La peste soit de Bollywood. Que de temps et de moyens perdus, alors que le néo cinéma Indien nous éblouit désormais de ses merveilles, comme, par exemple, "The Lunchbox", "Ugly", et, maintenant, "Siddarth".
C'est l'histoire d'un enfant disparu, et surtout celle de son père qui parcoure l'Inde à sa recherche.
Un thème de base assez banal, traité ici d'une façon moins spectaculaire que dans le remarquable mais parfois terrifiant "Ugly".
Cette quête sans fin dans le trop grand sous-continent Indien nous fait rencontrer toute une galerie de personnages, adultes plus ou moins bons ou mauvais (sans jamais de manichéisme, comme sais le faire ce cinéma Hindou qui semble n'aimer ni les héros, ni les réels psychopathes: tellement plus rafraichissant et réaliste qu'Hollywood... ou Bollywood) ou enfants qui jouent sans jamais donner l'impression de composer (ils sont tous remarquables).
Réalisme des personnages, des lieux, passionnant d'ordinaire, éblouissant de justesse, jusqu'à ces dernières minutes qui laissent sans voix, mais pas sans larmes: Le discours du grand-père au téléphone est un monument de "jeu sans visage", où on gardera l'impression d'avoir contemplé un acteur faire une superbe scène sans l'avoir vu une seule seconde (du film!).
Et puis musique, regards, musique, image, musique, rideau. Du grand (7ème) art.