Derniers Avis : Discount - Page 11

Film intéressant , bien joué qui traite de la vie des employés d'un supermarché Discount, face à la menace de perdre des emplois. Les acteurs jouent bien, c'est presque comme un reportage économique.

Leur coup d'arnaque façon ocean eleven par des bricolos, amène pas mal de suspens et de rythme.

Au niveau caméra c'est parfois un peu brut, et fatigant car des trop gros plans au départ.

Bien qu'en étant hors la loi, les personnages du films sont solidaires entre eux et pour les familles mal lotties.

Le truc sympa c'est qu'ils vont jusqu'au bout de leur coup, le truc moins drole (pour moi) c'est qu'on ne sait pas comment les employés s'en sortent (pas de fin) comme souvent aux spectateurs d'imaginer ce qu'ils deviennent. ( C'est un peu facile cette habitude) .

Baigné par la pensée de Pierre Rabhi, je m'attendais à découvrir une belle aventure humaine de partage à partir de la récupération des surstocks de la grande distribution partant à la poubelle et j'ai vu une bande de collègues dans le dénuement menacés dans leur emploi devenir voleurs sur le lieu de travail, et une présentation outrancière des mécanismes coercitifs de la grande distribution (malheureusement, je crains que ça puisse exister). J'ai trouvé le scénario rudimentaire, le rapprochement avec Ken Loach fait par certains journalistes et carrément abusif. Heureusement, les acteurs sont tiennent bien leur rôle ! Avec plus d'humour, j'aurais noté le film 3 étoiles.

On pourra aisément pardonner à Louis-Julien Petit de ne pas avoir su mieux construire son premier film, tant l’ambition de copier le modèle britannique en matière de comédie dramatique sociale était un projet difficile à concevoir tant le cinéma français est frileux pour de tels traitements de la situation économique. Tourné dans le nord du pays et réunissant un casting au fort capital sympathie, cet antidote contre la morose collective que nous provoque la crise a tous les ingrédients pour s’assurer un certain succès populaire. En essayant, grâce au personnage assez nuancé de Zabou Breitman (même si elle est parasitée par une insipide sous-intrigue familiale), de ne pas sombrer dans un quelconque manichéisme anti-patronat ni dans un misérabilisme plombant, le scénario s’évertue à dégager du positivisme citoyen mais gagnerait à distiller un discours politique plus percutant et surtout, à force de ne pas se renouveler, se retrouve rapidement à faire du sur-place. La façon dont le film s’achève peut sembler abrupte, voire bâclée, mais, s’il est vrai que cet unique montée de suspense aurait méritée d’être étirée, la surprise de voir ce feel-good movie aboutir à un happy end est peut-être le choix le plus pertinent de son réalisateur.

On nous promettait un digne successeur de The Full Monty, on en est très loin, c'est plaisant à regarder au début, mais le scénario est si peu crédible que ça en devient vite navrant, heureusement les personnages sont attachants c'est cela qui sauve un peu le film. spoiler: Personnellement je déteste ce genre de fin, où c'est au spectateur de décider ce qui se passe ensuite.

Une étoile pour les acteurs et encore pas tous ! Film de la France d'en bas, impossible de comprendre les critiques (pro) enjouées pour ce film, ce doit être tellement loin d'eux qu'ils ne se rendent pas compte à quel point cette histoire est invraisemblable, truffée d'incrédibilités... On nous parle d'épicerie solidaire ? Ok ils récupèrent des denrées allant à la destruction mais pas que... ce qu'ils font surtout c'est voler pour revendre afin de gagner de l'agent, c'est bien leur motivation première.. bref scénario bâclé invraisemblable ha non aucune comparaison avec Ken Loach !!! par pitié !!!

Ils bossent dans un magasin discount de la région Nord-Pas de Calais. Leur salaire, bien sûr, n'est pas mirobolant. Or voilà qu'ils sont menacés de licenciement parce qu'il est question d'installer des caisses automatiques et que, du coup, il y aura moins besoin de personnel. Que faire? Courber l'échine? Résister?
spoiler: "Voler les voleurs, ce n'est pas voler!", affirme l'une des employées. D'autant plus quand, chaque jour, il faut détruire des denrées encore consommables en les piétinant dans une benne et en les arrosant d'eau de javel! Nos amis s'organisent donc et entrent en résistance à leur manière. Et ils sont très vite soutenus par la population locale qui ne demande pas mieux. La solidarité, ce n'est pas un mot creux chez ces gens-là!

Un film de combat contre la misère et le gaspillage alimentaire, mais un film qui a l'habileté de ne jamais tomber dans l'outrance caricaturale. Chaque personnage, d'une manière ou d'une autre, est la victime d'un système débilitant, y compris la gérante du magasin. Quant aux employés, s'ils sont capables de se montrer solidaires, ils savent aussi se quereller et signifier leurs désaccords. Mais, en fin de compte, c'est un film qui, en invitant au combat, donne de l'espoir, un peu à la manière de certains films de Ken Loach. 7,5/10

La comparaison avec Ken Loach est immanquable. Louis-Julien Petit n'a toutefois pas encore le même talent. Le film joue sur l'empathie avec les personnage et leur difficultés économiques. La mise en scène manque de finesse, mais l'aspect documentaire du travail de caissier/caissière de supermarché donne froid dans le dos et donne matière à réflexion. Le scénario est à double détente et réserve quelques petites surprises. Ce type de comédie socio-économique est rare en France et ne peut qu'être salué.

Voilà bien un film dans l’air du temps, un film qui traite d’un sujet que tout le monde connait désormais, le gaspillage alimentaire. Il traite aussi d’un sujet que tout le monde connait encore mieux, le gaspillage humain né de la crise économique, ce gaspillage qui fait des salariés les plus modestes des denrées presque aussi jetables que des invendus. Mais suffit-il de tenir un thème comme celui-là pour faire un bon film ? Suffit-il de mélanger humour, dénonciation et bons sentiments pour faire un bon film ? Pour son premier long métrage, Louis-Julien Petit est en passe de démonter que oui. D’abord, il réussit à composer un casting intelligent en mélangeant des acteurs assez connus et d’habitude abonnés aux seconds rôles (Corinne Masiero, Pascal Delomon) et des acteurs moins connus comme Olivier Barthelemy, M’ Barek Belkouk et Sarah Suco. Tous, y compris les seconds rôles, sont visiblement très impliqués, comme s’ils avaient conscience de la responsabilité qui est la leur d’incarner des gens très modestes qu’on ne met en scène que très rarement dans le cinéma français. Et puis il y a aussi Zabou Breitman qui campe une directrice de Discount qui se comporte comme une garce sans cœur alors que, dans certaines scènes, dans certains plans, elle laisse transparaître autre chose, qu’elle n’est pas dupe du rôle qu’on lui fait tenir, qu’elle est elle aussi un rouage du système et qu’elle doit se faire violence pour appliquer les règle du supermarché. C’est un rôle difficile car faire passer de la nuance, pour un personnage aussi détestable, c’est un tour de force que seule une actrice avec sa sensibilité pouvait réussir. Parce que même si la réalisation de Louis-Julien Petit est classique (ce n’est pas Ken Loach quand même !), son scénario tient la route. Alors bien-sur, par moment, devant certaines scènes (le retrait des chaises à la caisse) ou devant certains personnages (le vigile petit chef qui chronomètre les pauses pipi), on se dit qu’il exagère, qu’il grossit le trait, qu’il tombe dans la caricature. Sauf qu’au fond, on n’en est pas si sur que çà… Au fond, on se souvient avoir entendu aux infos qu’une caissière avait été renvoyé pour avoir récupéré des bons de réductions abandonnés par des clients ou qu’un employé du supermarché avait été licencié pour avoir récupéré des produits jetés à la benne. Quand on y réfléchit un peu, on se dit que le scénariste n’a eu qu’à se baisser pour cueillir de quoi nourrir son scénario. Son scenario, justement, on devine assez vite comment il va finir, on le devine parce que ce supermarché solidaire ne peut pas fonctionner longtemps en dehors de toute la réglementation, en dehors de la légalité, en ne comptant que sur la discrétion des clients. C’est un projet temporaire pour ces employés, et ils ne l’imaginent pas autrement d’ailleurs, c’est comme un gifle qu’on rend après en avoir un peu trop reçu, çà soulage mais çà ne change pas le fond du problème. Le film se clôt même assez brutalement, nous laissant un peu désemparés quand la lumière se rallume, on voudrait savoir commet ils vont s’en sortir, comment ils vont évoluer, preuve qu’on s’est attaché très vite à eux. Côté petits défauts, on peut éventuellement regretter que, en dépit de quelques scènes (assez édifiantes et pour le coup un peu moins crédibles que le reste du film), la situation de Sofia Benhaoui (la directrice du Discount) soit un peu sous-exploitée. De par ses origines, on devine combien elle a du cravacher pour arriver à bien gagner sa vie avec un tel poste, et on se demande comment elle peut gérer l’ambivalence entre sa condition sociale de départ et les méthodes de management qu’on lui ordonne (et pas gentiment) d’appliquer. Il y a de quoi devenir schizophrène, en tous cas moi, il y aurait de quoi me rendre schizophrène ou malheureuse, ou les deux ! Or ce sujet n’est au final qu’effleuré au profit du combat plus symbolique, mais binaire et plus simple et à comprendre, des cinq employés en passe d’être licenciés. Louis-Julien Petit ne va pas au bout de son idée, il préfère dénoncer bruyamment que de rentrer dans l’arrière boutique du système. Autre exemple, il n’explique jamais pourquoi les invendus sont détruits au lieu d’être simplement jetés ou même donnés. Il y a forcément une raison à cet immense gaspillage mais on ne le saura pas : il ne reste que dans la dénonciation pure et simple. Un peu dommage quand même…

Film sympathique et instructif sur le cynisme qui gouverne les grandes surfaces, avec une collection d'acteurs pas trop connus et tous excellents Sur un sujet assez plombant, le réalisateur a heureusement choisi de rester assez léger Soyons prétentieux : "castigat ridendo mores" !! si ma mémoire esst bonne...

Belle petite fable des temps modernes, pas très optimiste mais bien tournée et avec un certains suspenses. Malheureusement, cela traduit de façon très réaliste l'état de notre monde et son évolution ...
Vive les courses dans les petits marchés de quartier !

un drame social bien interprété.
voir comment dans ce pays en 2015 on exploite encore les gens de façon incongrue.
les travailleurs pauvres, des gens qui bossent dans des conditions exécrables juste
pour payer leur loyer et leur bouffe.
et quel gaspillage honteux sur les denrées périssables.
ce film fait du bien et devrait nous interpeller.

Une comédie sociale parfaitement maîtrisée. Le réalisateur ne cherche pas à émouvoir, cela vient tout naturellement et cela permet de rester au contact de ces salariés en instance de licenciement qui cherchent tout simplement à survivre...

Décidément ces dernières années, le cinéma français semble de plus en plus exigeant et de qualité. De quoi tordre le cou aux gens qui prétendent que le cinéma français "c'est nul" (on en connait tous).
Dans ce film, il y a tout : de l'humour, du fond, des acteurs brillants, un scénario original. L'influence de Ken Loach est visible en effet et c'est très agréable de voir un cinéma social à la française.
Une réussite totale, un film qui fait du bien.

Un film porté par des acteurs peu connus, mais tellement réels et touchants, qui nous montrent un milieu social où on essaye tant bien que mal de vivre avec peu de moyen et avec tellement d'injustice. Travailler dans un tel contexte est proche de l'esclavage! Et en plus ceux qui sont au dessus (banque , actionnaire) en remette une couche pour mieux les enfoncer! La solidarité les emportent vers une vie meilleure, plus juste mais malheureusement pas pour très longtemps.... Une excellente comédie avec de belles personnes (même le role plus ingrat de Zabou est très bien joué). Un film qui soulève plein de questions, d'aberrations dans ce système capitaliste!

Discount est drôle et touchant. Pas du tout misérabiliste. Il est plein d'espoir. L'espoir en les autres. Tous ces personnages, chacun en proie à ses propres soucis, s'unissent pour un lendemain plus beau. Ce premier film de Louis-Julien respire l'humain et le vrai! Les figurants sont extras, chacun semble jouer son propre rôle. BO bien choisie. Elle sert l'aspect dramatique de cette comédie sociale poignante. On aurait envie de se battre avec eux, de rejoindre ce mouvement solidaire!