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Votre avis sur Où est Anne Frank ! ?
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Le film est juste magnifique, très peu de films m'ont offert tant d'émotions. Les switch entre Kitty avant Anne, et avec Peter sont géniaux et nous font bien comprendre la misère que les réfugiés vivent partout dans le monde et fait vraiment ouvrir les yeux sur la ressemblance pas si sensible entre les réfugiés et les juifs a cette époques... Milles merci pour ce film que j'ai découvert aujourd'hui même grâce a un extrait sur TikTok haha. C'est vraiment un film que je montrerai à mes futurs enfants pour leurs apporter tout pleins de valeurs et de culture simplement indispensable. <3
Frédéric M.
Magnifique dessin animé, poétique, touchant, ingénieux .. Un chef d'oeuvre à découvrir. Si vous avez lu le journal d'Anne Franck, c'est une vision moderne qui oscille entre présent (réfugiés) et passé !
Je suis conscient qu’il n’est pas évident de créer quelque chose qui aborde la question de la Shoah à destination d’enfants d’une dizaine d’années. Anne Frank et son journal sont évidemment la première idée qui vient à l’esprit puisqu’elle-même avait onze ans lorsque les Pays-Bas furent occupés par l’Allemagne mais il n’est pas simple de trouver la bonne distance vis-à-vis de l’horreur, en parler sans leur enfoncer la tête dedans et sans se cantonner non plus aux aspects les plus inoffensifs et ludiques du document. C’est pour cette raison que malgré certaines faiblesses, ‘Où est Anne Frank’ constitue déjà un admirable premier pas dans cette direction. Le postulat de départ est que Kitty, la correspondante imaginaire du journal d’Anne Frank, prend soudainement vie et commence à rechercher sa “créatrice” dans le Amsterdam contemporain. De quoi créer une passerelle entre les préoccupations ordinaires (famille, stars, amoureux,...) d’une jeune fille des années 40 et d’une jeune fille d’aujourd’hui. Comme Kitty a besoin de se replonger dans le journal pour rester “matérielle”, ces séquences sont l’occasion d’évoquer quelques faits saillants du quotidien des Frank au cours du conflit, et même de mettre en scène avec une certaine fantasmagorie les pensées supposées de Anne. Ces séquences “historiques” sont les plus réussies, oppressantes mais pas frontales, légères mais pas désinvoltes, elles démontrent que la vie continuait bon gré mal gré, malgré l’angoisse et le danger. A l’inverse, les séquences modernes, si leur rôle est d’apporter un peu de liant à l’évocation de ces souvenirs mémoriels, sont beaucoup plus anecdotiques, et le parallèle que le scénario tente parfois de dresser entre les arrestations de migrants et les rafles de la Gestapo est limite mais s’arrête heureusement à temps en se raccrochant aux paroles de paix et d’unité prononcées par Otto Frank après une tragédie dont il fut le seul survivant.
J'ai bien aimé le caradesigne. Voilà pour le positif, sinon j'ai trouvé l'animation pas belle et le film honteux pour la mémoire de Anne Frank, utilisez ainsi l'histoire de cette pauvre petite fille pour faire passer un problème moderne.
La bonne idée du film est de donner vie au double littéraire d'Anne Frank de nos jours. Si le parallèle entre le sort des réfugiés et la Shoah est un peu maladroit, ce film est très humaniste, joliment animé et les ponts entre passé et présent sont plutôt malins.
Kurosawa
Dire que Ari Folman adapte Anne Frank serait beaucoup dire, il laisse au contraire le personnage réel hors-champ dans le présent et ne le met en scène que dans les nombreux retours en arrière pour se centrer autour du destinataire fictif – Kitty –, qui devient enfin un corps de cinéma. Avec un tel dispositif, on pourrait formuler l'interprétation selon laquelle Anne Frank appartient au passé et n'aurait rien de contemporain ; or, le film s'attache justement à déconstruire cette idée pour réaliser un travail de mémoire poétique et sensible en faisant de Kitty une jeune femme qui doit faire le deuil de la disparation d'Anne et qui comprend progressivement ce que représente le rapport de la ville d'Amsterdam à Anne Frank de nos jours en se rendant sur les lieux qui incarnent cette dernière. Au sein d'une construction narrative acrobatique, le film enchaîne des visions tour à tour enchanteresses et horrifiques, notamment quand Kitty sort littéralement du journal ou lorsqu'il s'agit de figurer symboliquement la Solution finale. Le film mêle l'Histoire, intrigue policière et apprentissage sentimental avec une virtuosité assez impressionnante, mais se perd toutefois dans une fin qui crée une analogie maladroite entre le sort des juifs durant la seconde guerre mondiale et celui des migrants subsahariens en Europe aujourd'hui. Ce parallèle ne doit toutefois pas effacer la beauté d'un film visuellement accompli et narrativement complexe, dont les élans lyriques touchent parfois au sublime.
FaRem
Anne Frank est partout, mais nulle part en même temps... Kitty, l'amie imaginaire d'Anne Frank à qui elle s'adresse dans son journal, prend vie dans le nouveau long-métrage d'animation d'Ari Folman. Kitty vit entre les deux époques, elle est à la fois la discrète confidente d'Anne et une adolescente qui se questionne sur le sort de son amie à notre époque. L'histoire d'Anne Frank devrait être connue de tous, mais "Where Is Anne Frank" permet de la (re)découvrir dans les grandes lignes et ainsi donner envie aux gens d'en savoir plus par la suite. Il s'agit d'un devoir de mémoire qui ne doit pas se limiter au fait de donner un nom à un musée ou à une rue. Ce sont les valeurs véhiculées dans son journal qui doivent être transmises et perdurer. Des valeurs que Kitty ne semble pas retrouver à notre époque avec le réalisateur qui fait le parallèle entre les deux époques sur le sort des minorités. Ce n'est probablement pas le point le plus pertinent de l'histoire, mais "Where Is Anne Frank" se révèle être un joli petit film à la fois touchant et instructif.
Franchement, je trouve ça poétique et en même temps assez cucu, je suis partagé, mais pour les enfant c 'est pas mal.
Idée intéressante. Animation avec un style pas dégueux. La représentation des nazis est très ingénieuse : ils sont en noir, ont une tête blanche et sont très grands (je ne sais pas vous mais moi sa me rappel la représentation de la mort dans l’excellent film "Le Septième Sceau" de 1957). Je ne pense pas le revoir mais j'ai passé un bon moment donc je lui donne un 3.5/5.
Guillaume
Raconter l'Histoire dans son aspect le plus sombre aux plus jeunes d'entre nous, est un exercice à la fois délicat mais salutaire.
L'approche ne peut ainsi être didactique ; le film d'animation est alors une voie vouée à la pédagogie.
"Où est Anne Franck !", par ses multiples hésitations entre faits et dérapage
L'approche ne peut ainsi être didactique ; le film d'animation est alors une voie vouée à la pédagogie.
"Où est Anne Franck !", par ses multiples hésitations entre faits et dérapage
Le dilm est très bien seulement lesmoments présents sont innintéressant là ou le passé lui regorge d'information et de scène importante .
Un super outil de sensibilisation pour les plus jeunes. Vraiment, c'est ce que j'en retire de plus fort après la séance. Par contre forcément en tant qu'adulte ça amène son lot de sentiments un peu moins positifs car il y a un côté un peu niais dans les dialogues, la morale un peu bisounours etc. Mais en soit c'est pas forcément un défaut si on replace ça dans son contexte avec un public visé sans doute plus jeune. Par contre gros point positif pour l'originalité de la personnification du journal par le biais de Kitty, ça permet aux personnes qui connaissant l'histoire de Anne de ne pas s'ennuyer en découvrant une histoire parallèle, qui est vraiment intéressante dans son rapprochement de la question migratoire. A ce niveau là j'ai trouvé ça très malin, même si un peu trop idéaliste à mon goût d'adulte râleur et toujours nuancé. Sinon côté technique j'ai aussi du positif et du moins positif à souligner, les décors sont vraiment top, les passages crayonnés pour la question migratoire sont sublimes, les ciels nuageux sont vraiment au top. Côté chara design c'est peut-être mon point le plus négatif du film, j'accroche vraiment pas à ce côté "Où est charlie", question de goût sous doute mais je trouve que ça contraste vraiment avec les décors super modernes. Je sais pas ça me donne un côté dessin animé france 2 ou peu importe auquel j'accroche pas des masses. Par contre gros coup de coeur pour le chara design lié au nazisme (chien, soldats). Globalement j'ai vraiment passé un chouette moment, je trouve que c'est un bon film et encore meilleur quand il est lu par le prisme d'un enfant ou jeune ado qui pourrait être sensibilisé à certaines questions. Chouette boulot, un projet noble!
Un très beau film ! Une animation magnifique, un point de vue intéressant et original!
Le film pâtit un peu des précédents films de son réalisateur - notamment Valse avec Bachir - on passe toutefois un moment non pas agréable au vu du sujet mais marquant!
A voir!
Le film pâtit un peu des précédents films de son réalisateur - notamment Valse avec Bachir - on passe toutefois un moment non pas agréable au vu du sujet mais marquant!
A voir!
Oui, vous pouvez y emmener des gamins de moins de 16 ans pour leur rappeler l'histoire si émouvante d'Anne Franck mais, de grâce, laissez les grands et ceux qui la connaissent déjà à la maison car ce dessin animé est plutôt scolaire, lourd et indigeste... ! Le parallèle avec les réfugiés contemporains ne me dérange pas bien au contraire mais les deux histoires, celle de Kitty, l'amie imaginaire, et celle d'Anne Franck, s'imbriquent mal et à force de passer de l'une à l'autre on finit par perdre l'émotion attendue ... Dommage!
Le fil conducteur du film est bien trouvé : Kitty, l'amie imaginaire d'Anne Franck fait revivre la mémoire de son auteure et de son histoire, le tout est transposé dans le monde actuel avec des flashbacks et un surtout un parallélisme avec la problématique des migrants dont le destin est mis en miroir de celui d'Anne Franck. On en apprend plus sur Anne Franck et son journal. Mais c'est aussi une prise de conscience sur ce que l'on croyait être une histoire du passé, le message de fond ressort en mettant en lumière cette actualité du sort des migrants que l'on a tendance à banaliser pour mieux l'oublier, un peu comme le sort des juifs l'a été lors de le seconde guerre mondiale.
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