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Quand on est spectateur de cinéma, on doit être prêt à tout lorsque la lumière s'éteint dans la salle, le meilleur comme le pire. Prenez l'exemple de ce film "Tiens-toi droite ", le second long-métrage de Katia Lewkowicz qui sort cette semaine. Marina Foïs, Noémie Lvovsky et Laura Smet en têtes d'affiche sur un thème féministe en diable (la création d'une poupée alternative sensée tailler des croupières à Barbie) avaient de quoi allécher le chaland...
Hier soir, seul dans la grande salle de mon cinéma art et essai, j'ai bien senti que j'étais le seul à ne pas avoir flairer l'entourloupe.
Il m'est difficile de définir exactement le film. Une comédie ? Probablement même si l'on ne sait jamais si ce que l'on voir à l'écran est drôle ou tragique. Un brûlot féministe ? Un film politiquement incorrect ? Une compil autour du sexisme actuel ? Oui, assurément...et c'est peut être la seule prouesse du film, ce muesli de concepts, de remarques, d'annotations, d'observations fourrés jusqu'à l'overdose dans le scénario.
Parlons en d'ailleurs du scénario ! Une succession de scénettes décousues, que l'on a du mal à rattacher l'une à l'autre. Au début la réalisatrice s'aide d'une voix off, abandonnée par la suite. ( Et là arrive le petit proverbe ; film avec voix off, résultat bof. Au cinéma ,il faut que l'image parle d'elle même...).On s'en aperçoit à peine tellement la mise en scène, comme atteinte par la vache folle, hystérise l'ensemble, en demandant aux acteurs de se déplacer de manière aberrante, fonçant sans raison en tout sens pour aller nulle part. La caméra tournicote autour d'eux, sans doute pour capter au mieux leur intérieur si profond sauf qu'il n'en ont pas. Noémie Lvovsky, la bouche toujours ouverte, l'oeil morne, erre au milieu de ses filles obèses et hypersexuées ( et même essayant de violer un petit Kevin). Elle semble se demander ce qu'elle fait là et pense que finalement le cachet servira à refaire son salon. Il est impossible à Marina Foïs de faire exister son personnage de dirigeante de la création. Elle a beau être une formidable comédienne, elle ne peut pas faire des miracles à partir de dialogues abscons et de situations improbables.
La fin sur le blog
Hier soir, seul dans la grande salle de mon cinéma art et essai, j'ai bien senti que j'étais le seul à ne pas avoir flairer l'entourloupe.
Il m'est difficile de définir exactement le film. Une comédie ? Probablement même si l'on ne sait jamais si ce que l'on voir à l'écran est drôle ou tragique. Un brûlot féministe ? Un film politiquement incorrect ? Une compil autour du sexisme actuel ? Oui, assurément...et c'est peut être la seule prouesse du film, ce muesli de concepts, de remarques, d'annotations, d'observations fourrés jusqu'à l'overdose dans le scénario.
Parlons en d'ailleurs du scénario ! Une succession de scénettes décousues, que l'on a du mal à rattacher l'une à l'autre. Au début la réalisatrice s'aide d'une voix off, abandonnée par la suite. ( Et là arrive le petit proverbe ; film avec voix off, résultat bof. Au cinéma ,il faut que l'image parle d'elle même...).On s'en aperçoit à peine tellement la mise en scène, comme atteinte par la vache folle, hystérise l'ensemble, en demandant aux acteurs de se déplacer de manière aberrante, fonçant sans raison en tout sens pour aller nulle part. La caméra tournicote autour d'eux, sans doute pour capter au mieux leur intérieur si profond sauf qu'il n'en ont pas. Noémie Lvovsky, la bouche toujours ouverte, l'oeil morne, erre au milieu de ses filles obèses et hypersexuées ( et même essayant de violer un petit Kevin). Elle semble se demander ce qu'elle fait là et pense que finalement le cachet servira à refaire son salon. Il est impossible à Marina Foïs de faire exister son personnage de dirigeante de la création. Elle a beau être une formidable comédienne, elle ne peut pas faire des miracles à partir de dialogues abscons et de situations improbables.
La fin sur le blog
"Tiens-toi droite". Une injonction pour des personnages "obligés de faire ce que l'on attend d'eux".
Les trois héroïnes de Katia Lewkowicz se débattent dans un monde de conventions et de schémas qu'elles voudraient dépasser. la première chose qui frappe, c'est la narration décousue. Et c'est un compliment. Nous ne sommes pas dans une trame classique, nous suivons des impressions, des émotions. Un cheminement proche de la pensée désorganisée d'un être humain lambda, finalement, très impressionniste (en poussant un peu, on pense à la construction d'un Roman de Virginia Woolf).
A cela s'ajoute un humour parfois grinçant et des personnages farfelus et le symbole-très fort- de la poupée, qui évolue à mesure que l'on apprend à connaître Louise, Sam et Lili. Katia Lewkowicz signe un film moderne et loin des sentiers battus, loufoque mais jamais lourd, simple et toujours profond. Avec, en prime, des actrices géniales que l'on sent très libres et inspirées.
En Bref : 16/20. Katia Lewkowicz, une autre idée de la légèreté.
Les trois héroïnes de Katia Lewkowicz se débattent dans un monde de conventions et de schémas qu'elles voudraient dépasser. la première chose qui frappe, c'est la narration décousue. Et c'est un compliment. Nous ne sommes pas dans une trame classique, nous suivons des impressions, des émotions. Un cheminement proche de la pensée désorganisée d'un être humain lambda, finalement, très impressionniste (en poussant un peu, on pense à la construction d'un Roman de Virginia Woolf).
A cela s'ajoute un humour parfois grinçant et des personnages farfelus et le symbole-très fort- de la poupée, qui évolue à mesure que l'on apprend à connaître Louise, Sam et Lili. Katia Lewkowicz signe un film moderne et loin des sentiers battus, loufoque mais jamais lourd, simple et toujours profond. Avec, en prime, des actrices géniales que l'on sent très libres et inspirées.
En Bref : 16/20. Katia Lewkowicz, une autre idée de la légèreté.
Tiens toi droite est le résultat d'une lecture caché d'un journal intime de 3 femmes. Sans mensonge et fioriture, Katia Lewkowicz nous raconte cette histoire banale qu'est la vie d'une femme en la sublimant par son authenticité. Ce film n'a qu'une promesse, rassurer la femme d'aujourd'hui :
"Je me suis dit en lisant le script que je n'étais pas la seule à vivre cela, ça m'a fait du bien" explique Marina Foïs durant l'avant première.
Une scene finale de basket entre femmes libérées qui fait du bien !
A noter le personnage de la petite Lola, surement le plus intéressant du film, qui du haut de ses 11-12 ans raconte à elle même les difficultés d'être regardé et de savoir regarder.
Mention particulière à cette belle réalisatrice qu'est Katia Lewkowicz, qui nourrit notre passion du cinéma par sa générosité et sa sympathie.
"Je me suis dit en lisant le script que je n'étais pas la seule à vivre cela, ça m'a fait du bien" explique Marina Foïs durant l'avant première.
Une scene finale de basket entre femmes libérées qui fait du bien !
A noter le personnage de la petite Lola, surement le plus intéressant du film, qui du haut de ses 11-12 ans raconte à elle même les difficultés d'être regardé et de savoir regarder.
Mention particulière à cette belle réalisatrice qu'est Katia Lewkowicz, qui nourrit notre passion du cinéma par sa générosité et sa sympathie.
je n'ai même pas compris de quoi ça parlait...le montage est invraissemblable, les scènes s'enchainent sans lien réel, les actrices ont toutes l'air névrosées et hystériques...on se demande comment on peut trouver de l'argent pour faire de tels films. ahurissant.
traversay1
De tous temps, le cinéma a été un art machiste. Peut-on citer un seul producteur des grandes années d'Hollywood qui soit une femme ? Et du côté de la mise en scène ? Pas mieux avec une Ida Lupino perdue au milieu d'un océan de mâles. Heureusement, les temps changent, et notamment en France, avec une vraie nouvelle vague de réalisatrices talentueuses. A priori, Tiens-toi droite de Katia Lewkowicz avait tout pour plaire : un film ouvertement féministe autour de trois portraits de dames très dissemblables : une miss, une entrepreneuse et une mère de famille. Mais c'était a priori parce que sur l'écran l'état de grâce dure, allez, disons 2 minutes. Le temps qu'il faut pour comprendre que Tiens-toi droite, sous prétexte de casser les codes, va évoluer dans la confusion la plus totale, noyant son message dans une mise en scène hystérique, un scénario erratique et des dialogues impénétrables. C'est bien joli l'anarchie mais ça manque de lisibilité et c'est ennuyeux quand on ne voit pas la moitié d'un début de profondeur. Une catastrophe quand on a sous la main une Noémie Lvovsky ou une Marina Foïs. En définitive, parce qu'elle semble aussi paumée que le film dans lequel elle joue, c'est Laura Smet qui nous touche le plus. Maigre consolation.
Voila un film avec un véritable parti pris de réalisateur, celui de nous entraîner dans le tourbillons chaotique de la vie de 3 femmes qui vont toutes accouchée de leur bébé : un bébé pour la 1ere, un sens à sa vie pour la 2e, et un nouveau job pour la 3e. Et la réalisatrice de nous balancer au milieu de l'action pour nous dérouter, de filmer des personnages constamment en mouvements, et de terminer son film comme elle l'a commencé, à savoir au milieu de l'action. C'est osé, c'est bien fait, mais ça ne fonctionne pas du tout ! C'est juste épuisant et on se sent mal à l'aise du début à la fin... et malgré de bons moments (les portraits sont tous réussis, les petites touches d'humour font quasi toujours mouche) on n'a du mal a se concentrer sur quoi que ce soit et à rentrer dans ce chaos organisé. Trop dérangeant pour être appréciable.
A travers le portrait de trois femmes différentes, Katia Lewkowicz souhaite poser un regard amusé, tendre et parfois cruel sur la place de la femme dans la société moderne. Un procédé dont on ne peut nier l'ambition mais qui éclate rapidement en morceaux, tel la structure du film qui s'avère aussi bancale que maladroite. Malgré trois comédiennes inspirées et quelques moments intéressants, "Tiens-toi droite" se révèle être plus un fouillis qu'autre chose, semblant ne pas trop savoir quoi faire de ses personnages qu'elle réunit à la fin de façon assez subite et gratuite. Finalement, ce qui gêne le plus ici, c'est la psychologie des personnages, femmes paumées qui semblent ne pas se comprendre elles-mêmes et auxquelles on a du mal à s'attacher. Au final, l'équilibre léger sur lequel repose le film s'effondre et laisse voir ses faiblesses, nous empêchant définitivement d'accrocher.
malgré un casting de qualité (Laura Smet, Marina Fois, Noémie Lvovski) , le film ne décolle jamais, faute je pense à un manque de clarté dans le scénario,,et à une prise de risque dans l'écriture, on aurait aimé un humour qui aille au bout, ou un drame accompli, ou un film social percutant,.....Le film reste en dehors de tout ça, de toute tentative réaliste ou onirique,......Les deux petits poèmes du début sont deux tristes "bibelots" qu'on oublie tout de suite, les dialogues sont à peine convaincants et l'on erre entre bien des digressions dans ce monde féminin, qui veut sauver sa société de poupée....On ne peut pas non plus s'accrocher à la technique, photo ou musique.........Pour conclure le film n'est ni raté , ni réussi, il est dans in no man's land sous bien des rapports faute de conviction scénaristique.....pas mal seulement et à vous de voir.....
Un film un peu "foutraque" mais qui a le mérite d'être original sur la forme, avec trois histoires racontées en alternances puis qui s'entrecroisent. Cela peut déstabiliser mais j'ai trouvé de mon côté que cela apportait une certaine énergie au film qui souffre toutefois de quelques longueurs et d'un scénario un peu bancal. Les trois actrices principales sont toutes justes, avec une mention spéciale pour Noémie Lvovsky, toujours très touchante. Sans oublier les jeunes actrices qui jouent les rôles des enfants de Lvovsky de façon épatante.
Ce qui caractérise très rapidement "Tiens toi droite", c'est l'ennui... Le film cumule les clichés peu subtils et mélange avec énergie les façons de filmer et le style utilisé pour les scènes. A tel point que là où le résultat se veut très certainement un camaïeu global, on obtient une plâtrée indigeste alors que pris très individuellement, certains points de détail et d'humour pourraient passer. Un film clairement râté. (à en regretter d'être aller à l'avant première...)
Une abomination ! Le comble de la nullité. J'ai tenu 20 minutes dans la douleur et l'ennui avant de m'échapper vers la sortie... La honte du cinéma français : du vide, du sexe, de la fripe, quelques onomatopées... Le néant serait préférable.
Film farfelu et compliqué donnant la part belle aux femmes – à l’évolution des mœurs via leurs petites poupées y compris la transformation physique de celles-ci !! Laura Smet (Lili) assez plastique et restant insipide (désolé), Noémie Lvovsky (Sam) complètement effarée dans sa vie faite que des relations avec ses enfants et ses filles surtout, et Marina Foïs (Louise) la combative. C’est elle qui porte l’action et suscite l’intérêt…loufoque à souhait, cependant l’ensemble peine à nous donner envie…j’ai failli partir avant la fin (ce qui est très rare). Fouillis et difficile à suivre. Dommage, car le thème pouvait trouver meilleure représentation – Epuisant !! **
De beaux portraits de femmes, une mise en scène audacieuse, un 2e film réussi !
L'Info Tout Court
Voilà donc un long-métrage entrepris avec fougue et une passion qui se communique à son audience. Katia Lewkowicz réussit à concilier trois regards à priori distincts mais qui se rejoignent miraculeusement sur un pari à priori impossible: brosser le portrait d'une femme moderne et des figures qui l'entourent. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film qui parle aussi bien de nous, les femmes et de nos contradictions ! Le film est porté par trois comédiennes magnifiques. Il propose une réflexion originale, sensible et juste ! Un voyage envoûtant et tourbillonnant à travers la féminité !!!
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