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Bryan Riley
2 abonnés
7 critiques
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3,5
Publiée le 14 février 2021
J'ai bien aimé ce dernier volet très coloré et assez fun. Humour parfois un peu trop enfantin mais le film reste bien. Le fait de retrouver tous ces personnages attachants une dernière fois est cool.
C’est bien parce qu’on reste attachés à cette troupe hétéroclite car les épisodes se suivent et se ressemblent, mais la tendance est à la baisse, sans pour autant arriver à Madagascar 3... Le problème principal c‘est qu’on est passé d’un film très plaisant, avec de l’humour noir et une lecture pour adulte, à un cartoon pour enfants. Cela sous-entend, comme de nombreuses suites, que les héros s’assagissent, qu’ils se casent, qu’ils ont des gamins et qu’on finira par les suivre pour que la franchise continue. Avec de si gros sabots, et sans quoi que ce soit auquel s’accrocher, on perd le public plus âgé, et ce depuis le 3ème opus je dirai. Du coup, ici, on continue de glisser, et la qualité globale ainsi que l’histoire suivent le mouvement. Si vous arrivez à vous attacher à Pêche et sa vie de couple appelez-moi, surtout que comparé à la fin du monde annoncée ça fait pâle figure, mais là non, une « intrigue » prend le pas sur l’autre et vice versa. Bon le côté histoire double, voir triple avec Scrat, ça devient une habitude, mais là le problème est trop gros et trop éludé. Du coup, les méchants sont zappés aussi : 5 minutes à tout casser, ils ne sont pas menaçants pour 2 sous (on rappelle que Buck combat un genre de gros T Rex alors 3 oiseaux…) et n’apportent rien. On pourrait dire la même chose de Kira, de Mémé, des vieux qu’on trouve dans la météorite et de Diego, dommage c’est un personnage principal. Par contre overdose de Pêche et son mec, voire de Manny et Buck. La trame est trop classique pour qu’on ne devine pas tout dès le début, l’histoire trop mal répartie, la 3D inutile, quelques chansons évitables, une musique banale et un aspect adulte définitivement parti. Même Scrat est devenu moins intéressant. Heureusement les voix françaises demeurent, l’humour et les persos aussi, les dialogues restent de bonne facture, le rythme se tient malgré tout, les longueurs ne sont pas trop nombreuses, c’est très accessible aux enfants, quelques clins d’œil à des œuvres cultes et l’animation est de plus en plus soignée (les poils de Manny sont davantage détaillés qu’avant). Malheureusement ça ne fait pas un film, surtout si l’on compare avec le 1er opus, ça fait mal. La love story éléphantesque face aux saillies d’une bande si disparate, mon choix est fait.
Ce 5e opus de l age de glace est bien mais pas à la hauteur des 4 précédents . Une histoire correct et qui permet de développer des nouveaux personnages qui viennent s ajouter a la bande
L'âge de glace 5 (ou L'âge de glace : Les lois de l'univers) est de loin le moins inspiré film de la saga, qui est depuis plusieurs volets sur la phase descendante (dès le troisième chapitre, la baisse de régime était palpable). Ici, l'intrigue n'a pas vraiment d'intérêt, le dessin animé fait le choix de s'orienter un peu plus sur les voies de la science-fiction (au point de mettre une soucoupe volante) et ça m'a coupé des personnages principaux qui sont originellement des animaux préhistoriques. L'intérêt des premiers films reposant sur les interactions entre un mammouth, un paresseux et un tigre à dents de sabre est complètement au détriment d'une intrigue familiale pas du tout originale (un jeune mammouth devant se faire accepter par son beau-père mammouth malgré sa maladresse et son manque d'assurance). Et dans le lot, les autres personnages forts de la saga se retrouvent cantonnés à un rôle secondaire (pour Sid) voire tertiaire (pour Diego). L'humour est franchement faible : on a l'impression que c'est un groupe d'adolescents qui a écrit un film pour enfant (ou l'inverse). Les passages autour de Scrat sont assez lourds. Bref, l'animation et le doublage reste là, mais il est grand temps que la franchise s'arrête car ce film est vraiment celui de trop.
Clairement la saga est essoufflé. Ce quatrième volet est de trop mais comme le troisième au final. Celui-ci remonte légèrement l'attente par rapport au troisième volet mais clairement l'effet divertissant c'est plus ou moins estomper. C'est dommage de toujours vouloir gratter encore un peu plus d'argent en poursuivant des saga qui n'ont pas besoin de continuer.
Comme présagé, la saga est à bout de souffle ! L'aventure est moins épique malgré le retour de Buck. C'est moins abouti visuellement, moins d'humour également. On ne retrouve pas ce qui faisait le charme de nos héros (Manny et sa famille, Sid et Mémé, Diego et Kira voire Scrat). Et je n'ai vraiment pas adhéré à cet univers de science-fiction. L’impression de voir un blockbuster version animé. Un baroud d'honneur j'espère...
La mayonnaise ne prend jamais, et c'est sans aucune surprise que fleuri ce nouvelle opus. On brode une histoire derriere, mais en résumé, rien de nouveau pour ce qui est est des gags, c'est loupés,cela ne fonctionne pas et c'est ennuyeux.
Toujours sympa de retrouver toute la bande. C’est énergique et haut en couleurs. Par contre pas de grandes surprises, pas d’humour ou de clins d’œil vraiment original, bref, ça reste divertissant mais malheureusement un poil trop plat et linéaire.
Les personnages sont toujours aussi attachants et cet épisode nous présente la relation difficile entre le papa (Manny) qui n'apprécie pas le fiancé de sa fille car il refuse de la voir partir du cocon familial. Mais nos amis ont un problème plus important à régler : l'arrivée d'une météorite risque d'exterminer tous les animaux de ce monde ! Un sacré challenge pour la bande d'amis qui vont une nouvelle fois partir dans une aventure rocambolesque. Même si je l'ai trouvé un peu moins bien que les précédents épisodes, j'ai passé un bon moment.
Sincèrement, parmi toutes les grosses sagas de ces vingt dernières années, « L'Âge de glace » est sans doute celle qui m'a le moins marqué. Je me souviens que le un et surtout le deux n'était pas trop mal... et c'est tout. Aucun souvenir, aucune image ou presque : des productions inodores, sans saveur. Évidemment, cela reste toujours soigné dans l'animation, on sourit de temps à autre, sans jamais que le plaisir soit réellement là : ça se regarde et s'oublie immédiatement ou presque. C'est qu'on s'adresse vraiment presque exclusivement à des enfants, si bien qu'on se sent sur la touche presque constamment. Humour, scénario, personnages... Ce cinquième volet n'échappe nullement à la règle, toutes ces bestioles, leurs blagues, leurs répliques sentant tellement le réchauffé que je me suis vite lassé du spectacle : même les mésaventures de Scrat m'ont peu amusé, c'est dire... Pourtant, il y avait bien quelques nouveautés : le « contexte spatial » pesant sur le destin de nos héros, tout comme un ou deux nouveaux venus (Ellie en premier lieu) apportent un léger sang neuf. Rien d'antipathique, la dernière ligne droite, plutôt dynamique malgré cette « mission » totalement invraisemblable, ravivant un semblant d'intérêt. Insuffisant, à l'image de ces antagonistes faisant TEL-LE-MENT rajoutés, l'ensemble restant toujours dans cet état d'esprit très « cool » et bien-pensant inhérent à la saga, ne faisant qu'accentuer le peu d'excitation devant cette nouvelle (et dernière?) aventure. Les meilleures choses ont une fin : espérons que les autres aussi.
"L’âge de glace" : une franchise de cinéma d’animation dont le nom suffit à lui seul à faire déplacer les foules en salles, et à s’assurer une bonne part d’audimat à la télé. Il est vrai que les studios Blue Sky avait surpris tout le monde avec un premier opus plein d’aventures et de bons sentiments. De plus, ce qui ne gâtait rien, la qualité d’animation était présente, les personnages, aussi différents soient-ils, attachants, et la narration s’était enrichie dans le numéro 2 d’un vrai message écologique. Dans l’entame de la saga, on a pu remarquer que des petits éléments avaient été semés. Sciemment ou pas, peu importe mais ces éléments que nous avions pu voir dans la galerie de glace lors de la descente infernale des trois compères ont été exploités les uns après les autres. C’est une fois de plus chose faite ici, avec la soucoupe volante. Ni une ni deux, on commence par ce vaisseau… découvert par Scrat. Eh oui, comme d’habitude, cette nouvelle aventure de la horde la plus étonnante du monde commence par une très grosse séquence sur Scrat. Les rires ne tardent d’ailleurs pas à venir. Mais ensuite ? Eh bien on reprend grosso modo les idées générales d’avant pour lesquelles les scénaristes y avaient été de leur imagination. Souvenez-vous, la formation des continents, par exemple. Eh bien ici on reprend ce concept pour le transposer à la formation de notre système solaire. On pourra même repérer par quelques notes de musique un petit clin d’œil fait au film de Stanley Kubrick, j’ai nommé "2001 : l’odyssée de l’espace". On verra même plus tard voir un clin d’œil fait aussi à "La mouche" (de David Cronenberg) par les téléportations et le mélange de deux organismes. Bon, pourquoi pas ? Après tout, on peut tout se permettre en film d’animation… Tout ? Vraiment tout ? Mmmm c’est ce que je pensais en tout cas. Parce que là… il y a un certain nombre de choses qui ne sont pas à leur place. Un exemple ? Allez, soyons fous : le fait qu’on parle de photo de profil ( ?????). Ah et puis la notion d’armes de destruction massive, ce qui n’est cependant pas tout à fait faux quand on s’apprête à essuyer une pluie de météorites dévastatrice. Mais emportés par la folie de leur imagination déjantée, les scénaristes se sont laissés aller à incorporer des idées toujours plus dingues : un manège sur des vaisseaux en lévitation dans un monde féérique. Et puis si on avait encore quelques doutes sur la nationalité des studios, il n’y a plus d’équivoque possible : les studios Blue Sky sont bel et bien américains. La preuve nous en est donnée par la marche de cette horde la plus atypique de la calotte glaciaire en marche rangée (les uns à côté des autres) tels des héros qui se dirigent tout droit vers leur nouvelle mission héroïque, prêts à en découdre, quitte à sacrifier leur vie, comme on a pu le constater dans bons nombres de films outre-Atlantique. A cela on rajoute une leçon très scolaire sur l’union de deux êtres. Non, décidément "L’âge de glace" cinquième du nom déçoit. Nous nous sommes sacrément éloignés de ce qui a fait le succès des deux premiers, et plus en particulier du 1. On ne ressent même plus ce qui lie autant le trio de départ : pas ou peu d’échange (un seul en réalité) entre Manny et Diego, les catastrophes made in Sid sont devenues absentes... Blue Sky est en train de perdre son public toutes générations confondues, au profit des plus petits d’entre nous. Car oui, ça plaira à nos chérubins, quoiqu’on en dise : c’est rythmé, c’est coloré, c’est déjanté… Mais ça n’a plus grand-chose à voir avec l’idée de départ, et ce ne sont pas les quelques gags drôles ici et là qui changent la donne. C’est dommage car la qualité de l’animation est toujours présente. "L’âge de glace : les lois de l’univers", l’épisode de trop ? Oui ! Nous l’avons regardé hier soir à la télévision sur la une, et les pages de pubs ont été pour une fois une vraie bouffée d’air. Et dire que les miens ne se souvenaient pas de l’avoir vu au cinéma ! C’est dire à quel point ce 5ème opus est dispensable ! La seule chose qui reste en mémoire, c’est la séquence « Scratageddon ».
Un dernier opus à la réalisation soignée si ce n'est quelques passages légèrement incohérents et peu crédibles. Des scènes parfois hilarantes, et une histoire souvent belle et forte. On perd un peu le souffle et la magie des premiers. Un peu convenu. L'aventure reste trépidente, et la fin mignonne et assez émouvante. Bon film !