L'orchestre symphonique de Gothenburg (orchestre national de Suède) a enregistré la musique du film durant deux jours en février 2015, une semaine seulement avant la première au Festival de Berlin !
C'est Alexandre Desplat, compositeur français, qui s'est occupé de la musique d'Every Thing Will Be Fine. Il a reçu dernièrement l'Oscar de la meilleure bande-originale pour The Grand Budapest Hotel.
Every Thing Will Be Fine regroupe un casting multiculturel ! On retrouve en effet dans ce film, entre autres, les Américains James Franco et Rachel McAdams, les Françaises Marie-Josée Croze et Charlotte Gainsbourg, le Belge Patrick Bauchau et le Suédois Peter Stormare.
A cause des emplois du temps de chaque acteur, le tournage d'Everything Will Be Fine s'est déroulé en deux temps, à Montréal (Canada), en août 2013, puis à l'hiver 2014.
Every Thing Will Be Fine a été tourné en 3D. Ces caméras ont la particularité de capter les moindres détails et ont ainsi appuyé la présence des acteurs à l'écran. Cela a été un grand défi pour toute l'équipe de s'adapter à cette technique.
Si le titre choisi par Wim Wenders, Every Thing Will Be Fine, peut faire penser à un conte de fées et à une fin "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", le film retrace tout de même le long processus de guérison suite à un traumatisme, très ancré dans le réel.
Alors qu'il pensait juste aider un jeune cinéaste lorsqu'il avait demandé à Bjørn Olaf Johannessen de lui envoyer son scénario, Wim Wenders s'est vu offrir un bien plus beau cadeau : le scénariste a en effet transmis une histoire au réalisateur, mais qu'il avait écrite spécialement pour lui.
Le personnage principal peut être, selon certains aspects, considéré comme l'alter ego du réalisateur. Wim Wenders précise : "En ce qui concerne ses scrupules sur le rapport entre réalité et création, je dirais que oui. Mais si le scénario m’a autant plu c’est peut-être parce que Tomas a tout d’un personnage fictif tout en étant quelqu’un que je pourrais tout à fait observer de l’extérieur."
A cause de l'utilisation de la caméra 3D, le tournage a été extrêmement précis, comme l'explique Wim Wenders : "La 3D exige du réalisateur une connaissance impeccable de son lieu de tournage. Tout comme les acteurs, le décor voit sa présence et son intensité augmenter avec la 3D. Il faut être d’une grande précision, savoir où tous les éléments du décor sont situés, et surtout comment la caméra s’en accommode. Il s’agit de capturer ce que le lieu a d’unique". Cette précision a ainsi permis aux acteurs de savoir exactement où se placer et comment évoluer dans le décor. L'inconvénient (minime) pour le réalisateur a été le manque de spontanéité dans la manière de filmer.
Pour Wim Wenders, chaque long-métrage de fiction comporte une part de documentaire. Le réalisateur aime en effet intégrer une part de vérité, des expériences réelles dans chacun de ses films.
Afin de réaliser Every Thing Will Be Fine, Wim Wenders s'est inspiré du peintre américain Andrew Wyeth, notamment pour son traitement de la lumière et ses couleurs.