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    L'Incomprise
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 octobre 2020
    Il n'a aucun but artistique sauf l'autocélébration et l'autosatisfaction dans ce film. Une bonne interprétation pour Charlotte Gainsbourg et des choix musicaux non conformistes sont les seules notes positives de ce film. Le film est autobiographique Aria qui est le deuxième nom de Regist. Au bord du divorce les parents infantiles et égoïstes d'Aria sont trop préoccupés par leur carrière et leurs affaires extra-conjugales pour répondre correctement à l'un des besoins d'Aria. Pendant que ses deux sœurs aînées sont choyées Aria est traitée avec une froide indifférence. Pourtant elle aspire à aimer et à être aimée. À l'école Aria excelle sur le plan académique mais est considérée comme inadaptée par tout le monde. Elle est incomprise. Aria trouve du réconfort avec son chat Dac et dans sa meilleure amie Angelica. Jeté hors des maisons de ses deux parents, abandonnée de tous même de sa meilleure amie Aria atteint enfin la limite de ce qu'elle peut supporter. Elle prend une décision inattendue dans sa vie. L'Incomprise est un film narcissique, apitoyé et ennuyeux...
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    Cette note de trois et demi, c'est vraiment pour la géniale petite actrice qui joue Aria, qui est adorable et touchante. Le reste, c'est quelques personnages le plus souvent insupportables, une bande-son qui prend la tête dans le mauvais sens du terme, un enchaînement de malheurs qui tombe sur la tête de la pauvre Aria... trop c'est trop. Comme je le disais, heureusement qu'il y a Giulia Salerno !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2015
    Asia Argento réalise un film à haute valeur autobiographique sur son enfance de pauvre petite fille riche ; elle, la fille du célèbre réalisateur de films fantastiques italiens Dario Argento. Aria (à une lettre près Asia) est une petite fille de neuf ans né de deux artistes aux egos hypertrophiés et malsains pour leur fille Aria. Tous deux ont une fille d’une première union qui est la prunelle de leurs yeux, la petite Aria est une quantité négligeable. Ballottée entre ses deux parents qu’elle exaspère tour à tour pour des raisons variées ; le portrait de la fille malaimée voire pas aimée, a contrario de ses deux demis sœurs, est tellement gros que du pesant du début du film, on passe au lassant. Là où « Despues de Lucia » mettait plus de mesure ; Asia Argento se prend pour une Dolan latine de part son exubérance, mais là où Dolan arrive à rester sur le fil, Asia dépasse souvent la ligne rouge. Le portrait de cette enfant sacrifiée par ses parents indifférents et maltraitants et les conséquences tragiques sur la construction du jeune enfant sont bien abordés. Tour de force de ce règlement de compte qui pourrait tourner au sordide, Asia arrive à saupoudrer un peu de légèreté dans son propos.
    Dur d’être enfant d’artiste… çà désacralise le rêve de notoriété… mais qu’est ce que c’est foutraque, désordonné et fatiguant d’énergie et de couleurs criardes parfois.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    La comédienne Asia Argento derrière la caméra ne fait guère de cadeaux à ses congénères qu’elle pose au cœur d’un quotidien frappadingue, orchestré par un couple en déshérence et trois sœurs qui se bouffent le nez. Celui de la plus jeune Aria n’a rien de folichon, mais par un retour en grâce de la caméra, la cinéaste réussit un film au sujet triste et mélancolique et pourtant plein d’espoir, de joie et de folle bonne humeur. L’histoire d’une petite fille prise entre deux feux, (Giulia Salerno est magnifique) son papa et sa maman, séparés, et qui se renvoient la gamine, telle une balle de ping-pong. C’est très bien filmé, viscéralement, avec une tendresse inattendue dans ce cloaque où surnage Aria, pleine de courage et d’abnégation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 décembre 2014
    Je ne sais pas pourquoi mais parfois on pressent avant même d'avoir vu un film qu'il nous plaira, et ce fut exactement le cas avec "L'Incomprise". Asia Argento a su raconter avec habileté un petit conte sur la vie d'une enfant italienne dans les années 1980.

    Aria, âgée de 9 ans, est la fille d'un acteur superstitieux, aspirant à une renommée mondiale, et d'une pianiste qui organise fréquemment des tournées européennes.Tous deux ont eu auparavant, chacun de leur côté, une fille, et leur couple ne résiste pas à une ultime dispute au début du film. Aria va donc alterner entre les deux appartements de ses parents, qui changent sans cesse de comportement à son égard ; ils peuvent aussi bien être tendres avec leur fille, qu'agressifs ou même violents selon les situations. Face à des parents qui ne font finalement que privilégier ses deux demi-soeurs, Aria se sent incomprise......

    C'est une histoire relativement simple, qu' Asia Argento a très bien pu développer.
    Après une toute première séquence à mon avis trop théâtrale voire même surjouée, je craignais que la suite soit à l'avenant, mais la réalisatrice italienne a su donner au film une toute autre dimension, se concentrant sur un portrait réaliste et touchant de la jeune fille.

    Aria est ainsi présentée comme un personnage attachant qui vit dans l'ombre de ses parents, tout en cherchant à s'en détacher et à devenir autonome : elle se coupe les cheveux à la garçonne après leur rupture, adopte un chat, organise une fête chez son père et y invite toute son école...
    Aria est souvent livrée à elle-même, quand aucun de ses parents ne l'accepte chez lui. Elle erre alors dans les rues de Rome, avec son chat et son énorme bagage. Ces scènes de vagabondage, trop répétitives à mon goût, symbolisent la solitude dont est victime la petite fille.
    Cette enfant qui divague entre bonheur et tristesse, n'est pas sans rappeler l'Antoine Doisnel de François Truffaut, le film rendant hommage de manière évidente aux "400 coups". Ainsi l'on retrouve la célèbre réplique "Ma mère est morte" dans un long métrage qu'Aria regarde à la télévision déclare; Aria fait l'école buissonière avec son amie, fume, vole le courrier mais est prise la main dans le sac par le concierge qui promet d'appeler la police. Pour s'exprimer, Aria utilise comme seul moyen l'écriture ce qui lui permet de gagner un concours organisé par la ville de Rome. Dans le même temps, ses relations avec ses parents et avec ses camarades d'école se dégradent progressivement.

    S'agissant des acteurs, Giulia Salerno, jeune actrice à l'allure androgyne, est parfaite dans le rôle de cette enfant innocente mais d'une certaine force de caractère. Il y avait également longtemps que je n'avais pas vu Charlotte Gainsbourg dans un bon film, dans un film tout court à vrai dire. Et quelle bonne idée de la part d' Asia Argento, d'avoir composé dans le scénario le personnage de la mère pour la fille de Serge Gainsbourg. L'actrice a appris l'italien pour l'occasion et interprète très bien cette mère égoïste et égocentrique, qui n'a que faire de sa petite dernière et vole d'amants en amants.

    L'esthétique et les couleurs employées par la réalisatrice italienne sont aussi un trait marquant de l'"Incomprise". J'ai beaucoup apprécié les teintes fluo, ainsi que le grain spécial des images, qui donne un effet polaroïd vintage rappelant les années 1980.
    Dans cet esprit, la recherche des décors et des looks des personnages est intéressante : on peut entre autres noter la chambre entièrement rose flashy de l'aînée du père, comble du mauvais goût, et les tenues exubérantes de l'adolescente.
    Un petit bémol cependant pour la bande son qui enchaîne sans vraies liaisons des tubes de l'époque, et reste trop présente à mon avis.

    Mises à part ces quelques imperfections, Asia Argento réalise une très belle fable sur l'enfance, qui arrive à égayer le spectateur, malgré un sujet plutôt difficile.
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    Un film original que j'ai regardé sans déplaisir. Il ne plaira cependant pas à tous puisque cela part un peu dans tous les sens sans scénario vraiment précis mais la gamine est vraiment attachante, comment ne pas ressentir de l''affection pour cette petite ballottée entre ses parents égocentriques qui ne pensent qu'à leur petite vie. Giulia Salerno m'a vraiment bluffé par sa prestation émouvante face à une Charlotte Gainsbourg encore une fois surprenante. Un film au rythme un peu lent et à l' ambiance un peu spéciale mais qui a le mérite de poser un regard différent sur l'adolescence. A conseiller aux curieux!
    Pierre D.
    Pierre D.

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2014
    C'est beau, sensible, inventif, intelligent… (pour faire court, c'est tout ce qu'Interstellar n'est pas…)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    L'incomprise est une seconde chance pour Asia Argento, après son Livre de Jérémie catastrophique. Si on regrette un montage sans génie, délié, une musique parfois prise de tête et une fin passablement ratée, on peut tout de même dire que la réalisatrice est en progrès. C'est plutôt drôle, belle lumière, et le casting est à l'aise. C'est léger et ça s'oublie plutôt vite, comme un bonbon acidulé.
    Léa A
    Léa A

    51 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    L’histoire d’Aria est celle de tous ceux qui sont oubliés. Et malgré la dureté qu’on peut attribuer à sa narration, le film sublime cette histoire avec une légèreté insouciante qui nous manque parfois… Un hymne engagé pour l'enfance. Suite sur mon blog !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Il y a dans L'Incomprise une scène magnifique où la petite Aria, qui n'a plus de maison, rencontre dans la nuit romaine des punks gothiques. Ces personnages irréels accueillent la petite fille dans leur cercle, ils la font fumer, on voit ensuite la tête d'Aria posée sur les genoux de l'un d'eux, on lui caresse le front. Aria a besoin de caresses, c'est ce qu'elle demande à son chat, Dac, c'est aussi ce qu'elle écrit dans sa rédaction d'école : elle voudrait que son chat lui donne toutes les caresses qu'elle ne recevra jamais. Tout le film d'Asia Argento, malgré la cruauté extrême de certaines scènes – notamment une séquence de goûter d'anniversaire qui se transforme en bal de l'horreur - est avide de caresses, jusqu'à la demande bouleversante que nous adresse son dernier plan ("Soyez gentils"), demande de douceur dans un film dont l'horizon n'est jamais la vengeance, le règlement de comptes familial, mais plutôt l'apaisement, la réconciliation avec soi-même. La suite sur mon blog.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Voilà une belle démonstration de comment la maltraitance peut survenir au sein d'un milieu familial socioéconomiquement privilégié. On peut vivre dans des palaces avec des parents fortunés, célèbres, parfois talentueux et créatifs et néanmoins totalement azimutés avec leurs enfants. L'héroïne du film est touchante dans sa demande de reconnaissance et d'amour. Sa maladresse lui occasionne bien des tracas. Le pire étant que se tournant vers l'amitié compensatoire, elle s'expose également à bien des déconvenues. Un film tragique et parfois poignant. La protection de l'enfance reste un enjeu de société très actuel.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Chacun cherchera à déterminer la part d’autobiographie dans l’évocation de cette petite fille de neuf ans marginalisée au sein de sa famille comme de son école. Même si Asia Argento se défend d’avoir réalisé un film thérapeutique, le choix du prénom (Aria est le vrai prénom de la réalisatrice), l’époque à laquelle elle avait elle-même l’âge de la jeune héroïne, mais aussi de faire de ses parents des stars dérangés en plein divorce, n’a rien d’anodin. Qu’il soit ou non une confession intime de son enfance difficile, le film est une charmante peinture de la difficulté, pour une jeune fille solitaire, de se sortir du piège de la désocialisation. Le poids du regard des parents et des camarades est perçu comme un élément tragique alors que, c’est dans ses moments de liberté individuelle, que L’incomprise abouti à des touches de poésie et d’humour louables. Même si le personnage de mère, qu’incarne une Charlotte Gainsbourg qui n'en finit plus avec les rôles de nymphomanes, incarne la tendance émo-punk qui continue à régir la réalisatrice, l’ensemble du long-métrage prouve qu’elle a acquis, depuis ses premiers films littéralement égocentrés, une certaine maturité qui (comme c’est cas de la jeune et prometteuse Giulia Salerno) laisse présager une suite de carrière à suivre de près.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Portraiturer l’enfance pour en révéler ses fêlures, ses incompréhensions, sa fragilité, sa solitude, mais aussi sa force, son pouvoir d’imagination, sa fantaisie… tel est le dessein d’Asia Argento qui signe L’incomprise, un film fait de bric et de broc, parfois bancal, souvent hystérique, mais aux douces effluves nostalgiques.

    « Chaque enfant ressent un sentiment d’injustice vis-à-vis de ses parents, de ses copains ou des ses professeurs d’école. Il y a là une blessure universelle de l’enfance. Une enfance incomprise, perdue, maltraitée… ». Partie de cette observation, la cinéaste focalise son regard sur une fillette malaimée, bringuebalée entre l’appartement de son excentrique de mère, pianiste en manque de reconnaissance, et celui de son père, acteur superstitieux à l’égo démesuré, qui peine à trouver sa place dans une famille où règne l’anarchie.

    Pour contrebalancer la gravité du propos, Argento choisit une mise en scène déstructurée, saturée de couleurs, et à la tonalité désinvolte. Nous sommes dans les années 80, époque faite d’insouciance et de liberté, de coupes de cheveux improbables, de salopette en jeans et de vêtements fluo importables, de rock punk et de graffitis…
    Fritz L
    Fritz L

    183 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    La référence à « L’incompris » de Luigi Comencini est évidente, revendiquée même par Asia Argento (le film dans le film où Aria regarde à la télé sur l’un des derniers plans la scène finale de l’original). Même trame, même drame pourtant la réalisatrice se distancie du Comencini par le ton général qu’elle donne à son film, se voulant moins « mélo », plus percutant et surtout dérangeant. On sent au détour de chaque scène, un vécu similaire, Aria n’est autre qu’Asia… et son parcours glace le sang. « L’incomprise » n’est toutefois pas une autobiographie, mais plutôt une volonté narrative d’aborder la perception d’un enfant sur le monde adulte. Perception qui est parfois cruelle, souvent démesurée, mais affichant constamment une belle fraicheur. Aria est malheureuse, elle sait « qu’il y a mille façon de pleurer, elle, pleure de dédain ». Et c’est ce même dédain qui provoque l’isolement. Trop avancée pour son âge, elle appréhende la vie et ses contrastes sans toutefois avoir le vécu suffisant pour prendre du recul. Ce film sur le rejet que ressentent souvent les enfants force l’intimité, dans ce sens il est plus réaliste que celui de Comencini, l’émotion qui s’en dégage est moins convenue et vous surprend souvent aux moments les moins « pénibles ». Emotion provoquée également par Giulia Salerno qui du haut de ses neuf ans, personnifie le film de sa grâce, son intensité et sa candeur. Contrairement aux parents ou à la fratrie, le spectateur est prêt à tout lui pardonner tant elle vous immisce dans son univers, ses angoisses, ses moments de joie et ses petites folies. Elle ne joue pas la comédie comme le reste de la distribution (Gainsbourg et Garko en tête, trop maniérés), elle est Aria. Asia Argento réussit un film d’une incroyable audace (certaines scènes étant très limites), très juste et d’une vraie force dramatique.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Asia Argento nous revient avec cet excellent film. Un film à la mise en scène colorée et tonitruante grâce en partie au charisme de la toute jeune actrice Giulia Salermo. Charlotte Gainsbourg en mère complètement déjantée est magnifique de vérité et de justesse. Il faut absolument voir ce film en vo, la langue italienne est si belle et va si bien à cette satire sociale qui voit une gamine de 9 ans laissée à l’abandon par des parents qui ne pensent qu’à leur métiers d’artistes exubérants. La bande son est parfaite. Attention à la chute. 4 étoiles.
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