Le premier teaser du film dévoilé en novembre 2016 a laissé de nombreux parents circonspects, en raison du ton résolument sombre de celui-ci. Nombre d'entre eux ont exhorté les autres parents à ne pas montrer ces images aux enfants.
Si les créateurs ont fait appel à de vrais entraîneurs tels que Ray Evernham, ils ont également puisé l’inspiration dans leur propre vie. Brian Fee confie : "Lorsqu’on essaie de partager quelque chose avec le public, il faut en avoir fait personnellement l’expérience. Mon rôle de père est donc devenu ma principale source d’inspiration pour y puiser l’émotion de l’histoire." Le réalisateur poursuit : "Comme beaucoup de gens, j’ai du mal à trouver du temps pour mes passions – nous avons tous des responsabilités professionnelles et familiales qui nous laissent peu de temps libre. Un jour, après avoir passé quelques heures à réaliser un tableau tout simple pour éveiller mes filles à l’art, tout a changé. J’ai en effet trouvé cette expérience bien plus enrichissante que tout ce que j’aurais pu imaginer. Et c’est précisément ce que nous essayons de montrer dans ce film à travers la relation entre Flash et Doc."
Michael Keaton prêtait sa voix au personnage de Chick Hicks dans le premier Cars en 2006. Ce dernier n'ayant pas pu reprendre ce rôle, il a été remplacé par Bob Peterson, qui a déjà donné de la voix chez Pixar (Monstres et Cie, Le Monde de Nemo, Toy Story 3).
L’histoire de Cars 3 se veut le reflet de ce que traversent les vrais sportifs de haut niveau, comme l’explique le producteur Kevin Reher : "Flash a plus de dix ans d’expérience sur le circuit et il est confronté aux questions que se posent beaucoup d’athlètes au cours de leur carrière : fautil se retirer au sommet ou rester dans la course jusqu’au bout ?" Même si Flash apparaît toujours aussi assuré, déterminé et fougueux qu’à ses débuts, sa confiance en lui est aujourd’hui ébranlée par l’arrivée sur le circuit d’une nouvelle génération de coureurs. Le réalisateur Brian Fee explique : "Lorsque le public a découvert Flash McQueen, c’était un novice, une sorte de super-héros qui avait la vie devant lui. Même s’il a connu un franc succès depuis le dernier film, il n’est plus le jeune champion d’autrefois. C’est pourquoi il nous a semblé intéressant d’explorer ce que ressent un athlète tel que Flash lorsqu’il arrive au terme de sa carrière."
L’équipe du film s’est documentée auprès de pilotes chevronnés de Nascar tels que le quadruple champion Jeff Gordon, ainsi qu’à Ray Evernham, son chef d’équipe sur 3 de ses 4 victoires. Ce dernier s’est révélé être une mine d’informations. La coproductrice Andrea Warren commente : "Il nous a raconté l’enthousiasme débordant des jeunes pilotes qui ne jurent que par la vitesse, à l’inverse des pilotes plus expérimentés qui connaissent suffisamment ce sport pour l’aborder avec plus de subtilité." Brian Fee ajoute : "Nous avons fait d’importantes recherches. Nous nous sommes intéressés à d’autres sports mais nous nous sommes surtout concentrés sur les pilotes de la NASCAR. Ils débutent leur carrière très jeunes et la course automobile occupe une place majeure dans leur vie. Nous avons même rencontré un psychologue du sport qui nous a expliqué que nombre de ces pilotes n’imaginent même pas faire autre chose un jour."
C’est au chef décorateur Jay Shuster, qui a débuté sa carrière au sein des studios Pixar avec Cars, qu’a incombé la création de l’apparence des personnages. Il déclare : "C’est ma passion pour l’automobile qui m’a permis de décrocher cet emploi. Mon père a travaillé chez General Motors, à Détroit, pendant 43 ans. J’avais donc un portfolio rempli de croquis de voitures et une bonne connaissance de la culture automobile en général."
Jeremy Lasky, le directeur de la photographie en charge de la caméra, a été confronté à de grands défis dans Cars 3. Il détaille : "Les traits d’un visage humain apparaissent sur le même plan, qu’il soit face à la caméra ou de profil, alors que la bouche d’une voiture est avancée de 1,80 mètre par rapport à ses yeux, soit la taille du capot qui sépare la calandre du parebrise. Nous avons donc joué sur les angles pour nous assurer que les personnages aient la même apparence dans tous les plans. Nous avons beaucoup appris des deux précédents films, mais nous avons également essayé de repousser nos limites en donnant plus d’énergie à nos plans et en insufflant de la vie dans toutes nos créations, sans pour autant que cela prenne le pas sur l’histoire."
Depuis 2011 et la sortie de Cars 2, les studios d’animation Pixar ont développé leur système de rendu. La sortie d’un nouveau logiciel de synthèse d’image est à la fois très attendue et redoutée dans le monde de l’animation. Michael Fong, le superviseur technique du film, déclare : "Ce qui est formidable avec RIS, le nouveau logiciel de rendu, c’est qu’il est plus précis sur le plan physique. Ça lui permet de produire des images très proches du réel beaucoup plus facilement car il est capable de modéliser correctement la manière dont la lumière est réfléchie et interagit avec les matières. Mais cela reste une technologie récente qui prend du temps à maîtriser – en particulier dans l’univers de Cars où l’on n’a pas le droit à l’erreur en matière de reflets." RIS a offert une opportunité rare aux cinéastes de Cars 3. Junyi Ling, superviseur du shading des personnages, explique : "Si vous observez attentivement la peinture d’une voiture stationnée en plein soleil, vous pourrez voir apparaître d’infimes rayures formant des motifs concentriques et des paillettes métallisées. C’est l’un des éléments qui donnent à une voiture son apparence caractéristique. Jusqu’à présent, c’était très difficile à reproduire, mais cette fois-ci nous avons réussi à intégrer ces caractéristiques."
La séquence de l'accident de Flash McQueen en pleine course a demandé une attention toute particulière aux créateurs. Ce dramatique accident, qui dure 24 longues secondes, est à l’origine de la profonde remise en question de Flash McQueen. C’est pourquoi les cinéastes tenaient à ce que les spectateurs comprennent son importance. Jeremy Lasky, directeur de la photo en charge de la caméra, déclare : "Nous tenions à ce que le public vive le crash au plus près… mais pas de trop près non plus ! Nous ne voulions pas monter la caméra sur Flash pour ne pas donner la nausée aux spectateurs pendant ses tonneaux, mais nous souhaitions néanmoins les placer au coeur de l’action. On sort de la scène un peu désorienté, mais le but n’est pas tant de suivre précisément l’action que de globalement la ressentir. " Le superviseur des effets Jon Reisch déclare : "Il y a quelque chose de viscéral, de redoutable et d’inattendu à voir notre héros Flash McQueen faire des tonneaux sous une pluie d’étincelles, le moteur en surchauffe. C’est le genre de scène qui plonge les spectateurs au coeur de la réalité du personnage et les amène à s’investir émotionnellement dans le film."
C’est Owen Wilson qui prête à nouveau sa voix au n° 95 dans la version originale. L’acteur, aujourd’hui père de deux enfants, confie que le thème du mentorat a trouvé un profond écho en lui. "En tant que parent, on essaie de transmettre ce que l’on a appris à ses enfants pour leur éviter certains des écueils que nous avons connus. Et je pense que cela s’applique également à l’univers de Cars. Trouver ses mentors est une des choses les plus importantes dans la vie. Pour moi, ça a été James L. Brooks au tout début de ma carrière. Il nous a fait venir, Wes Anderson et moi, à Los Angeles et a produit notre premier film, Bottle Rocket. Il a travaillé avec nous sur le scénario pendant un an. Le fait que quelqu’un comme lui prenne le temps de nous aider à monter ce projet a fait toute la différence dans notre vie."
Flash McQueen, toujours aussi caréné pour la course, retrouve dans Cars 3 son apparence initiale. Le chef décorateur Jay Shuster déclare : "Dans Cars 2, l’histoire nécessitait qu’il ait un habillage aérodynamique et un aileron différent, mais pour ce film, nous avons simplifié et épuré son look. Fort de son expérience et plein d’assurance, il se contente de l’essentiel. Bien que nous ayons choisi de conserver les phares avant et arrière qu’il avait dans Cars 2, nous sommes revenus pour la carrosserie à l’apparence du premier film, en la modernisant légèrement. C’est un Flash McQueen aux lignes épurées et classiques que l’on découvre dans Cars 3."
Lors de la création du personnage de la coach Cruz Ramirez, l’équipe s’est assurée que le « squelettage » pourrait permettre aux animateurs de produire une large gamme de mouvements et d’expressions. Le personnage possède au total 656 contrôles d’animation : 360 pour le corps et 296 pour le visage. Sa bouche, ses lèvres, ses dents et sa langue comptent à eux seuls 216 contrôles. Le chef animateur Jude Brownbill déclare : "C’est une coach compétente qui ne sait pas comment canaliser son enthousiasme et son énergie débordante. Elle a passé tellement de temps à entraîner des voitures sur simulateur que lorsqu’elle se retrouve confrontée au monde réel, elle perd un peu le contrôle. Les animateurs ont pris plaisir à opposer son style de conduite hésitant et incontrôlable à l’assurance de Flash dans la séquence qui se déroule sur la plage."
L’équipe en charge de la conception des personnages était consciente que l’apparence de Jackson Storm devait témoigner de son histoire. Jay Shuster raconte : "Nous sommes partis d’une page blanche. Notre objectif était de créer un personnage qui soit en tout point opposé à Flash McQueen, que ce soit en termes de silhouette, de peinture ou de graphisme. Flash étant rond et gracieux, Storm se devait donc d’être anguleux et tranchant. Il incarne notre vision de ce à quoi ressembleront les voitures de stock-car dans vingt ans. C’est pourquoi il était important qu’il conserve l’ADN des voitures de stock-car d’aujourd’hui. Son design agressif a pour but de donner à ses concurrents des allures de vieilles tortues."
Les designers ont en outre imaginé un ensemble d’éléments graphiques audacieuxet élégants pour habiller le personnage. Inspirés par le symbole international des ouragans, les artistes ont créé un écusson en forme de S qui s’oppose à l’éclair caractéristique du n° 95. Craig Foster, le directeur artistique en charge du graphisme, déclare : "Storm se devait d’en imposer et de se distinguer. Il n’a pas autant de couleur ou de détails que ses concurrents, il est tout simplement noir et porte un avis de tempête sur le flanc." Son symbole présente par ailleurs un motif lenticulaire qui apparaît lorsqu’il se trouve sous les projecteurs.
Lea DeLaria alias Boo dans Orange Is The New Black, prête sa voix au personnage de Miss Fritter dans Cars 3. Ce personnage est la légende locale du derby de démolition de Thunder Hollow. Elle est déjà intimidante par sa taille – après tout, c’est un bus ! – mais ses cheminées qui crachent de la fumée, son panneau « stop » en lame de scie circulaire et sa collection de plaques d’immatriculation arrachées à ses victimes font fuir ses rivaux dès le premier regard… Le scénariste Bob Peterson déclare : "Miss Fritter semble tout droit sortie d’un cauchemar ! À ce derby de démolition participent une ambulance, un taxi et un camping-car. C’est très drôle de voir ces véhicules proprets semer un tel chaos !"
Lea DeLaria, la voix originale de Miss Fritter, confie : "J’adore les voitures, les vraies. Je suis passionnée de mécanique, j’ai même été gérante adjointe d’une station-service, alors l’idée d’incarner un véhicule était trop belle pour être vraie ! Miss Fritter est la reine du circuit du Crazy 8. Elle est déjantée, un peu méchante et franchement drôle." Jay Shuster, le chef décorateur, déclare : "Nous avons cherché à opérer quelques rapprochements entre Miss Fritter et Lea DeLaria. C’est ainsi que nous l’avons dotée de lunettes à monture épaisse noire comme celles de Lea en grossissant le joint autour de son pare-brise. Donner de la personnalité aux personnages sous toutes les formes possibles fait partie de notre travail."
À travers le film, l’équipe de Cars 3 tenait à rendre hommage à l’histoire de la course automobile et à évoquer la nostalgie de ses débuts. Tandis que Flash McQueen tente laborieusement de reconquérir sa place dans le peloton de tête, il fait la rencontre d’un groupe de « papys » du stock-car qui ne sont pas sans lui rappeler Doc Hudson, son regretté mentor et ami. Afin de cerner au mieux ces personnages, les membres de l’équipe du film en charge de l’histoire se sont rendus au Daytona 500, la prestigieuse course de stockcar de la Nascar, pour s’imprégner de l’atmosphère. Le scénariste Mike Rich déclare : "Nous y avons trouvé une mine d’informations qui nous a servi de base pour la création de ces personnages. Ils montrent à Flash qu’il n’y a pas d’âge pour la course automobile ; celle-ci peut changer avec le temps, mais on s’adapte et on apprend à piloter différemment. La passion de la course n’a jamais quitté ces légendes."
Le personnage de Smokey est inspiré de la véritable légende Henry « Smokey » Yunick. Pilote et concepteur automobile aux débuts de la Nascar, Yunick était surtout connu pour ses talents de mécanicien, de constructeur et de chef d’équipe. Il a été nommé mécanicien Nascar de l’année à deux reprises, et ses équipes ont remporté 57 courses Nascar Cup Series, dont deux championnats au début des années 50. Durant quarante ans, le Smokey’s Best Damn Garage in Town fut un haut lieu de Daytona Beach.
L’équipe de Cars 3 a fait appel aux plus grands noms de la Nascar – jeunes pilotes, légendes du circuit et commentateurs sportifs – pour inspirer et donner vie aux personnages du film. La coproductrice Andrea Warren déclare : "Nous aimons tous les bonnes histoires et nous avons eu la chance de pouvoir écouter celles de ces hommes et de ces femmes qui nous ont fait découvrir les coulisses de ce sport. Leur contribution transparaît dans la manière dont les personnages interagissent." Pour donner vie à la nouvelle génération de bolides, l’équipe du film a fait appel à de talentueux jeunes pilotes de la Nascar, tels Chase Elliott, Ryan Blaney, Daniel Suárez ou Bubba Wallace.
Hamilton, l’assistant vocal intégré de Cruz Ramirez, est un des nombreux instruments utilisés par la coach high-tech. Quand Flash McQueen entame son entraînement hors-piste, Cruz fait appel à cette pour l’aider à garder le contrôle. Celui-ci est doublé par Lewis Hamilton dans la version originale le pilote de Formule 1 qui avait déjà pris part au deuxième film de la franchise.
C’est le regretté Paul Newman qui a à nouveau prêté sa voix au Fabuleux Hudson Hornet, alias Doc Hudson dans le film. Lors de l’enregistrement du premier Cars, l’acteur et le réalisateur John Lasseter avaient souvent échangé sur le sport automobile entre les prises. Ces conversations ont par chance été enregistrées et se sont révélées inestimables pour les cinéastes qui souhaitaient ranimer la passion de Flash McQueen pour ce sport et redonner vie à son mentor. Kevin Reher se souvient : "Paul était passionné de course automobile, il s’y connaissait vraiment sur le sujet. Je pense que nous avons tous appris quelque chose sur ce sport grâce à Doc Hudson."
Le directeur de la photographie Jeremy Lasky et son équipe ont eu pour mission d’accentuer l’action de toutes les séquences de course. Il déclare : "Nous avons étudié de nombreuses vidéos de la Nascar. La retransmission des courses automobiles à la télévision a évolué depuis Cars. Nous ne voulions pas donner l’impression d’avoir une décennie de retard en la matière. Nous tenions à ce que les spectateurs trouvent ces séquences authentiques mais en même temps qu’ils aient la sensation de voir quelque chose d’inédit. Certains moments rappellent clairement l’univers de la Nascar tandis que d’autres nous propulsent sur la piste au plus près des personnages."
Le chef monteur Jason Hudak a fait des recherches similaires. Il raconte : "J’ai assisté à des courses sur le circuit de Sonoma et j’ai regardé de nombreuses retransmissions des courses de la Nascar. Je voulais me faire une idée de ce à quoi le public était habitué pendant les courses et de ce qui se faisait en matière de montage. Les diffuseurs ont aujourd’hui recours à des GoPro embarquées et des drones pour les retransmissions, et il a fallu qu’on suive."
Cars 3 met en scène plusieurs courses à travers les États-Unis et les cinéastes se sont assurés que chacun des circuits possède sa propre personnalité. Mais l’ultime course du film, qui se déroule en Floride, marque l’aboutissement du parcours de Flash McQueen et se devait donc d’être spéciale. Noah Klocek, le directeur artistique en charge des décors, déclare : "Nous avons eu pour mission de créer un circuit à l’esthétique très moderniste qui représente tout ce qu’incarnent Jackson Storm et les autres pilotes de la nouvelle génération."
Les artistes se sont donc inspirés des circuits de Formule 1 de Dubaï et Taïwan. Le directeur artistique explique : "Nous tenions à ce que ce circuit soit le plus grand et le plus impressionnant de tous. À l’instar du Daytona Speedway, nous avons imaginé que la piste du Florida International Super Speedway se trouvait à l’origine sur la plage et que par conséquent sa nouvelle version devait se situer sur la côte. Il est
donc fermé d’un côté et ouvert sur l’océan de l’autre, et il a été conçu à la perfection jusque dans les moindres détails."
L’éclairage du décor, avec sa façade en verre, sa vue sur l’océan, ses dimensions gigantesques et ses foules nombreuses, a cependant constitué un défi de taille pour Kim White, la directrice de la photographie en charge de l’éclairage. Pour ce faire, son équipe a fait appel à quelques 30 000 sources lumineuses. Elle raconte : "Nous avons tiré parti du fait que la séquence se déroule au coucher du soleil. Les spots qui
éclairent la piste donnent une impression de célérité tandis que les personnages sont lancés à pleine vitesse et que la lumière glisse sur leurs carrosseries."
La bande originale de Cars mêle des chansons originales, des reprises et une partition de Randy Newman. La musique a toujours joué un rôle majeur dans l’univers de Cars, et ce dès le premier film en 2006. « Life is a Highway » et « Our Town » ont ainsi participé à dresser le portrait idyllique de ce monde peuplé de véhicules. Cars 3 perpétue la tradition avec une double bande originale interprétée par des artistes éclectiques.
On peut notamment entendre « Glory Days », le tube de 1984 de Bruce Springsteen, ici revisité par l’artiste Andra Day ainsi que « Drive My Car », le classique des Beatles de 1965, repris par Jorge Blanco. « Freeway of Love », rendue célèbre par Aretha Franklin en 1985, est ici interprétée par l’actrice Lea DeLaria, qui prête également sa voix au personnage de Miss Fritter. On peut également entendre des tubes de Brad Paisley, Dan Auerbach ou Tom McDougall.