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Votre avis sur Où est Anne Frank ! ?
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En visitant la petite maison surtouristifiee d Anne Frank, le visiteur contemporain perd aujourd'hui toute expérience de l'intime. Folman met son talent graphique (nazisme fantomatique) et imaginatif (épicite grecque des Libérateurs) au service d'une entreprise de réhabilitation du soi qui, tout en restant hagiographique, se veut iconoclaste parce qu'elle inclut avec hardiesse les oubliés, les ignorés d'aujourd'hui qui hantent les abords du Prinzensgracht. Ce n'est pas du tout gratuit, mais au contraire très bien vu, car cela permet à Anne Frank de se libérer du carcan d'une réification dont elle est est devenue victime. L'ensemble n'a certes pas toute la fluidité narrative d'un Bachir mais est ponctuée de quelques très belles scènes époustouflantes. Un pari réussi !
dessin animé un peu long et histoire rendue fantasque dans un scripte qui ne raconte pas assez le journal officiel.
J'ai adoré cette animation. J'y suis allé presque par hasard avec ma fille de 13 ans et mon fils de 16. Eux aussi sont tombés sous le charme. Une belle idee que cette revisite d'Anne Franck aujourd'hui par "sa Kitty", avec des effets spéciaux tout a fait adaptés au style cartoon. Très bon film. Merci
Ce film est incroyable il représente bien l'imagination d'Anne Frank comme ce qu'elle vivait je recommande ce magnifique film .
Un film animé poétique et graphique. La partie historique consacrée à Anne Franck et à sa famille est riche d'enseignements pour les plus jeunes. En revanche, la seconde et le parallèle entre la déportation des Juifs par les nazis et la situation des réfugiés en Europe est extrêmement maladroite. Attention à ne pas tout confondre!
De toutes les critiques que vous avez sans-doute formulées, j'aimerais vous en apporter une différente de passé, présent et avenir avec aussi l'obligation pour nous tous de transmettre à tous ceux qui n'ont pas vécus la guerre de près ou de loin.
Mes parents l'avaient vécue où pour papa, il avait été placé comme commis de ferme après son certificat d'études et maman, issue d'une famille défavorisée, à l'âge de 7 ans placée dans des fermes.
Le plus grand regret pour papa, patriote, c'était de ne pas avoir pu défendre son pays car mon grand-père s'était remarié après la mort de ma grand-mère, à la naissance de papa et avait fait d'autres enfants dont il était devenu soutien de famille.
Pour maman, de toutes ses années passées dans des fermes, à en changer, pour la dernière elle eut la chance que papa soit le cousin de la famille et de tout ce qu'il avait construit, souffert, il porta son dévolu sur elle, attendri qu'elle puisse aussi bien s'occuper d'enfants malgré qu'elle n'était que la bonne.
Des souffrances subies de la perte de sa maman à sa naissance, d'avoir été empêché de faire à cause de ses frères et une seule soeur, il ne voulait qu'un seul enfant mais une fille.
Malheureusement, je n'allais arriver qu'en 3ème et mes frères souffriraient que je serai toujours la mieux aimée où d'une plus aimée, je voudrais toujours satisfaire papa et ne jamais le décevoir.
Des souffrances de nos parents, nous les ressentions bien-sûr mais nous ne savions pas ce qu'elles avaient été où enfants, cela suffit et nous nous en accommodions.
A travers les films et les feuilletons, nos parents nous transmettaient l'horreur de la guerre mais nous n'en parlions jamais.
Nous devions comprendre leur histoire et savoir quoi en faire plus tard comme tous ceux qui en avaient beaucoup souffert.
Alors oui, ce film j'eus plus envie de le transmettre à mon petit-fils de 7 ans et demi pour qu'il ressente son histoire et moi que je l'aide à comprendre ce qui s'était réellement passé.
Je vous avoue que j'avais un peu peur de la transmission et s'il était capable de le voir car l'intérêt d'une grand-mère, ce n'est pas de faire souffrir ses petits-enfants mais seulement de mieux les aider à comprendre toute leur histoire du passé qui leur appartient comme un patrimoine humain acquis pour toute leur vie.
Je n'ai pas été déçue sur ses ressentis d'émotions à travers Anne Franck, histoire que nous connaissons tous mais surtout de Kitty, amie imaginative d'Anne qui intervient dans le présent et qui se lie d'amitié avec un jeune réfugié où l'avenir des siens est bien compromis.
Mais comme nous le savons tous, l'imagination qui nous permet de résister aux dures épreuves de notre vie n'est absolument pas la réalité qui nous rattrape malgré tout et la fin de Kitty où fidèle, elle retourne aux souffrances d'Anne pour qu'elle aille mieux et de son choix de croire que tout était possible, ce jeune réfugié se retrouve bien seul à devoir affronter sa vie mais lui aussi trouvera alors un ou une autre ami, amie imaginaire.
Le plus important après tout n'est-il pas que grâce à lui, tous les réfugiés ont pu avoir un logement décent et nous convaincre tous que ce journal avait une valeur inestimable pour qu'il retourne à sa place et que personne n'oublie l'histoire de chacun ?
Mes parents l'avaient vécue où pour papa, il avait été placé comme commis de ferme après son certificat d'études et maman, issue d'une famille défavorisée, à l'âge de 7 ans placée dans des fermes.
Le plus grand regret pour papa, patriote, c'était de ne pas avoir pu défendre son pays car mon grand-père s'était remarié après la mort de ma grand-mère, à la naissance de papa et avait fait d'autres enfants dont il était devenu soutien de famille.
Pour maman, de toutes ses années passées dans des fermes, à en changer, pour la dernière elle eut la chance que papa soit le cousin de la famille et de tout ce qu'il avait construit, souffert, il porta son dévolu sur elle, attendri qu'elle puisse aussi bien s'occuper d'enfants malgré qu'elle n'était que la bonne.
Des souffrances subies de la perte de sa maman à sa naissance, d'avoir été empêché de faire à cause de ses frères et une seule soeur, il ne voulait qu'un seul enfant mais une fille.
Malheureusement, je n'allais arriver qu'en 3ème et mes frères souffriraient que je serai toujours la mieux aimée où d'une plus aimée, je voudrais toujours satisfaire papa et ne jamais le décevoir.
Des souffrances de nos parents, nous les ressentions bien-sûr mais nous ne savions pas ce qu'elles avaient été où enfants, cela suffit et nous nous en accommodions.
A travers les films et les feuilletons, nos parents nous transmettaient l'horreur de la guerre mais nous n'en parlions jamais.
Nous devions comprendre leur histoire et savoir quoi en faire plus tard comme tous ceux qui en avaient beaucoup souffert.
Alors oui, ce film j'eus plus envie de le transmettre à mon petit-fils de 7 ans et demi pour qu'il ressente son histoire et moi que je l'aide à comprendre ce qui s'était réellement passé.
Je vous avoue que j'avais un peu peur de la transmission et s'il était capable de le voir car l'intérêt d'une grand-mère, ce n'est pas de faire souffrir ses petits-enfants mais seulement de mieux les aider à comprendre toute leur histoire du passé qui leur appartient comme un patrimoine humain acquis pour toute leur vie.
Je n'ai pas été déçue sur ses ressentis d'émotions à travers Anne Franck, histoire que nous connaissons tous mais surtout de Kitty, amie imaginative d'Anne qui intervient dans le présent et qui se lie d'amitié avec un jeune réfugié où l'avenir des siens est bien compromis.
Mais comme nous le savons tous, l'imagination qui nous permet de résister aux dures épreuves de notre vie n'est absolument pas la réalité qui nous rattrape malgré tout et la fin de Kitty où fidèle, elle retourne aux souffrances d'Anne pour qu'elle aille mieux et de son choix de croire que tout était possible, ce jeune réfugié se retrouve bien seul à devoir affronter sa vie mais lui aussi trouvera alors un ou une autre ami, amie imaginaire.
Le plus important après tout n'est-il pas que grâce à lui, tous les réfugiés ont pu avoir un logement décent et nous convaincre tous que ce journal avait une valeur inestimable pour qu'il retourne à sa place et que personne n'oublie l'histoire de chacun ?
Un film à l'animation sublime, où la recherche d'Anne Franck est touchante et instructive sur son histoire. Ari Folman y ajoute un sujet d'actualité sur l'immigration avec brio. Dommage cependant que certains personnages manque de profondeur et sois pas si utile que ça au final.
Comme l'aurait dit un grand écrivain, ce film pourrait s'appeler
"voyage au bout de...l'ennui !"
😁😁😁
"voyage au bout de...l'ennui !"
😁😁😁
Yves G.
Tout le monde connaît Anne Frank, la jeune adolescente qui se cacha avec sa famille à Amsterdam durant la Seconde Guerre mondial, qui mourut à Bergen-Belsen quelques jours avant la Libération et dont le journal intime, conservé par son père, devint vite un best-seller.
Le réalisateur Ari Folman s’essaie à dépoussiérer cette figure mythique. Il y parvient remarquablement, malgré toutes les réserves que son entreprise pouvait a priori inspirer.
Le titre de son film d’animation sonne comme un slogan : "Où est Anne Frank !" avec un point d’exclamation. Le message est simple sinon simpliste : on n’aurait rien compris à Anne Frank si on la musifie dans quelques lieux sans vie et si on oublie que les valeurs qu’elle incarne (le respect de l’autre, l’antiracisme, le droit à l’enfance…) sont loin d’être toujours respectées dans nos sociétés contemporaines.
Beaucoup de bons sentiments me direz-vous ? C’est ce que je me disais aussi en allant voir sans enthousiasme ce film dont je craignais légitimement qu’il ne ne me fût pas destiné, ayant dépassé d’une bonne quarantaine d’années l’âge de sa cible, et qu’il m’arracherait des soupirs cyniques.
La première moitié du film m’a conforté dans mes préjugés. On y découvre Kitty, l’amie imaginaire d’Anne, ramenée à la vie de nos jours et partie à la recherche de sa créatrice dans un Amsterdam enneigé où des étrangers sans foyer sont pourchassés par la police. Je me dis que je suis dans un mauvais Candy et je soupire, d’ennui et d’autosatisfaction quant à la clairvoyance de mes funestes intuitions.
Mais le film prend dans sa seconde partie une ampleur que je n’escomptais pas. Il faut dire qu’Ari Folman sait y faire. "Valse avec Bachir" avait marqué l’histoire du film d’animation tant par sa forme novatrice que par son sujet, la douloureuse anamnèse d’un ancien conscrit israélien engagé au Liban. Ici, sa plume est virevoltante, qu’il s’agisse, très sagement, de rappeler l’enfermement d’Anne dans sa cachette, de peindre la cavale de Kitty de nos jours ou d’imaginer ses songes (une fantastique bataille façon "Alexandre Nevski" entre les forces du Bien et du Mal).
Bien sûr, la conclusion du film est prévisible et convenue. Et la morale qu’elle véhicule trop bien-pensante pour qu’on n’ait pas un peu honte de s’y rallier aussi spontanément. Mais répétons-le : les quinquagénaires scrogneugneux ne sont pas le cœur de cible de ce film destiné aux enfants. Qu’il les ait touchés, qu’il m’ait en tous cas touché, est un effet collatéral inattendu et réjouissant.
Le réalisateur Ari Folman s’essaie à dépoussiérer cette figure mythique. Il y parvient remarquablement, malgré toutes les réserves que son entreprise pouvait a priori inspirer.
Le titre de son film d’animation sonne comme un slogan : "Où est Anne Frank !" avec un point d’exclamation. Le message est simple sinon simpliste : on n’aurait rien compris à Anne Frank si on la musifie dans quelques lieux sans vie et si on oublie que les valeurs qu’elle incarne (le respect de l’autre, l’antiracisme, le droit à l’enfance…) sont loin d’être toujours respectées dans nos sociétés contemporaines.
Beaucoup de bons sentiments me direz-vous ? C’est ce que je me disais aussi en allant voir sans enthousiasme ce film dont je craignais légitimement qu’il ne ne me fût pas destiné, ayant dépassé d’une bonne quarantaine d’années l’âge de sa cible, et qu’il m’arracherait des soupirs cyniques.
La première moitié du film m’a conforté dans mes préjugés. On y découvre Kitty, l’amie imaginaire d’Anne, ramenée à la vie de nos jours et partie à la recherche de sa créatrice dans un Amsterdam enneigé où des étrangers sans foyer sont pourchassés par la police. Je me dis que je suis dans un mauvais Candy et je soupire, d’ennui et d’autosatisfaction quant à la clairvoyance de mes funestes intuitions.
Mais le film prend dans sa seconde partie une ampleur que je n’escomptais pas. Il faut dire qu’Ari Folman sait y faire. "Valse avec Bachir" avait marqué l’histoire du film d’animation tant par sa forme novatrice que par son sujet, la douloureuse anamnèse d’un ancien conscrit israélien engagé au Liban. Ici, sa plume est virevoltante, qu’il s’agisse, très sagement, de rappeler l’enfermement d’Anne dans sa cachette, de peindre la cavale de Kitty de nos jours ou d’imaginer ses songes (une fantastique bataille façon "Alexandre Nevski" entre les forces du Bien et du Mal).
Bien sûr, la conclusion du film est prévisible et convenue. Et la morale qu’elle véhicule trop bien-pensante pour qu’on n’ait pas un peu honte de s’y rallier aussi spontanément. Mais répétons-le : les quinquagénaires scrogneugneux ne sont pas le cœur de cible de ce film destiné aux enfants. Qu’il les ait touchés, qu’il m’ait en tous cas touché, est un effet collatéral inattendu et réjouissant.
Je m'attendais à beaucoup mieux...
Il a fallu attendre le troisième acte pour donner un sens à ce film, soit apres 1h20 de film. Trop de longueur n'ont fait qu'accentuer mon ennuie face à un film qui aurait pu être mieux exploiter.
Un film malfaisant !
Dommage qu'on ne puisse pas noter 0 étoile.
Il a fallu attendre le troisième acte pour donner un sens à ce film, soit apres 1h20 de film. Trop de longueur n'ont fait qu'accentuer mon ennuie face à un film qui aurait pu être mieux exploiter.
Un film malfaisant !
Dommage qu'on ne puisse pas noter 0 étoile.
Ari Folman nous propose un film d'animation très réussi, instructif et accessible à tous ( il ne s'agit pas d'un film " pour enfants" en particulier) , qui retrace l'histoire tragique d'Anne Frank, d'abord à Amsterdam où elle fut cachée avec les siens avant d'être déportée et de trouver la mort au camp de Bergen-Belsen.
Le montage est particulier car on passe successivement de l'époque d'Anne à l'époque moderne, ce qui est rendu possible par l'intermédiaire de Kittie, l'amie imaginaire de son journal ayant survécu à la guerre, qui se réveille dans le Amesterdam moderne et devient le personnage principal du film pour nous faire voyager entre les époques.
Un chassé croisé temporel rythme ainsi le film et Kittie est identifiée à la fois à la mémoire vivante d'Anne Frank, témoin de la guerre et de la persécution des familles et des enfants juifs, et au spectateur "ignorant" qui découvre avec elle le contenu du journal d'Anne dans l'époque moderne ( elle nous emmène en visite au musée Anne Frank, à l'école Anne Frank, la bibliothèque, le théâtre Anne Frank)...
Ces allées et venues temporelles ont valeur de liant entre les époques et sont porteuses du message du film, comme un devoir de mémoire, un devoir de tirer des leçons de l'Histoire dans une perspective de solidarité entre les peuples, également de ne pas entrer dans une logique d'idolâtrie de la personne d'Anne Frank au détriment de son témoignage.
Toutefois la tentative de fin d'établir un parallèle entre la déportation des enfants pendant la guerre et la situation actuelle des réfugiés en Europe est quelque peu incongrue et nous éloigne à regrets de l'histoire d'Anne Frank.
Les bruitages et effets sonores sont exceptionnels.
Le montage est particulier car on passe successivement de l'époque d'Anne à l'époque moderne, ce qui est rendu possible par l'intermédiaire de Kittie, l'amie imaginaire de son journal ayant survécu à la guerre, qui se réveille dans le Amesterdam moderne et devient le personnage principal du film pour nous faire voyager entre les époques.
Un chassé croisé temporel rythme ainsi le film et Kittie est identifiée à la fois à la mémoire vivante d'Anne Frank, témoin de la guerre et de la persécution des familles et des enfants juifs, et au spectateur "ignorant" qui découvre avec elle le contenu du journal d'Anne dans l'époque moderne ( elle nous emmène en visite au musée Anne Frank, à l'école Anne Frank, la bibliothèque, le théâtre Anne Frank)...
Ces allées et venues temporelles ont valeur de liant entre les époques et sont porteuses du message du film, comme un devoir de mémoire, un devoir de tirer des leçons de l'Histoire dans une perspective de solidarité entre les peuples, également de ne pas entrer dans une logique d'idolâtrie de la personne d'Anne Frank au détriment de son témoignage.
Toutefois la tentative de fin d'établir un parallèle entre la déportation des enfants pendant la guerre et la situation actuelle des réfugiés en Europe est quelque peu incongrue et nous éloigne à regrets de l'histoire d'Anne Frank.
Les bruitages et effets sonores sont exceptionnels.
Comment une simple enfant peut devenir un symbole au point de devenir une idole ? Son imaginaire peut-il survivre à l'horreur la plus atroce ? Avons-nous appris des leçons du passé ? Toutes ces questions, Ari Folman s'emploie à les analyser dans une œuvre destiné autant aux adultes qu'aux enfants, traitant autant du réel que de l'imaginaire.
Plutôt que de tomber dans le biopic le plus basique, "Où est Anne Frank" embrasse l'imaginaire de l'enfant et incarne son journal intime au cœur de notre présent pour voir ce qu'il reste de son souvenir, et se demander si ça va mieux maintenant. Difficile d'imaginer un tel projet autrement que par l'animation, tant l'absence de frontières pour réaliser la moindre idée est en harmonie avec l'esprit d'un enfant. L'horreur devient une masse gigantesque dont chaque protagoniste porte le même visage, et l'espoir s'installe autant dans le rêve d'une libération que dans les rouages d'une radio.
Même si le rythme en pâtit, et que la subtilité de l'écriture varie entre le journal d'Anne et l'aventure de Kitty dans l'Amsterdam d'aujourd'hui, la force du message ne passe pas à la trappe : hier comme aujourd'hui, un enfant peut être victime de la guerre et se retrouver dans un avion, comme dans un train. Si le parallèle n'est pas trop osé, traiter la population actuelle comme dépendante du souvenir d'Anne Frank d'une façon très religieuse, mais en oubliant d'appliquer au monde d'aujourd'hui les leçons du passé est un pari bien plus risqué. Sans jamais tomber dans l'accusation gratuite, Folman nous indique subtilement que nous nous trompons peut-être de voie concernant certains points.
Il ressort de "Où est Anne Frank" une joie de recevoir un morceau d'animation solide qui n'est pas du Disney en cette année 2021 (même si "Belle" de Hosoda arrive en fin de mois), mais un résultat global légèrement affaibli par l'arc scénaristique du présent, qui sera cependant bien plus accessible pour les enfants, transformant ce film en une expérience multi-générationnelle. Sans être une révolution où un grand film à mes yeux, je sais déjà que certaines séquences me resteront en mémoire pour très longtemps, car lorsque Folman mélange l'horreur à la mythologie grecque dans une des plus belles séquences de l'année, tout ce que je me suis dit, c'est "il a osé ... et c'est si beau".
Plutôt que de tomber dans le biopic le plus basique, "Où est Anne Frank" embrasse l'imaginaire de l'enfant et incarne son journal intime au cœur de notre présent pour voir ce qu'il reste de son souvenir, et se demander si ça va mieux maintenant. Difficile d'imaginer un tel projet autrement que par l'animation, tant l'absence de frontières pour réaliser la moindre idée est en harmonie avec l'esprit d'un enfant. L'horreur devient une masse gigantesque dont chaque protagoniste porte le même visage, et l'espoir s'installe autant dans le rêve d'une libération que dans les rouages d'une radio.
Même si le rythme en pâtit, et que la subtilité de l'écriture varie entre le journal d'Anne et l'aventure de Kitty dans l'Amsterdam d'aujourd'hui, la force du message ne passe pas à la trappe : hier comme aujourd'hui, un enfant peut être victime de la guerre et se retrouver dans un avion, comme dans un train. Si le parallèle n'est pas trop osé, traiter la population actuelle comme dépendante du souvenir d'Anne Frank d'une façon très religieuse, mais en oubliant d'appliquer au monde d'aujourd'hui les leçons du passé est un pari bien plus risqué. Sans jamais tomber dans l'accusation gratuite, Folman nous indique subtilement que nous nous trompons peut-être de voie concernant certains points.
Il ressort de "Où est Anne Frank" une joie de recevoir un morceau d'animation solide qui n'est pas du Disney en cette année 2021 (même si "Belle" de Hosoda arrive en fin de mois), mais un résultat global légèrement affaibli par l'arc scénaristique du présent, qui sera cependant bien plus accessible pour les enfants, transformant ce film en une expérience multi-générationnelle. Sans être une révolution où un grand film à mes yeux, je sais déjà que certaines séquences me resteront en mémoire pour très longtemps, car lorsque Folman mélange l'horreur à la mythologie grecque dans une des plus belles séquences de l'année, tout ce que je me suis dit, c'est "il a osé ... et c'est si beau".
Un chef d’œuvre de l'immense Ari Folman, qui m'avait déjà enchanté avec Vasle avec Bachir et qui revient avec cette bouleversante adaptation du Journal d'Anne Frank. Mon fils de 7 ans a adoré et j'étais ravi de pouvoir discuter avec lui de cette histoire qui j'espère l'éclairera pour affronter cette période tellemetn trouble.
Un chef d'œuvre de l'animation. Le style est tout à lui et est magnifique, le récit est bouleversant et la trame est surprenant. Et nous pouvons nous rendre compte que les enjeux d'avant et de maintenant sont pratiquement similaire mais on ne s'en rend pas compte. La comparaison entre la 2nde Guerre Mondiale et notre société moderne est troublante. Précisons également que la représentation des nazis est terrifiante mais tellement intelligente.
A voir absolument.
A voir absolument.
Un film d'animation très sympathique et qui permet bien d'aborder le sujet difficile avec les enfants. L'histoire est bien raconté et l'animation très jolie à regarder.
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