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    L'Incomprise
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    3,3
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    27 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    Asia Argento est au cinéma ce que Jeff Koons est à la sculpture: kitchissime, vulgaire, et sans grâce. Les évolutions d'une gamine de neuf ans dans un milieu artistique foutraque des années 80, entre un père superstitieux et une mère très portée sur le cul, mais tous deux cinglés, mettent mal à l'aise le spectateur de ces scènes de ménage improbables. Le travail sur l'image et la musique interpellent un peu...mais finissent dans l'afféterie la plus extravagante et sont à deux doigts de nous faire gerber, à l'image des deux gamines. On peut éviter donc de perdre son temps et son argent.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    On n'avait pas vraiment eu de nouvelles d'Asia Argento, réalisatrice, depuis 2005. Elle avait alors réalisé le meilleur film pop-trash des années 2000, un chef d'oeuvre. Autant dire que L'Incomprise était attendue. Asia Argento sait toujours aussi bien filmer les visages d'anges pervertis et nous faire entrer dans un univers kitsch et glauque. Malheureusement, l'absence totale de rythme laisse le spectateur à la porte des émotions ; pourtant cette jeune fille subit une série de déconvenues qui pourraient faire monter à la fois la colère et les pleurs.
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Asia Argento fille du grand réalisateur revient avec un second film fortement inspiré de sa propre enfance au sein d’une famille d’artistes italiens dans les années 80. Si elle sait restituer parfaitement dans les décors et les costumes l’ambiance de l’époque, le reste est beaucoup moins à l’avenant. En effet, difficile de se passionner plus d’une heure et demie pour une histoire trop personnelle et nombriliste qui voit la petite fille qui l’incarne se voir trimballer entre les appartements de ses deux parents hystériques. D’un côté une mère pianiste inconséquente et nymphomane et de l’autre un père célèbre acteur prétentieux et superstitieux auxquels s’ajoutent des demi-sœurs peu aimantes. Tout le film, vu à travers les yeux de cette petite fille de neuf ans, accentue ces traits de caractère et rend les personnages insupportables. Mis à part quelques vignettes sporadiquement intéressantes et/ou drôles, peu d’intérêt hormis celui de voir Charlotte Gainsbourg dans un contre emploi total et réjouissant. Asia Argento semble vouloir régler ses comptes avec sa famille mais nous exclut du récit et n’a pas la force d’une Maïwen avec « Pardonnez-moi ». En l’état, « L’Incomprise » est donc un journal intime de petite fille négligée à la forme baroque et rococo qui lasse davantage qu’il ne passionne.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 juillet 2014
    Catégorie du film : whatthefuck
    Mots-clés : glauque, glauque, glauque, ennui

    Les premières minutes se passent plutôt bien, le jeu du personnage principal, une petite fille de neuf ans, est d’une justesse incroyable. L’image, saturée de couleurs, est en accord parfait avec l’action. Sauf que les minutes passent et que le film s’enfonce dans le glauque (tout y passe, jusqu’à friser l’inceste). Les scènes de « n’importe quoi » s’enchaînent à renfort de rock bien agressif. Aucune justesse, aucune mesure.
    Le scénario est à la fois décousu et répétitif. La fin est prévisible au possible, et, à mon sens, le message final que nous adresse la petite fille tombe totalement à plat.

    Résultat : Une catastrophe cinématographique, tout en excès et en caricatures. Le film ne dure même pas deux heures, mais on a l’impression qu’il en dure trois. Ajoutez également trois heures pour se calmer de l’énervement d’avoir perdu son temps et de voir un tel patchwork de délires malsains présentée à Cannes.

    Certains crieront au chef d’œuvre sous prétexte que le film ne se fixe aucune limite. Soit. S’il faut cela pour s’émouvoir…
    Léa A
    Léa A

    51 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    L’histoire d’Aria est celle de tous ceux qui sont oubliés. Et malgré la dureté qu’on peut attribuer à sa narration, le film sublime cette histoire avec une légèreté insouciante qui nous manque parfois… Un hymne engagé pour l'enfance. Suite sur mon blog !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Pop et très divertissant. Excellents acteurs et mise en scène colorée et excessive. Notre petite incomprise est une perle ???
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2014
    Malgré ses longueurs, le nouveau film d'Asia Argento, L'Incomprise, nous ramène à l'enfance enfouie en chacun. Dramatique à bien des égards, le film offre également un rôle d'exception à une Charlotte Gainsbourg méconnaissable. Du rire aux larmes, L'Incomprise ne nous laisse pas indifférents. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Quatrième film de l'actrice Asia Argento derrière la caméra. Je n'ai pas vu les précédents mais celui-ci est particulièrement singulier. Une histoire assez banale, un couple qui se sépare, les enfants ballotés sinon délaissés, mais une ambiance vraiment particulière, voir assez bizarre. La mise en scène est plutôt rythmée, mais cela part parfois un peu dans toutes les directions. Malgré tout, le film est traversé par une belle énergie. Même si les personnages ne sont pas spécialement aimables. La jeune actrice principale Guilia Salerno est vraiment formidable, très touchante. On finit par s'attacher à Aria (ou peut être nous fait-elle seulement pitié ?). Comme d'habitude Charlotte Gainsbourg est parfaite. Froide et dure, elle étonne vraiment ici dans un rôle assez loin de ce qu'elle a pu nous offrir dernièrement (et elle a appris l’italien pour le film). Une palette de plus à son jeu qui ne fait que renforcer toute l'admiration que l'on a pour elle. Asia Argento nous offre donc un beau film chargé d'émotion, certainement très personnel, même si elle se défend qu'il soit auto-biographique. L'incomprise est à la fois dur et farfelu, sensible et cruel, avec une vision pas franchement gaie de l'enfance. Un très joli moment.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Quel film étonnant que celui-ci, torrent d'émotions et description d'une enfance comme une autre, placée comme par erreur dans un milieu hystérique.

    L'héroïne est magnifique, petite fille comme un foetus d'enfance dans un monde de brutes : père acteur (pouahh), mère violente (il faut voir Charlotte Gainsbourg balancer des oranges sur les voisins), grande soeur typée grosse pute à frou-frou rose.

    Vous ne comprenez probablement pas grand-chose à ce que je raconte, mais peu importe, car le film est comme cela : foisonnant et oscillant entre amitié précoce, premier émoi pour un beau gosse, plaisanteries idiotes, inquiétude face au corps qui change, intérieurs plus colorés que chez Almodovar, atmosphère de violence permanente.

    L'incomprise semble être au final le portrait d'une innocence sublimée et violentée : cruauté, humiliations à tous les étages. Au final quelle résistance ! Il en faut pour acculer Aria au désespoir !

    A l'image de sa réalisatrice, un film à la fois trash et classique, poignant et déroutant. A voir.

    Retrouvez un millier d'autres critiques sur Christoblog :
    Fritz L
    Fritz L

    183 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    La référence à « L’incompris » de Luigi Comencini est évidente, revendiquée même par Asia Argento (le film dans le film où Aria regarde à la télé sur l’un des derniers plans la scène finale de l’original). Même trame, même drame pourtant la réalisatrice se distancie du Comencini par le ton général qu’elle donne à son film, se voulant moins « mélo », plus percutant et surtout dérangeant. On sent au détour de chaque scène, un vécu similaire, Aria n’est autre qu’Asia… et son parcours glace le sang. « L’incomprise » n’est toutefois pas une autobiographie, mais plutôt une volonté narrative d’aborder la perception d’un enfant sur le monde adulte. Perception qui est parfois cruelle, souvent démesurée, mais affichant constamment une belle fraicheur. Aria est malheureuse, elle sait « qu’il y a mille façon de pleurer, elle, pleure de dédain ». Et c’est ce même dédain qui provoque l’isolement. Trop avancée pour son âge, elle appréhende la vie et ses contrastes sans toutefois avoir le vécu suffisant pour prendre du recul. Ce film sur le rejet que ressentent souvent les enfants force l’intimité, dans ce sens il est plus réaliste que celui de Comencini, l’émotion qui s’en dégage est moins convenue et vous surprend souvent aux moments les moins « pénibles ». Emotion provoquée également par Giulia Salerno qui du haut de ses neuf ans, personnifie le film de sa grâce, son intensité et sa candeur. Contrairement aux parents ou à la fratrie, le spectateur est prêt à tout lui pardonner tant elle vous immisce dans son univers, ses angoisses, ses moments de joie et ses petites folies. Elle ne joue pas la comédie comme le reste de la distribution (Gainsbourg et Garko en tête, trop maniérés), elle est Aria. Asia Argento réussit un film d’une incroyable audace (certaines scènes étant très limites), très juste et d’une vraie force dramatique.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    "L'incomprise " est un film fourre-tout dans lequel le spectateur va pouvoir y puiser ce qu'il voudra ou ce qui résonnera en lui.
    Le spectateur people regardera cela comme une chronique à peine déguisée de l'enfance de la réalisatrice (même si cette dernière s'en défend à longueur d'interview). Il est certain qu'Asia Argento brosse un portrait des parents de la petite Aria (une lettre de différence qui en dit long je trouve) loin d'être flatteur. Entre une mère fantasque, plus intéressée par ses amants que par ses enfants et un père total égocentrique et superstitieux, la pauvre Aria sera ballotée chez l'un ou chez l'autre et même chez personne, condamnée à dormir dehors avec des marginaux. La mère est interprétée par une autre enfant de stars, Charlotte Gainsbourg, surprenante, à mille lieues de ses derniers rôles, pourvue d'une perruque brune qui la fait parfois ressembler à sa demi-soeur Lou Doillon. On peut donc penser que ces deux femmes, réunies sur un même film traitant de l'enfance malheureuse d'une enfant de célébrités, n'est pas anodin et que l'on peut y puiser au passage un témoignage par vraiment glamour sur la vie auprès d'artistes.
    Le spectateur épris de drame psychologique ou amateur de regard sur l'enfance, sera peut être moins bien servi. Si la charge psychologique est forte, l'écriture du scénario, n'est guère fouillée. Ok Aria est malheureuse, de plus en plus rejetée, se débat comme elle peut mais tout cela n'est pas follement original et même pas mal répétitif malgré quelques incursions dans le monde des enfants portés à faire les 400 coups.
    Le spectateur cinéphile sera caressé dans le sens du poil mais trop ostensiblement peut être. Le clin d'oeil très appuyé au film de Comencini commence avec l'affiche et son "e " rajouté, continue avec le thème évidemment mais aussi un bout de "L'incompris", regardé un soir de déprime par la jeune Aria. On y trouvera également un univers ultra coloré à l'Almodovar (décidément de plus en plus cité en ce moment), mais intrinsèque à la période des années 80 dans lequel ce déroule l'histoire. Pour ma part, je garderai présent le regard de la formidable Giulia Salerno, impeccable Aria, qui m'a parfois évoqué Giulietta Masina dans "La strada"...
    La fin sur le blog
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Aria, neuf ans, est une gamine sensible et fragile qui se retrouve au cœur de la tourmente avec le divorce de ses parents. Quoiqu'elle fasse, Aria semble s'attirer les foudres de sa mère qui l'envoie chez son père où son père finit par s'énerver contre elle et la renvoyer chez sa mère. Ballottée entre deux parents égoïstes qui agissent comme des enfants, Aria fait face du mieux qu'elle peut, supportant le défilé d'amants chez sa mère et les superstitions idiotes de son père. Cruel mais souvent touchant, "L'incomprise" brosse un joli portrait d'enfant qu'Asia Argento met en scène de façon colorée avec rythme et énergie. Si la psychologie des personnages est bien écrite et que les acteurs sont impeccables (notamment Giulia Salerno, parfaite dans le rôle de cette incomprise), le film finit malheureusement par tourner en rond, les rejets consécutifs subis par la pauvre Aria finissant par nous lasser puisqu'ils n'aboutissent pas vraiment sur une fin intéressante. Mais les qualités de l'ensemble ne sont pas à nier.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2015
    Asia Argento réalise un film à haute valeur autobiographique sur son enfance de pauvre petite fille riche ; elle, la fille du célèbre réalisateur de films fantastiques italiens Dario Argento. Aria (à une lettre près Asia) est une petite fille de neuf ans né de deux artistes aux egos hypertrophiés et malsains pour leur fille Aria. Tous deux ont une fille d’une première union qui est la prunelle de leurs yeux, la petite Aria est une quantité négligeable. Ballottée entre ses deux parents qu’elle exaspère tour à tour pour des raisons variées ; le portrait de la fille malaimée voire pas aimée, a contrario de ses deux demis sœurs, est tellement gros que du pesant du début du film, on passe au lassant. Là où « Despues de Lucia » mettait plus de mesure ; Asia Argento se prend pour une Dolan latine de part son exubérance, mais là où Dolan arrive à rester sur le fil, Asia dépasse souvent la ligne rouge. Le portrait de cette enfant sacrifiée par ses parents indifférents et maltraitants et les conséquences tragiques sur la construction du jeune enfant sont bien abordés. Tour de force de ce règlement de compte qui pourrait tourner au sordide, Asia arrive à saupoudrer un peu de légèreté dans son propos.
    Dur d’être enfant d’artiste… çà désacralise le rêve de notoriété… mais qu’est ce que c’est foutraque, désordonné et fatiguant d’énergie et de couleurs criardes parfois.
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    Un film original que j'ai regardé sans déplaisir. Il ne plaira cependant pas à tous puisque cela part un peu dans tous les sens sans scénario vraiment précis mais la gamine est vraiment attachante, comment ne pas ressentir de l''affection pour cette petite ballottée entre ses parents égocentriques qui ne pensent qu'à leur petite vie. Giulia Salerno m'a vraiment bluffé par sa prestation émouvante face à une Charlotte Gainsbourg encore une fois surprenante. Un film au rythme un peu lent et à l' ambiance un peu spéciale mais qui a le mérite de poser un regard différent sur l'adolescence. A conseiller aux curieux!
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    La comédienne Asia Argento derrière la caméra ne fait guère de cadeaux à ses congénères qu’elle pose au cœur d’un quotidien frappadingue, orchestré par un couple en déshérence et trois sœurs qui se bouffent le nez. Celui de la plus jeune Aria n’a rien de folichon, mais par un retour en grâce de la caméra, la cinéaste réussit un film au sujet triste et mélancolique et pourtant plein d’espoir, de joie et de folle bonne humeur. L’histoire d’une petite fille prise entre deux feux, (Giulia Salerno est magnifique) son papa et sa maman, séparés, et qui se renvoient la gamine, telle une balle de ping-pong. C’est très bien filmé, viscéralement, avec une tendresse inattendue dans ce cloaque où surnage Aria, pleine de courage et d’abnégation.
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