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Votre avis sur Où est Anne Frank ! ?
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Oui, vous pouvez y emmener des gamins de moins de 16 ans pour leur rappeler l'histoire si émouvante d'Anne Franck mais, de grâce, laissez les grands et ceux qui la connaissent déjà à la maison car ce dessin animé est plutôt scolaire, lourd et indigeste... ! Le parallèle avec les réfugiés contemporains ne me dérange pas bien au contraire mais les deux histoires, celle de Kitty, l'amie imaginaire, et celle d'Anne Franck, s'imbriquent mal et à force de passer de l'une à l'autre on finit par perdre l'émotion attendue ... Dommage!
Au-delà de l'aspect visuel magnifique (plusieurs années de travail pour en arriver à ce résultat), Où est Anne Frank est aussi une pure réussite dans ce qu'il dit : de la 2nd Guerre Mondiale mais aussi de notre époque actuelle.
Un film bouleversant, qui fait réfléchir, et (à noter) un casting français impeccable : Ludivine Sagnier et Sara Giraudeau.
IN-DIS-PEN-SA-BLE
Un film bouleversant, qui fait réfléchir, et (à noter) un casting français impeccable : Ludivine Sagnier et Sara Giraudeau.
IN-DIS-PEN-SA-BLE
traversay1
Où est Anne Frank ! se comprend avec un point d'exclamation comme si Ari Folman entendait mettre l'accent sur son legs et non sur les nombreux lieux qui la célèbrent comme une héroïne. Le film est-il vraiment destiné aux enfants ? Clairement non, dans le sens où il est construit sur deux temporalités, la deuxième guerre mondiale et aujourd'hui, avec pour personnage principale Kitty, l'amie imaginaire du livre d'Anne Frank. C'est une belle idée que de l'avoir transportée dans le monde actuel. Pour les plus jeunes spectateurs, l'essentiel du livre est cependant présent et le film va au-delà en évoquant l'ouvrage du père d'Anne Frank, seul rescapé de la famille, ce qui est parfaitement sensé et positivement didactique, même pour ceux qui connaissent tous les détails de sa vie. Le dialogue entre Anne et Kitty fonctionne à merveille, jamais mièvre, à la hauteur des véritables circonstances de cette captivité amstellodamoise et de l'esprit du livre. En revanche, certains trouveront peut-être la partie moderne, consacrée à la question des réfugiés en Europe, un brin hors sujet mais, outre le fait qu'il ne s'agit pas pour Folman de dresser un parallèle entre leur accueil et leur traitement et la solution finale pendant la seconde guerre mondiale, c'est surtout l'esprit du message incarné par Anne Frank et qui a été souvent oublié au profit de son iconisation, qui prévaut pour le réalisateur. En cela, le film est important et utile, et les adultes sont autant sinon davantage concernés que les enfants.
Ufuk K
" Où est Anne Frank " nommée cette année au European Film Award (film d'animation) est un peu en dessous de mes attentes. En effet la forme du film m'a un peu dérangée, faire le parallèle entre la crise migratoire et l'histoire terrible Anne Frank m'a paru peu pertinent voir un peu insultant à la mémoire Anne Frank, cependant soulignons le courage du réalisateur pour cette prise de risque et l'histoire doit être vu par tous grand comme petit pour ne jamais oublier les atrocités vécues par les juifs pendant la seconde guerre mondiale.
Ou est Anne Frank est un chef d’œuvre
C’est un film essentiel dans une époque où remonte l’antisémitisme, et où la haine de l’étranger, le rejet du migrant sont tous les jours plus fort et plus présent dans le discours politique
C’est en plus un magnifique cadeau pour les enfants
Foncez en famille
C’est un film essentiel dans une époque où remonte l’antisémitisme, et où la haine de l’étranger, le rejet du migrant sont tous les jours plus fort et plus présent dans le discours politique
C’est en plus un magnifique cadeau pour les enfants
Foncez en famille
Loïck G.
Un film pour lequel il est difficile de cerner le public potentiel. On imagine que les pré-adolescents auront la primeur, jusqu’à un âge incertain. Le mélange des générations est peut-être la bonne solution pour aborder l’histoire d’Anne Frank, que raconte Ari Folman de manière assez fragmentée. Son sujet est plus axé sur ce qui reste aujourd’hui des enseignements de la jeune fille, dans un monde tout aussi cabossé que celui qui l’enferma à Amsterdam. Ce qu’il nous montre en parallèle en s’appuyant superbement sur le personnage de Kitty, la jeune fille imaginée avec qui Anne Frank correspondait dans son journal. Elle nous entraîne dans un charivari de couleurs et de situations qui amalgament l’absence de réflexions autour d’Anne Frank (le musée, les pierres qui portent son nom) à la nature même de ce qu’elle prodiguait sur le respect, la tolérance, la liberté. En charge désormais de son journal qu’elle a dérobé au musée Kitty fait l’inventaire de ses leçons oubliées pour tenter de leur redonner un sens. Traquée par la police pour avoir dérobé le journal au Musée, Kitty se fera menaçante, elle finira triomphante.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
velocio
C'est à une adaptation très personnelle du Journal d'Anne Frank que ce livre Ari Folman, le réalisateur israélien de "Valse avec Bachir". Présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes, ce film d'animation nous transporte auprès d'Anne Frank dans sa maison dominant le canal Prinsengracht d'Amsterdam et dans le monde d'aujourd'hui, avec les problèmes que rencontrent les migrants dans de nombreux pays. La liaison entre ces 2 périodes est opérée par Kitty, une amie imaginaire d'Anne Frank, qui part à la recherche de cette dernière et qui s'aperçoit qu'elle est partout, qu'il y a des rues, des musées, des librairies qui portent son nom, mais que le monde actuel a trop souvent oublié les leçons à tirer de son existence. Le graphisme de ce film d'animation est de très bonne qualité, l'animation n'étant que moyenne. Dans l'époque actuelle, il est toujours particulièrement utile et sain de se souvenir d'Anne Frank et le film pourra contribuer à éveiller les consciences de celles et ceux qui n'ont pas lu "Le journal d'Anne Frank", surtout les jeunes. Pour les autres, celles et ceux qui l'ont lu, l'intérêt est moindre.
Après Valse avec Bashir et Le Congrès, Ari Folman revient avec une merveilleuse adaptation du Journal d'Anne Frank. Un film beau, subtil et intelligent.
Un chef d'œuvre de l'animation. Le style est tout à lui et est magnifique, le récit est bouleversant et la trame est surprenant. Et nous pouvons nous rendre compte que les enjeux d'avant et de maintenant sont pratiquement similaire mais on ne s'en rend pas compte. La comparaison entre la 2nde Guerre Mondiale et notre société moderne est troublante. Précisons également que la représentation des nazis est terrifiante mais tellement intelligente.
A voir absolument.
A voir absolument.
Ce film d'animation est sans conteste un bijou unique, une plongée à la fois onirique et réaliste dans l'histoire d'Anne Frank et dans tout ce que porte d'Histoire ce nom connu de tous. Un film pédagogique, qui permet aux petits et grands de ne pas oublier ce qui a été et d'aborder avec la distance de l'animation une réalité dure à appréhender. Surtout, ce film nous montre à quel point l'histoire peut se répéter, ou se réitérer. Où est Anne Frank aujourd'hui face à la peur de l'autre grandissante et au climat ambiant qui commence à s'instaurer ?
A voir au cinéma !
A voir au cinéma !
Une magnifique adaptation du "Journal d'Anne Frank" à la fois poétique et moderne
Adapté à tous âges, mes enfants ont adoré !! Le film explique avec délicatesse des périodes de l'histoire qu'on ne pensait pas pouvoir expliquer à nos enfants
Adapté à tous âges, mes enfants ont adoré !! Le film explique avec délicatesse des périodes de l'histoire qu'on ne pensait pas pouvoir expliquer à nos enfants
Yves G.
Tout le monde connaît Anne Frank, la jeune adolescente qui se cacha avec sa famille à Amsterdam durant la Seconde Guerre mondial, qui mourut à Bergen-Belsen quelques jours avant la Libération et dont le journal intime, conservé par son père, devint vite un best-seller.
Le réalisateur Ari Folman s’essaie à dépoussiérer cette figure mythique. Il y parvient remarquablement, malgré toutes les réserves que son entreprise pouvait a priori inspirer.
Le titre de son film d’animation sonne comme un slogan : "Où est Anne Frank !" avec un point d’exclamation. Le message est simple sinon simpliste : on n’aurait rien compris à Anne Frank si on la musifie dans quelques lieux sans vie et si on oublie que les valeurs qu’elle incarne (le respect de l’autre, l’antiracisme, le droit à l’enfance…) sont loin d’être toujours respectées dans nos sociétés contemporaines.
Beaucoup de bons sentiments me direz-vous ? C’est ce que je me disais aussi en allant voir sans enthousiasme ce film dont je craignais légitimement qu’il ne ne me fût pas destiné, ayant dépassé d’une bonne quarantaine d’années l’âge de sa cible, et qu’il m’arracherait des soupirs cyniques.
La première moitié du film m’a conforté dans mes préjugés. On y découvre Kitty, l’amie imaginaire d’Anne, ramenée à la vie de nos jours et partie à la recherche de sa créatrice dans un Amsterdam enneigé où des étrangers sans foyer sont pourchassés par la police. Je me dis que je suis dans un mauvais Candy et je soupire, d’ennui et d’autosatisfaction quant à la clairvoyance de mes funestes intuitions.
Mais le film prend dans sa seconde partie une ampleur que je n’escomptais pas. Il faut dire qu’Ari Folman sait y faire. "Valse avec Bachir" avait marqué l’histoire du film d’animation tant par sa forme novatrice que par son sujet, la douloureuse anamnèse d’un ancien conscrit israélien engagé au Liban. Ici, sa plume est virevoltante, qu’il s’agisse, très sagement, de rappeler l’enfermement d’Anne dans sa cachette, de peindre la cavale de Kitty de nos jours ou d’imaginer ses songes (une fantastique bataille façon "Alexandre Nevski" entre les forces du Bien et du Mal).
Bien sûr, la conclusion du film est prévisible et convenue. Et la morale qu’elle véhicule trop bien-pensante pour qu’on n’ait pas un peu honte de s’y rallier aussi spontanément. Mais répétons-le : les quinquagénaires scrogneugneux ne sont pas le cœur de cible de ce film destiné aux enfants. Qu’il les ait touchés, qu’il m’ait en tous cas touché, est un effet collatéral inattendu et réjouissant.
Le réalisateur Ari Folman s’essaie à dépoussiérer cette figure mythique. Il y parvient remarquablement, malgré toutes les réserves que son entreprise pouvait a priori inspirer.
Le titre de son film d’animation sonne comme un slogan : "Où est Anne Frank !" avec un point d’exclamation. Le message est simple sinon simpliste : on n’aurait rien compris à Anne Frank si on la musifie dans quelques lieux sans vie et si on oublie que les valeurs qu’elle incarne (le respect de l’autre, l’antiracisme, le droit à l’enfance…) sont loin d’être toujours respectées dans nos sociétés contemporaines.
Beaucoup de bons sentiments me direz-vous ? C’est ce que je me disais aussi en allant voir sans enthousiasme ce film dont je craignais légitimement qu’il ne ne me fût pas destiné, ayant dépassé d’une bonne quarantaine d’années l’âge de sa cible, et qu’il m’arracherait des soupirs cyniques.
La première moitié du film m’a conforté dans mes préjugés. On y découvre Kitty, l’amie imaginaire d’Anne, ramenée à la vie de nos jours et partie à la recherche de sa créatrice dans un Amsterdam enneigé où des étrangers sans foyer sont pourchassés par la police. Je me dis que je suis dans un mauvais Candy et je soupire, d’ennui et d’autosatisfaction quant à la clairvoyance de mes funestes intuitions.
Mais le film prend dans sa seconde partie une ampleur que je n’escomptais pas. Il faut dire qu’Ari Folman sait y faire. "Valse avec Bachir" avait marqué l’histoire du film d’animation tant par sa forme novatrice que par son sujet, la douloureuse anamnèse d’un ancien conscrit israélien engagé au Liban. Ici, sa plume est virevoltante, qu’il s’agisse, très sagement, de rappeler l’enfermement d’Anne dans sa cachette, de peindre la cavale de Kitty de nos jours ou d’imaginer ses songes (une fantastique bataille façon "Alexandre Nevski" entre les forces du Bien et du Mal).
Bien sûr, la conclusion du film est prévisible et convenue. Et la morale qu’elle véhicule trop bien-pensante pour qu’on n’ait pas un peu honte de s’y rallier aussi spontanément. Mais répétons-le : les quinquagénaires scrogneugneux ne sont pas le cœur de cible de ce film destiné aux enfants. Qu’il les ait touchés, qu’il m’ait en tous cas touché, est un effet collatéral inattendu et réjouissant.
Un chef d’œuvre de l'immense Ari Folman, qui m'avait déjà enchanté avec Vasle avec Bachir et qui revient avec cette bouleversante adaptation du Journal d'Anne Frank. Mon fils de 7 ans a adoré et j'étais ravi de pouvoir discuter avec lui de cette histoire qui j'espère l'éclairera pour affronter cette période tellemetn trouble.
Le fil conducteur du film est bien trouvé : Kitty, l'amie imaginaire d'Anne Franck fait revivre la mémoire de son auteure et de son histoire, le tout est transposé dans le monde actuel avec des flashbacks et un surtout un parallélisme avec la problématique des migrants dont le destin est mis en miroir de celui d'Anne Franck. On en apprend plus sur Anne Franck et son journal. Mais c'est aussi une prise de conscience sur ce que l'on croyait être une histoire du passé, le message de fond ressort en mettant en lumière cette actualité du sort des migrants que l'on a tendance à banaliser pour mieux l'oublier, un peu comme le sort des juifs l'a été lors de le seconde guerre mondiale.
Ari Folman réussit le pari risqué d'actualiser l'histoire d'Anne Frank, pour mieux raconter l'horreur de l'Holocauste et questionner l'héritage de ce fameux journal dans la société, aujourd'hui...
L'intention de ce film, de mettre à la hauteur de la jeunesse actuelle un récit essentiel du XXe siècle, est louable. Mais cela sacrifie la complexité des faits au profit d'une narration efficace, notamment lorsqu'Ari Folman met l'histoire d'Anne Frank en parallèle avec la question actuelle de l'immigration en Europe. Le réalisateur fait bien de rappeler que ce n'est pas comparable à l'Holocauste, car on pourrait se méprendre sur ses intentions: la mise en relation de l'exclusion des Juifs par le régime nazi avec l'exclusion des immigrants par l'Europe est en effet maladroite, le dernier sujet étant brûlant et plus complexe que la version édulcorée qui est présentée...
Certains ressorts scénaristiques finaux restent cliché, et l'usage de la 3D est très basique (on aurait aussi pu s'attendre à une animation de meilleure qualité pour un long-métrage).
Voilà donc un film essentiel dans sa démarche de rendre accessible au plus grand nombre le journal d'Anne Frank; et qui a l'audace de questionner le bien-fondé des multiples hommages qui lui sont rendus par les dirigeants, si sa pensée humaniste ne trouve pas d'écho dans leurs actions politiques... À découvrir en famille !
L'intention de ce film, de mettre à la hauteur de la jeunesse actuelle un récit essentiel du XXe siècle, est louable. Mais cela sacrifie la complexité des faits au profit d'une narration efficace, notamment lorsqu'Ari Folman met l'histoire d'Anne Frank en parallèle avec la question actuelle de l'immigration en Europe. Le réalisateur fait bien de rappeler que ce n'est pas comparable à l'Holocauste, car on pourrait se méprendre sur ses intentions: la mise en relation de l'exclusion des Juifs par le régime nazi avec l'exclusion des immigrants par l'Europe est en effet maladroite, le dernier sujet étant brûlant et plus complexe que la version édulcorée qui est présentée...
Certains ressorts scénaristiques finaux restent cliché, et l'usage de la 3D est très basique (on aurait aussi pu s'attendre à une animation de meilleure qualité pour un long-métrage).
Voilà donc un film essentiel dans sa démarche de rendre accessible au plus grand nombre le journal d'Anne Frank; et qui a l'audace de questionner le bien-fondé des multiples hommages qui lui sont rendus par les dirigeants, si sa pensée humaniste ne trouve pas d'écho dans leurs actions politiques... À découvrir en famille !
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