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teofoot29
87 abonnés
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5,0
Publiée le 26 janvier 2010
Un Charlo assez différent de ses autres oeuvres, plus sombre et triste, ce film nous touche profondément et est loin de décevoir. Un Chaplin drôle à voir sans sa célèbre moustache, et en duo avec l'excellent Buster Keaton, les 2 grands comiques du cinéma muet enfin réunits ! Les Feux de la rampe est aussi un chef d'oeuvre par ses chorégraphies magnifiques et spectaculaires, la mise en scène est épatante. A voir et revoir.
Un pitch de départ basique pour une comédie dramatique finement menée par Chaplin au sommet de son art.
Chaplin, à travers le personnage de Calvero, se confronte à ses propres peurs.A commencer par la plus grande peur de tous les comiques...La perte du public et du rire. Calvero n'est plus que l'ombre de lui-même, un vieillard alcoolique repensant avec nostalgie à ses jours de gloire passée.Jusqu'à ce qu'il sauve du suicide cette jeune danseuse, à qui il rend le goût de vivre, et retrouve le sien au passage.
Le film est tour à tour drôle et triste, Chaplin livrant une extraordianire performance.On ne baigne pas dans le pathos, mais dans la vie, tout simplement, avec ses hauts et ses bas.Et cela jusqu'à la magnifique et mythique scène finale.
Buster Keaton et Charlie Chaplin réunis pour un grand moment de délire visuel et musical, l'ultime tour de piste d'un clown triste enfin réconcilié avec lui et son public...
Avant une sortie sous les bravos du public et la dureté de la vie.
Chaplin nous offre un film simple, mais particulièrement profond, ainsi qu'une véritable auto-analyse, telle que l'échange entre Calvero et Terry sur le métier de comique...
Un très grand film d'un grand maître du cinéma.Le genre qui rappelle pourquoi on aime tant le cinéma, justement.
Un des derniers films de Chaplin, oeuvre cathartique et douloureuse, emprunte de nostalgie, de mélancolie mais aussi d'espoir, incarné par un Chaplin bouleversant.
Ce film marque la fin des comédies burlesques (le public ne rit plus des gadins de Charlot, qui ici n'est pas Charlot d'ailleurs). Le récit est trop gentillet mais beaucoup d'émotion transparaît à l'écran. Les dialogues sont très bien et le tout est bien réalisé. Dommage que Buster Keaton n'ait qu'un petit rôle.
Ca n'a plus rien à voir avec les oeuvres de Charlie Chaplin tel qu'on se les imaginent,et pour cause,l'inventeur du comique burlesque a vieilli.Il a 63 ans au moment de tourner "Les Feux de la rampe" qui résonne comme un film testamentaire,vestige de la nostalgie de son époque bénie et réflexion sur les affres de la célébrité.En plus de ça,à l'époque,Chaplin est persécuté pour ses prises de position libertaire,et considéré comme un communiste aux Etats-Unis en plein maccarthysme.Des conditions psychologiques difficiles qui font de ce mélodrame,un cri du désespoir où Charlot a disparu derrière le visage enfin nu de Chaplin,dans un effet de miroir saisissant.Sa déchéance contraste avec la jeunesse fougueuse de la danseuse qu'il héberge.On ne gagne pas contre le temps...Il n'est donc plus question de rire,mais de s'interroger sur la condition d'artiste en fin de cycle.Pour marquer son point de vue,Chaplin convoque un Buster Keaton tout aussi décrépi pour un numéro de music-hall dérisoire.Le film est par contre bien trop long,et ne bénéficie pas d'un montage optimal.Et sombre un peu trop dans la mélancolie,surjouée par exemple par le personnage de Thérèse.Enfin,Chaplin sera toujours Chaplin,quoi qu'il fasse...
Triste à souhait, drôle à souhait, formidable à souhait! Est-ce le + beau film du cinéaste? En tout cas le + triste c'est certain...Dans la catégorie des drames il est hors concours.... Charlie Chaplin pour un 1er film parlant est exceptionnellement mature! Normal c'est un génie comme il n'y en a plus.....
Pour son dernier film américain, avant de partir pour l'Europe, Chaplin fait également un adieu à son personnage mythique de Charlot. Il lui rend hommage en le transformant, en l'incrustant dans le réel, en montrant les coulisses du spectacle. Oeuvre nostalgique et mélancolique, Les feux de la rampe bénéficie encore une fois du génie de son metteur en scène. Le parlant est utilisé avec brio pour des dialogues bouleversants, la musique composée par Chaplin est magnifique, lui-même joue incroyablement bien... Un grand Chaplin, bien qu'il soit peut-être justement trop nostalgique et mélancolique (lamentations de Thérèse un peu caricaturales, dans les premières scènes). Mais on oublie ça, puisque les dernières images et les dernières scènes avec Buster Keaton laissent un spectateur comblé.
Chaplin est toujours là, dans ce rôle de clown qui ne fait plus rire, 31 ans après le Kid. Peut-être un peu moins affûté, mais qu'importe, l'émotion est intacte, seul le rire a décru. Dans cette histoire, presque autobiographique, le génie Chaplin revient sur l'art, l'essence de l'art, c'est à dire la scène et le public. Ainsi que sur le bonheur de plaire et le malheur de laisser indifférent. Son film est poignant de bout en bout. Bien sûr, il manque quelque chose. Ses scènes sont encore fignolées avec minutie, toutes celles notamment avec la ballerine. Peut-être qu'il manque seulement la fougue de la jeunesse. Mais si le clown a vieilli, ma foi, il a encore de très beaux restes.
Second film sans son personnage fétiche de Charlot, après Monsieur Verdoux (1947), il tire définitivement une croix dessus, en interprétant dans Les Feux de la rampe (1952) une star déchue du music hall. Ici, on retrouve donc Charles Chaplin dans le rôle d’un chanteur/humoriste en pleine descente aux enfers. Après avoir été une très grande star il n’y a pas si longtemps, il se rend compte qu’il ne parvient plus à faire rire le public. Par la suite, il se prend d’affection pour une jeune danseuse paralysée et suicidaire. En lui redonnant goût à la vie (et lui permettant de re-danser), c’est elle qui, avec force et dextérité lui redonnera confiance en lui afin qu’il retourne sur scène pour un ultime et majestueux triomphe. Cette dernière séquence mérite le coup d’œil puisque Charles Chaplin donne la réplique à l’un de ses plus fervents concurrents, à savoir Buster Keaton, un autre humoriste qui excellait à la même époque dans des films en noir & blanc et muet où la aussi, le mime avait une très grande place. Dans cette célèbre séquence, on retrouve donc nos deux héros, l’un au piano et l’autre au violon. Chaplin signe donc ici son plus bel adieu (ou testament) à l’un de ses plus importants et mémorables personnages, devenu une icône dans le milieu du 7ème Art, l’inoubliable Charlot !
Le premier chef d'oeuvre de la comédie parlante est signé par l'un des géants de la comédie muette, Charlie Chaplin. L'autre maitre du burlesque muet, Buster Keaton, participant à la scène finale, qui aurait révé d'un tel casting? A travers son personnage d'ancienne star du music-hall voulant, à la fois, faire son retour sur la scène et y pousser sa jeune voisine danseuse, Charlot fait à la fois sa déclaration d'amour à l'art et ses adieux à son public bien aimé. Culte.
Assez mythique pour ce qu'elle représente, l'oeuvre de C.Chaplin n'en est pour le moins longue, pas très bien montée, parfois même étouffante. Et l'ensemble se regarde presque comme un documentaire..
Produit au début des années 50, les Feux de la rampe, qui est un des derniers films réalisé par Charles Chaplin, est vraiment passionnant à visionner. Le film qui a pour thème la réflexion sur l'art et la vieillesse est très émouvante, en grande partie grâce aux deux comédiens principaux que sont Charles Chaplin ( qui donne une de ses meilleurs interprétation ) et Claire Bloom ( adorable dans le rôle de la jeune ballerine ) . Il s'agit d'une oeuvre attachante, remplies d'émotions et nombre de séquences restent gravées dans les mémoires, notamment celle du sketch final sans paroles que joue Chaplin avec un autre comédien légendaire qu'est Buster Keaton. Une très belle réussite qui possède une mise en scène toujours très inspirée et par une photographie qui n'a pas prit une seul ride.
En 1952, Charles Chaplin n'est, aux yeux du public, plus ce qu'il était. Outre cette sombre affaire le taxant de communiste, Chaplin a eu beaucoup de mal à passer du film muet aux films parlants. Charlot n'a plus envie de rire et échange son chapeau melon et sa canne contre un costume de clown, celui de Calvero, un artiste sur la pente descendante qui va se remotiver en tentant lui-même de redonner goût à la vie à une jeune danseuse (Claire Bloom) qui a tenté de se suicider. Portrait somptueux d'un comique qui voit dans sa protégée sa propre déchéance, "Les Feux de la rampe" est non seulement une très belle histoire d'amour mais aussi un film tragique sur la vie d'artiste, une vie qui vous permet de toucher le ciel et qui, le lendemain, vous enfonce six pieds sous terre. Charles Chaplin et Claire Bloom forment un duo charmant et attachant et la musique, récompensée par un oscar, rythme cette merveilleuse histoire de son air mélancolique et émouvant. Bouleversant jusqu'à la dernière image, "Les Feux de la rampe" est une preuve du talent incommensurable de la légende Chaplin qui, contrairement à cette image renvoyée par le personnage de Charlot, ne savez pas que faire rire et saver aussi toucher, captiver et enflammer les esprits.