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ptiraisin .
1 abonné
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3,0
Publiée le 28 janvier 2015
Le fond de l'histoire est bon : dénoncer la pression que l'on fait subir aux employés, prix trop important des produits dans les magasins discount, etc... Mais le tournage n'est pas terrible et les acteurs pas très convaincants. Un peu déçu .
Ce film démontre, une fois de plus, que les bons sentiments ne font pas les bons films. Le scénario est bâclé, les gags sont indigents; les acteurs font ce qu'ils peuvent pour sauver le film. J'ai souvenir d'un film avec Les Charlots, qui s'appelait "Le Grand Bazar" et qui ressemblait fortement à "Discount". On sourit pendant 1/4 d'heure, on s'ennuie ensuite. On prétend délivrer un message, mais "ça fait pshittt".
Je ne pense pas avoir vu le même film que tout le monde. Ok pour dénoncer le gaspillage de la grande distribution et la course aux profits (même si dans un magasin discount ils sont loin d'être une vingtaine à travailler, et qu'ils ne passent pas 20 minutes à piétiner la marchandise dans les bennes à ordures, ce ne serait pas rentable)... Mais pourquoi exploiter l'idée que les pauvres n'ont aucun scrupule ni aucune dignité au point de n'avoir pour solution que de voler et d'acheter de la marchandise volée ? pourquoi les pauvres sont ils tombés si bas qu'ils arnaquent "mesquin" en s'attaquant à un magasin discount. C'est quand même un comble... S'ils choisissent à la fin (spoiler) de vider un camion en récupérant des clés, ils vident un camion du discounter. Quite à aller en prison, je sais pas, videz au moins un camion Monoprix (pour ne pas dire un camion d'iphone). Quand on voit toute l'énergie qu'ils déploient façon "braquage à l'italienne" pour pour braquer un Lidl, il fallait oser. Alors bien entendu il y a le faux prétexte du "Solidaire" qui permet d'avoir bonne conscience, mais est ce vraiment des valeurs à transmettre dans notre société ? S'ajoute la séquence "la vie de Zabou" qui n'apporte rien au film (je suis célibataire et donc je suis méchante ? je vois pas...)
Premier film d'un réalisateur audacieux, Louis-Julien Petit, qui s'attaque brillamment aux comédies sociales anglaises si difficiles à détrôner dans ce genre. Avec peu de moyens, il a su trouver, à la façon du principe de son film, les ressources nécessaires pour faire un film de qualité, intelligent, juste, humain sans jamais déborder dans le misérabilisme. En tête d'affiche, de formidables comédiens habitués d'ordinaire aux seconds rôles, Corinne Masiero (Lulu femme nue, Suzanne, 11.6...), Pascal Demolon (Radiostars, Elle l'adore, Tu veux ou tu veux pas...), Pablo Pauly (8 films dont "Sur place ou à emporter") et des petits nouveaux, tous incroyables également, Olivier Barthélémy (court-métrages, second rôles), Sarah Suco (Demi-soeur), M'Barek Belkouk (Demi-soeur, Les Profs), sans compter l'implacable participation de Zabou Breitman. Au programme : un pied de nez au système Discount...
La société de consommation avec son lot d'inhumanité, de gaspillage, d'absurdités vue à travers la vie des employés d'un hypermarché menacés de licenciement et prêts à tout pour s'en sortir. Drôle grâce aux dialogues et aux acteurs tous excellents, ce film pousse tout de même à réfléchir et donne envie d'éviter les caisses solo.
Rares sont les comédies qui savent décrire avec justesse les crises sociales et la vie ordinaire de gens simples confrontés à leurs difficultés. Ce film signe la révolte des sans-grade face à la volonté du capitalisme sanguinaire de les anéantir. Un beau film, très juste et bien interprété !
une très bonne surprise de ce début d'année 2015. bonne comédie française à la fois sociale solidaire et humaine. une très bonne réalité de la vie d'aujourd'hui sur le quotidien et l'avenir des caissières en voulant les remplacer par des caisses automatiques malheureusement. d'ailleurs on peut tous être plus ou moins concerné car dans pas mal de branche professionnel cela peut malencontreusement nous arriver un jour. une bonne brochette d'acteurs tous très bien définis dans leur rôle. du rire et beaucoup d'émotions sont représenté durant le visionnage du film. à voir sans hésiter sur le quel j' ai passer un très bon moment durant ses 1h45.
Très déçue. scénario ultra mince. on joue sur les bons sentiments. Il y a beaucoup de gens qui se donnent du mal pour aider les autres et lutter contre le gâchis mais ils ne sont certainement pas représentés dans ce film. A qui profite la récupération ? Dommage
Je ne comprends vraiment pas pourquoi les critiques presse font référence à Ken Loach! Alors dès qu'il y a un fond de misère sociale dans un film, le chauvinisme pousse à de telles fadaises? Oui, en effet, ce film décrit la vie de gens dans la misère, des difficultés de vie que des millions de français connaissent. Mais le scénario n'est vraiment pas à la hauteur. Aucune crédibilité, tout sonne faux : la gérante du discount, la façon dont elle gère son équipe, les personnages et surtout leur action. J'ai travaillé dans ce genre de supermarché, c'est impossible à faire ce qu'ils mettent en oeuvre. Mais le décalage entre les critiques qui n'ont jamais connu ce milieu et la réalité doit venir de cette vérité : ils ne savent pas de quoi ils parlent. Sans parler de la fin abrupte, facile, simpliste. Quant aux acteurs, ça convient, mais aucun n'a véritablement la chance de se mettre en valeur, étant donné le peu de profondeur de leur personnage. On aimerait donc, surtout en 2h, que le sujet des conditions de vie quotidienne des "héros" soient approfondies, que le scénario soit plus crédible et rende compte réellement de ce qu'il se passe dans ses supermarchés et la façon de résister.... Bref, satyre sociale ratée. De plus, ma grand mère qui m'a accompagné au cinéma n'a rien compris au déroulement de l'intrigue...
Récupération d'un sujet dans l'air du temps pour s'assurer de l'audience. Vision simpliste du sujet. Les personnages sont surjoués et paraissent des caricatures convenues. Tout cela n'est pas vécu. Le sujet traité en documentaire par des intervenants concernés aurait sans doute gagné en crédibilité et sincérité.
Sous ses airs de comédie sociale impeccablement conçu, un film choquant sur le système économique actuel et l'asservissement qu'il entraine (Zabou Breitmann est un très bon choix, car elle conserve sa sympathie naturelle). La curseur de la caricature est poussé à son maximum, oui,mais qui peut nier que de telles pratiques existent ? On sort partagé entre le plaisir d'avoir assisté à une comédie réussie aux personnages attachants et interrogatif sur le monde dans lequel on vit. Toute oeuvre d'art se doit aussi de poser des questions et ce film amènera, si c'est nécessaire, à regarder les caisses automatiques d'un autre façon.
Le cinéaste questionne l’organisation de travail et le rapport à la consommation en cette période de crise. Il critique des méthodes injustes, infantilisantes , le tout pour un salaire de misère et en fin de compte des licenciements. Seule la solidarité entre les victimes du système apporte un peu de baume au coeur.
C’est un bon film, très bien joué, particulièrement par Corinne Masiero. Un humour plus caustique et plus relevé en aurait fait un très bon film.
Un très bon film humain et "solidaire" ; )) Une situation très réaliste et un scénario plein de rebondissements. Un cocktail d'émotions et un excellent jeu d'acteurs. Tentative d'ouverture sur des solutions possibles pour détourner le gaspillage monstrueux de la grande distribution.
Vous avez aimé "La famille Bélier" ? Vous adorerez "Discount", la nouvelle feel-good comédie française qui parlera à votre cœur autant qu'à votre intelligence. Le pitch ? Cinq employés d'un hard discount sur le point d'être licenciés détournent les produits de leur magasin pour les revendre aux plus nécessiteux. On pense bien sûr à Ken Loach, à ses comédies politiquement engagées, sauvées du misérabilisme par l'humanité de ses caractères. Comme chez le réalisateur écossais, on est dans le nord : froid dehors, chaud dedans. Alors, bien sûr, comme dans "La famille Bélier", le pisse-froid qui sommeille en moi a un peu regimbé contre les incohérences du scénario, les stéréotypes des personnages, la bien-pensance du propos. Mais l'humaniste généreux, qui livre un combat schizophrène contre le pisse-froid susmentionné, a versé sa larme, passé un bon moment et est sorti de la salle meilleur qu'il n'y était rentré.