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Julien D
1 199 abonnés
3 461 critiques
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2,0
Publiée le 29 août 2014
Sous couvert d’une relecture moderne du mythe antique de Gilgamesh, le récit du troisième film de Sarah Leonor qui nous fait suivre le parcours de deux anciens légionnaires mais souffre en réalité d’un cruel manque de finalité et d'émotions. La narration de ce mélodrame se voit scinder en quatre chapitres, dont un premier qui s’apparente au film de guerre alors que les suivants sont de l’ordre du drame socio-familial, s’attardant chacun sur un ou plusieurs personnages, tout d’abord les deux soldats dont on loue la bravoure puis qui chercheront, une fois revenu sous leur identité civile, pour l’un à se rapprocher de son fils en obtenant des papiers français, l’autre à lui être redevable. Les thématiques du double et de la paternité sont malheureusement exploitées sans qu’elles ne permettent jamais à exprimer la moindre interrogation efficace vis-à-vis de la façon dont les deux personnages cherchent à s’affirmer une identité. En effet, la morale concernant les difficultés de réintégration au retour de la guerre, l’obtention de papiers et l’esprit de fraternité militaire que connaissent Markov et Hamilton, respectivement incarnés par Surho Sugaipov et Jérémie Renier (qui décidemment peine à jouer de sa virilité), mais aussi leur affection envers le jeune Khadji, qu’incarne Ramzan Idiev (un jeune acteur peu convaincant), n’étant toutes que des questions laissées en suspens par ce scénario peu dialogué et cette mise en scène épurée, on a définitivement bien du mal à percevoir la définition que la réalisatrice veut donner de ce qu’est véritablement un grand homme.
Honnête téléfilm avec un scénario qui ne tient pas ses promesses malgré un début plutôt bien réussi. L'inconsistance des deux principaux protagonistes, quelques invraisemblances, plusieurs scènes ratées ou peu pertinentes plombent un récit pas assez travaillé et une mise en scène quelconque. Musique des années 70 et ce n'est pas un compliment!
Assurément l'un des films les plus marquant et des plus fort de cet été, cette œuvre sensible et profonde est un véritable choc émotionnel, grâce à un scénario intelligent et réfléchis et aux acteurs tous parfait. Du beau cinéma, qu'il ne faut pas rater.
Difficile de donner une critique tranchée. D'un côté, un rythme assez lent, avec de bien nombreuses longueurs. De l'autre, des passages plus étincelants, où les silences en disent plus que les dialogues. Bref, c'est sans grandes surprises, mais avec une bonne dose d'attention, on ne passe un si mauvais moment cinématographique.
J'ai beaucoup aimé ce film, façon frères Dardenne, allusion facile car Jérémie Rénier est un casting, il est vrai. Très bonne vérité de jeu des acteurs, aucun sentimentalisme dans ce qui est un film noir. Le scénario est vraiment original et propose des situations de vie compliquées. Une grande douceur et une certaine subtilité se dégagent du film. Sarah Leonor a un grand talent et rend tout le film franchement touchant. Excellent choix des acteurs. Dommage que l'affiche donne la fin du film, cela limite tout effet de surprise.
Traitement très original pour su sujet qu'il l'est sans aucun doute nettement moins. Mais la réalisatrice a décidé de jouer sur un timing très lent avec de longues scènes parfois déconcertantes mais le plus souvent émouvantes...
un début un peu chiant, mais plus le film avance, plus ça devient intéressant et humain. une belle performance de tous les acteurs, et jolie une fin confère à ce film un charme indéniable. et je n'ai pas senti passer les 1h47, ce qui est une preuve de plus pour moi que cette histoire est à voir!
Ce drame, abordant avec subtilité les thèmes de la guerre, de l'intégration et de la paternité est, en dépit d'un rythme assez lent, pourvu d'un scénario bien écrit et une mise en scène tout en singularité interprétée par un convaincant casting. Divertissant.
Très beau et très émouvant !! Jérémie Rénier est excellent dans ce film !! L'histoire d'amitié entre ces deux soldats prend les tripes !! J'ai vraiment beaucoup aimé !! A voir absolument...
A regarder pour Jérémie Rénier qui est ici dans un rôle à peu à contre courant de ce qu'on a l'habitude de voir de lui. C'est assez nouveau un rôle de légionnaire, un rôle à la dure un peu. Il est assez crédible dans un sens car il n'a pas trop forcé le trait ou ne serait-ce qu'un petit peu. Le film qui se déroule sous forme de chapitre est bien construit mais le scénario aurait mérité d'être un peu étoffé
Un film coupé en 4 chapitres qui aborde plusieurs thèmes comme l'immigration (la difficulté de s'intégrer), la famille (la création), l'amitié (entre ces deux hommes), il est aussi question de quête identitaire. Ce n'est pas mon style donc mon avis pèsera peu pour les fans du genre (et tant mieux) mais je me suis laissé tenter avec toutes ces bonnes critiques seulement, je n'ai pas accroché. J'ai trouvé le récit un peu linéaire, pas assez percutant ni consistant, le faux rythme m'a gêné et surtout l’histoire manque réellement d'émotion.
Sur un sujet assez original, Sarah Leonor entame la discussion de manière toute aussi inédite et prend à témoin le spectateur dans cette rencontre entre deux légionnaires retournés à la vie civile. Pour s’en sortir, ils n’ont guère d’issue surtout que l’un d’entre eux, sans papier doit rejoindre son gamin accueilli dans une famille amie. Un récit qui mêle au thème de l’intégration des notions plus personnelles, filiales, identitaires, sobrement rapporté par une caméra qui se contente de suivre et d’écouter. Jérémie Renier une fois encore montre toute l’étendue de son talent, dans un registre totalement nouveau. Il est simplement dommage que la fin du film, uniquement axé sur les rapports entre le petit garçon et le copain de son père soit entachée par un huis clos pesant et bavard… Pour en savoir plus
Très beau film, un peu sec, car sans graisse ni pathos, et même sans longueur, en dépit de son rythme assez lent, mais au final très émouvant. Les personnages, remarquablement interprétés (l'acteur tchétchène a paraît-il appris son rôle phonétiquement), semblent perdus dans un monde dur et sans pitié, à côté duquel la guerre paraît une randonnée paisible dans des immensités désertiques. La fin spoiler: (la rédaction rédigée par l'enfant devant un Hamilton endormi) est superbe. A préférer cet été aux blockbusters insipides.