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    Ablations
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    2,0
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    64 critiques spectateurs

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    Septième Sens
    Septième Sens

    86 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Il y a certains jours où il ne vaudrait mieux pas se lever. C'est le cas de Pastor, jeune cadre dynamique et père de famille. Après une soirée trop arrosée, l'homme se retrouve échoué en plein milieu d'un bois. Sans aucun souvenir de ce qu'il s'est passé la veille, il remarque un étrange stigmate sur son corps. Comme une cicatrice laissée après l'ablation d'un rein...

    Trop de folie tue le mystère. La descente aux enfers va pouvoir commencer dés lors que notre personnage apprend qu'on lui a volé un organe. Merci à Delépine (Mammuth, Le Grand Soir) pour cette idée de base originale qui souffre malheureusement de nombreuses lacunes. Grâce à un jeu convainquant, Ménochet arrive à tomber lentement mais sûrement dans une douce folie. Sauf que cette dernière paraît être contagieuse puisque la moitié des protagonistes d'Ablations semble avoir un grain. Que cela soit la maîtresse ou l'illuminée, on a du mal à croire à tant de démence gratuite.

    Trop de rêves tue l'imaginaire. Afin de souligner le déséquilibre de Pastor, le réalisateur à la mauvaise idée d'inclure un surplus de scènes hallucinatoires à son récit. De sorte que son film alterne entre réalité et illusions de manière bien trop indigeste et prévisible. Le spectateur n'avait en effet pas besoin de tant d'artifices de mise en scène pour nous faire comprendre dans quel état se trouvait la victime.

    Trop de noirceur tue le film. Ablations aurait pu être efficace et intelligent s'il avait été réalisé avec plus de nuances. Dans cette œuvre, tout est noir et la musique faussement angoissante de Matthieu Gonet rend la narration inconsistante. En dépit d'une pointe d'ironie parsemant la narration ici et là, le film se prend trop au sérieux. Cela à cause d'une trop grande ambition à vouloir ressembler à un modèle de thriller psychologique qu'il n'arrive jamais à atteindre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 juillet 2014
    Benoît Delépine, auteur du scénario, l’explique lui-même : l’idée d’Ablations lui est venu d’un cauchemar. Et c’est justement ce que vit Pastor (Denis Ménochet) à son réveil : émergeant vaseux au bord d’un fleuve, il s’aperçoit très vite qu’une cicatrice parcoure son flanc gauche. Après une visite chez le médecin, une ex-prête à tout pour le reconquérir, il constate qu’on lui a bel et bien volé un rein. Ce n’est pas un mauvais rêve, c’est la réalité et celle-ci va plonger ce commercial dans une spirale de destruction et de folie.

    L’idée de départ était alléchante et on imagine ce qu’un Lynch aurait pu faire avec un tel matériau. Avec une simple oreille coupée, cela a donné Blue Velvet, alors vous pensez avec un rein ! On imagine la chute progressive du héros, la distorsion entre réalité et phantasme. Cela peut être troublant et passionnant quelqu’un qui devient fou et qui se bat contre lui-même. C’est ce qu’essaye de retranscrire le film mais maladroitement. Il faut dire que le scénario ne s’embarrasse pas de finesse psychologique, ôte vite les zones d’ombre (les voleurs d’organes sont identifiés, qui plus est tout de suite) et surtout, en animateur de Groland, Delépine ne peut s’empêcher de forcir un peu trop le trait. Ainsi traité, Ablations n’a pas l’épaisseur d’un drame psychologique, il n’entretient pas suffisamment le mystère pour devenir un thriller. Il n’est ni un film réaliste (le direction d’acteur approximative n’aide pas à rendre les personnages crédibles), ni un cauchemar éveillé, ni même une BD, entre horreur et humour noir, forme à laquelle on peut parfois penser. Les lieux visités (la bar à pute, la résidence de l’entraineur de foot…), les situations, l’ensemble des personnages, tout est caricatural ; la palme revenant à Yolande Moreau, en folle de Dieu se signant d’un « Ainsi soit-il » après chaque ablation.

    La mise en scène de Arnold de Pascau, nouveau venu et remarqué par Delépine pour sa réalisation de « Good Day Today » de David Lynch, aurait pu sauver le film mais, bien au contraire, accentue formellement ce que le fond, grossier, avait déjà installé (elle a au moins la mérite d’être raccord). Les visions imaginées veulent jeter le trouble mais se révèlent essentiellement tocs et convenus, dans un tape à l’oeil un peu daté. Pour un peu, on se croirait comme un film fantastique de série B des années 80 (le film a d’ailleurs été en sélection au Festival de Gerardmer 2014). Les prouesses techniques (comme cette scène d’opération chirurgicale au fond d’une piscine) apparaissent finalement un peu vaines. Car s’il manque un rein à Pastor, Ablations manque furieusement de chair et de substance. Un constat presque logique pour un film qui n’aura été qu’une bonne idée de départ.
    bsalvert
    bsalvert

    417 abonnés 3 594 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 décembre 2014
    un très bon scénario de départ mais qui vire vite au grand n'importe quoi, pour ajouter à la crédibilité de l'histoire le personnage boit une bouteille d'eau à une moment....
    PLV : Virginie Ledoyen actrice trop rare, est très crédible en femme jalouse
    Guiciné
    Guiciné

    165 abonnés 1 242 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Un film qui nous laisse sur notre faim avec un vrai goût d'inachevé, c'est regrettable car le scénario débutait bien, mais hélas tout stagne et l'invraisemblance en devient tellement grotesque, qu'il n'est plus possible d'adhérer à cette histoire. Dommage, car le potentiel du début présageait un film palpitant, ce qui n'en est rien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 août 2014
    Représentation parfaite de l'éructation "française sans talent", Ablations mérite la note minimale en tant que symbôle de tout un pan de la pétomanie frenchie-bobo qui nous étouffe de ses effluves nauséabondes.

    Merci de nous donner une raison de nous battre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Entre le thriller et la comédie grinçante, "Ablations" est un film qui en fait beaucoup (trop?) mais qui fonctionne bien. Avec Benoît Delépine au scénario, Arnold de Parscau nous concocte une histoire déjantée, froide et cruellement drôle. Ça part un peu dans tous les sens, ce qui donne au film un côté très instable : de nombreux personnages pas toujours utiles viennent se greffer à l'enquête et les dialogues ne sont pas des plus fins.

    Mais, de fil en aiguille, aidés par le charisme et l'intensité de Denis Ménochet, on se prend au jeu de se cache-cache rein. On ajoute à cela une véritable signature artistique d'un réalisateur très prometteur au regard aiguisé et on a un film décoiffant et inattendu.

    En Bref : "Ablations" ne vous laissera pas indifférent, alors on retient bien le nom d'Arnold de Parscau et on le suit de près !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juillet 2014
    Un film intelligent, une réalisation soignée qui transcende un scénario plutôt simple, un choc rétinien intransigeant... Ce thriller à l'humour noir particulièrement efficace vous touche plus profondément que vous ne l'auriez imaginé. Rien que l'âge du réalisateur mérite bien ses 5 étoiles !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Le synopsis m'a emballé. Mais en voyant ce film, quelle déception! Je pensais. qu'on allait aborder le trafic d'organes mais non, on tombe sur un essai bourré d'incohérences. On y croit pas une seconde...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Un chef d'oeuvre du cinéma français tel qu'il est rare de voir nos jours. Le scénario, déconcertant par moments, est vite rattrapé par l'interprétation du réalisateur Arnold de Parscau, qui nous entraîne par des scènes de grandes qualités dans la spiral infernale dans laquelle l'acteur Denis Ménochet tombe et joue la perfection. Une agréable surprise. A voir et à revoir.
    selenie
    selenie

    6 314 abonnés 6 198 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Le film prend d'emblée le chemin du thriller froid avec un climax adéquate du thriller psy (-chologique et/ou -chopathe), on est bien loin du sens comique de Groland à l'exception,
    Jorik V
    Jorik V

    1 278 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    A la vue de ces « Ablations », on se dit que la France n’a vraiment pas le doigté, les budgets, ni les personnes qu’il faut pour réussir un bon film de genre. Actuellement nous sommes encore l’un des seuls pays incapable de livrer un chef d’œuvre du genre comme savent le faire les anglais (« Creep », « Eden Lake », …), les espagnols (« L’Orphelinat », « Le Labyrinthe de Pan », …) et bien sûr les japonais et les américains. Combien de réussites (quoique controversées) comme « Ils », « Frontière(s) » et « Martyrs » sur notre territoire pour des ratés ridicules comme « La Meute », « Livide » ou le récent « Aux yeux de tous ». Le seul vrai chef d’œuvre du genre restera « Haute tension » avec Cécile de France et réalisé par Alexandre Aja depuis exilé aux Etats-Unis. La plupart du temps ce sont des premiers films, souvent mal joués et dotés de moyens insuffisants. On constate la stigmatisation des films d’horreur, fantastique ou gore par les producteurs dans l’hexagone. « Ablations », tourné dans la région lilloise, ne faillit pas à la règle. Encore une fois le pitch est prometteur avec en toile de fond le vol d’organes, mais le résultat se plante dans les grandes largeurs. Les acteurs sont mal dirigés alors qu’ils sont pourtant bons ailleurs avec en point s’orgue la scène de la découverte de la cicatrice qui restera dans les sommets des ratés annuels. Denis Ménochet semble effectivement carrément ailleurs, Virginie Ledoyen fait ce qu’elle peut avec un rôle inutile quand le duo Nahon-Moreau rabâche des rôles qu’ils ont déjà joué maintes fois. On connait les coupables dès le début du film ce qui étiole toute tentative de suspense et le rythme languissant fait qu’on trouve le temps très long. Quelques idées de mises en scène ne sauvent pas un film encore une fois mort dans l’œuf.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    J'ai été happée par le film dès les premières minutes. L'angoisse croissante et le suspens permanent m'ont tenue accrochée jusqu'à la chute pour le moins imprévue.
    L'ambiance bleue et noire, le silence des images et le choix sonore mettent parfaitement en relief l'univers inquiétant de la plongée de Pastor dans cette extravagante recherche.
    Les séquences sont inédites et l'image recherchée et toujours esthétique.
    Un bravo tout particulier à Denis Ménochet qui exprime tout son effroi et sa descente aux enfers avec son seul jeu du regard.
    C'est toujours un vrai plaisir de retrouver Yolande Moreau et Philippe Nahon.
    Virginie le Doyen et Florence Thomassin ont aussi contribué à cette belle performance orchestrée avec brio par ce jeune réalisateur très prometteur.
    Une talentueuse équipe et un très bon film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juillet 2014
    Pastor et sa logique bien à lui vont à l'encontre de ce qu'on attend, et c'est tant mieux.
    J'ai trouvé le scénario de Benoît Delépine très original, bien que dénué de rebondissements inattendus, comme on en voit bien souvent dans les "polars" classiques.
    J'ai trouvé que l'ensemble de la réalisation se tient très bien. Le rythme lent participe à la tension générale. Un petit bémol tout de même: Les 15 premières minutes font un peu téléfilm. Moins grave que si c'était les 15 dernières vous me direz...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Super !
    J'ai passé un très bon moment à l'avant première de ce film.
    Je ne connaissais pas Denis Ménochet. J'ai été scotché
    NEAMTSU
    NEAMTSU

    6 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    La sortie du film a été repoussée ? Mauvais signe .... Denis Ménochet toujours parfait, mais pourquoi s'est-il lancé dans ce film. M. Tarantino, donnez vite un nouveau rôle à cet acteur qui ne mérite pas de tourner ce genre de films médiocre comme Ablations.
    Les deux actrices sont en-dessous de leurs prestations habituelles.
    Pas de suspense, un banal scénario ... Très déçue.
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