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    Ablations
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    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    249 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    Avec son affiche qui fait penser au Dormeur Du Val, le premier film de Arnold de Parscau ne fait pourtant pas dans la poèsie. Revenge Movie sur fond de trafic d'organe, Ablations est plutôt cauchemardesque. C'est surtout une première oeuvre ambitieuse à découvrir au plus vite.

    Après une fête un peu trop arrosée lors d'un séminaire, Pastor Cartalas se réveille au bord d'une rivière sans savoir ce qu'il fait là. Rapidement il découvre qu'il a une cicatrice dans le dos et qu'on lui a volé un rein ! Plutôt qu'aller voir simplement la police, il préfère faire justice soi-même en retrouvant celui qui aurait pu lui faire ça et tenter de récupérer son rein quitte à y perdre son esprit.

    Plus qu'un sombre thriller, Ablations est avant tout une histoire sur la folie. une idée qui est venue à Benoit Delépine persuadé un jour qu'on lui a volé un rein alors qu'il était bourré. Fier de cette hallucination, il a décidé d'en faire un long métrage. C'est pourtant uniquement en tant que scénariste qu'il est cette fois ci crédité, préférant laisser la réalisation à un jeune réalisateur fan de David Lynch et d'ailleurs gagnant d'un concours pour réaliser un clip pour ce grand metteur en scène également chanteur à ses heures perdues.

    Et c'est vrai qu'on retrouve bien l'univers étrange de David Lynch dans ce premier film. Arnold de Parscau a particulièrement soigné l'esthétique de cette oeuvre hors normes ponctuée d'hallucinations cauchemardesques très artistiques mais aussi parfois pour le moins dérangeantes. Tout comme le héros du film, le spectateur va être décontenancé par des apparitions surréelles entre rêve et réalité.

    Ablations suit la lente déchéance d'un homme qui perd progressivement pied en enchaînant les mauvais choix. A vouloir faire justice lui même, il piétine dans son enquête et préfère se tourner vers une ancienne maîtresse médecin que d'avouer à sa femme ce qui lui est arrivé. Il faut dire que celle ci est du genre très jalouse et aurait certainement du mal à croire à cette incroyable histoire.

    Habitué à des rôles d'hommes costauds (Inglorious Basterds, 300 ou Nos Héros Sont Morts Ce Soir), Denis Ménochet est pour une fois bien fragile dans le rôle de Pastor Cartalas. Mari volage et lâche, on a du mal à oser s'imaginer à sa place capable de tromper sa femme quand elle s'appelle Virginie Ledoyen surtout pour lui préférer son ancienne amante jouée par Florence Thomassin. De l'autre coté Yolande Moreau et Philippe Nahon forment un duo que l'on aimerait franchement pas croiser que le spectateur découvrira bien vite qu'ils sont responsables du vol de son organe alors que lui se fourvoie sur une mauvaise piste.

    Un peu lent, Ablations se suit pourtant avec intérêt pour découvrir si Pastor va finalement réussir à mettre la main sur les coupables et réussir à se venger. On est constamment agréablement surpris par des plans très recherchés et des révélations dans le scénario vraiment intelligentes. Déjà très doué avec ses propres films, Benoît Delépine prouve ici qu'il est capable d'écrire aussi bien un bon thriller que de bonnes comédies sociales.

    Reparti bredouille du Festival fantastique de Gerardmer, Ablations mérite pourtant toute l'attention d'un public amoureux de films de genre ambitieux. Il serait dommage de passer à coté de la première oeuvre d'un réalisateur que l'on qualifiera peut être un jour de David Lynch français. très ambitieux son premier film n'est pas encore à la hauteur des chefs d'oeuvre du maître mais montre des débuts très encourageants. A suivre...
    tifdel13
    tifdel13

    88 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    Après deux courts-métrages et la réalisation du clip Good Day Today de David Lynch, Arnold de Parscau adapte le scénario de l’acteur et cinéaste Benoît Delépine qui s’est inspiré d’un rêve où on lui volait un organe dans Paris. Avec Ablations, son premier film, le jeune réalisateur seulement âgé de 25 ans signe un thriller dramatique original et intelligent.
    Pastor (Denis Ménochet, habité et tout en puissance) se réveille dans un terrain vague avec une grande cicatrice dans le dos. Après avoir passé une radio, il découvre qu’on lui a volé un rein. Il devient alors obsédé à l’idée de le retrouver au point d’en délaisser sa famille, ses amis et son travail. L’obsession tourne à la descente aux enfers à mesure que Pastor (un super choix de prénom, par ailleurs) avance dans ses recherches. La folie qui s’empare de lui est superbement imagée lors de scènes de rêves étranges, quasi cauchemardesques, grâce auquel le spectateur pénètre dans le subconscient de cet anti-héros proche du point de rupture. Son couple en fin de vie en subit les conséquences. Pastor se confie d’ailleurs plus volontiers à son ancienne maîtresse (Florence Thomassin) prête à tout pour le reconquérir qu’à sa femme (incarnée par une Virginie Ledoyen peu passionnante). Il faut dire que ces amants, respectivement victimes de leurs propres obsessions, se complètent à merveille. Dans le même temps, on découvre un mystérieux duo incarné par Yolande Moreau et Philippe Nahon (déjà dans Le domaine des étriqués, second court-métrage d’Arnold de Parscau). La première est l’assistante du second, ancien chirurgien qui prend plaisir à prélever des organes sur le corps d’étrangers pour d’obscures raisons. Dans ce rôle, Philippe Nahon, Jean Gabin de ce début de XXIème siècle, nous terrifie une seconde pour nous attendrir celle d’après. Une performance aussi intense que celle de Ménochet pendant que Yolande Moreau est toujours aussi perchée mais attachante. Les deux forment un tandem atypique et un brin glauque mais émouvant...

    Venez découvrir ma critique dans son intégralité sur mon site ScreenReview !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Petite parenthèse pour ceux qui s’intéressent aux légendes urbaines, le vol de rein est une histoire très connue que vous pouvez retrouver dans l’excellente Encyclopedia of Urban Legends, de l’expert américain Jan Harold Brunvand. Ce recueil, unique en son genre, regroupe des centaines de légendes et il semble étonnant qu’il n’y est finalement que si peu de films s’en inspirant. On peut penser notamment à Candyman, 8mm et surtout la série des slashers Urban Legend dans laquelle un tueur s’inspire de diverses légendes pour assassiner ses victimes. Ablations s’inscrit donc dans cette lignée en adaptant d’ailleurs une de mes légendes préférées. Hélas, dès les premières minutes on sent que le scénariste, Benoît Delépine, et le réalisateur peinent à trouver la bonne direction et à construire leur histoire.

    Le film commence dès le réveille de Pastor (Denis Ménochet) au bord d’un canal et très rapidement celui-ci se rend compte de l’opération dont il a été victime. Au lieu de prendre son temps l’histoire va trop vite, le récit part dans toutes les directions en essayant d’aborder plusieurs thématiques sans jamais aller au bout d’aucune d’entre elles. Le personnage de Pastor cache à sa femme (Virginie Ledoyen) son accident, on sent le couple vaciller, puis il part se réfugier dans les bas de sa maitresse (Florence Thomassin), avant de convoiter le rein nouvellement greffer d’un mystérieux individu. Le tout est brouillon et lasse.

    Si les comédiens font le boulot, il est assez agaçant de retrouver une nouvelle fois Philippe Nahon dans un rôle de tortionnaire machiavélique, alors qu’il mériterait des rôles un peu plus différents et intéressants de temps en temps. Malgré les quelques efforts de la distribution, le film souffre en plus de son scénario très très faible de dialogues affreusement mous et d’une lourdeur visuelle affligeante.

    Passionné par les légendes urbaines, je m’attendais à la lecture du synopsis à un film un peu plus réussi. Ablations aurait pu être un thriller, un film d’horreur, ou juste un drame avec de bons personnages et riche en développement, il aurait pu être tout ça à la fois et n’est finalement qu’une grosse perte de temps. Nul !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Un film qui valse habilement entre la terreur du drame psychologique et le loufoque de la comédie cynique. Une vraie réussite, très bien servie, en sus, par une photo ambitieuse et quelques scènes frôlant le psychédélique.
    Seul bémol, la performance un peu poussive, un peu hésitante (pour être gentil) de Virgine Ledoyen...
    J'attends le prochain de Parscau avec impatience !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juillet 2014
    Horrible, top nul. Acteur mauvais, histoire à dormir debout. Scène horriblement ennuyante. Le réalisateur nous a pondu un film des plus mauvais possible. Belle arnaque quand on voit la bande annonce, on pense pas du tout à regarder une telle catastrophe!!!!
    PhiBrunet
    PhiBrunet

    12 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Mais que ce film est décevant! Une histoire abracadabrante, une intrigue vraiment pas claire, un jeu minimaliste des acteurs soit, mais pour couronner le tout, une caméra à l'affut d'images inutiles avec des plans de vue d'un kitch! Passer votre chemin!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Film très original, on n'a pas l'habitude de voir ce genre de polar en France ! La direction d'acteurs est maîtrisée, Denis Ménochet est excellent dans le rôle de Pastor et le couple Nahon-Moreau fonctionne très bien, comme à son habitude. La photographie est léchée, le travail sur la bande sonore est intéressant, quoique la musique paraît parfois un peu trop appuyée. Ce jeune cinéaste de 25 ans est décidément une étoile montante à suivre de près, car sa réalisation est très prometteuse. Beaucoup de plans très impressionnants, et un beau choix de décors. Plus sceptique sur le titre, qui réduit l'ensemble à un film de série B qu'il n'est pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    La très bonne surprise de cet été! Je suis allé voir ce film sans grande attente, et force est de constater que Benoit Delepine et Arnold de Parscot savent s'y prendre.

    Une réalisation sans faille, la tension du thriller conjuguée à de l'humour noir savamment distillé tout le long du film nous font passer un excellent moment.

    Je recommande !!
    Fabien D
    Fabien D

    179 abonnés 1 138 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Ablations est l'un des films les plus affligeants que j'ai vu depuis longtemps. Sur une idée de base intéressante (des reins volés), Arnold de Parscau en bon tâcheron qu'il est, livre un film terne, à la mise en scène grotesque ponctuée d'envolés oniriques aussi risibles que datés. Le scénario, consternant et abrutissant, ne relève pas l'affaire pas plus que le jeu d'acteur frisant l'amateurisme d'une sitcom AB production. Yolande Moreau, Philippe Nahon et Virginie Ledoyen, perdus au milieu de ce grand n'importe quoi, n'ont rien à jouer et semblent s 'ennuyer autant que nous. Et que dire du dénouement du film, l'un des plus stupides qu'il m'ait été donné de voir depuis longtemps... Ablations n'est ni un thriller, ni un film d'horreur et encore moins un drame psychologique. C'est un fourre-tout raté avec quelques traits d'humour qui tombent régulièrement à plat. Benoît Délépine devrait arrêter d'écrire des scénarii ce n'est visiblement pas son fort...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Une excellente surprise !
    Denis Ménochet est absolument bouleversant. Le couple Yolande Moreau / Philippe Nahon ne parvient pas à faire peur mais effraie tout de même par son étrangeté.
    La mise en scène est parsemée de très bonnes idées visuelles et sonores.
    Quelques plans trop longs à mon gout mais ce premier film est un OVNI dans le genre film noir français.
    Très beau coup d'essai du jeune réalisateur Arnold De Parscau entouré d'un Benoît Delépine aux idées toujours aussi déjantées. On en redemande !
    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2014
    On aurait pu regretter que Benoit Delépine, plutôt que de remettre la réalisation de ce scénario, qu’il a élaboré à partir d’un cauchemar qu’il a lui-fait sous l’emprise de l’alcool, à un jeune et inconnu réalisateur, n’est entièrement pris en main le projet. Mais, à la vue du résultat final, il ne fait aucun doute que, malgré les maladresses dont fait preuve Arnold de Parscau tels que le maniérisme très académique des scènes de rêve, le travail d’écriture de Delépine est le maillon faible de ce thriller qui, s’il avait été -sur le fond comme sur la forme- moins poussif, aurait pu être réellement angoissant. Le parcours psychologique suivi par le personnage principal est d’une profonde cruauté mais passe par des étapes (le repli sur soi, l’éloignement de sa femme, l’investigation et le passage à l’acte) trop peu développés et dépourvus de réels rebondissements, rendant d’ailleurs le rôle de Virginie Ledoyen purement anecdotique, au profit d’un appui narratif sur la relation trouble qu’il entretient avec sa maitresse. C’est surtout grâce à l’interprétation de Denis Ménochet, comme à son habitude à la fois froide et brutale, que la folie meurtrière dans laquelle s’enferme son personnage acquiert, au fur et à mesure qu’avance l’intrigue, une crédibilité dérangeante. Mais si ce film noir réussit à inverser les clichés manichéens c’est avant tout grâce au twist final autour du couple Nahon/Moreau qui, s’ils peuvent sembler grotesques pendant une bonne partie du long-métrage, s’avèrent être des personnages ambigus qui mériteraient un scénario propre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    1. le jeu d'acteur est lamentable
    2. le ridicule atteint son paroxysme
    3. Les inserts oniriques sont imbuvables
    Si le scénario est mauvais, le film sera raté.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 février 2014
    Ah la déception. On n'y échappe pas, mais sur un scénario de Benoit Délépine c'est dur à admettre. La réalisation est impeccable, les acteurs concernés et impliqués (Denis Ménochet est excellent en gars perdant pied pour retrouver son rein) et la photo est splendide. Le problème, c'est le scénario. Il ne va pas au bout de ses ambitions, dresse des situations qui se termine en eau de boudin et se termine d'une façon certes improbable mais également totalement frustrante pour le spectateur. Au final, à quoi rime tout ça ? Délépine a imaginé son scénario après un bad trip où il s'est cru dans la situation de son personnage principal, mais après le postulat de départ, rien. Un problème au niveau des personnages archétypaux, surtout féminins qui n'ont aucune nuance. On est entre le rire, le malaise et l'incompréhension, mais jamais on n'en ressort satisfait. Dommage, mais prometteur pour le réalisateur pour lequel c'est son premier long métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Mise en scène inventive, impact visuel puissant, une grande force métaphorique. On oublie presque le scénario tant on est capté par les images intenses, par l'inattendu des situations.
    A voir et peut-être à revoir pour ne rien perdre en chemin...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2014
    Pourtant pas fan de film français habituellement, celui là est plutot pas mal.
    Meme si le debut est un peu loupé a mon sens où l'acteur principal joue très mal.
    La suite du film est plutot bien pensée et bien réalisée.
    Une bonne surprise du festival de Gerardmer pour moi.
    Les meilleurs films de tous les temps
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