Avis sur Cars 3

En route pour un troisième volet de "Cars" dans lequel Flash McQueen affronte le dernier tombeur des circuits! En dèclin, Flash expèrimente une autre approche de la course, utilisant tous les moyens même ceux qu'il n'a jamais envisagè dans le passè! Rien que pour la qualitè de la HD et de l'animation, "Cars 3" (2017) mèrite plus qu'un dètour au stand et s'avère être un nouveau bol d'air rafraîchissant sur le bitume! Sans doute parce que cette franchise èvolue dans le bon sens et se renouvelle sans cesse! C'est bien ficelè, visuellement spectaculaire spoiler: (cf la course de campagne by night dans la boue)
et très efficace avec une sensation de rèalisme assez incroyable! Les jeunes s'identifieront facilement au personnage d'entraîneuse qu'est Cruz Ramirez! Et puis le message du film, même banal, est beau : rester heureux et vous-même dans la compètition, et vous en sortirez grandi! Vite un "Cars 4"...

J'avais adoré le premier, beaucoup moins le second : j'étais donc sans grandes illusions sur ce troisième volet, à la réputation toutefois légèrement meilleure. Et c'est exactement ce qu'il est : légèrement meilleur. Pas bon, pas mauvais, juste très professionnel, notamment dans son animation toujours aussi rutilante, mais sans grande envergure et pensé dans une logique de plus en plus commerciale, se préoccupant davantage des enfants et des produits dérivés que d'écrire un scénario digne de ce nom.

On sent qu'on essaie de retrouver l'esprit originel, avec ses (trop) nombreuses références à Doc Hudson, et cette idée de faire vieillir le héros, plus proche de la fin que du jeune champion flamboyant d'origine est également intéressante. Le problème, c'est qu'elle est tellement soulignée, répétée, martelée à longueur de temps que cela diminue pas mal son impact, même les personnages, anciens comme nouveaux, d'ailleurs, n'ayant pas le charme des précédents, l'humour assez facile et sans grande saveur entrant également dans cette logique.

Après, on ne peut pas reprocher aux techniciens de Disney de ne pas connaître leur boulot, notamment à travers les courses, pas si nombreuses mais prenantes, tandis que cette (légère) critique des nouvelles technologies, aussi peu aboutie soit-elle, est à noter. Au final, un résultat assez tiède, pas totalement prévisible mais presque, concluant probablement une trilogie devenue très commerciale au fil du temps, loin de la fraîcheur et du brio affiché par le volet initial : en un mot, moyen.

« Cars », ou la trilogie de toutes les surprises me concernant… Surprise parce que d’une part on en a fait une trilogie, et ça, lors de la sortie du premier « Cars » et au vu de la philosophie Pixar de l’époque, ça me semblait juste impensable… Surprise encore parce que j’étais allé voir le premier opus plus que sceptique et j’en étais ressorti conquis. Surprise toujours parce que j’étais allé voir le second opus conquis et que j’en suis ressorti plus que circonspect… Et donc, avec ce « Cars 3 », voilà maintenant que je peux rajouter une nouvelle et dernière surprise : celle de constater à quel point ce troisième volet m’a botté, alors que pourtant il n’est clairement pas exempt de tous reproches… Alors, à dire vrai, quand je dis qu’il n’est pas exempt de tous reproches, en fait je devrais surtout préciser que ces fameux reproches pourraient se résumer en seulement quelques mots, ces mots étant : « un début tout pourri… » Bah oui, parce qu’en fait, quand j’y repense bien, je trouve que l’essentiel des défauts que je pourrais trouver à ce « Cars » se concentre essentiellement dans les premières scènes d’exposition. Non seulement il n’y a un aspect redite par rapport au premier opus, mais en plus l’intrigue met énormément de temps avant de vraiment poser ses enjeux… Alors OK, je veux bien qu’on pense aux enfants ; qu’il faut bien tout remettre à plat ; que la situation se doit d’être bien clarifiée ; qu’il ne faut pas trop en mettre en même temps… Mais bon franchement, là pour le coup, c’est mauvaise pioche. Double mauvaise pioche même ! Parce que là où le film prend le risque de perdre son public adulte, je ne suis pas sûr qu’il se garantit pour autant l’adhésion des plus jeunes. Il se trouve que je suis allé voir ce « Cars 3 » en présence de mes deux neveux de huit et cinq ans et je peux vous dire que même eux sont restés un peu amorphes face à cette longue phase d’exposition, et cela malgré tous les petits calembours que les scénaristes se sont efforcés d’insérer un peu artificiellement à leur intention. Pour le coup, je trouve que c’est vraiment un très mauvais calcul ; assez surprenant de la part de Pixar même. Je ne suis pas sûr qu’il soit si important que cela pour un gamin de comprendre clairement une intrigue. Je pense même qu’ils s’en foutent un peu de ça. Pour moi, un gamin se fait essentiellement son idée de l’intrigue au travers de ses ressentis et de son empathie bien plus qu’au travers de sa compréhension. De cette erreur de calcul résulte donc un début vraiment qui, pour moi en tout cas, a failli être fatal pour le film… Ce n’est finalement qu’à partir du moment où McQueen se retrouve contraint de repartir à l’entrainement que le film se lance vraiment, soit au bout de vingt bonnes grosses minutes. Et vingt minutes dans un film comme celui-là, où on connait déjà l’univers et où rien de véritablement neuf ou charmant n’est apporté dans l’introduction, je peux vous le dire, c’est trèèèès long… Et pour le coup c’est vraiment dommage que le film parte avec un tel handicap parce que ce qui vient après est vraiment très chouette, parvenant de manière presque inattendue à renouer avec ce qui faisait VRAIMENT la force de « Cars » premier du nom, tout en prenant bien la peine de marquer son originalité… Pour moi, la force du 1, c’était d’apporter un prisme déformant et amusant sur notre monde technique. « Cars » premier du nom avait notamment insisté sur l’évolution du rapport qu’avait connue la société américaine par rapport à l’automobile. En montrant un monde qui était passé de l’automobile comme outil de voyage à une automobile qui s’était juste transformée en un habitacle fermé à un monde qu’on traverse plus qu’on parcourt, cet épisode avait su dire quelque-chose sur notre rapport au temps, à la vie, à l’autre… Il avait su notamment illustrer avec intelligence comment il ne tenait à pas grand-chose de passer d’une simple logique d’émancipation à une banale mécanique d’aliénation… Franchement, c’était tout bête, mais c’était subtil. Être capable de faire une multitude de clin d’œil à la vieille Amérique au travers de la technologie était tout aussi amusant et rafraichissant que malin. C’était l’occasion de montrer que le problème réside moins dans les outils que dans la philosophie avec laquelle on les utilise… Là, dans « Cars 3 », on renoue avec ça mais sous un angle vraiment sympa parce qu’il est complémentaire du premier opus tout en questionnant un autre aspect de notre société. Là, pour le coup, il est clairement question de l’obsolescence face aux progrès de la technique… Et là encore, le film parvient à nous opposer deux types de philosophie : d’un côté il y a cette logique qui consiste à vouloir rester compétitif coute que coute juste pour pouvoir continuer à jouir de la position et des bénéfices que la société vous apporte, et de l’autre il y a cette philosophie qui consiste à savoir passer à autre chose, explorer d’autres horizons, et tirer parti d’une autre manière de ce que l’on a précédemment accompli… Et là, pour le coup, « Cars 3 » a vraiment su toucher une corde sensible chez moi. Non seulement je considère qu’il traite la question de manière aussi subtile et riche que le premier opus avait su le faire avec sa thématique, mais en plus je trouve qu’il parvient ainsi à très bien boucler la bouche de ce qui est désormais – et devrait rester – une trilogie. Le personnage de Flash évolue vers une personnalité moins démonstrative et plus posée, ce qui le rend plus attachant. Le film parvient en plus à introduire quelques nouveaux personnages qui ont un véritable intérêt pour l’intrigue, tout en sachant très intelligemment remettre en lumière certaines figures oubliées du premier opus (Doc. Hornet – bien sûr ! – dont le traitement est ici vraiment très malin et même assez touchant. Mais aussi Chick Hicks ou bien encore Tex Dinoco qui avaient disparu du 2.) Et tout cela parvient à se remettre en branle tout doucement, progressivement, réussissant à retrouver une cohérence d’ensemble plus que bienvenue. (C’est peut-être dommage que l’épisode 2 soit d’ailleurs à ce point ignoré. Même s’il n’est pas fameux, cela aurait évité cette impression de reniement qui ne va décidemment pas se faire à son service.) Du coup, oui, je le concède volontiers, autant j’étais sceptique pour le début de ce film, autant son cœur d’intrigue et son final m’ont vraiment botté. Alors certes, il n’y a pas le même « choc » que lors du premier opus où tout un univers original se déployait sous mes yeux, mais j’ai quand même retrouvé ces moments où les personnages savent profiter de ces petits moments ou petites choses qui font le sel de la vie – chose qui avait disparue du 2 – tout comme j’ai su retrouver ces quelques scènes savamment orchestrées d’un point de vue formel, ce qui est pour moi juste indispensable dans tout bon Pixar… Bref, vous l’avez compris, même si j’ai des reproches à lui faire à ce « Cars 3 », je me dois bien de me reconnaître qu’il aurait su se faire très plaisir et fort efficace me concernant. Donc vous voilà prévenus… Je pense qu’il vaut largement la peine qu’on aille s’en faire sa propre idée… A bon entendeur j’espère…

Si l'on excepte le merchandising à outrance basé sur Flash McQueen, on a encore du mal à comprendre pourquoi "Cars" a eu l'honneur d'avoir le droit à une trilogie sachant que c'est certainement l'un des films les moins emballants que le studio a produit. Qu'importe, voilà donc "Cars 3" qui débarque dans nos salles avec pas grand-chose d'autre sous le capot que l'envie d'une nouvelle aventure pour clore celle de Flash McQueen. Les ressorts scénaristiques sont d'ailleurs à peu près les mêmes : McQueen est en danger, McQueen se montre prétentieux puis apprend de ses erreurs. Question originalité, on a vu mieux mais même quand ils sont dans les conventions, Pixar arrivent encore à créer de l'émotion à partir de rien, convoquant le fantôme de Doc Hudson, ressortant au passage de vieux enregistrements que Paul Newman avait fait pour le premier film. La force de ce film, au-delà de son animation impeccable et une fois de plus splendide, c'est le message de son récit qui invite la vieille génération à passer le flambeau aux nouveaux avec respect de la tradition et écoute de l'autre. C'est ce que l'on retient de la fin assez audacieuse d'un film qui l'est beaucoup moins dans toute sa durée, jouant moins la carte du renouveau que celle du ronronnement pas tout à fait désagréable mais un peu lassant.

Quelle drôle d’idée de donner une nouvelle suite à la saga « Cars » qui s’avère clairement être aux yeux de tous, l’un des films les moins bons produits par la firme à la lampe. Le projet semble encore plus saugrenu quand on sait que le second opus, « Cars 2 », est considéré par les fans comme le pire film de toute l’histoire de Pixar et celui qui l’a entraîné dans une mauvaise passe. Lorsqu’il s’agit de donner des suites au « Monde de Nemo » ou aux « Indestructibles » (prévue pour l’année prochaine) on comprend mais là c’est tout de même moins pertinent. C’est donc avec les pieds de plomb qu’on rentre dans la salle de cinéma pour découvrir ce troisième opus. La relative bonne surprise en est d’autant plus grande tant ce nouveau volet ne recycle pas bêtement les recettes des précédents et évite leurs erreurs.

Alors bien sûr, « Cars 3 » reste dans la moyenne basse des films d’animation estampillés Pixar et on se demande pourquoi les têtes pensantes du studio n’ont pas plutôt choisi de donner des suites à « Vice-Versa », « Là-haut » ou encore « Ratatouille ». Mais, pourtant, on y prend un certain plaisir et le thème principal de celui-ci, basé sur la filiation et la transmission (que l’on féminise au possible, comme c’est à la mode en ce moment à Hollywood), est parfaitement abordé donnant lieu à quelques jolies séquences. En creux, le film dépeint aussi toute une imagerie véhiculée par une certaine Amérique qui se meurt laissant place à une nouvelle, encore plus capitaliste et reniant certaines valeurs. On retrouve cela même dans une forme toujours aussi soignée, entre les grands paysages typiques du pays de l’Oncle Sam mais aussi dans certaines de ses figures imposées devenues clichés (la serveuse de drive-in, la secrétaire ou encore les rednecks du Midwest transformées en véhicules comme le veut le concept de la saga).

L’humour tombe en revanche régulièrement à plat et s’avère beaucoup trop destiné à un public d’enfants. Il manque effectivement de second degré, que l’on retrouve plus en filigrane sur l’aspect visuel si l’on y prend bien attention. Il y a également un quart d’heure de trop et les scènes de courses automobiles sont vraiment trop répétitives. Celui qui se farcira les trois épisodes à la suite devrait avoir ces autos en horreur. Mais il y aussi quelques moments vraiment croustillants comme cette séquence dans le Derby de démolition ou toute la partie faisant honneur aux anciens coureurs. D’ailleurs certaines séquences voulant faire datées et mettant en scène des exploits de coureurs passés dégagent une jolie patine visuelle. Bref, « Cars 3 » n’a pas à rougir dans l’histoire de Pixar et s’avère peut-être le meilleur épisode d’une franchise pas terrible. En tout cas, dans un été très triste au niveau de l’animation, c’est peut-être le film à aller voir en priorité pour les bambins.

J'ai trouvé ce 3ème volet très bien et beaucoup mieux que le 2ème.
C'est un excellent divertissement familial coloré, rythmé, amusant.
Pour les enfants et les adultes qui ont gardé leur âme d'enfant.

Donner vie à des voitures avait quelque chose de magique en 2006. Pixar avait réussi ce pari incroyable de partager des émotions au travers des désormais mythiques Flash McQueen et Martin. Puis Cars 2 s’offrait une histoire convenable en 2011 pour le plus grand plaisir des enfants. Malheureusement, le troisième opus de la franchise se révèle être sans caractère. Puisqu’il n’y a plus personne à présenter, Brian Fee se contente d’offrir aux spectateurs une course sportive de haut niveau en accumulant les stéréotypes du genre. Les personnages n’ont plus cette étincelle dans leur visage, si on peut parler ainsi. Même si les images restent qualitatives, le film a perdu de son charme.
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Une histoire renouvelée, un peu de magie beaucoup d'émotion. Cars 3 est mieux que le précédent, il introduit de nouveaux personnages et offre quelques surprises correctes pour passer un bon moment.

Si Cars est une franchise Pixar ne faisant pas l'unanimité, notamment à cause d'une second opus très décevant, elle n'en reste pas moins l'une des plus populaires et logiquement, le studio tente de conclure en beauté cette saga.

Si je n'étais pas forcément tenté à la base, je dois bien reconnaître que la vision de Cars 3 m'a très agréablement surpris, notamment par son aspect mélancolique et la recherche, à la manière de Toy Story 3, d'une conclusion placée sous le signe de l'héritage. C'est là que l'oeuvre tire sa force, dans le côté rouillé et fini de Flash McQueen, et comment il va préparer son futur, à travers un voyage initiatique intelligemment écrit, qui le verra s'interroger tout en essayant de forcer un retour.

Cars 3 surprend aussi car il a tout de même une assez haute ambition dans l'écriture, et si tout n'est pas parfait, ça n'en reste pas moins, déjà salutaire, et surtout concrétisé par une mise en scène qui se place à la hauteur. Comme souvent chez Pixar, la force vient des émotions, et si ici ce n'est pas particulièrement triste, c'est assez drôle, charmant et même beau. Contrairement à Cars 2 qui n'exploitait pas ses personnages secondaires, ils se retrouvent à être la force du récit, que ce soit sa nouvelle coach, personnage hautement réussi et attachant, les financiers, l'esprit mélancolique du vieux Doc ou même la nouvelle génération qui, si elle parle peu, reste un spectre menaçant à chaque instant.

Construit comme un voyage initiatique, ce troisième Cars sait prendre son temps pour accentuer l'attachement envers les personnages, et trouve une certaine justesse et surtout, efficace simplicité, dans les dialogues. Sans que ce soit transcendant, le studio arrive à tirer le meilleur d'un scénario qui ne réservera pas vraiment de surprise et même d'une morale guère fine. Enfin, on pourra apprécier l'aspect visuel du film, avec des arrières-plans bien foutus et sympathiques ou encore quelques effets de style qui font leur effet.

Comme avec Toy Story, Cars parvient à très bien conclure sa saga, où l'héritage est au cœur du film, tout comme la peur de vieillir, et on pourra apprécier les émotions véhiculées, ainsi qu'un ensemble toujours agréables à suivre.

Ah je l'attendais celui-là! Fan des deux premiers opus, plus le 1 que le 2 certes, mais fan quand même. Quand j'ai vu cette superbe avant-première, j'ai foncé. Ils ont su revenir un peu aux sources, à la naissance de la motivation, de la compétition et des relations d'amitié fortes. Drôles, dynamiques et réservant un twist inattendu, ce Cars 3 se révèle de toute sa splendeur avec ses carrosseries rutilantes et son environnement toujours très inspiré. Un excellent divertissement familial qui sera peut-être plus pour les 7-10ans comme le n°2 que les 5-8ans comme le premier.

APrès un second opus légèrement raté ; celui-ci réhausse le second sans problème et plaira tant aux petits qu'au plus grands qui ont gardé une âme d'enfant. Pour cette réalisation ou l'on a le droit a pas mal de retournements de situations et de gags, le film met la troisième^^. LA ou l'on aurait pu penser que le film tomberait dans la mièverie, à la vue du second ; ce n'est heureusement pas le cas et le film clôture avec brio cette saga que le deux avait un peu brisé. Abordant des thème comme la vieillesse, la retraite... Il y en a pour tout le monde. Sur le fond et sur la forme, ce nouvel opus, a priori le dernier de la franchise, est donc une réussite. Un plaisir à partager en famille. Visuellement et techniquement rien à redire. Les atouts sont bien présent pour nous le rappeler. Un rythme qui nous tient en haleine et trépidant du début à la fin. On assiste avec surprise à un petit renouvellement dans le scénario qui n'est pas pour nous déplaire.Vu en 2D, je ne pourrais juger la 3D ; mais la 2D suffit à elle même pour nous convaincre des jolies aventures.
LE film arrive même à nous toucher et rend fier les bolides que Pixar a su créer et mettre en œuvre. RIen de bien nouveau néanmoins, il parvient quand même à tirer son épingle du jeu et nous régaler tout le long. On peut regretter le manque d'émotion et des stéréotypes peut être un peu trop stéréotypes^^. En dépit d’une animation frôlant l’excellence technique et de belles idées narratives comme celle de transmettre sa passion et son expérience à la génération suivante, le film se perd en intrigues inégalement utiles et c'est le petit bémol du film.(on n'est pas épargné par les clichés du sport automobile^^) on sent que ce troisième opus arrive sur sa fin de carrière niveau scénaristique et compagnie. Pour le reste, on passe un bon ou l'on oublie les mauvais coté du second.

“ Cars 3 “ troisième volet de la trilogie “ Cars “ .

Notre voiture préféré Flash McQueen est dans la tourmente depuis quelques temps . Une nouvelle générations de bolides ultra-rapide a fait son apparition sur les circuits et gagnent toute les courses . Il se retrouve alors mis sur la touche et beaucoup pense que sa carrière est terminer . Pour revenir au top et prouver à tout le monde qu’il n’est pas encore fini et qu’il en a encore sous le capot il va devoir se surpasser et faire preuve d’ingéniosité ...

6 ans après “ Cars 2 “ notre bolide préféré Flash McQueen est de retour pour une 3e aventure . Alors que vaut ce troisième volet de “ cars “ ? Et ben il est très sympathique et divertissant . L’histoire est très intéressante et prenante car elle nous montre donc un Flash Mcqueen complètement dépasser par une nouvelle génération de voitures surpuissantes qui n’arrive plus à gagner et que tout le monde voit fini . Il va alors tenter de revenir au top mais sa ne va pas être facile et il va devoir faire preuve d’ingéniosité et vraiment se surpasser ce qui va l’embarquer dans de nouvelles péripéties drôles , délirantes et spectaculaires pour notre plus grand plaisir avec sont lot d’humour
spoiler: ( les mésaventures de Flash Mcqueen dans le centre d’entraînement , Flash et Cruz qui se retrouve bien malgré eux dans une course de stock-car ...)


et d’action

spoiler: ( les course de Flash Mcqueen sur les circuits ... )


.L’action et l’humour fonctionne toujour bien . L’histoire est touchante , prenante et intéressante car elle aborde la fin de carrière des sportifs ( des coureurs automobiles dans le film ) quand ils vieillissent , qu’ils deviennent moins performant surtout face aux jeunes en pleine forme avec leurs difficulté à devoir se mettre en retraitre et de passer à autre chose à l’image de Flash McQueen totalement dépasser par les nouveaux engins en circulation qu’il sait qu’il vieillit , que sa carrière prend fin et qu’il va devoir raccrocher . Il a du mal à l’admettre et il va s’acharner à prouver qu’il en a encore sous le capot et qu’il peu encore gagner une course au moins une dernière fois et c’est touchant à voir . Surtout que sa rapelle pas mal notre réalité à nous avec les sportifs mis sur la touche et considérer comme des has been dès qu’il prennent de l’âge et qu’ils sont un peu moins performant avec les plus jeunes qui arrive en pleine forme et qui sont bien meilleur et plus performant qu’eux . Sans oublier les commentateurs sportifs qui n’hésitent pas à les descendre en flèche dès qu’ils sont un peu moins performant alors qu’ils les n’avaient pas arrêter de les encenser avant et qu’ils encense aujourd’hui les plus jeunes qui sont en plein millieu de leurs forme . C’est ce qui fait que sa nous touche vraiment dans le film c’est qu’il y a une vrai part de vérité là dedans et que ce n’est pas que de la fiction . Cette réalité est bien retranscrit dans le film je trouve . J’aime bien la scène ou
spoiler: Flash Mcqueen décide de laisser sa place pendant la course à Cruz pour lui donner sa chance de devenir pilote et de lui passer le relais car il a enfin pris conscience que sa carrière touche à sa fin et qu’il vaut mieux décrocher maintenant avant de devenir vraiment ridicule et qu’il peut trouver du plaisir ailleurs qu’en courant nottament en devenant entraîneur de Cruz et en lui transmettant tout ce qu’il a appris au fil de ses années sur les circuits

. Ce 3e volet allie très bien humour , action et moment plus touchant . Ceux qui n’avait pas aimer le deuxième volet de “ Cars “ et nottament le côté “ espionnage “ et “ grosse parodie de James Bond “ devraient être content car ce 3e opus se rapproche pas mal de l’esprit du premier volet avec un Flash McQueen mis en difficulté et qui va tenter de s’en sortir . On est donc moins dans la surenchère d’action à la “ James Bond “ comme dans le 2e volet et plus concentré sur les personnages et leurs difficultés comme dans le premier volet ce qui devrait ravir les fans de la première heure qui n’avait pas aimer la tournure “ James Bond “ qu’avait pris le second volet ( que perso j’avait bien apprécié malgré tout ) . De plus le personnage de Flash McQueen revient vraiment sur le devant de la scène dans ce 3e volet alors qu’il était un peu plus en retrait dans le deuxième épisode au profit des seconds rôles comme la dépanneuse Martin qui étaient beaucoup plus mis en avant ce qui avaient déçu pas mal de gens . Par contre c’est dommage que ce coup ci on ne voie pas beaucoup les seconds rôles qui font de trop courtes apparitions à mon goût à l’image de Martin par exemple . Entre deux films on passe d’un extrême à l’autre car il était omniprésent dans l’opus précédent . Bon heureusement c’est composer par l’arrivée de nouveaux personnages sympathique comme Cruz une voiture qui va aider à remettre Flash McQueen au top . Encore une fois l’animation du film est très réussit qui donne vie de manière magistrale à l’univers de “ Cars “ avec le superbe design des voitures ( nottament les nouvelles voitures du film ) , les différents décors et paysages du film ( la ville de Radiator Springs avec toujour ses superbes étendues désertiques à proximité , les immenses circuits automobiles ... ) qui nous dépaysent totalement . C’est toujour un plaisir de s’évader dans cette univers . Je ne sait pas si ils ont prévu de faire un quatrième volet de “ Cars “ mais je pense qu’il faudrait peut être s’en tenir la avant que la saga ne s’essouffle et surtout je trouve que ce 3e volet conclue plutôt bien cette trilogie
spoiler: avec Flash Mcqueen qui a décider d’arrêté sa carrière de pilote et de devenir entraîneur de Cruz .


Pour résumer “ Cars 3 “ est une sympathique suite drôle , touchante et divertissante .

Bien meilleur que le second opus, ce Cars 3 joue à fond la carte de la nostalgie et de l'émotion, entre un Flash vieillissant voire obsolète, et un coach qui nous a quitté. La petite larme coulera chez bien des parents sensibles, et les enfants auront une exclamation sur certaines séquences fortes (carambolages impressionnants, fin touchante...). L'image est absolument magnifique, et le traitement appliqué à la carrosserie des voitures est inégalée. Seules certaines séquences fonctionnent un peu moins, plutôt calibrées "enfants" ( spoiler: la course-poursuite avec la car scolaire fou, les séances d'entraînement avec les tracteurs-vaches, les disputes qui se finissent par une chorégraphie ridicules...
). Les gags sont assez bons, même si l'on connaît la fin dès le début du film, la petite alternative finale est appréciable ( spoiler: ce n'est pas Flash qui gagne mais sa compagne Cruz
). Les doublages sont d'un niveau excellent, je pense qu'il s'agit de mon opus favori, malgré les mouvements des véhicules qui sont un peu caricaturés pour les enfants. On évite la surenchère de guimauve, et juste pour cela, un grand merci. Un bon Cars qui est plus mature que les précédents malgré quelques éléments calibrés seulement pour les enfants, avec d'excellents doublages.

Après un deuxième épisode assez calamiteux ce Cars 3 repasse à la vitesse supérieure avec une histoire surprenante pour une suite que l’on aurait pu attendre très formaté. Ce troisième épisode nous montre un Flash McQueen qui est poussé dehors petit à petit par de jeunes bolide sur entraînés. Forcément l’effet miroir avec le premier film fonctionne à plein et le scénario s’avère assez efficace. Techniquement et c’est toujours le cas chez Pixar c’est parfaitement maîtrisé et l’anthropomorphisme des voitures fonctionne toujours. Ça n’est pas le meilleur Pixar loin de la mais c’est une nouvelle réussite qui ravi les petits tout en amusant les grands.

Malgré une approche plus dramatique, notamment sur la fin de carrière, sur l'éviction de l'ancienne génération au profit de la nouvelle, et du classique dicton "c'était mieux avant", Cars 3 est trop classique pour convaincre. L'émotion peine à s'exprimer, la faute à des personnages caricaturaux et pas franchement convaincants. Reste une animation splendide, et un accident sublime.

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