le film a du mal à se mettre en place et il y a un incessant retour en arrière qui nous perd un peu au début!! une fois qu' on arrive à s accrocher à l histoire on ne l a quitte plus et les personnages principaux sont très attachant.
Un film esthétiquement très beau (costumes, décors, nature) durant lequel je me suis ennuyée. Beaucoup de clichés sur la condition de femmes au 19eme siècle qui se voudraient féministes. Les actrices supposées jouer le rôle d'adolescentes ne sont pas crédibles car trop vielles (Emma Watson a 29 ans et est supposée en avoir 15 ??). Je ne comprends pas trop pourquoi une énième version cinématographique de ce roman... Pas convaincue.
"Les Filles du docteur March" Quel raffinements avec Saoirse Ronan ., décore de l'époque somptueux , on est dans Joy cette fille qui ce passionne pour la littérature "qui désire crée sont propre roman" pensent différemment de c'est soeur , le film parais classique mais tout est jouer parfaitement bien, bien sûr elle ce sent différente ..,dans cette maison entourée de c'est soeur , mais l'amour du livre et la croisée de l'expérience de la vie la construiront , un film très sobre et intimiste comme c'est jouer Saoirse Ronan qui joue Joy , une vrai réussite un petit coût de cœur , je pense lire le roman
Greta Gerwig, auréolée du succès critique et public quelque peu exagéré de son premier film « Lady Bird », nous revient avec une nouvelle adaptation d’un roman très connu de Louis May Alcott, « Les Quatre filles du Docteur March ». On sent dans chaque aspect de cette relecture le besoin de rendre le récit moins poussiéreux et conventionnel et surtout de l’actualiser à l’heure où l’émancipation féminine est à l’ordre du jour comme jamais auparavant. Elle y parvient relativement bien en faisant ressortir la condition de ces jeunes filles à l’heure de la Guerre de Sécession ainsi que leurs aspirations personnelles dans une société où prédominent le mariage et la tradition de la femme au foyer. Même si le dénouement retombe dans la bienséance ayant cours à l’époque, ce qui semble d’ailleurs plus réaliste mais moins téméraire, il manque de points de vue contraires faisant comprendre la dure réalité de l’époque (hormis la tante et l’éditeur).
Tout cela reste donc bien gentillet et presque à l’eau de rose. On est loin, très loin, de « Les Liaisons dangereuses » par exemple pour ce qui est du pouvoir exercé par la femme dans une époque qui ne le permet pas. Gerwig a donc choisi de rester relativement sage et fidèle au matériau original. On suit les pérégrinations de ces quatre sœurs avec intérêt mais sans réelle passion, il faut le dire. Et le scénario (ou le montage ?) met en avant deux d’entre elles laissant les deux autres de côté, ce qui déséquilibre quelque peu le récit. Pourtant il y a un beau travail sur l’image et la mise en scène. Le rendu des couleurs automnales est magnifique tout comme le soin apporté aux costumes et à la décoration des intérieurs. Et la caméra de Gerwig est tout sauf statique ce qui rend « Les filles du Docteur March » en perpétuel mouvement surtout que le montage est plutôt alerte. Sur ce point, c’est assez réussi et cela enlève le côté académique et poussiéreux tant redouté pour ce genre de productions. Mais attention, encore une fois, ce n’est pas non plus le « Roméo et Juliette » de Shakespeare revisité en mode rock’n roll par Baz Luhrmann, pour citer un auteur dont on parle dans le film.
En dehors de ces menus défauts et qualités, « Les filles du Docteur March » souffre de deux défauts qui l’empêchent clairement d’être une excellente adaptation. D’abord et surtout, le choix de cette chronologie faite de flashbacks incessants et très mal délimités dans le temps. Avec comme effet de nous faire perdre le nord puis de désamorcer tout semblant d’émotion. Au début, on se dit que cela a été décidé de façon à ce que chaque scène du passé réponde à une du présent au sein du long-métrage. Au vu du résultat final, on trouve cela plutôt gratuit et ça n’apporte rien d’autre que la confusion pour le spectateur. Ensuite, l’énergie développée par ces jeunes filles vire parfois à l’hystérie. On a du mal à saisir ce que chacune dit au gré de dialogues débités en même temps et d’un perpétuel mouvement général usant sur le long terme. Au final, cette nouvelle mouture n’est pas désagréable et a le mérite de montrer encore une fois le talent du jeune Timothé Chalamet, encore plus que de ses partenaires féminines, mais reste imparfaite.
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Vu au ciné "LES FILLES DU DOCTEUR MARCH" énième adaptation du célèbre roman du 19eme siècle, roman féministe contant l'histoire de ces 4 filles dont le père est à la guerre de Sécession, qui vont se chercher et tenter de se trouver en abordant l'âge adulte, avec leurs penchants artistiques différents (littérature, musique, peinture...) et les contraintes de l'époque, elles vont devoir s'émanciper à leur façon, portrait d'une famille à travers les péripéties de leurs vies, d'une famille soudée mais où les jalousies existent, partageant drames, amours contrariés et joies diverses. Plutôt qu'une progression linéaire la réalisatrice préfère mélanger les époques, alternant flashs-backs et retours dans le présent: si le procédé a le mérite d'éviter une certaine banalité de la réalisation et son côté formaté il a le défaut de nous perdre un peu, surtout dans la première partie, pourtant, peu à peu l'ensemble finit par charmer et convaincre grâce à une mise en scène vive et chaleureuse, toujours au plus près des personnages et de leurs tourments, baignant dans une lumière chaude et des décors naturels magnifiques, sans virer au mièvre, et surtout par la qualité d'interprétation de comédiens d'une belle intensité : aux côtés de la grande Meryl Streep toujours extra ici en tante March, vieille fille un peu aigrie (même si elle n'a que 3 scènes), de Laura Dern touchante en "Marmie", on retrouve avec plaisir la charmante Emma Watson et surtout deux magnifiques acteurs à la carrière montante: Timothée Chalamet en prétendant seducteur, à la fois léger et profond le jeune comédien confirme son talent et apporte un aspect "romantico-lunaire"bienvenu au personnage mais c'est surtout Saoirse Ronan qui crève l'écran en Jo, jeune fille volontaire et ambitieuse qui veut devenir écrivain, en plein doute sentimental, la jeune actrice est formidable, vibrante et juste magnifique ! Une belle aventure de vie sur des filles qui vont devenir femmes chacune à leur manière, une histoire qui séduit toujours!
"Gnan gnan et vite pénible" a écrit un des contributeurs, concernant ce Liitle women . On ne saurait mieux résumer l'impression d'ensemble laissée par le film. Il y a très longtemps, j'ai lu le roman dans la bibliothèque rose, et il ne me semble pas que la réalisatrice s'en éloigne vraiment, ni qu'il s'agisse d'une relecture drastique de l'oeuvre Les bons sentiments ne font pas forcément les bons films (ni les bons romans, d'ailleurs !), et question bons sentiments, on est servi à satiété. Tous les personnages sont tellement pleins de bonté , de droiture, d'intelligence (même les hommes, il faut le reconnaître !), que je peux comprendre l'indulgence des critiques en ce début d'année (pourquoi jouer les rabat-joie ?). Malheureusement on ne peut passer sous silence que le film est interminable, confus (que de flash backs inutiles !), et mal écrit. Il ne faudrait pas que le label "film féministe" devienne une sorte de passe-droit, permettant des dithyrambes totalement injustifiées.
N'étant pas lecteur, je ne connais "Little Women" que de nom par son aura populaire, je n'en ai donc jamais vu les adaptations avant celui-ci. Greta Gerwig choisit d'adapter les 2 premiers romans (généralement publiés ensemble alors qu'initialement l'âge adulte est traité dans la 2e oeuvre de l'écrivaine qui semble retranscrire sa vie dans le rôle de la 2e soeur) en les entremêlant. La reconstitution est belle mais la déstructuration scénaristique avec permanent allers-retours temporels et rêveries finit par perdre ceux qui ne connaissent pas l'histoire et doivent s'accrocher à des détails pour recoller les événements. On peut alors bêtement se fatiguer à suivre mais il est vrai qu'une lecture linéaire aurait peut-être été trop classique et ennuyeuse, moins porteuse des idées et volontés de ces 4 soeurs confrontées aux problèmes de société de l'époque et de leurs aspirations d'émancipation et de vie. Nous nous retrouvons donc en période de Guerre de Sécession en fond, donc la confrontation de deux visions de Société (émancipation des esclaves) pour faire écho à la vision des soeurs (et des femmes en générale qui ne sont pas émancipées des hommes) certaines voulant une vie calme telle que la Société traditionnelle la promeut, et celles qui veulent autre chose, être maitresses de leur vie et non pas dépendantes des convenances sociales. Une vision féministe (en réalité ce devrait simplement être une vision humaniste, l'Egalite Homme-Femme devant être la logique du Monde) confrontée à la réalité de l'époque (et pas que puisque encore en cours dans beaucoup de familles) Saoirse Ronan est la figure de proue, écrivaine "rebelle" qui porte le film par sa fougue voulant presque dicter ses choix aux autres au lieu (paradoxalement) de leur laisser libre décision (elle prend le rôle tutélaire des hommes pensant qu'il faut faire comme eux pour être accepté à part entière) ces 3 "soeurs" étant plus souple entre volontés personnelles et convenances sociales, jonglant entre leurs volontés d'accession à leurs désirs et la capacité d'y accéder sans se mettre en danger socialement. Le féminisme est bien traité par GG puisque c'est émancipatif mais n'exclut pas les hommes, c'est participatif, la femme est l'égal de l'homme, respect sans soumission (pas comme le féminisme agressif et excluant actuellement prôné dans les films de 2019) Un film agréable au final mais un peu trop labyrinthique.
Déçue par cette adaptation qui ne rend pas justice aux personnages, notamment à Jo dont l'histoire d'amour avec le professeur Baer est bâclée. C'est ce qui m'a le plus frappée : Jo n'aurait pas imaginé tomber amoureuse, car la romance ne fait pas partie de ses préoccupations premières, cet amour lui tombe dessus lorsqu'elle rencontre et apprend à connaître ce professeur avec lequel elle a des discussions intellectuelles sur la littérature, l'écriture, la politique... Par ailleurs, j'ai trouvé dommage de ne pas avoir casté une actrice plus jeune pour jouer Amy au début de l'histoire car malgré les tresses et les jupes courtes, Florence Pugh ne m'a pas convaincue en gamine colérique et têtue. Enfin, les trop nombreux flashback sont extrêmement perturbants, même lorsque l'on connaît l'histoire par cœur. Lorsque Beth meurt, notre émotion suite à sa mort est immédiatement balayée car on la retrouve immédiatement lors d'un flashback qui nous montre le mariage de Meg.
Il fait un peu film d’autrefois, par l’aspect suranné de son récit et quelques chromos rattachées à celles des cartes postales. Ce qui fait aussi l’intérêt de ce film qui n’en manque pas. La manière par exemple de reprendre pour la énième fois cette histoire des quatre filles qui attendent leur papa parti à la guerre, en poursuivant leur éducation à la maison . La réalisatrice fond les deux parties du livre en une seule ,et y ajoute quelques écrits personnels de la romancière. A sa mise en scène énergique ( on pense peut-être à Christophe Honoré pour « Les malheurs de Sophie » ) la cinéaste assume une direction d’acteurs et surtout d’actrices, exemplaire. C’est un bonheur d’interprétation et sûrement l’une des grandes forces de ce film. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
j'avais beaucoup d'attente avec cette relecture du roman, et je n'ai pas été déçu. Grete Gerwig se permet de "mixer" les deux romans pour nous proposer une version encore plus romanesque et flamboyante, et ça fonctionne! Les allers-retours incessants peuvent dérouter au début, mais on s'y habitue très vite, et je trouve l'idée génialissime! Les décors et les costumes sont top, la photo superbe. A. Desplat a composé un chef-d'oeuvre de justesse sur ce film, et sa partition colle parfaitement aux scènes proposées. Le casting du film est excellent. Mention spéciale à Saoirse Ronan (Jo March), éblouissante et étourdissante de talent. Florence Pugh m'a bluffé par son jeu très juste. Jolie découverte de Eliza Scanlen, que je voyais pour la première fois. Laura Dern et Meryl Streep assurent avec professionnalisme. Thimotée Chalamet et Emma Watson m'ont déçu (surjoué pour l'un, effacée pour l'autre). Bref, 2h15 d'un bonheur total (oui, je sais, j'ai même pleuré par moments!), Ma première claque de 2020, Chef d'oeuvre dont j'espère une tonne de récompenses aux prochains Golden, Bafta et Oscars.
Adaptation cinématographique dynamique et soignée. Le film met bien en exergue les vocations et les destins respectifs des héroïnes ainsi que leur vie sentimentale. L'émotion est là, l'harmonie familiale est parfaitement mise en lumière et un soin tout particulier est apporté aux relations à la fois sincères et complexes entre les soeurs. On savoure l'histoire et le destin qui lie les 4 soeurs, on est captés par la narration et la réalisation oscillant subtilement entre moment euphorique et moment dramatique. L'ensemble prend bien et on passe 2 bonnes heures sans sourciller. Je vous le recommande vivement.
Les perigrinations hystériques de quatre filles qui cherchent désespérément un mari sans savoir ce qu elles veulent et font souvent le contraire de ce qu elles pensent Gnan Gnan et vite penible