref : changer. C'est une idée de cinéma. Elle ne suffit bien entendu pas à faire un film, encore faut-il lui insuffler un souffle, la vie. Linklater le fait avec brio. Il ne se passe pas grand chose, comme dans la vie, et pourtant, ce film fleuve de près de 3 heures défile joyeusement sous nos yeux. C'est une expérience. Donc un film magique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Ce film c'est simplement la vie. Il y a quelques longueurs mais comme il y en a aussi dans la vie.
    C'est un chef d'oeuvre car aucun autre film ne lui ressemble.
    A voir, et a garder dans sa bibliothèque pour le revoir.
    Magistral comme dit l'affiche.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2015
    Ce film constituait une certaine attente chez moi compte tenu de son concept, celui de le tourner en 12 ans, sur le papier c’est plus qu’audacieux car décuplant le réalisme de l’évolution narrative des personnages dans le temps et l’espace socio-culturel américain, et au final le résultat est assez déconcertant, voir même indigne d’intérêt.

    En fait je vois ce film comme un encéphalogramme plat de la vie chiante d’un type chiant qu’on voit grandir, le scénario est inexistant et je crois même qu’il ne cherche même pas à exister, on va d’un point A à un point B sans encombre, c’est gentillet, on ne nous bouscule pas. Mason c’est l’ado typique, le gamin idéal sans excès que tous les parents rêveraient avoir, celui qui se fond dans la masse, même si on essaye de nous faire croire qu’il est unique, forcément sinon pourquoi braquer sa caméra sur lui ? Le réalisateur veut le mettre en valeur avec sincérité, ça je n’en doute pas, mais rien de particulier n’émane de toutes situations en 3h, seuls les pères de substitution entretiennent l’espoir de voir pointer des bouleversements mais les impacts sont minimes et n’ont pas de réelle ambivalence sur la psychologie de l’adolescent, et pourtant ça aurait pu être intéressant de voir un destin voué au bonheur qui est détruit pour pourquoi pas le voir se reconstruire pour créer des enjeux narratifs et un minimum de boulot scénaristique, que là non, sa vie se déroule comme celle de n’importe quel gosse de milieu modeste voir aisé sans histoire, donc quel est l’intérêt ?

    Et bien je ne vois pas vraiment, Linklater propose un long métrage vide qui est censé jouer son rôle introspectif et nostalgique chez son spectateur, c’est à nous de le combler en quelque sorte, mais ça n’aura pas marché une seconde chez moi, cette vision du cinéma ne me parle pas, quand je regarde un film je veux m’évader et qu’on me donne des éléments, qu’on me fasse ressentir des trucs, dans ce registre qu’on me bouleverse, mais rien n’est bouleversant ou sujet à l’émotion, on reste un observateur vierge et on ressort de "Boyhood" sans ne retenir aucun véritable message. Et pourtant bizarrement je ne me suis pas ennuyé durant ces 160 minutes, elles sont même passées assez vite, ça n’est pas forcément le problème, mais je n’ai cessé d’espérer qu’il se passe enfin quelque chose, je ne sais pas que Mason pète un plomb à cause à cause d’une rupture amoureuse ou d'un affrontement quelconque, qu’il se renferme sur lui même à cause d’une addiction à la drogue, tout cela pouvant créer une crise interne familiale et/ou avec ses proches, mais strictement rien n’arrive jusqu’au générique final, apparemment ça n’est pas le but du long métrage, bon …

    Cependant j’ai aimé la relation père-fils où j’ai trouvé Ethan Hawke très impliqué dans son rôle, on ressent vraiment une complicité, ça marche également avec Patricia Arquette, même de manière générale l’arborescence est plutôt cohérente, le tout servie par une réalisation minimaliste qui fonctionne avec le registre, on ne s’attarde pas sur des artifices esthétiques (à part la séquence finale du couché de soleil), juste dommage que le reste ne suive pas, même la BO est décevante, pourtant l’intro avec "Yellow" de Coldplay laissait envisager une bande son superbe, frustrant, en plus certains morceaux sont placés de manière presque aléatoire. Ce que j’ai aussi apprécié ce sont les petits détails socio-culturels des États-Unis au fil des années comme la politique Bush et la guerre en Irak et en plus sans en faire des caisses, et ça c'est bien joué. Enfin ça reste tout de même le long métrage typique pour plaire aux américains, comme une fresque à la "Forrest Gump", nul doute qu’il sera le favori aux Oscars, c’est écrit d’avance, décidément cette académie n’en finira plus de me décevoir d’année en année, le cinéma hollywoodien qui se regarde dans le miroir ça devient irritant.

    Bref "Boyhood" m’aura déçu, j’attendais autre chose, le film n’est pas non plus mauvais, mais reste à mes yeux dépourvu d’une réelle sensibilité et d’un côté bouleversant qui aurait pu m’interpeler, tout ce travail durant 12 longues années pour accoucher d’un résultat si peu intéressant dans le fond de son histoire, c’est vraiment dommage. D’ailleurs je pense qu’il n’y aura jamais de second visionnage car je n’ai strictement aucune envie de revoir ce film.
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Un drame de Richard Linklater au cours duquel ce dernier choisit de filmer pendant 12 ans les mêmes acteurs ; un concept singulier déjà expérimenté lors de sa brillante trilogie des "Before..." . Cependant, dès le départ, le réalisateur se contente de nous livrer une succession de scènes de vie, dévoilant ainsi une réalisation sans but ni point de vue, sans prétention ni ambition. De plus, les acteurs, pourtant de talent, comme Ethan Hawke et Patricia Arquette, paraissent ici désincarnés et sans envergure. Enfin, le doublage des voix est catastrophique. Un ensemble d’éléments négatifs qui fait de ce film une fresque familiale plutôt ennuyeuse et sans réel intérêt !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    Très bon film sur l'ordinaire. Il aborde les questions que l'on se pose tous sur la vie de façon très intelligente et le fait de suivre les mêmes acteurs pendant 12 ans permet au film d'être encore plus réaliste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    J'ai vu le film hier soir en vostf. Le procédé (utiliser des acteurs sur 12 ans en jouant de leur vieillissement naturel) n'est pas nouveau car la série télé l'utilise de fait, mais ici l'importance accordée au point de vue du petit garçon et aux enfants, en général, qui grandissent sous nos yeux (on perçoit plus difficilement le vieillissement des adultes) ainsi que le condensé (de 2h43 tout de même) en font un film très émouvant. Surtout pour un gusse comme moi dont les enfants se sont transformés de manière presque équivalente pendant la même période. En fait, on peut prendre le film comme une grande leçon de morale (au sens négatif et positif du terme) où un long clip publicitaire (de style Caisse Nationale de Prévoyance avec Valse 2 de Chostakovitch en Bande sonore...) bourré de choses convenues et convenables, mais c'est précisément parce qu'il ne se passe rien d'autres que du temps qui passe, qu'il n'arrive rien d'autres aux personnages que ce que nous connaissons de nos vies (on travaille en essayant d'améliorer sa condition et celles de ses enfants qu'on élève en tentant de les rendre autonomes) que l'on est touché. A l'évidence seront plus touchés les parents confrontés à l'éducation - non pas comme règles à appliquer ou principes à respecter que comme choix pragmatiques - ainsi que les ados qui quittent l'adolescence en s'opposant plus ou moins à leurs parents. Seront aussi plus touchés les gens "comme nous" qui sont spontanément critiques vis à vis du monde qui nous entoure (les personnages évoluent dans une ambiance progressiste anti-Bush et confèrent au travail une éthique de l'émancipation personnelle). Les personnages sont presque "idéaux" (et donc quelque peu "improbables") - le père "rockeur" absent qui contrebalance par son intelligence affective la "toute-puissance" de la mère, la mère courage qui élève seule ses enfants en veillant à leur protection et à leur autonomie - mais ils sont surtout portés par d'excellents acteurs. C'est flagrant pour Ethan Hawke (excellentissime) et Patricia Arquette. C'est moins évident pour les enfants qui apprennent leur métier sous nos yeux, même si on est spontanément en empathie avec le garçon et emporté par sa beauté et sa frimousse de "petit bonhomme", le regard perdu dans le ciel, dès les premières images. Le film est clairement l'histoire de ce garçon comme le titre l'indique indirectement. Inutile d'y voir une quelconque prérogative de la "domination masculine". En fait, "l'enfance" de "boyhood" en américain se distingue de la "childhood" par la conscience nostalgique de ce qui a été et qui est bien au coeur du film. Mais la mélancolie fonctionne car elle est construite de l'extérieur par le spectateur. En effet, à aucun moment nous ne percevons de retour du personnage principal sur lui-même. Il grandit sous nos yeux en s'inscrivant spontanément dans l'éternité, c'est-à-dire dans un espace dépourvu de la conscience du temps, sans présent, ni passé, ni futur. Le mécanisme nous permet ainsi de nous identifier à ce petit garçon et à son enfance passée comme une vie en devenir, qui est ce qu'elle a été, en fait la nôtre, car "l'enfant est le père de l'homme". Le film est un pur produit "americana" dans la spécificité de la "vie texane" aujourd'hui et un pur produit "cinéma américain indépendant" d'exportation pour les classes moyennes européennes. Il n'y a ni superman, ni superhéros ou monstres maléfiques, ni crimes violents avec suspense, ni pyrotechnie-testostérone-crâne-rasés, ni effets spéciaux (sinon la "magie" du temps qui forment et déforment les corps), ni aventures extraordinaires d'hommes ordinaires, ni performances sexuelles ou coït spectaculaires etc,... on change de maison, on passe d'un quartier à un autre, on guette les changements de coupes de cheveux, des vêtements, les ritournelles du moment, la mutation des voix et des physiques, la formation d'une personnalité, la mise en place d'un corps, de sa manière de marcher, d'être et de penser... de l'école au collège, du collège au lycée et du lycée à l'université, de la jeunesse aux responsabilités,... On se rend compte que le présent immédiat de nos vies - La 3ème guerre d'Irak, l'engouement pour Harry Potter, l'élection d'Obama, les modes musicales - est déjà devenu de l'histoire. "Et la vie a passé le temps d'un éclair au ciel sillonné" (Aragon).
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2014
    Un film qui touche. La où. Il faut avec une superbe bande son des acteur irréprochable des réflexions sur le monde juste et qui nous concerne nous spectateur
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    Très joli film, qui nous invite à "voir passer le temps", à le ressentir même, et nous laisse comme Patricia Arquette, désemparés... "Faut-il pleurer,faut-il en rire, on ne voit pas le temps passer" chantait Ferrat.. Oui,surtout quand on élève ses enfants. Car si Linklater parle de l'enfance de son personnage, ce qui frappe à l'écran, c'est le vieillissement de ses parents, qui transforme le film en propos sur la mort. C'est plein de tendresse, de lucidité et de mélancolie, c'est touchant et réussi, bien au delà de la curiosité de son dispositif. Et après avoir vu le film, m'est venu en tête le beau texte de GCM :
    "et puis l'hiver est revenu
    et les saisons se sont perpétuées
    les années passent, la vie aussi
    on commençait juste à s'y habituer
    on est les témoins impuissants
    du temps qui trace, du temps qui veut
    que les enfants deviennent des grands
    et que les grands deviennent des vieux..."(GCM- 4 saisons)
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Un film vertigineux et bouleversant qui prend une ampleur remarquable et pose comme jamais la réflexion sur le temps qui passe. Richard Linklater nous offre une expérience ébouriffante en filmant sur une douzaine d'années le passage à l'âge adulte de Mason, enfant bringuebalé et sensible. Jamais au cinéma on n'aura autant mesuré les effets du temps qui passe sur les corps et sur les âmes. Il ressort donc de ces moments de vie une immense mélancolie qui gagne au fil des 2h30 qui passent finalement comme un soupir. Très simple dans la réalisation, peut-être un peu surécrit parfois, le film reste malgré tout une expérience unique et très intéressante. Patricia Arquette et Ethan Hawke sont excellents de naturel et de profondeur, et le jeune acteur crève littéralement l'écran. Sublime.
    yoyo114
    yoyo114

    38 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Boyhood, c'est d'abord un dispositif ambitieux : filmer, pendant douze ans, la chronique d'une famille américaine de la middle class. Pourtant, le résultat est d'une grande modestie : Linklater signe une mise en scène très sobre qui rend le film d'autant plus touchant et authentique. Le résultat est bouleversant. En voyant le parcours de Mason, on ne peut que s'interroger sur son propre parcours. Malgré son absence de prétention - et de rebondissements - le film fait le portrait en creux de la nouvelle génération. Etant âgé de 19 ans, je suis heureux qu'enfin, un cinéaste soit parvenu à parler des jeunes d'aujourd'hui sans prétention, ni cliché, ni caricature. Ce sont de petits riens, mais les évocations de facebook, ou la scène de la première bière, sont d'une telle vérité qu'on se demande, par moments, à quel point la réalité parasite la fiction dans Boyhood. Kechiche devrait en prendre de la graine : il est possible de faire jaillir une vérité de l'instant sans tourner de scènes fleuves. Enfin, par sa linéarité - aucun flash-back, aucune ellipse, chaque année occupant à peu près la même durée dans le film - Boyhood restitue une sorte de microcosme du temps qui passe. On en revient à une émotion simple : voir un enfant grandir et se construire. Le passage du temps, dans le film, est à la fois beau et inquiétant. On se rappelle soudain que la fuite du temps est inexorable et que nous sommes mortels. La conception du film est d'ailleurs parasitée par cette idée. Linklater a pensé le scénario année par année au lieu d'avoir une trame préétablie. Autrement dit, s'il s'engageait dans une mauvaise idée de scénario, il ne pouvait plus faire machine arrière. Et si, soudain, arrivé à l'année 2010, il regrettait de ne pas avoir tourné telle scène en 2007, impossible de réparer son erreur car les acteurs avaient changé. Le film est donc hanté par la mécanique du temps. Cela peut expliquer que, parfois, Linklater s'engage dans des sentiers moins convaincants (les personnages de beaux-pères peu crédibles). Mais, dans l'ensemble, on est époustouflé par la cohérence de l'ensemble. Tout se tient, tout est fluide, malgré les aléas que peuvent entraîner un tournage aussi casse-gueule. Pour conclure, un film paradoxal, car plus il essaye d'être simple, plus il touche au génie. Désarmant de la première à la dernière image, Boyhood marque aussi après le visionnage. Un film à la fois universel et générationnel, tendre et inquiétant. Sans doute ma plus belle expérience au cinéma.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2014
    Une entreprise ambitieuse et hors normes qui est une réussite et que je recommande a qui aime s’intéresser au devenir de personnages attachants On accompagne vraiment l'évolution de l'histoire familiale texane dans son contexte et elle nous nous renvoie à nos propres souvenirs J'ai trouvé que le réalisateur a su faire une véritable oeuvre personnelle porteuse de ses points de vue a la fois proche et éloignée des documentaires de destinées du même genre( que j'avais pourtant bien appréciés)
    raz98
    raz98

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Tout simplement genial, il y a pas d'autres mots. Tout est super le scenario les acteurs et surtout l'histoire. Il est si special parce que il raconte l'histoire d'un garcon que l'on voit grandir a l'ecran petit a petit c'est ca qui rend ce film genial et touchant. Sans doute le meilleur film que j'ai jamais vu, mon nouveau film prefere!
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 juillet 2015
    Un film tourné sur douze ans avec les mêmes acteurs qui raconte une période de la vie d'un jeune garçon: c'est peu dire que le projet de "Boyhood" est immense. L'ambition de Richard Linklater est de raconter un quotidien, donc de la banalité et des événements plus importants: en bref, il s'agit de mettre en scène à la fois une vérité de l'instant et du temps qui passe. Un double mouvement qui peine à être transcendé par de réelles idées de cinéma mais qui ne se construit que sur des dialogues, le plus souvent insipides, et sur des clichés désespérants. Il est en effet désagréable de suivre pendant près de 2h40 (parce qu'en plus il prend son temps notre ami Linklater !) des personnages qui ressemblent plus à des étiquettes qu'à des êtres complexes, évolutifs et singuliers (pitié, le beau-père alcoolique). Linklater ne raconte pas la vie d'une famille américaine originale mais un condensé de petits morceaux de vie qui ne sont ni plus ni moins que des passages obligés sans saveur. Mais que se passe-t-il en dehors des dialogues ? Qu'en est-il des ellipses et des non-dits ? La réponse est simple : rien ne se passe quand rien ne se dit, à moins de se satisfaire du visage surpris de Mason aux moments où sa mère discute avec ses futurs maris. Ces deux moments sont censés être implicites et subtiles, mais au lieu de cela ils sont affreusement surlignés. J'aurais pu sauver le film s'il était bien écrit mais c'est loin d'être le cas. J'ai eu surtout l'impression d'assister à une séance de questions-réponses, tantôt pseudo-philosophiques tantôt banales, ce qui revient au même. Tout ou presque sonne faux, et étant donné que l'artificialité ne permet en général pas l'émotion, "Boyhood" m'a laissé le plus souvent de marbre (les discours faits à Mason avant qu'il aille à l'université est le seul vrai moment touchant). Une mise en scène proche de l'académisme, une interprétation inégale et une écriture fade: un constat lourd pour un film vide.
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