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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
18 103 critiques
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3,0
Publiée le 26 septembre 2020
Hamilton et Markov sont des copains inséparables dans la Légion étrangère. Ils sont également assez jeunes pour désobéir aux ordres et se mettre en difficulté. spoiler: Ils s'éloignent de leur route de patrouille afghane et bien sûr Hamilton est grièvement blessé dans une embuscade. Markov le ramène à leur poste pour un traitement d'urgence lui sauvant ainsi la vie. Lorsque leur enrôlement est terminé ils sont retirés du service et Hamilton est libre de rentrer à Paris. Markov est également à Paris mais pas chez lui sa famille sont des étrangers non enregistrés et est renvoyée chez elle en Tchétchénie. Lui et son fils de 8 ans sont laissés à eux-mêmes avec inquiétude car son fils ne se souvient pas de lui ou ne l'aime pas beaucoup. À ce stade il restait encore une heure tiède à passer et je souhaitais qu'un élément de tension se produise lorsque les deux patrouillaient en Afghanistan. Ce qui suit est une histoire de type feuilleton racontée sur un seul ton de voix, un peu comme lire une lettre. Il n'y a pas de hauts ou de bas émotionnels pour arrêter le public ou pour nous donner un intérêt profond. Et donc nous regardons à distance et n'avons pas besoin de nous impliquer. Je blâme le réalisateur que je ne connais pas. Le Grand Homme est un film honnête, intéressant mais pas convaincant...
Difficile de donner une critique tranchée. D'un côté, un rythme peu soutenu avec des longueurs. De l'autre, des passages plus étincelants où les silences en disent plus que les dialogues. Bref, c'est sans grande surprise mais avec une bonne dose d'attention, on ne passe pas un si mauvais moment.
Un film “d’hommes” beau et fort, sans fioritures mais profond et délicat. Terriblement dramatique, actuel – guerre d’Afghanistan, exilés, sans papiers –, mais sans mélo et plein d’espérances. À ne pas louper, bien supérieur à certains films verbeux que je ne nommerai pas.
Troisième film de Sarah Leonor, “Le grand homme” est un drame sur l'amitié et le deuil intéressant, assez captivant, mais pas non plus passionnant. La faute probablement à une absence d'émotions de la part des trois personnages qui sont tous les trois dans une forme de stoïcisme masculin face aux drames qui les frappent. Pourtant, on se prend d'affection pour ces deux hommes, à l'amitié forgée dans les feux de la guerre, et pour le fils de l'un d'eux. Malheureusement l'absence d'expression des sentiments, ainsi qu'une structure narrative très rigide (découpage en quatre chapitres) annihilent tout empathie pour ces trois êtres aussi solides dans la souffrance qu'incapables d'exprimer leur affection autrement que par des bravades. Les péripéties de ce drame sont en outre un peu molles et peinent à happer un spectateur qui reste un peu extérieur à ce qui se déroule sous ses yeux. En somme on a un drame un peu incolore qui, pour attachant qu'il soit à travers ses personnages, ne parvient pas tellement à faire rentrer le spectateur dans son histoire. Un film touchant par moment, mais qui manque paradoxalement d'émotion. À voir à l'occasion.
A regarder pour Jérémie Rénier qui est ici dans un rôle à peu à contre courant de ce qu'on a l'habitude de voir de lui. C'est assez nouveau un rôle de légionnaire, un rôle à la dure un peu. Il est assez crédible dans un sens car il n'a pas trop forcé le trait ou ne serait-ce qu'un petit peu. Le film qui se déroule sous forme de chapitre est bien construit mais le scénario aurait mérité d'être un peu étoffé
Très beau et très émouvant !! Jérémie Rénier est excellent dans ce film !! L'histoire d'amitié entre ces deux soldats prend les tripes !! J'ai vraiment beaucoup aimé !! A voir absolument...
Ce drame, abordant avec subtilité les thèmes de la guerre, de l'intégration et de la paternité est, en dépit d'un rythme assez lent, pourvu d'un scénario bien écrit et une mise en scène tout en singularité interprétée par un convaincant casting. Divertissant.
Difficile de donner une critique tranchée. D'un côté, un rythme assez lent, avec de bien nombreuses longueurs. De l'autre, des passages plus étincelants, où les silences en disent plus que les dialogues. Bref, c'est sans grandes surprises, mais avec une bonne dose d'attention, on ne passe un si mauvais moment cinématographique.
Un film coupé en 4 chapitres qui aborde plusieurs thèmes comme l'immigration (la difficulté de s'intégrer), la famille (la création), l'amitié (entre ces deux hommes), il est aussi question de quête identitaire. Ce n'est pas mon style donc mon avis pèsera peu pour les fans du genre (et tant mieux) mais je me suis laissé tenter avec toutes ces bonnes critiques seulement, je n'ai pas accroché. J'ai trouvé le récit un peu linéaire, pas assez percutant ni consistant, le faux rythme m'a gêné et surtout l’histoire manque réellement d'émotion.
Sur un sujet assez original, Sarah Leonor entame la discussion de manière toute aussi inédite et prend à témoin le spectateur dans cette rencontre entre deux légionnaires retournés à la vie civile. Pour s’en sortir, ils n’ont guère d’issue surtout que l’un d’entre eux, sans papier doit rejoindre son gamin accueilli dans une famille amie. Un récit qui mêle au thème de l’intégration des notions plus personnelles, filiales, identitaires, sobrement rapporté par une caméra qui se contente de suivre et d’écouter. Jérémie Renier une fois encore montre toute l’étendue de son talent, dans un registre totalement nouveau. Il est simplement dommage que la fin du film, uniquement axé sur les rapports entre le petit garçon et le copain de son père soit entachée par un huis clos pesant et bavard… Pour en savoir plus
Au fil de la quête d’acteurs non professionnels tchétchènes pour incarner Markov et son fils Khadji, le récit s’est enrichi d’une culture différente, d’une autre façon d’exprimer les sentiments, d’une autre notion d’intimité. Une distance qui ajoute une pudeur supplémentaire à cette rencontre entre trois hommes. Trois solitudes, trois volontés, et qui n’ont pour seule vraie richesse que le lien qui existe enter eux, malgré tout. On se demande en fin de compte qui est ce grand Homme. Markov le sincère, qui sacrifie sa vocation de guerrier pour la vie de son ami, et bataille pour devenir un père. Hamilton, si sûr de lui sur le terrain de la guerre et si démuni parmi ses contemporains, mais qui assumera l’engagement de son amitié jusqu’à se trouver lui-même. Ou encore le petit Khadji, qui supporte et ne renonce pas, qui n’a besoin que d’une boussole pour retrouver sa vie. Chacun à sa façon, ce sont trois apatrides, par choix ou par destin, et c’est ensemble qu’ils vont trouver, ou mieux encore choisir leur identité. Surho Sugaipov et le jeune Ramzan Idiev sont de belles découvertes, et Jérémie Renier compose un personnage à l’étonnante fragilité. Un film fort, mais jamais démonstratif, qui finalement parle bien moins de la mort inéluctable que de la vie, radieuse et toujours à portée de notre volonté.
Vraiment beau et profond. Aborde des questions actuelles avec honnêteté et retenue : Russie, guerre, sens du modèle du père. Une image et une lenteur belles
J'ai beaucoup aimé ce film, façon frères Dardenne, allusion facile car Jérémie Rénier est un casting, il est vrai. Très bonne vérité de jeu des acteurs, aucun sentimentalisme dans ce qui est un film noir. Le scénario est vraiment original et propose des situations de vie compliquées. Une grande douceur et une certaine subtilité se dégagent du film. Sarah Leonor a un grand talent et rend tout le film franchement touchant. Excellent choix des acteurs. Dommage que l'affiche donne la fin du film, cela limite tout effet de surprise.
Honnête téléfilm avec un scénario qui ne tient pas ses promesses malgré un début plutôt bien réussi. L'inconsistance des deux principaux protagonistes, quelques invraisemblances, plusieurs scènes ratées ou peu pertinentes plombent un récit pas assez travaillé et une mise en scène quelconque. Musique des années 70 et ce n'est pas un compliment!