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    Les Filles du Docteur March
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    izaora
    izaora

    1 abonné 110 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    Une magnifique interprétation littéraire
    De toutes les versions que j’ai vu et lu, c’est la meilleure. Elle met en exergue la vie des personnages et de celle de son auteure. C’est la version la plus féministe et la plus revendicative. Alors je suis désolée de découvrir qu’autant de spectateurs se sont fourvoyés en regardant ce film. Tout d’abord le parti pris par Greta Gerwig de ne pas faire une interprétation purement littérale donne de la profondeur aux destins des jeunes filles. Le personnage principale Jo est le reflet de la vie de Louisa May Alcott. Tout commence par le choix de Jo de confirmer son indépendance financière en vendant ses écrits. C’est de ce point départ que l’on comprend mieux le point de vue du personnage et de son auteure. Les femmes de son époque sont complètement prisonnières des dictactes des hommes. Dès les premières minutes du film, les écrits de Jo sont critiqués. L’éditeur lui dit d’emblée que si ses personnages sont féminins, ils doivent soit mourir à la fin ou se marier. La vie d’une femme se résumerait à sa mort ou à son mariage. Entre les deux, elles n’existeraient pas. Or, si l’on connaît la vie de Louisa, on découvre qu’elle ne s’est jamais mariée. A la fin du film, on retrouve le même contexte. spoiler: Elle montre son livre à son éditeur qui lui dit que son personnage principal doit se marier. A ce moment-là, Jo n’a pas de fiancé et demeure la seule célibataire vivante. Après avoir marchander sur le pourcentage de gains avec son éditeur, elle démontre son indépendance et sa force de caractère à mener sa barque toute seule. Juste après, on voit le retour de Friedrich Bhaer qui finirait avec Jo. Mais cette scène est commentée en parallèle par Jo et son éditeur. Cela prouve littéralement que Jo ne retrouve jamais Friedrich sauf dans son livre.
    La scène bucolique finale contente les gens qui apprécient les fins heureuses alors qu’en fait, elle est purement fictive. Il y a également des indices qui montrent que le mariage des 2 autres sœurs n’est pas si heureux que ça. Le bonheur des sœurs ressemble plus à une fin littéraire qu’à la vie réelle.
    D’ailleurs, si l’on réfléchit un peu. On se rend compte qu’il est impossible que Jo se marie avec Friedrich. Ce personnage est imbu de lui-même. Si dans le livre, Friedrich fait la cour à Jo pendant 15 jours avant que Jo accepte d’être son fiancé. spoiler: Dans le film, la rencontre dure le temps d’une soirée. Ce sont ces sœurs qui lui disent qu’elle est amoureuse. Jamais, Jo n’a pensé une seule seconde à lui jusqu’à qu’il arrive pour la retrouver.
    La scénariste a eu le génie de faire son film en fonction des pensées de ses personnages. Comme on sait à quoi pense les sœurs (avec l’aide des retours en arrière), on comprend mieux leurs sentiments. C’est pourquoi on devrait comprendre immédiatement que la fin du film n’est pas la fin de l’histoire des 4 sœurs mais la fin du livre écrit par Jo. « Le récit à l’intérieur du récit ». Une pirouette formidable qui contente tout le monde.
    Un très bon moment de cinéma intelligent et sensible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Très beau film... Caméra de qualité, belles images et couleurs ... Moment agréable qui nous plonge dans l'univers du livre.
    Les personnalités des quatre filles sont bien appréhendées, un petit coup de cœur pour la modernité et la trempe de Jo March.
    Mériterait à être raccourci et condensé, 2h15 paraît long pour un film romantique sans réelle intrigue.
    MIRALB
    MIRALB

    2 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Est-il indispensable pour la visibilité d'un film que la pub mette du féminisme partout ?
    Surtout que pour ce film c'est complètement improductif car ce n'est nullement un film féministe, c'est un film charmant, une énième version pas honteuse du tout du roman de Louisa May Alcott, mais il est difficile de faire de cette histoire un étendard du féminisme !
    Oui, Joe essaie de se faire une place d'écrivain dans ce XIXe siècle américain, mais ses soeurs qui n'ont pas pris le même chemin semblent parfaitement à l'aise et heureuses dans leur vie.
    Ne tordons pas la vérité d'un roman pour le faire correspondre aux diktats sociétaux du moment !
    S-Kayp
    S-Kayp

    151 abonnés 1 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Le film est très bien mais son défaut c'est les allers retour entre le présent et le passé car rien n'est pas précisé (sauf au début du film) et les changements sont parfois "brutaux" donc on se retrouve parfois perdu. Sinon, l'ambiance du XIXème siècle est réussi (décors et costumes) et on se laisse embarquer dans l'histoire de ces 4 filles.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    Malgré la célébrité du livre original et sa flopée d’adaptations au cinéma, je n’ai jamais eu l’occasion / l’envie d’aller me confronter à ces « Quatre filles du Docteur March ». Et il fallait bien un casting cinq étoiles comme celui-là pour me décider à franchir le pas.

    Alors voilà. Je me suis risqué pour cette version de Greta Gerwig et qu’en ai-je tiré ?
    Eh bien pour commencer : beaucoup de frustration.
    Mise en scène des plus académiques, écriture très verbeuse, musique mielleuse et omniprésente… A peine passé le premier quart d’heure que je me demandais déjà l’intérêt d’un tel choix formel. Parce que bon, ce n’était pas comme si des adaptations de ce roman, il n’y en avait pas déjà eu une demi-douzaine avant celle-là ! Et j’ose imaginer que sur cette petite flopée, il y a forcément déjà au moins une qui a fait ce pari de l’académisme et de l’absence totale de prise de risque. Je me trompe ?

    Mais bon… Comme dit plus avant, n’ayant jamais été confronté à une quelconque version de cette histoire-là, il me restait encore la possibilité d’être surpris par le déroulement de l’intrigue originale…
    Sauf que – deuxième souci – ce film se révèle vite aussi incroyablement confus.
    Parce que – voyez-vous – au bout d’environ dix minutes, le film se risque à un grand flash-back de sept ans en arrière. Et pour signifier ce flash-back, Greta gerwig fait le choix – classique – de jouer sur deux photographies différentes.
    Sauf que – problème – ce changement d’époque s’accompagne aussi d’un changement de lieu. On passe de la grisaille de New-York aux couleurs pimpantes de la belle maison de campagne. Si bien que, personnellement, je n’avais pas saisi la vraie nature de ce changement de photo et il m’a fallu un certain temps avant de comprendre que le récit aller opérer des enchâssements réguliers entre ces deux temporalités.

    A cela, vous allez me répondre : « c’est de ta faute, crapaud ! Tu n’avais qu’à être plus attentif ! » Et peut-être avez-vous raison. Il n’empêche que malgré tout – même après avoir saisi cette mécanique narrative là – j’ai quand même régulièrement été paumé.
    Parce que, l’air de rien, ce film passe d’une temporalité à l’autre de manière assez aléatoire et souvent incompréhensible. Des fois on se retrouve avec des séquences sans interruption incroyablement longues pendant qu’à d’autres moments on opère la bascule toutes les minutes sans que cela ne s’impose vraiment.
    J’ai notamment le souvenir d’une scène où, après une période de récit assez longue qui se déroulait dans le passé, on se retrouve soudainement confronté à un rebasculement vers le présent pour seulement dix petites secondes ! Et tout cela pour voir quoi ? Juste pour voir Jo marcher à travers New-York… Et c’est tout ! Non mais franchement : à quoi ça servi là ?!

    De toute façon, plus globalement, il y a un vrai problème d’écriture dans ce film.
    Et ce problème, il est dans un premier temps clairement lié à cette manière de gérer ce récit par enchâssement.
    Parce que même une fois cette logique de double temporalité pleinement maitrisée, il ne fut pas rare que je retrouve souvent à devoir galérer pour remettre les choses dans l’ordre. La rythmique du récit est tellement aléatoire que les moments de doute ont été fréquents.
    Ça aurait pu ne pas me déranger si tout l’enjeu de l’intrigue était justement de nous égarer et d’entretenir un certain mystère, mais la plupart du temps ce n’est clairement pas le cas.
    Ici on a affaire à un mélodrame plutôt classique et j’ai trouvé vraiment pénible d’avoir à la fois à supporter d’un côté le classicisme de la forme et du propos, et de l’autre côté devoir supporter en même temps la prise de tête d’un scénario assez compliqué à suivre.

    Pourtant, quand j’y repense a posteriori, je me dis qu’il n’y avait vraiment pas de quoi s’emmêler les pinceaux, quand bien même la narration manquerait de limpidité.
    Seulement voilà, il reste encore un dernier problème à prendre en considération pour comprendre ce drôle de bordel qu’est ce « Little Women » : c’est que le récit est rushé à toute vitesse.
    C’est terrible mais ce film ne respire quasiment jamais.
    On sent qu’il y a deux énormes volumes à compiler en deux grosses heures alors et qu’en conséquence il faut s’efforcer de tout poser le plus vite possible.
    Et je suis désolé mais pour moi ça ne marche pas.

    Ce film ne prend presque jamais le temps de poser quoi que ce soit.
    Et comme dans cette intrigue il faut être capable de donner chair à quatre jeunes filles – et cela sur deux temporalités différentes – ainsi qu’à tous ces autres protagonistes qui vont jouer un rôle fondamental dans leur vie, on se retrouve du coup à devoir subir des dialogues qui se bousculent en permanence, essayant de donner sa place à chacun, mais souvent en vain.
    Certains personnages sont d’ailleurs clairement sacrifiés ( spoiler: …comme Beth qui, certes meurt tragiquement, mais qui n’a que rarement eu l’occasion d’être vivante dans ce film, étouffée qu’elle fut par ses trois autres sœurs.
    ).
    A cela s’ajoute en plus toutes ces scènes dont on sent qu’elles ont été tirées du roman original et qu’on a du mal à élaguer malgré leur caractère clairement dispensables. ( spoiler: Je pense par exemple à toute cette séquence où la mère et les filles March vont donner de la nourriture aux pauvres. En plus d’être lourde, cette scène a des vieux relents de conte moralisateur du XIXe. C’est assez atroce.
    )
    Tout ça mis bout-à-bout rend l’ensemble particulièrement indigeste.
    Et cette situation dure – grosso modo - pendant environ une bonne heure et demie (soit la durée d’un film normal.)

    Et pourtant, au final, j’accorde une petite mais gentille moyenne à ce « Little Women ».
    Alors pourquoi ?

    Eh bah tout simplement parce que, bon-an-mal-an, si on arrive à tenir jusqu’au bout, le monstre prend enfin forme humaine sur son dernier quart.
    Là enfin on se retrouve avec quelques scènes davantage posées, qui tirent à la fois pleinement partis des enjeux dramaturgiques de l’intrigue mais surtout qui sait pleinement profiter de son casting de luxe.
    Et dans ce grand bal d’acteurs et d’actrices, j’avoue que je me dois de tirer mon chapeau à Florence Puth et Timothée Chalamet, sûrement les deux comédiens dont j’attendais pourtant le moins et qui au final ont été ceux à qui je me suis raccroché pour ne pas sombrer.
    Merci à eux car, en arrivant jusqu’au bout de ce film, j’ai enfin pu comprendre ce qui a pu faire la popularité de cette histoire jadis écrite par Louisa May Alcott.
    Un très bon point donc.

    J’aurais même pu pardonner davantage si le final avait su être brillant.
    Et il aurait pu l’être. Franchement.
    Le matériau d’origine le permettait. La qualité des actrices et des acteurs aussi.
    Seulement voilà, il a toujours fallu qu’aux moments les plus intenses, Greta Gerwig me rappelle à ses insuffisances.
    spoiler: Moi j’ai notamment retenu deux moments où j’ai clairement voulu tuer la bonne Greta. Le premier c’est quand Jo avoue à sa mère qu’elle en a marre d’être réduite par sa seule condition de femme à ne devoir espérer de la vie que de l’amour et que – elle – elle aspire à tellement plus de choses. A ce moment là le jeu de Saoirse Ronan est juste parfait. Il n’y a rien à rajouter. Et d’ailleurs – chose unique – à ce moment là, on n’a pas de musique… Jusqu’à ce qu’une satanée harpe vienne couiner quelques notes ! Ah mais ! Ah mais mmmmmMMMMMmmm quoi ! Tu pouvais pas te taire un instant non ?! Juste un tout petit instant ?! RaaaaaaaAAAAAAAaaaah !


    Et le deuxième moment c’est quand Fredriech vient retrouver Jo chez elle. Là encore, le truc s’emboite plutôt bien. On est dans la romance mignonnette certes, mais on n’en fait pas trop… Jusqu’à ce que ledit Friedrich s’en aille et là… Là on sombre soudainement dans du « Bridget Jones ». Tout le monde y va de son conseil à base de « Vas-y ! Poursuis-le sous la pluie ! », agrémentant le tout de mimiques frénétiques. Même le grand-père Laurie – pourtant encore dévasté par un double-deuil quelques minutes plus tôt – s’y met lui aussi.
    Là, encore une fois, j’ai eu une envie de meurtre.

    Alors au final, moi j’ai envie de dire : « tout ça pour ça… »
    Voilà un roman connu de par le monde et qui en est déjà à sa septième ou huitième adaptation au cinéma. Donc pourquoi vouloir nous resservir encore une fois la soupe, surtout quand c’est pour nous la resservir d’une manière aussi brouillonne que celle-là ?
    Eh bah je crois que malheureusement, il ne faut pas aller chercher très loin : on est en pleine ère post-#metoo et tout est bon pour faire des films de femmes par les femmes et pour les femmes et cela quand bien même s’agirait-il de projets plus que dispensables comme celui-ci.
    Parce que bon, moi quand je me mate la bande-annonce de la version de 1994 avec – excusez du peu – Winona Ryder, Suzan Sarandon, Kirsten Dunst, Claire Danes, Gabriel Byrne et Christian Bale, j’ai du mal à voir ce que cette version de 2020 a l’air d’offrir de plus que cette version préexistante.
    Mais bon… Que voulez-vous. On est aussi à l’air des reboots et des remakes à outrances. Alors que ce « Little Women » devienne un symptôme supplémentaire d’une époque un brin malade, car après tout on n’est plus à un film près.
    Au moins pourra-t-on débusquer au milieu de ce drôle de bordel quelques moments touchants.
    Et peut-être qu’aujourd’hui, il faut savoir – comme les Oscars – simplement se contenter de ça…

    Mais bon… Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    très belle adaptation et les comédiens sont excellents! je conseil vivement ce film pour passer un agréable moment
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    Académique, un peu long mais néanmoins on se laisse cueillir comme toujours grâce à Jo , le garçon manqué de la fratrie. Mention spéciale à la tatie jouée par Meryl Streep qui apporte un peu d'humour acide. Du feel good qui ne fait pas de mal en cette époque , et Dieu que Louis Garrel est craquant.
    Anna V
    Anna V

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2020
    Un pure moment de plaisir avec des acteurs formidables. Un film qui change de l'ordinaire et qui casse les codes avec des personnages féminins en premier plan, ça fait plaisir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 janvier 2020
    Rien a dire ! Cette adaptation est superbe ! Mention spéciale aux deux personnages JO et Amy joué par des actrices réussissant le pari de les faire "grandir" à l'écran ! Un chef d'œuvre littéraire mais également à l'écran !
    Julie D.
    Julie D.

    9 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 janvier 2020
    Les filles du docteur March est si décevant... Aucune nouveauté n’est présente au regard des autres oeuvres cinématographiques réalisées précedemment. Les flashback auraient pu dynamiser le film mais les différentes temporalités sèment la zizanie chez le spectateur. De même, la condition féminine est également mal présentée. Le féminisme est ici maladroit, plat et tout en lourdeur. Le film aurait pu être acceptable avec le joli casting mais les longueurs incessantes et le manque de modernité associe l’oeuvre àl’ennui le plus total
    Stéphane A.
    Stéphane A.

    9 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Quel casting et quelle interprétation !
    Et la noblesse des sentiments !
    Le roman original est déjà un chef d'oeuvre faut dire.
    Mais Greta Gerwig signe ici une superbe adaptation.
    LisaT
    LisaT

    5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2020
    Déçue par ce film que j'ai trouvé long et quelque peu ennuyeux, même si les personnages sont bien joués et les décors plaisants - musique trop présente et flash back incessants et qui désorientent totalement la trame du film.
    plp56
    plp56

    2 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2020
    Un très joli film, exigeant, où les femmes ont la vedette et où le talent des actrices subliment ce film qui casse la narration classique pour alimenter au fur et à mesure de la diffusion, des éléments de scénario.
    LeFilCine
    LeFilCine

    177 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    Avec cette nouvelle adaptation de Little Women, la célèbre œuvre de Louisa May Alcott, Greta Gerwig parvient à dépoussiérer avec brio une histoire à l’image quelque peu surannée. En effet, quelques-uns d’entre nous ont connu l’adaptation en dessin animé, dans les années 90, du fameux roman, avec son titre français à la consonance bien trop paternaliste (les quatre filles du docteur March). Greta Gerwig nous propose un long métrage en tout point emballant : formidablement incarné, parfaitement mis en scène, très élégant visuellement et mis en musique avec justesse et subtilité. Les quatre actrices qui interprètent les sœurs March sont brillamment dirigées et donnent une vraie personnalité à leurs personnages. Mais c’est surtout Florence Pugh et Saoirse Ronan, incarnant Amy et Jo March qui s’en tirent avec les honneurs. Cette dernière est nommée pour la troisième fois à l’Oscar de la meilleure actrice, à seulement 25 ans ! Et elle est bluffante de bout en bout, transmettant avec brio tout le panel d’émotions qu’offre le personnage de Jo March, cette jeune féministe avant-gardiste, désireuse d’émancipation et habitée par l’amour pour ses sœurs. Timothée Chalamet lui offre la réplique à la perfection, et on n’en attendait pas moins du jeune et prometteur acteur franco-américain. Seul bémol au casting, le français Louis Garrel, et son éternel air cabot, semble être le seul à se demander ce qu’il fait là. La réalisatrice nous propose une construction très judicieuse de son récit. En effet, elle imbrique en continue et avec un talent certain les aventures de ses héroïnes à sept ans d’intervalle, au sortir de l’adolescence et à l’âge adulte. Pour compléter l’excellence artistique du long-métrage, Greta Gerwig a fait appel à notre célèbre compositeur national Alexandre Desplat. Et il est au diapason de la réalisatrice, tant il parvient à proposer des thèmes très agréables, ne basculant jamais dans la facilité larmoyante. Une réussite quasi totale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    J'ai trouvé ce film excellent, plein de charme nostalgique. L'héroïne est touchante et son histoire de famille est émouvante. Contrairement à l'ancien film on ne voit pas beaucoup le père. l'intrigue est centrée sur les soeurs March et elles sont magnifiques toutes les 4 en ayant toutes leur caractère bien trempé. Un film qui met de bonne humeur.
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