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loulou451
123 abonnés
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2,5
Publiée le 18 mai 2008
Après le Dictateur, Chaplin récidive dans la satyre. Cette fois-ci, la cible n'est pas Hitler, mais la grande Amérique. Marqué par le Macartysme qui le força à quitter les USA, Chaplin renvoie la monnaie de sa pièce à ceux qui l'ont banni. Le propos est acerbe, le style vif..., mais on est loin ici des grandes oeuvres de Chaplin. Le propos politique nuit au final au grand cinéma. Même la poésie semble ici parfois éculée. Bref, un film dont on peut se passer.
Un roi à New York n'est pas l'un des Chaplin les plus célèbres. C'est pourtant l'un de ses chefs d'oeuvre. Artiste engagé, il signe ici une comédie grinçante, où ressortent ses thèmes de prédilection (souvent politiques, comme la liberté d'expression et d'opinion ...). Encore une fois, le réalisateur/acteur de génie arrive parfaitement à doser l'humour. Certainess scènes sont vraiment hillarantes, tandis que d'autre sont beaucoup plus sérieuses, parfois même émouvantes (en particulier lors de la dernière partie du film). A l'image du Dictateur ou des Temps modernes, autres chefs d'oeuvre du cinéaste, c'est cette alternance parfaite entre le comique et le drame qui donne à l'oeuvre tout son souffle, et qui la rend si exceptionnelle. Avec, bien sûr, un Chaplin aussi grandiose devant que derrière la caméra ...
En incarnant un dignitaire étranger, Chaplin règle ses comptes avec l'Amérique. Son personnage narcissique et avide évoluera globalement de façon positive, notamment par l'intermédiaire d'un enfant qui lui ouvrira les yeux.
Cette comédie qui vise notamment à dénoncer la chasse aux sorcières qui a eu lieu aux USA dans les années cinquantes n'est pas pleinement réussie : il y a quelques bons gags, mais il y en a aussi un certain nombre de ratés, ce qui fait qu'on s'ennuie parfois, surtout sur la fin. En tout cas, ce n'est de loin pas le meilleur film de l'ami Charles.
Le Chaplin des chefs d'oeuvre burlesques est mort, certes. L'inventivité visuelle qui confinait au génie n'est plus, ainsi que l'universalité de ses thèmes. Chaplin n'est plus un précurseur, son humour est celui d'une autre époque, même s'il fonctionne encore, à différents degrés. Pour autant, Un Roi à New York est loin d'être un échec. La virulence de sa critique du maccarthysme n'a d'égale que sa sobriété, de même que sa critique de la modernité et de l'Amérique en général. Au-delà du règlement de compte, la manière est superbe. Il reste une force à Chaplin, que peu d'autres ont acquis : celle que la puissance (de la critique, par exemple) n'est pas proportionnelle à la quantité, mais à la précision. Et la précision de son cinéma est toujours aussi impressionnante.
"Un roi à New York" n'est sans nul doute pas son meilleur film, très loin des "Temps modernes", du "Dictateur", ou encore du "Kid". Cela dit, l'ambiance y est agréable, Charles Chaplin conserve son talent qui, délié du Charlot, s'exprime à chaque minute de ce film frais et sans prétention. A voir pour connaître l'intégralité de la filmographie du génial Charlie Chaplin.
Cette satire du capitalisme aux États-Unis à l'époque de Chaplin et vu par lui-même est très drôle, et bien sûr quelque peu personnelle. Les gags y sont aussi bons bien que plus légers que dans ses Charlot, et sont très efficaces. On peut voir qu'en plus d'avoir du talent d'acteur, il en a aussi pour la réalisation, et on se rend compte a quel point c'était un artiste complet.
Un roi à New York est un Chaplin plutôt méconnu. C'est aussi un de ses films les plus personnels avec les feux de la rampe. Bien sûr Chaplin n'incarne pas son personnage de charlot et on ne peut comparer ce film avec ses grands films. Un roi à New York est une satire de l'Amérique des années 50 empreinte de maccarthysme. Chaplin a été une des célèbres victimes de la chasse au sorcières (comme Orson Welles et Bertolt Brecht) et a été forcé de s'exiler. Il critique la société américaine (la pub, l'éducation, le cinéma, le rock 'n' roll et même la chirurgie esthétique) mais il le fait avec finesse et subtilité. La dernière scène particulièrement drôle vaut vraiment le coup d’œil, j'ai l'impression que le roi lave symboliquement la commission des activités anti-américaines de ses pêchés que les États Unis reconnaitront d'ailleurs 20 ans plus tard quand le film de Chaplin sera autorisé au public.
Film vu en dvd. Ce film est tourné peu après le départ mouvementé de son réalisateur des Etats-Unis et cela se voit. C'est moins une comédie qu'un réquisitoire sans concession d'un pays et de ses habitants. Le début du film est réellement une comédie où l'on retrouve ce sens incroyable du comique. Mais assez vite, le film glisse progressivement vers la satire et le spectateur commence à rire jaune. Lorsque Chaplin aborde la question du Maccarthysme, la gravité est belle est bien là. La dernière discussion entre le roi et cet enfant brisé par sa trahison est à cet égard un moment poignant. Un film remarquable d'intelligence et de tenue qui illustre bien le virage artistique de Charles Chaplin après la deuxième guerre mondiale.
J' avais peur de voir un film règlement de compte de la part d'un cinéaste aigri et en fin de carrière mais c'était sans compter sur le talent de Chaplin : il n'y a rien d'outrancier dans ce film, la critique est bien sentie.
Il s'agit d'un super film, à la fois drôle et cinglant, Chaplin y dénonce avec intelligence les dérives de "l'american way of life". Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde dans ce film que je ne connaissais absolument pas dans la filmographie de Chaplin : à voir!