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    Les Amants électriques
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    19 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Ah Plympton on ne l'avait plus vu au cinéma depuis 2008 avec son excellent Des idiots et des Anges, et là il revient après 6 ans pour un nouveau film haut en couleur. Parce qu'il faut bien comprendre que Plympton est un génie, rien de moins, rien de plus, il arrive à faire ce que personne d'autre ne peut faire, avec ses dessins et son animation minimaliste, son sens de la poésie et son esprit déjanté il nous fait vibrer.

    Parce que depuis Hair High le type commence vraiment à sortir de ses comédies loufoques pour nous sortir des films peut-être un tantinet plus posés mais beaucoup plus émouvants, et les Amants Diaboliques en est la directe continuité. On a un film profondément beau, une sorte de farce tragique dotée d'une triste beauté. Parce que ce n'est pas aussi jubilatoire et débile qu'un Mutant de l'espace ou qu'un I Married a Strange Person! (mon préféré), mais c'est vraiment beau.

    En fait je suis à chaque fois surpris de réussir à rentrer autant dans le film, je veux dire le type, sans dialogues, avec son univers déjanté il parvient à dire des choses, à parler de choses vraies, donc belles, donc touchantes. Parce qu'avec un univers perché et faire rire c'est une chose, mais réussir à émouvoir avec des caricatures affreuses, c'est autre chose. Parce que ouais, même ces personnages difformes qui n'ont physiquement plus grand chose à voir avec un être humain, ils sont touchants. Ils sont touchants parce que leurs réactions sont vraies, pures.

    C'est un film qui ne triche pas, il va au plus simple dans l'histoire, tout en s'offrant la possibilité de se libérer de toute norme dès que c'est possible, mais ça reste au service de cette histoire toute simple. C'est ça qui fait la force du truc, il a un but dans son film.

    Et puis la musique fait beaucoup, étant donné qu'il n'y a pas un seul dialogue intelligible de tout le film et elle est vraiment très bien utilisée, se confondant avec l'image.

    On passe du coup une heure et quart absolument merveilleuse, se demandant comme est-ce-qu'il va oser finir son film, jusqu'où ça va aller, mais aussi en étant vraiment ému, tout en riant au passage. Ce n'est ni réellement une comédie, ni réellement un drame, c'est fou et splendide. Plympton a cette capacité à proposer un univers qui n'appartient qu'à lui (dans le bon sens du terme) et à nous emmener sans jamais que l'on vienne questionner quoi que ce soit...

    Bref c'est à voir ! Après je lui ai préféré son film précédent, mais bon, pour ce que ça veut dire étant donné la qualité des Amants électriques...
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Adulé par les plus grands de l'animation, Bill Plympton reste cependant un artisan dont les films sortent toujours assez confidentiellement à l'exception des Mutants de L'Espace, seule grosse production de la carrière du réalisateur. Son nouveau film Les Amants Électriques ne déroge pas à la règle et ne sort que très discrètement dans quelques salles ce 23 avril.

    Ella, une belle jeune femme est sauvée à deux reprises de l'électrocution par un gaillard viril prénommé Jake, entre eux ça va être le coup de foudre immédiat. Mais le beau mâle attire les femmes et l'une d'entre elle va lui faire croire que sa compagne le trompe afin de l'avoir dans son lit. Fou de jalousie, l'homme va tomber dans le piège et se met à tromper sa compagne avec toutes les filles du coin. En découvrant ses coucheries, Ella va avoir des envies de meurtres et de vengeance.

    Bill Plympton a un style reconnaissable entre tous, vous ne connaissez peut être pas son nom mais vous avez certainement vu au moins l'un de ses court métrages. Le réalisateur qui a commencé comme dessinateur de bande dessiné à gardé un style très comic strip griffonné pour son passage à l'animation. Un style graphique qui ne plaira certainement pas à tout le monde à cause de son coté un peu brouillon très éloigné de l'animation mainstream mais qui donne cependant tout son charme aux Amants Électriques.

    Pour son dixième long métrage, Bill Plympton a choisi de se mettre à la romance, une histoire d'amour totalement folle et incroyablement poétique qui suit deux amants fous l'un de l'autre. Un amour tellement fort qui se transforme en une haine aussi féroce lorsque l'infidélité entre en jeu. C'est là tout le sujet du film dont le titre original est Cheatin' (tromperie) devenue en France Les Amants Électriques par rapport à leur rencontre et à la tension que va connaitre le couple.

    Roi des petites économies, Bill Plympton signe lui même la réalisation, le scénario, les dessins et l'animation de son long métrage. Il laisse uniquement les étapes intermédiaires et la colorisation à une petite équipe. Résultat pour seulement 400 000 dollars, on a un incroyable long métrage aussi poétique qu'une oeuvre de Miyazaki. Comme le génie japonais, Bill Plympton est un des derniers défenseurs d'une animation traditionnelle qui garde un charme perdu par la majorité des films d'animation en image de synthèse.

    Depuis son précédent film, le réalisateur a choisi de laisser tomber les dialogues dans ses longs métrages. Cela permet de faire encore plus d'économies mais surtout de mettre en avant encore plus la beauté des images. Ponctuées uniquement de bruitages et d’onomatopées et accompagné de la très belle bande son de Nicole Renaud. Le style de la soprano française qui s'accompagne de son accordéon colle parfaitement à cette histoire très romantique avec son style rétro et l'ajout de titres autour de l'amour bien connus et tombés dans le domaine public.

    Signalons tout de même que si ce long métrage est très poétique et très drôle, il n'est pas franchement adapté au jeune public. L'humour de Bill Plympton et quelques passages assez osés risquent de ne pas plaire aux plus jeunes. Les parents qui ferait l'erreur d'emmener leur bambins voir ce film comprendront vite que tous les dessins animés ne sont pas fait que pour les enfants.

    Très rythmé et foisonnant d'idées à la minute, Les Amants Électriques est une pure merveille. Tous fans d'animation qui se respecte se doit d'aller découvrir au plus vite le nouveau film de Bill Plympton. Une très belle histoire d'amour qui aurait mérité de sortir pour la Saint Valentin.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Ah donc, d'après Matt Groening, Bill Plympton est un génie... Peut-être, mais ça dépend de quoi on parle et où on se place. Lourdingue, poussive et un brin exagérée, l'animation de ce "grand" monsieur répète et répète, encore et toujours, la même histoire. Subliment prévisible, cette aventure délaisse, pour son final, son ton énervé pour s'achever stupidement sur la même musique qui se trouvait au début. Rajoutez à cela un quiproquo en lien avec la bêtise humaine, et voilà, vous l'avez, votre navet. Si le réalisateur voulait nous faire rire, c'est qu'il est en plein délire, il ne manquera plus que la bérézina et il débandera, ça nous fera des vacances, de ne plus voir ce charlatan. Risible.
    dejihem
    dejihem

    140 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2014
    Fan de Bill Plympton, ce 10ème film relève autant de l'animation que de l'art brut. Le dessin est exagérément caricaturé, les borgborythmes remplacent les dialogues. Le résultat est-il moins bon que ses précédents films d'animation ? Oui. D'autant plus qu'il y a moins d'innovation que dans Les mutants de l'espace, Hair Hight, Des idiots et des anges et L'impitoyable lune de miel. Malgré la présence du réalisateur après la séance, ces amants électriques me laissent un goût de trop peu, car je suis trop habitué à la folle créativité et à la dinguerie de l'auteur. Pour ceux qui découvrent, penser à acheter tous les DVD des films cités !
    oooooooooo
    oooooooooo

    103 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Le film le plus délicat de Plimpton. Le trait reste le même, libre, mais s'accompagne d'une mise en couleur plus riche et subtile. Certains plans très beaux et inhabituels (cette voiture qui traverse la forêt).
    Plus assagie dans son contenu, avec un personnage féminin cette fois central, Cheatin', malgré le support des critiques français sort dans une indifférence totale (l'exploitation du film aux US n'est à ce jour pas garantie). Bill s'en expliquait hier devant un parterre essaimé de spectateurs. Quatre années de travail pour une visibilité si tenue. Il faut avoir la foi. Une lueur : le rendez vous avec Annecy
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 juillet 2014
    "Explorant toutes les formes de comique, que ce soit par la forme même (angle de prise de vue et ruptures de rythme), par la situation, par des éléments scatologiques voire par un empilement de ceux-ci, le réalisateur surprend son spectateur et joue avec lui comme il joue avec son oeuvre..."
    Fabien D
    Fabien D

    182 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Auteur d'animés pour le moins trash et underground, Bill Plympton revient avec un film d'une grande légèreté qui à partir d'une trame simple pour ne pas dire simpliste, la rencontre et la déconstruction d'un couple, se livre à des audaces formels pour le moins décapantes. On retiendra pêle-mêle des carrottes qui chantent, une scène d'auto-tamponneuse aussi érotique qu'inquiétante ou encore une histoire de machine à remonter dans le temps complèment saugrenu. L'absende de dialogues n'entâche en rien la compréhension d'une histoire propice à des délires graphiques particulièrement réjouissants. Plympton, dont le style graphique est aussi reconnaissable que particulier, propose un animé plus grand public (dans les limites de l'exercice cependant) même si on y trouve toutes sortes de métaphores visuelles des plus grivoises. On sourit beaucoup et l'ensemble est assez réjouissant mais on regrette cependant le manque de construction d'un scénario assez plat et redondant prétexte certes à un beau délire graphique mais qui tend parfois à nous ennuyer un peu. Ce manque d'écriture rend le film un peu bancal et fragile même s'il n'en demeurre pas un moins un bon divertissement plein d'inventivité.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    45 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Le film de Plympton passait dans ma région, dans peu de salles, du coup je me suis jeté sur l’occasion. Je trouve dommage qu’il passe un peu inaperçu parce que c’est une petite merveille.
    Il me semble que ses premiers films n’étaient pas muets (c’est-à-dire sans paroles), je ne sais pas ce que ça peut donner, mais là avec cette idée et ses dessins il arrive à créer un univers génial, poétique, délirant, ou les personnages qui ne s’expriment jamais par les mots ont bien plus de charisme et sont plus vivants que bien des personnages qui ouvrent sans cesse leur gueule. Je veux dire qu’on y croit très vite à cet amour, dès qu’ils apparaissent on a envie de les aimer.
    Le film est très inventif, drôle, barré, il y a des idées complètement dingues comme la bataille de linge propre (il faut voir le film pour comprendre), et certaines scènes où le montage suggère les pénétrations notamment qui sont assez réjouissantes. Il a compris que l’animation permettait tout, alors il se permet tout, les fantasmes les plus fous. Je pense à une séquence vers le début où on voit un rêve qui se termine d’une façon très drôle et étonnante.
    Mais surtout, il nous raconte une belle histoire, il arrive à rendre ses personnages émouvants, tout est très pur, ça ne sent pas le fabriqué. Je pense qu’on pourra tous aimer ce film, il est universel grâce au coup de crayon simple, au fait que personne ne parle, tout le monde peut se retrouver là-dedans.
    C’est un tout petit film, court, fait avec trois fois rien, un peu de bruitages, des dessins et de la musique, mais c’est une heure seize de bonheur. Rien que l’invention visuelle des fantasmes des personnages qui chantent sur des airs d’opéra vaut le détour. Ça passe dans peu de salles, ça ne va pas rester longtemps à l’affiche, alors il serait dommage de s’en priver.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Cela fait maintenant plus de vingt ans que Bill Plympton distille sa délicieuse ironie dans la complexe veine des films d'animation destinés aux adultes. Devenu l'un des maîtres de ce genre mésestimé, sa rareté (seulement sept longs-métrages à son actif) n'a d'égal que la brillante acuité de son regard sur la société et les rapports humains. Avec "Les Amants électriques", improbable rencontre-coup de foudre se transformant en déchirante histoire passionnelle, le réalisateur colore son univers burlesque d'un surprenant romantisme au premier degré en proposant une superbe variation autour de la jalousie et de l'infidélité (rappelons que le titre original est "Cheatin'"). La finesse du trait, son agilité, sa vivacité mais aussi son lyrisme, vecteur d'une des plus belles scènes de l'année (l'offrande, au sens littéral, d'un cœur au sentiment amoureux), entraînent le spectateur dans une danse sensuelle où le désir, l'hilarité et l'empressement se réunissent pour former un bijou de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2014
    Septième long métrage pour le maître du dessin animé qu’est Bill Plympton, Les Amants Electriques n’a pourtant pas bénéficié de l’appui de grosses maisons de production. Uniquement soutenu par des distributeurs et producteurs indépendants, Plymton a été obligé de faire appel aux dons de ses fans en lançant une campagne de financement participatif sur kickstarter. Par la suite, le réalisateur s’est plaint du peu d’importance accordé à l’animation dans les différents festivals internationaux, une accusation qui me semble justifiée.

    Jake et Ella se rencontrent dans un accident d’auto-tamponneuse et s’éprennent follement l’un de l’autre. Cet amour sera mis au défi avec l’arrivée d’une femme prête à tout pour séduire Jake.

    Plympton consacre davantage d’importance à ses personnages qu’au scénario, cela se ressent fortement dans Les Amants Electriques, aucun mot n’est formulé (enfin, pas directement), l’intrigue tient en deux phrases et le centre d’intérêt ne se déplace jamais de nos deux protagonistes. La patte du réalisateur est très stylisée et très reconnaissable, les traits sont caricaturaux, les métaphores font parties physique de l’univers, la démesure est omniprésente et les actions sont à l’extravagance des cartoons.

    Jake et Ella évoluent dans l’ombre du soit disant grand modèle américain. Toutes les personnes rencontrées sont rongées par la solitude, par leurs fantasmes, par l’appât du gain et par la jouissance de nuire à son voisin. Le déstructure de l’homme qui se transforme peu à peu en mort vivant se traduit par l’usage fréquent de silhouettes, d’ombres, quant au désir, il ne s’exprime plus que par l’excentricité de ses expressions. L’homme n’est plus que pulsions régit par le sexe (multiplication des images de pénétration, clés dans serrures, pompe à essence dans réservoir…

    La suite ici:
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2017
    Je ne peux pas dire que je suis un fan de Bill Plympton mais son style ne me déplaît pas (j'apprécie qu'il possède une patte qui lui est propre) ; Les Amants électriques est encore un de ses films d'animation barrés qui semble être un peu du n'importe quoi mais à sa manière l'auteur raconte une histoire d'amour.
    Si vous n'êtes pas allergique au style de Plympton alors Les Amants électriques peut vous emporter dans le tourbillon de sa folie, pour ma part je préfère Hair High qui me semble plus abouti.
    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Ce film d'animation (sans paroles) est assez décevant : on s'ennuie un peu, l'histoire en elle-même est sans grande surprise et je ne suis pas fan du tout des dessins. Par contre, la musique est intéressante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2015
    L'originalité je suis pour mais la laideur en plus ça n'aide pas. Pourtant je reconnais qu'il y a une certaine poésie mais les personnages sont horribles, les gloussements, les cris, les rires débiles. C'est vraiment moche. L'histoire est foldingue, un peu à la Gondry, dans tous les sens.
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Même si cela symbolise (selon moi) un monde torturé, tout comme ses personnages, je ne suis pas fasciné par l'animation de ce film. Ni même par son histoire d'ailleurs. Autant la bande originale est sublime, autant le scénario ne l'est pas, je trouve. Difficile d'accrocher et de s'identifier à ces personnages sans relief, sans humanité et aux émotions très primaires !!
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    143 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2021
    Ce film représente une expérience enivrante avec ses dessins expressifs et son animation survoltée..
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