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CeeSnipes
284 abonnés
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4,5
Publiée le 7 janvier 2015
Dans la série ”Tous petits films sans thune”, voici un grand compétiteur : Two Hundred Thousand Dirty, réalisé par Timothy L. Anderson, auparavant réalisateur de courts-métrage.
Clairement, le plus gros défaut de Two Hundred Thousand Dirty, c’est son budget extrêmement limité qui l’empêche de développer son intrigue peu passionnante comme bon lui semble. En effet, celle-ci est très peu importante dans l’appréciation du film tant elle semble forcée pour y créer un intérêt. C’est la seule erreur de Timothy L. Anderson pour son film. En effet, les personnages sont si réussis, drôles et plein de gouaille qu’il est très dur d’imputer le défaut de l’intrigue a ce film qui recueille quelques-unes des meilleures répliques de l’année cinématographique. Entre le très bon Mark Greenfield, sorte d’ours mal léché qui est pourtant très sympathique et malchanceux, l’immense Coolio qui nous fait du Coolio et C. Clayton Blackwell, le plus drôle des trois assurément avec son calme à toute épreuve, le trio principal du film est sans faute. De plus, Rocio Verdejo parvient parfaitement à être la femme par qui tous les ennuis arrivent. Mentions honorables à Kenneth McGregor et Kittson O’Neill qui sont des seconds rôles savoureux. Le film est furieusement drôle, mal élevé, noir et surtout parfaitement bien rythmé malgré son scénario un peu lâche, comme dit auparavant.
C’est hilarant, c’est étrange, c’est nouveau, c’est original et c’est Two Hundred Thousand Dirty. Le film risque d’être introuvable et oublié et c’est franchement très dommage.
J'ai vu ce film et puis j'ai eu à y penser pendant un certain temps. Je pense qu'il est plus dans le film sous la surface des dialogues, les personnages (qui sont bons) et l'histoire (qui est simple). Le thème est le monde d'oppression de l'Amérique, je pense. J'ai bien aimé le film. Il est différent, en particulier comme un film américain, et le style est émoussé. Les images sont très très beau, même si elles n'ont pas beaucoup de mouvement, il ya la monotonie, mais je pense que c'est un objectif du film ...
Ce qui est bien avec Timothy L. Anderson c’est qu’on est libre, libre de fumer des clopes, autant de clopes qu’on veut, libre de dire « fuck » autant de fois qu’on veut, libre de foutre des fessées à des gars déguisés en indien et même de faire des casses pourris. Putin de film !!!
Il n'y a rien à sauver dans ce film. L'image est celle d'un appareil photo pouvant éventuellement faire caméra. Les dialogues sont ceux qu'ils sont (vulgaires), mais le scénario est nullissime, la mise en scène très plate, sans relief. Le film est digne d'une série C ou d'un (mauvais) téléfilm. Je me suis largement fourvoyé en allant voir ce film, grossière erreur. La direction d'acteur est à la hauteur du désastre, au tout venant. Mark Green ressemble à Harvey Keitel sur l'affiche.