Une idée de base originale et une amorce intéressante. Le ressort scénaristique est trop vite révélé et on comprend que film va s'engager dans une dynamique du genre "ça ne va pas s'arranger". Effectivement, mais c'est surtout le film qui ne s'arrange pas, entre les passages gnangnan, les ellipses incompréhensibles et un fantastique de pacotille on décroche et tant pis pour l'explication qui nous arrive comme un cheveu sur la soupe. Coté acteurs le petit garçon se débrouille très bien, le papa est transparent et la maman nous la joue froide comme un glaçon.
Sans grande prétention, pourtant Ne t'endors pas (version française) réussi à capter l'attention. Entre l'Horreur, le Drame et le Fantastique, il mêle les genres avec brio. J'ai passé un bon moment, où la perte d'un enfant, la construction du lien familial, la maladie sont des sujets difficiles, profonds et pourtant ici abordé d'une "jolie" manière. Ne vous attendez pas à un film juste de frissons à base de jump scare et d'enfant creepy, ici on frôle presque avec le poétisme à la del Toro.
J'ai très bien aimé le concept des rêves et cauchemars qui se réalisent... Et très touchant en tant que parents, la sensation que les souvenirs peuvent aussi être généré et vivant pendant quelques minutes...
La fin est assez originale et très bien trouvée également...
Un film très malin qui change totalement du genre . Un vrai mélange porté par de très bon comédiens et un scénario qui monte en suspens. La mort est présentée de façon à tenter de dédramatiser ce qui n empeche pas de belles émotions. Rare dans ce genre .
L'idée n'est pas trop mal, mais je n'ai pas totalement accroché au film... J'ai trouvé les dialogues extrêmement mous et pas très captivant.. Je n'ai pas trouvé la fin exceptionnelle non plus. Globalement, il m'a manqué ce petit quelque chose... A voir malgré tout, ce n'est pas mauvais, juste une appréciation personnelle. 2.5/5
Film sympathique. Les acteurs sont très correctes. J'aime beaucoup Jacob Tremblay, il est si impressionnant pour son âge ! L'idée est original, elle m'a plu. J'ai passé un bon moment devant "Ne t'endors pas".
Un jolie compte de fée avec un soupçon de frayeur, kody ce petit garçon, qui est jouer par un acteur , à des yeux..... Plein d amour. Ce film m as fait pleurer comme sur sauter...
Le concept est vaguement prometteur et la promesse vaguement tenue. Contrairement à la majorité des films qui nous tiennent en haleine et déçoivent par leur fin peu inspirée, le final sauve au contraire le déroulement qui, à part nous faire sursauter avec des effets primaires, ne provoque pas grand intérêt ni crédibilité.
Après avoir perdu leur enfant, un couple, Mark et Jessie, adoptent un petit garçon orphelin, Cody. Dès la première nuit, ils vont remarquer d'étranges phénomènes qui se produisent chez eux… Un bon petit film porté plus sur le thriller dramatique que sur l’épouvante-horreur, car il ne fait pas vraiment peur. Le réalisateur Mike Flanagan, qui n’en ait pas à son coup d’essai, nous met assez bien dans l’ambiance. Les effets spéciaux sont bons. Une histoire que l’on arrive à suivre, sans Jump Scare à tout va. A noter que les acteurs sont moyens, à part Jacob Tremblay qui est comme d’habitude intrigant et que je conseille d’aller voir sa performance dans « Room ». Les sentiments passent à la trappe, pas d’émotion, ni d’angoisse, un déroulement assez plat qui nous laisse de marbre. Comme toujours, il n’y a pas vraiment de nouveautés, les scènes sont prévisibles et le scénario est assez vide. Même si pour le coup le monstre est original, il y a des incohérences et une fin qui manque d’idée. Un film sympathique mais qui à mon avis a été bâclé.
Il est dramatique qu’un tel film ait connu une distribution aussi compliquée car -et tant pis si cela sonne trop direct- Before I Wake est un grand film, aussi modeste que puissant. Le drame parental initial est d’un tragique tellement intime qu’il instaure de suite une désolation qui touche à en faire saigner le cœur. Cette perte de la part du couple va être le principal moteur émotionnel du film avec celui du jeune garçon incarné avec sensibilité par Jacob Tremblay. Cette douleur s’amorce rapidement et ne nous lâche plus au fil d’un récit usant de son argument fantastique pour mieux traiter de destins marqués par le deuil et cherchant le réconfort à tout prix. Dès lors, il n’est guère étonnant que les instants plus horrifiques se font rares et à mille lieues des jump scares facile du tout venant de la production horrifique grand public. Si l’horreur fonctionne, c’est qu’elle véhicule un drame qui n’est jamais mis de côté. Cette volonté de traiter au mieux de ses personnages et de leurs tournants affectifs passe par une écriture affective et un casting particulièrement remarquable. Néanmoins, il serait honteux de ne pas mettre en avant le talent de Mike Flanagan derrière la caméra pour exhorter les sentiments sous-jacents de son récit, que ce soit la première apparition furtive de la menace du film ou bien le traitement final de celle-ci. Il y a dans sa réalisation quelque chose à fleur de peau, une maturité qui ne se moque ni du spectateur ni des personnages, dont il est dur de ne pas être déchiré par leurs contradictions et une résolution bouleversante à souhait. Car oui, Before I Wake bouleverse en touchant juste dans son rapport empathique et sa gestion émotionnellement chargée. On pourrait même se demander si cette œuvre injustement mal distribuée ne serait pas le long-métrage le plus remarquable de son réalisateur…
Quand on découvre l'origine et la cause de l'apparence du "monstre", ce film grotesque en devient douteux, malsain et de très mauvais goût. Une honte. Ajoutons que le déroulement va à deux à l'heure, que tout transpire la mièvrerie et la niaiserie genre téléfilm de Noël de l'après-midi sur les chaînes du câble, et que l'histoire est abracadabrante comme jamais. Bon film à vous.
Loin d'être mauvais malgré le manque de budget, ce film a le mérite de nous plonger directement dans le vif du sujet. Les scènes sont assez bien menées et l'histoire n'est pas sans intérêt. Pas mal