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zhurricane
84 abonnés
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1,5
Publiée le 17 juillet 2017
Bill Plympton réalise un film d'animation muet qui fourmille d'inventivité. Le style des dessins est unique, ceux sont des gribouillages fait au crayon puis colorisé ensuite. Cela donne une ambiance poétique, mais les gros plans sur les personnages sont parfois trop crayonné. Pour ce qui est de la BO elle est très bonne, surtout des titres d'opéras qui paraissent comique dans leur utilisation. Justement ce film ne se prend pas du tout au sérieux, les scènes sont assez loufoques, mais le problème est que ça manque d'émotions. Parce que les personnages sont assez primaire. Le fait que le film soit muet ne rend pas forcément service, même si le réalisateur use de la métaphore visuelle avec un certain talent. On retient notamment la scène de coït représenté par une lance à eau de pompier. Mais au delà de ça, le film est ennuyant, c'est presque une déluge d'image en mode aléatoire que nous propose le réalisateur. Non pas que le film ne soit pas artistique,bien au contraire, mais c'est long, et répétitif, ça fonctionne sur les mêmes schémas de narration. Pourtant j'aurais tellement aimer adorer ce film, mais jamais je n'es su rentrer dans le trip. Les personnages sont hideux, mais c'est cette mocheté qui es rends beaux, c'est difficilement compréhensible si vous n'avez pas vu le film. En fait ce film m'a forcément fait penser au "triplettes de Belleville mais en beaucoup moins passionnant, un comble lorsque l'histoire à pour sujet principal une histoire d'amour. Parce que oui l'amour fait presque artificiel. C'est pourtant un film que je conseilles pour son côté unique.
Un film sur l'amour par Bill Plympton ça donne cet OFNI de l'animation, complètement différent de tout ce qui à pu sortir sur nos écrans. Dessins sinueux qui se transforment, bougent sans arrêt, un humour loufoque et satyrique. L'univers de Plympton est assez spécial, surtout quand il faut s'habituer à cette absence de dialogue et ces personnages qui ne parlent que par cris. C'est quand ses dessins s'éloignent du scénario (plutôt classique) qu'on assiste aux plus belles séquences d'un film sur l'amour, ses défauts, mais aussi ces bons côtés.
Ps: par-contre pour les enfants de moins de 12 ans c'est un peu juste, le sexe est biensur présent et je ne sais pas s'ils pourront saisir tout l'absurde de cet univers parfois effrayant.
Si les productions-maison de Bill Plympton connaissent systématiquement de gros problèmes problèmes de visibilité et de distribution, elles constituent une stimulation - je préfère ne pas parler “d’émerveillement� - visuelle incomparable au sein d’une industrie de l’animation américaine peu réputée pour sa capacité à se balader hors des sentiers battus. A l’instar de ‘L’impitoyable lune de miel’ et d’une bonne partie de sa filmographie, le concept de ces ‘Amants électriques’ tourne autour des orages sentimentaux et de la désintégration du couple, à grands renforts de trahisons réelles ou supposées, de tromperies, de mensonges et faux-semblants (la routine, en somme). La particularité ici est que le résultat se passe intégralement de dialogues, à l’exception de fréquentes onomatopées et borborygmes. Plus que jamais, les corps des protagonistes sont érotisés à l’extrême, entre masculinité agressive et féminité outrancière, et l’animation lacunaire et saccadée contribue à cette impression de déformation grotesque de la physionomie humaine et spécifiquement de ses caractères sexuels primaires et secondaires. Moins surréaliste et sous acide que certaines réalisations antérieures, quoique Plympton se permette à nouveau de nombreuses sorties de route fantasmatiques, ‘Les amants électriques’ s’absorbe comme un cartoon, un cartoon violent, frénétique et sexuellement explicite...dont on finit pourtant par découvrir qu’il ne fait que parler d’amour de la façon la plus sensible et tendre qui soit…!