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    Whiplash
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    brunetol
    brunetol

    195 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    Candidat pour la Spatule d'or 2014 du long métrage le plus moisi, "Whiplash" est un film comme on n'en fait plus (et franchement, on va pas se plaindre). Disons une sorte de Rocky XXIII, pour la roublardise du scénario. Prenez deux abrutis et mettez les dans le même aquarium : une école de "musique" où l'on enseigne l'art distingué du Big Band façon orchestre du cirque Pinder pour accompagner les numéros de trapèze, ou thé dansant chez les retraités du parti Républicain. Mon premier est un professeur lobotomisé qui ne s'est pas remis d'avoir été refusé comme adjudant dans les Marines, et se fait les nerfs sur un troupeau de moutons consentants, en plein syndrome de Stockholm. Mon second est un petit crétin qui titille les fûts en se prenant pour Buddy Rich et ne rêve que d'avoir sa place "parmi les grands" au point de plaquer sa petite amie (charmante et sans ambition) et de se faire saigner les mains jusqu'à la chair... en jouant "Caravan" de Duke Ellington. Les Coen auraient peut-être su faire quelque chose de ce matériau déplorable, ils n'ont pas leur pareil pour nous faire rire, parfois intelligemment, aux dépens des personnages falots dont leurs films sont peuplés (et dont J.K. Simmons est un habitué). Mais ici l'humour n'est pas de mise. Tout ce petit monde est très sérieux. Le film suinte l'idéologie rance du Tea Party, faute de point de vue ou de distanciation. La "grandeur" ne s'obtient que par le martyr, puanteur doloriste judéo-chrétienne. L'idée de la passion, du plaisir enragé de jouer, est un péché mortel : il faut souffrir. Le prof sadique soutient que si Charlie Parker est devenu "Bird", c'est parce que Joe Jones lui a lancé une cymbale à la figure. Voilà la seule pédagogie susceptible de faire éclore le génie qui sommeille dans la paresse consubstantielle à tout être humain. Et surtout ne jamais dire : "Good job". On pourrait éclater de rire, mais on cherche en vain le deuxième degré. Damien Chazelle a vu "Full Metal Jacket" et a flashé sur le sergent instructeur Hartman, ses méthodes de conditionnement nazies et son langage fleuri. Sauf qu'on ne voit pas bien l'intérêt de la transposition du pamphlet antimilitariste de Kubrick... dans un cours de musique. Chazelle veut-il dénoncer des pratiques abusives ? On assiste plutôt à la représentation répétitive et complaisante de rapports violents entre deux psychopathes vains et incohérents. Il aurait pu tout autant filmer des combats de coq. Sa caméra s'agite, il se donne beaucoup de mal (c'est la clé de la réussite, n'est-ce pas ?) et dans ses meilleurs moments, le film ressemble à un clip vidéo de solos de batterie. Ça m'a juste donné envie de revoir John Bonham frapper ses toms à mains nues dans "The Song remains the Same". Une toute autre histoire.
    PierreTwo
    PierreTwo

    52 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    Mon avis sur le film est qu'il comporte trop de scènes de torture psychologique sans vraiment en condamner la pratique.
    La forme du film est si éblouissante qu'elle peut aveugler notre jugement morale sur le film : Chazelle était monteur et il impressionne habilement; les acteurs sont criant de vérité.
    Le fond du film est maladroit: il laisse croire que des pratiques violentes peuvent "marcher" pour former quelqu'un et en tirer le meilleur (il y a des spoiler: claques, des blagues homophobes, des agressions physiques et des insultes antisémites..

    En voyant le film j'ai eu peur que des spectateurs prennent ce Fletcher en exemple puisque sa méthode est présentée comme efficace: un film ou tout autre "œuvre d'art" qui laissent même un tant soit peu se propager cette idée, est complice du mal endémique qu’est le harcèlement.
    Remplacer ce garçon par une fille et cela saute aux yeux que rien n'est acceptable dans ce film (même si le metteur en scène est un génie du montage etc. que les acteurs sont très bons etc.).
    Le culot suprême étant pour moi le plan spoiler: ([spoiler]à la fin du concert/solo)
    sur le regard si fier du mentor "humilié" en public, regard sur sa victime revenue lui montrer de quoi il était fait et les deux unis par ce regard de complicité![/spoiler] ...larme à l'œil...cette larme humanise le bourreau.

    Le bourreau spoiler: n'est même pas vraiment puni puisqu'il n'est que viré et continue librement de jouer du piano dans un bar et est libre de se venger de sa propre victime.

    La scène la plus impardonnable est celle du discours dans le bar où le sadique psychopathe a du temps pour se justifier: "la fin justifie les moyens", "tous les meilleurs sont passés par ce calvaire" etc.
    Et en plus, c'est faux, Charlie Parker n'a jamais été formé de cette manière.
    Chazelle a été batteur, il est libre de dire que ces méthodes existent mais moins de dire dans un film et en interview que "ça marche"
    Le harcèlement tue. Ce n’est pas ouvert au débat : ce film tente de l’ouvrir. C’est honteux.
    lucilla-
    lucilla-

    61 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 décembre 2014
    Film stupide et détestable . Apologie de l'humiliation et de la "pédagogie" de la honte, ce film laisse bouche bée et très en colère. Comment peut-on ainsi glorifier la perversité d'un prof, aux propos sexistes, homophobes, insultants, et la soumission d'élèves scotchés à leur bourreau? Et prétendre que c'est la seule façon de devenir "un grand" dans la musique? Face à ce prof complètement fou, qui pense agir "pour le bien" de ses élèves- et auquel la fin du film donne raison , on se dit qu'Alice Miller a du faire trois tours dans sa tombe. Et que le réalisateur a dû être un enfant victime pour aimer autant les bourreaux! Mais quel film méprisable!
    djami M.
    djami M.

    16 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 février 2015
    Je ne comprends tous les éloges reçus pour ce film . Pour moi il se résume a un professeur tyrannique et limite vulgaire qui enseigne la musique en insultant ses élèves . Quant à l'élève il est pathétique (la scène de l'accident résume bien son état d'esprit )
    noajo7
    noajo7

    10 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 février 2015
    Quand vous faites la cuisine , ne retenez que le moment ou vous avez pelé les oignons , quand vous etes avec vos enfants , ne retenez que le moment ou vous les sermonnez ,quand vous êtes au travail ,ne retenez que le moment ou vous vous demandez si vous allez pouvoir payer cette facture ,ect ,ect ,et quand vous jouez d un instrument(c' est mon cas ) , regardez WHIPLASH avant ,pour comprendre tout le plaisir que nous procure pas la nature , a prendre au 2eme degré ,bien sur ...bref,un film doté d'un point de vue coincé comme un doigt dans une porte pour un domaine si grand qu' est la musique .
    Marty McFlan
    Marty McFlan

    6 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2015
    Un jeune batteur ambitieux se rend prêt à tout pour jouer dans le meilleur jazz band du pays, quitte à subir les humiliations appuyées et répétées d'un prof sadique, tyrannique et arbitraire. De la sueur, des larmes, des cris et du sang pour ce duo sado-masochiste jazzy poussé à l'extrême. A moins d'être un stakhanoviste absolu du jazz, préférez-y un Amadeus, ou encore Tous les Matins du Monde.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    heureusement qu'il y a le jazz, c'est un film qui fait très mal, humiliation, rejet, seul un passionné peut subir ça.
    je ne peux pas mettre zéro, il y a toute équipe et techniciens derrière ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 décembre 2014
    C'est mauvais comme des pop-corns industriels trop sucrés.
    Que des ingrédients et des clichés vraiment indigestes. A fuir !
    Phil D
    Phil D

    19 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 février 2020
    Damien Chazelle, réalisateur surestimé (cf la la land) ne mérite même pas que l'on s'y attarde plus de 15 minutes. Redondant, répétitif, casse pied, il faut être courageux pour rester au bout
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 avril 2015
    zont pris le militaire de "Full Metal Jacket" à la sauce musique, avec fond surpuissant de culture ricaine insurpassable - j'adore le jazz, mais se centre sur Buddy Rich... bonjour. Emballé dans un scénar invraisemblable jusqu'à l'hilarité, avec comme motivations principales la culture de la gagne et une vague critique du fascisme qui soumet.
    En clair la recette habituelle : taper fort et bas.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mars 2015
    Whitplash est une horreur sadique. ce film présente le cas d'un professeur de musique de jazz, chef d'orchestre du meilleur groupe de musiciens étudiants dans ce que l'on nous présente comme la meilleure école de jazz de New York.

    Ce prof est un sadique qui tout au long du film insulte, humilie publiquement, casse psychologiquement ses élèves, il renvoie notamment un élève qui est là depuis des mois en lui faisant dire à voix haute qu'il a commis une fausse note et une fois que l'élève est sortie de la pièce, il dit clairement à tout le groupe que celui-ci n'a commis aucune fausse note. La leçon est claire : vous avez beau travailler de manière acharnée
    sans la moindre faute pendant des mois, du jour au lendemain, je vous renverrai de la manière la plus injuste et cruelle possible.
    Ce sadique compose donc un groupe uniquement composé de lavettes qui acceptent d'être sans cesse insulté, humilié, injustement réprimandé, molesté par des attaques souvent sexuelles

    La stérilité de la vie de ce professeur est manifestée par le fait qu'il reconnaisse vers la fin n'avoir jamais eu aucun musicien de talent exceptionnel dans on orchestre.
    Évidemment, il saccage, démotive, humilie. Il est le contraire d'un pédagogue. Le jeu consiste non pas à faire grandir le talent mais à monter les musiciens les uns contre les autres et à faire régner l'arbitraire le plus complet dans l'attribution des titularisations de musiciens.

    C'est un cas clinique de personnalité toxique à montrer aux étudiants en psychiatrie.

    ce n'est pas du cinéma mais du théâtre filmé, un huis clos
    presque tout le film est dans une pièce de 10 m sur 10
    avec essentiellement des cris du prof contre les élèves.

    spoiler: à la suite d'un suicide causé par la maltraitance du prof, l’élève pourra se venger de ce prof malade en brisant sa carrière de professeur et chef d'orchestre de groupe de jazz.


    spoiler: Pour se venger le prof, retrouvé dans un cabaret, va inviter l’élève qui avait laissé tombé le jazz suite au renvoi par le prof sadique, à se produire pour un concours au Lincoln theater, le but du prof est de dégoûter totalement l’élève de la batterie en lui infligeant une humiliation publique historique : pour cela il lui demande de jouer un morceau que l’élève n'a pas pu répéter et qu'il lui sort au dernier moment. Il lui dit deux choses avant de jouer en public : 1 je sais que c'est toi qui a brisé ma carrière en témoignant contre moi


    spoiler: l'élève va humilier le prof en lançant un morceau rapide alors que le prof venait d'annoncer au public un morceau lent. Les autres musiciens sidérés lui emboîtent le pas, le chef lui dit qu'il va lui arraché les yeux mais il ne peut pas interrompre, ce dernier morceau sera très long et connaîtra un solo intense de batterie qui ensuite enchaînera sur le dernier morceau, le chef feindra de rebattre la mesure alors que tout le monde voit qu'il n'est là que pour la déco.


    Film complètement raté, malsain, prêchant pour la fausse croyance que l'on tire le meilleur des gens par le sadisme et la méchanceté. C'est de la psychologie obsolète, démenti par les récentes recherches en psychologie. Ringard et nuisible.

    c'est tourné comme une pub avec des gros plans à répétition du tous les instruments

    tout le monde se déteste dans l'orchestre
    l'élève sacrifie sa vie affective par son rêve d'entrer dans l'histoire du Jazz

    le film se termine en eau de boudin, on ne sait pas ce que va devenir l'élève
    le prof , quant à lui a été mis hors jeux en raison du sang qu'il a sur les mains par ses harcèlements moraux continuels

    spoiler: l'élève sera mis à la porte car il se jettera sur le prof quand celui-ci l’exclura du groupe à la suite d'un retard et d'un accident de voiture de l'élève.


    l'élève est un sociopathe qui dit ne pas trouver d’intérêt dans le fait d'avoir des amis.
    il n'en a pas d'ailleurs; Il refuse et renvoie sa copine pour se préparer à devenir une star du jazz
    spoiler: puis finalement abandonnera le jazz suite au renvoi par le prof. son assassinat moral du prof sur scène et son jeu musical à la batterie à la fin, pourrait laisser entendre qu'il prend son pied, qu'il est très doué et qu'il va continué mais on n'a pas la réaction de la salle à la fin, sans doute un triomple pour l'élève avec les félicitations du prof qui a été moralement ridiculisé par son ex élève. son père le soutient, et l'aide, c'est lui qui lui donnera la force de revenir sur scène à la fin alors qu'il s'était levé et avait quitté l'orchestre en plein spectacle dégoutté par l'humiliation infligé par le chef du fait de cette demande de jouer un morceau que le chef lui avait caché pour qu'il soit sur de son échec sur scène.


    je me suis ennuyé pendant le 50 premières minutes
    malaise de devoir assister à ces scènes de cruauté mentale
    j'accompagnais une amie au ciné, je ne pouvais pas partir ;

    j'ai détesté ce film de la première à la dernière minute.

    l'élève fait des entraînements chez lui jusqu'au sang,
    il ne vit que pour son jazz, écoute cela sans cesse.

    c'est un film de malade, sur deux malades.

    Ce film promeut une méthode éducative contreproductive et pathologique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 décembre 2018
    Film détestable... La domination, l'humiliation et la violence d'un professeur de musique envers ses élèves est présentée comme le bon moyen de faire naître de grands musiciens. Il n'y a rien à retirer de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 avril 2015
    Je ne serai pas aussi prolixe que les autres spectateurs, mais j'ai détesté cette "dauberie". J'aime bien cet acteur J.K simmons, mais là, c'est sursursurjoué. Cette cruauté est totalement inutile, indigeste et jamais crédible. Qu'on arrête de nous faire croire qu'un Charlie Parker peut surgir d'un musicien si on l'humilie en permanence de cette sorte. En fait j'ai détesté, et ce dès le jeu sans saveur de ce professeur aux méthodes dictatoriales. Je n'ai jamais accroché, jamais rien ressenti sauf le désir de me barrer de la salle. Pour moi un film sans intérêt. À fuir....
    Mr. G
    Mr. G

    13 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2019
    Non franchement des mecs frappé de la tête qui font que du boum boum boum aucun sens dans le monde du jazz scénario basique pas du tout rechercher et le boss qui dit je te domine continue à faire du boum boum boum du Full Metal Jacket en Jazz rien à dire de plus une bouse pour ceux qui ne l'ont pas vu la bande-annonce parle en elle-même !
    Sylvain P
    Sylvain P

    344 abonnés 1 361 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    Véhiculant des valeurs puantes et réactionnaires, Whiplash est le portrait d'un combat de coqs entre deux mâles alpha ignobles. Bref, ce film complaisant avec les insultes homophobes, racistes, antisémites et sexistes, aurait dû signer l'arrêt de la carrière cinématographique de Damien Chazelle, d'autant qu'il n'est qu'une succession de saynètes répétitives sur le thème "Je t'aime moi non plus" assez barbantes. Qu'en retenir donc? Pas grand chose... un peu de jazz, un montage plutôt énergique pour un scénario pourtant inconsistant, mais surtout qu'après trois désastres, il faut oublier Chazelle.
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