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    Un Roi à New York
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    3,8
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    46 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Toutes les œuvres de Charlie Chaplin sont bâties à partir des composantes d’une critique sociale. Ici c’est notamment le maccarthysme qui est en jeu ainsi que la perversité des médias. Des sujets qui ont touché de près le légendaire cinéaste au point de l’amener à couper les ponts avec la société américaine. Ce n’est pas l’intérêt du contenu qui fait défaut dans Un roi à New York, mais la mixité des genres. Chaplin y trimbale quelques tics de son personnage de Charlot créé à l’ère du muet et cela détonne avec la facture plus moderne. Plusieurs mises en situation, qui auraient probablement été hilarantes en pantomime, perdent leur effet comique dans une dynamique de jeu plus réaliste et moins distancié. La séquence en cour qui montre Shadov en train de viser les membres du tribunal avec un boyau d’arrosage est lourde de sens et drôle en soi, mais dans l’univers où il est plongé, le spectateur se demande davantage qu’est-ce le réalisateur a bien pu fumer pour imaginer une telle scène. Comme si le clownesque y laissait de sa pertinence et de se son percutant en se trompant d’adresse. Il faut dire que la faiblesse du montage ne contribue pas à donner du rythme à l’histoire et du punch aux gags. En revoyant ce film 60 ans plus tard, on applaudit le message et le caractère dénonciateur de Chaplin que le temps n’avait pas réussi à modérer. On se lève de notre siège avec le désir de re-visionner ses chefs-d’œuvre du passé et en réalisant à quel point le troisième millénaire le manque royalement.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    Déçu par ce Chaplin tardif et intégralement parlant, qui montre une baisse de régime notable dans la carrière du réalisateur... Bien que la dimension autobiographique de Un Roi à New York témoigne une nouvelle fois d'une réelle implication personnelle et sociétale de la part de Chaplin ( maccarthysme, arrivée de la publicité, réflexion sur le spectacle...) le filmage fonctionnel se fait beaucoup trop sentir pour nous faire oublier l'absence de Charlot et sa pantomime. En outre l'oralité ne semble que trop peu maitrisée, trop envahissante et datée a posteriori : l'ensemble fait furieusement penser à du théâtre filmé, au sens péjoratif du terme. Certes Un Roi à New York reste tout à fait regardable et même assez plaisant par instants ( séquence de l'ascenseur plutôt jouissive, scène des pâtisseries amusante...) mais il reste très en-dessous de ce que le cinéaste a réalisé auparavant. Bref l'un des moins bons films de Charlie Chaplin, et l'un des rares vraiment dispensables de sa filmographie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 août 2011
    J'adore Charles Chaplin.. C'est l'un de mes réalisateurs préféré! Mais la, j'ai envie de dire " petite décéption ".. Ce film est en effet, pas un film d'humour burlesque, mais un film d'humour de dialogue.. Son passage du Muet au parlant c'était bien passer, surtout qu'avec ça il nous a fait son chef d'eouvre " Le Dictateur ".. Néanmoins ce chef d'eouvre avait toujours son humour burlesque.. Ici tout est oublié... Le film est néanmoins très regardable et très agréable à regarder. Certaines scènes sont mêmes très drole, comme celle du cinéma, celle du shèque.. Mais on est déçu après avoir vu Les Temps Moderne, ou Le Cirque.. On voit la différence.. Néanmoins je vous le consseille fortement..
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2014
    Un Chaplin sans grand intérêt du point de vue humoristique. Les gags sont d'une lourdeur qui n'a d'égal que le jeu théâtralisé des uns et des autres, Chaplin en tête. En clair, on s'ennuie. "Un roi à New York" souffre en outre d'un problème de rythme évident, la fin arrive de façon bien trop abrupte. L'aspect symbolique s'avère autrement plus intéressant. Chaplin règle ses comptes avec la société américaine dans son ensemble, ce qui ne manque de pas saveur. Là encore, les ficelles sont toutefois trop grosses et le martellement du message anti-américain peut finir par lasser.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    Chaplin a fait mieux mais Un Roi à New York reste du grand cinéma, du beau cinéma dénonçant l'intolérance mais sans aucune lourdeur ni moralité trop poussée ; Chaplin a toujours su parfaitement éviter un côté donneur de leçon et pompeux qui peut agacer. L'humour est bien au rendez-vous dans Un Roi à New York, Chaplin nous concocte quelques situations comiques fort tordantes et il incarne un roi sans royaume bien sympathique qui avec ses yeux d'étranger voit une Amérique pas forcément idéal sur tous les points.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2013
    C’est parce qu’il est lui-même un roi de la comédie injustement destitué et qu’il a des comptes à régler avec la société américaine, et en particulier à ses institutions qui l’ont poussé à l’exil, que ce retour de Charlie Chaplin cinq ans après Les feux de la rampe réussit à se montrer des plus pertinents malgré son humour qui ne réussit pas à retrouver son efficacité de la grande période du muet. Tourné intégralement en Grande-Bretagne, Un roi à New-York porte un regard cinglant sur ce qu’est devenue l’Amérique, c’est-à-dire un pays en proie aux médias de masse et à la paranoïa maccarthyste, avec un ton presque aussi sarcastique qu’il avait su dénoncer Hitler une douzaine d’années plus tôt. Le comique burlesque de la pantomime de Charlot a cependant laissé place à une mise en scène plus théâtrale, ce qui a laissé de cette avant-dernière réalisation un gout de déception à beaucoup de ses fans.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Un film pas forcément très réussit qui est le prétexte à une tribune contre la maccarthisme et une Amérique vendue aux marchants de soupes, ce qui est louable mais pas très drôle. Reste la tirade d'anthologie "to be or not to be".
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Quand Chaplin décide de porter un regard critique sur la société de consommation américaine, et notamment sur les publicités, cela donne «Un roi à New-York ». Et même s’il n’atteint pas forcément le niveau de ses meilleurs films, je dois avouer que j’ai passé un moment bien drôle devant ce long métrage. Et ceci grâce à de savoureux dialogues, à un excellent casting et évidemment à la présence de séquences qui possède beaucoup d’humour – notamment toute la partie se déroulant dans la maison de redressement, qui est franchement hilarante. En bref, il s’agit d’une comédie à ne pas renier dans la filmographie du grand Charlie Chaplin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2011
    Assez imprévisible, Chaplin démontre encore une fois qu'il maîtrise efficacement l'art de la dénonciation et de la remise en cause de la société.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Chaplin règle ses comptes avec les États-unis imbéciles qui l'ont chassé au début des années 50 : cela donne un film où les pauvres Américains en prennent plein la figure : ils violent toute vie privée et toute possibilité de réfléchir par soi-même, ils deviennent complètement paranoïaques avec le maccarthysme. ils ne fonctionnent que par l'argent, le rock n'roll est une musique de sauvages, on est constamment environné par la publicité. D'une amertume qui rend mal à l'aise, Un Roi à New-York n'est nullement drôle. Le film s'ouvre sur la fuite du roi d'un pays dérisoire, qui s'en va avec le Trésor de son pays. Mais il se fait lui-même doubler, et devient pauvre comme Job. L'idée était bonne, mais Chaplin l'exploite moins que sa rancune pour l'Amérique : lui-même exilé, il déverse son flot de colère, et parfois cela ne fonctionne pas : la tournée de la ville n'est pas une grande réussite, les gags sont trop forcés. L'humour de Chaplin étant essentiellement burlesque, le cinéaste ne réussit dans le parlant qu'avec un humour noir sophistiqué (Monsieur Verdoux) ou bien avec un pessimisme extrême (Les Feux de la rampe). Mais certaines scènes sont néanmoins mémorables, comme celle du surprenant monologue d'Hamlet : "Être ou ne pas être, telle est la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à affronter la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ?" Un Roi à New-York, la rencontre incongrue de Chaplin et Shakespeare.
    Albert
    Albert

    9 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2024
    Pas le meilleur chaplin, pas aussi subtil que les meilleurs, on s'ennuie un peu car l'humour est pas toujours exceptionnel.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2012
    Le film le plus anti-Américain du cinéma.

    Aujourd'hui encore il partage les critiques.

    Alors, est ce le meilleur film du maître? Peut être pas, puisque c'est un film différend des autres.

    Il est assurément l'un des plus audacieux.

    A l'époque ou tous les cinéastes faisaient dans le conformisme.

    Chaplin abandonne son costume de Charlo qui a fait son succès (Certainement cela qui fait que beaucoup n'apprécie pas ce film adieu le burlesque du cinéma muet, c'est un virage artistique) pour endosser celui d'un roi ruiner venant se réfugier aux Etats Unis.

    Il découvre le mode de vie Américain et tout y passe: La musique, le cinéma, la tv, les publicités, l'éducations, le nucléaire, le capitalisme, la chasse au communiste ( maccartisme) et plus étonnant la chirurgie esthétique.

    Bref tout un programme et une critique de l'Amérique traitée avec beaucoup d'humour.

    Un roi à New York est un film intelligent subtile et poignant.

    Chaplin règle ses comptes, mais va bien au-dela de cela en critiquant un système qui aujourd'hui c'est étendu dans le monde entier.

    Chaplin a osé s'attaquer à l'Amérique résultat, le maître y a été interdit de séjour et son film ne sera distribué que 20 ans plus tard dans le pays.
    Un film à prendre au sérieux, mais il y à aussi de jolie scènes très drôles et burlesques.

    Un Chaplin mineur cela n'existe pas!
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2014
    Avant-dernier film de Charlie Chaplin et même le dernier où il se met en scène, "Un Roi à New York" nous fait suivre le roi Shahdov, qui s'exile aux USA suite à une révolution dans son pays, mais il va assez vite se retrouver sans sous... Le problème avec Charlie Chaplin, c'est qu'il nous a tellement habitué à des grands films, qu'on est toujours un peu déçu lorsqu'on découvre ce qui est juste un bon film venant de lui. A partir d'un scénario bien écrit, il nous livre une satire et critique des Etats-Unis et notamment politiquement et socialement. Lui-même viré parce qu'il avait commis comme crime d'avoir des pensées politique de gauche (décidément, quelle belle terre de liberté les USA), il critique notamment le Maccarthysme, la télévision, la chirurgie ou encore le monde du spectacle en général, à travers quelques scènes et trouvailles brillante. Malheureusement, si il y a bien quelques scènes plutôt marrante, on est assez loin des plus belles heures de Chaplin, ce qui n'était pas un problème pour "Les feux de la Rampe" car ce dernier était d'une très grande richesse émotionnel (entre autre), ce qui n'est pas forcément le cas ici, on n'a donc pas de génie ni du côté comique, ni du côté émotionnel et finalement on se retrouve juste avec un bon film, intelligemment écrit, attachant par le côté très personnel doublé d'une satire contre la société US. Un film audacieux et réussi, avec pas mal de belles trouvailles et si ce n'est pas le plus mémorable de ses films, ce serait bien dommage de s'en priver.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 septembre 2008
    Trop attaché au personnage de Charlot et au cinéma muet de Chaplin, je me suis fermement ennuyé devant ce film qui dénonce seulement, mais sans faire rire. Le problème, ces qu'il s'attaque à des choses qui paraissent vraiment à des années lumières du 21ème siècle (le maccarthysme et le communisme soviétique). C'est encore moins bien que Le Dictateur (qui lui au moins était drôle à certains moments). A voir tout de même pour les véritables fans de Chaplin qui comme moi, souhaitent découvrir l'ensemble de sa filmographie.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2023
    Venu d'un pays européen et monarchique il arrive au pays symbole de la démocratie moderne il arrive donc comme un homme "arriéré" qui va découvrir un pays moderne et technologiquement supérieur. Ainsi le roi est choqué par la musique à la mode qui est pour lui juste du bruit pour une jeunesse déchaînée, des affiches de films démontrent une société en perdition avec des titres évocateurs "L'Assassin a une âme", "Le Retour de la Terreur" ou "Homme ou Femme", il est soumis ou séduit par un nouveau paramètre de la consommation avec la Publicité qui pousse à certains extrêmes, puis, malheureusement, il va être éveillé par un gamin sur le communisme ! Et c'est là que le film prend toute sa dimension tragique car Chaplin en profite pour frapper fort et de façon "acide" contre le Maccarthysme avec un symbole fort, les parents renvoyant au fameux couple Rosenberg. Le duo que forme Chaplin avec son fils renvoie aussi, et de façon plus émouvante, à son chef d 'oeuvre "The Kid" (1921). Mais comme il l'écrira dans son autobiographie Chaplin a sans doute une créativité en berne depuis ses déboires débutés dans les années 40. Après le mélancolique "les Feux de la Rampe" l'artiste va plus loin ici dans une satire amère...
    Site : Selenie.fr
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