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Kubrock68
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3,5
Publiée le 8 mai 2022
Une femme mécano part sur un bateau au long court. Le portait d'une femme moderne qui sait interagir dans un monde masculin. C'est vraiment original dans le métier abordé et parfaitement incarné par Ariane Labed. A découvrir
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3,5
Publiée le 20 octobre 2018
L'odeur du fioul, la chaleur dans les machines, l'immensitè de la mer [...] Et si on prenait le temps d'un film avec ce vieux cargo de la marine marchande (le Fidelio) en compagnie de cette femme libre qu'est Alice ? Hommage à la femme libèrèe qui se cherche d'abord mais qui se libère ensuite! Une femme mècanicienne en mer qui n'a pas besoin de se battre pour exister parce qu'elle vit dèjà sa libertè! Certes, c'est un mètier qui n'est pas commun aux femmes mais il existe et ça Lucie Borleteau nous le fait savoir! Ariane Labed (actrice mouvante et èmouvante) a bènèficiè des conseils d'une vraie mècanicienne de cargo et a partagè l'intimitè des marins! De là l'authenticitè du film (un portrait de femme avec groupe comme le souligne la rèalisatrice) où chaque situation qui en dècoule s'avère plausible à l'ècran! Pour son premier long-mètrage, Borleteau s'en tire donc avec les honneurs en brossant le dècor de la marine marchande d'aujourd'hui entre Marseille et Tunis, avec de superbes images! Son film est avant tout un appel au voyage, à la libertè...d'une femme! Et quelle femme! Quant à Melvil Poupaud, il crèe presque la surprise avec un rôle complexe car on aime son personnage et on le dèteste à la fois...
C'est un film qui parle de la vie. La vie des jeunes trentenaires actifs mais aussi celle des seniors. Et le film s'appuie sur l'histoire d'une femme qui vit sa vie comme elle l'entend et qui a d'ailleurs un métier particulier puisqu'elle est marin-mécanicien. Pas banal. On découvre la vie en mer et le retour sur terre. Qui ne ressemble pas toujours à l'image qu'on s’était faite. C'est un joli film sans plus: il manque au scénario un peu de profondeur pour en faire un bon film selon moi. Les scènes s'enchainent mais ne suscitent pas un énorme intérêt ou une émotion particulière.
Fidelio est une histoire d’amour imbriquée dans un documentaire. En effet, la réalisatrice s’est beaucoup intéressée aux métiers du transport maritime. Son personnage principal est une jeune femme mécanicienne qui doit faire sa place dans ces métiers d’hommes. Pourtant, cette dernière est une femme libérée qui vit ses romances comme le vivrait un homme. Fidelio, l’odyssée d’Alice est donc un film féministe. Mais Lucie Borleteau enchaîne les liaisons et les histoires secondaires. Résultat, on se retrouve face à une multitude de situations qui ne trouvent pas d’aboutissements. C’est un film qui laisse pantois. D’une part car la vie à bord y est un véritable témoignage de la vérité et que les plans à bords sont complexes. D’autres part car la fiction démarrait bien mais ne se voit pas de fin. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Ayant été scotché par Anders Danielsen Lie dans Oslo 31 août, j'attendais avec impatience ce film. Déception au niveau du scénario et de la mise en scène, de réelles souffrances scénaristiques donc et un peu d'ennuie tout au long du film. Lie et Poupaud jouent leurs rôles avec brio, l'actrice par contre à quelques peines à mon avis à trouver sa place dans l'histoire. Pas de grand plaisir donc, et un film que l'on risque d'oublier très vite
L'épopée d'une femme sur un bateau de marchandises et son quotidien dans ce milieu professionnel très masculin. Loin de celui qu'elle aime, pour Alice, ce voyage est propice à la tentation. Un film intéressant sur les difficultés de travailler en mer et les répercussions que cela peut avoir sur la vie sentimentale.
Joli film à huis-clos dans un bateau. Une femme, pas n'importe laquelle, dans un univers masculin. Un scénario intéressant et bien ficelé. On aime le casting simple. A voir, belle surprise.
Pour son premier long-métrage la réalisatrice Lucie Borteleau nous convie dans un monde peu vu au cinéma, celui des hommes de mer et plus particulièrement celui des équipages de cargo (souvent constitués de plusieurs nationalités). Elle y introduit un personnage féminin ce qui a l’originalité de montrer une héroïne dans un monde extrêmement masculin et donc de ne pas tomber dans les ornières des thèmes trop souvent attachés à la féminité pour parler de sujets qui concernent indifféremment hommes et femmes : l’amour, le couple, la fidélité… Si l’histoire n’est pas incroyablement forte, l’environnement lui donne une saveur assez étrange dans ce monde clos que constitue le navire entre un pond à ciel ouvert et des coursives, cabines et salle des machines exiguës où les corps se frôlent et les tête-à-tête sont inévitables. Dans cet univers métallique et très masculin, la réalisatrice/scénariste nous évite les problèmes de sexisme (bien que parfois ce sujet affleure en surface) pour dépeindre une jeune femme un peu effrayée par l’amour et le couple en tant qu’engagement et qui comme ses collègues hommes, n’hésite pas aller satisfaire ses besoins physiques avec d’autres partenaires que son amoureux. La lecture du journal intime de son prédécesseur décédé pendant une mission et la rencontre avec un amour passé vont lui faire se poser des questions sur sa vie et notamment sa vie amoureuse. À côté des questionnements existentiels d’Alice, on assiste à la vie à bord de ces immenses bâtiments gérés par peu de personnels avec parfois des coutumes et des règles un peu étranges. Un film très introspectif, qui pose des questions assez conventionnelles, mais qui le fait de façon originale tant par l’environnement que par les personnages. Un drame intéressant et un premier film plutôt très réussi. À voir.
Le tracé d'une femme qui réussi sa vie professionnelle. Mais ici, on a juste le fond. Le coeur, réside justement dans ce dernier. Et c'est plutôt chaotique. Presque envie de dire que cela ressemble à un parcours de bonhomme. Impudique, in"fidelio" et particulièrement perdue. Le destin du personnage joué par l'excellente Ariane Labed, dont il faut continuer à suivre, est quelque peu proche du néant affectif. Mais tout ceci, elle a délibérément voulue, donc ce n'est pas tellement émouvant.
Les amours et le bateau tanguent un max dans cette comédie. Alice, plongée dans un monde d'hommes, s'évertue à profiter de la vie et à trouver le meilleur chemin pour celle-ci, alors même que le décès d'un marin lui rappelle sa fragilité et sa brièveté. On vit les journées quotidiennes sur le rafiot au rythme des machines, dont le bruit est omniprésent. Une vie balancée par la douceur des vagues, pimentée par les ennuis mécaniques, et les amours éphémères, et la perspective d'une promotion professionnelle.
Après deux court-métrages ( bonus), Lucie Berleteau signe un premier long,remarquable, totalement maîtrisé. Elle a filmé entièrement au cœur d’un cargo sur lequel embarque une jeune femme, seconde du chef-mécanicien. C’est la vie à bord dont elle nous parle très bien à travers une activité parfois ingrate, mais une solidarité toujours renouvelée. La présence de la femme intensifie bien évidemment les relations mais Alice en quête d’elle-même a déjà assez d’indépendance dans ses bagages pour faire face aux impondérables. Son itinéraire amoureux est plus bancal, et là encore la réalisatrice décrit très bien la personnalité d’une jeune femme en quête d’elle-même. Le rôle est tenu par Ariane Labed encore peu connue sur nos écrans. Qu’elle quitte l’Angleterre !
Avis bonus Une rencontre très intéressante avec la réalisatrice et la comédienne, doublée par deux courts-métrages dont un vraiment passionnant sur la lutte des femmes qui refusent la grossesse... Pour en savoir plus
Alice est une jeune femme marin de profession qui s’engage pour un remplacement d’un mois sur un grand paquebot « le Fidelio » (le bien-nommé !) sur lequel elle a déjà œuvré une dizaine d’années plus tôt. Elle laisse à terre un amoureux norvégien dont elle semble très éprise, à moins que ce ne soit surtout la relation charnelle plutôt intense qu’ils partagent ensemble qui la lie à lui. Embarqué sur le navire au titre de second, elle reprend sa fonction de maintenance du moteur, le dénommé « démonia » par certains marins de l’équipage depuis que l’un d’entre eux a trouvé la mort près de la dite machine. Surtout, la jeune femme retrouve à bord le capitaine du navire avec qui elle a autrefois partagé une passion dévorante… Sur fond de romance au schéma somme toute assez convenu, ce premier film de Lucie Borteleau, offre un témoignage pertinent de la problématique particulière d’une vie de marin et ce quel que soit le sexe de l’individu : on est toujours entre hommes sur un navire et même si des relations charnelles ont lieu entre l’héroïne et certains hommes de l’équipage notamment le capitaine, elles ont toujours un goût d’éphémère et d’inachevé. La réalisatrice réussit particulièrement bien à illustrer la singularité des rapports des marins en mer. La solidarité qui se dégage du groupe face à l’adversité aussi bien que lors du partage de soirées chaudes et bien arrosées est bien rendue et pourrait donner envie d’embarquer à bord par la force qui en émane. Cependant comme en témoigne le camarade qui est décédé en mer dans son journal de bord, lorsque cette parenthèse-là prend fin, ces marins se retrouvent le plus souvent décalés face à une vie terrestre auquel ils ne prennent part qu’en pointillés. Dès lors, toute vie sentimentale stable semble impossible soit qu’ils ne parviennent pas à la construire soit qu’elle soit compromise par les blessures qu’ils infligent aux conjoints restés à les attendre. C’est à ce dilemme d’ailleurs que se trouvera confrontée la jeune femme lorsqu’elle devra choisir entre ses deux amants… Ce premier film bien mené à la réalisation soignée retient notre attention de bout en bout même si on peut regretter que le scénario ne soit pas plus étoffé pour donner plus de corps à l’ensemble (notamment dans le lien entre l’évolution de l’héroïne dans sa vie sentimentale et sa lecture du cahier de bord du marin disparu). Cependant son originalité réside dans le fait de placer une femme au cœur d’un monde d’hommes et de démontrer que dans certains contextes particuliers (ici la vie en mer), les mœurs et états d’âme des humains qui y sont confrontés n’ont finalement pas de sexe. Un premier film plutôt bien réussi donc d’une réalisatrice à suivre.
Moi:
Alice est mécanicienne dans la marine marchande. Elle laisse au port son jeune amoureux norvégien pour une mission en mer où elle va croiser : un ancien amour, un mécanicien mort et son témoignage, des amours de passage,… Ce qui se passe durant ces longs mois de mer doit rester en mer, c'est la règle ; mais lorsque le petit ami norvégien découvre la réalité d'une vie de marin, tout se complique. Lucie Borteleau réalise ici un premier long métrage intelligent, sérieux, appliqué et très bien documenté. Elle fait un vrai film de marin ; la vie de ces ouvriers de la mer est le centre du film. Le truc un peu original est d’avoir mis au coeur de l’intrigue une femme au milieu d’hommes. Et pour illustrer la célèbre phrase : « une femme dans chaque port » avoir mis une femme au centre est malin. Un plaidoyer pour la théorie du genre ; homme ou femme, loin de leurs attaches au milieu de l’océan durant de longues semaines ; tous prennent quelques distances avec leur moitié et se révèle avoir un comportement affectif et sexuel assez semblable. Comme si la mer rebrassait les cartes. A travers une Ariane Labed toujours juste, ce film nous montre bien les contours d’un nouveau monde affectif né dans ce vase clos. Par contre, le scénario a beaucoup de difficultés à raccorder l’histoire du marin mort à l’histoire d’Alice ; on peut même penser que cette intrigue parallèle à l’errance affective d’Alice est un prétexte à un enjeu policier… mais non, çà fait plouf… Film très agréable mais un peu trop court en bouche… mais une jeune réalisatrice prometteuse
Au travers d'un beau portrait de femme, ce film assez original parle avant tout de liberté : liberté de vivre ses rêves, liberté d'aimer, liberté de vivre... L'actrice Ariane Labed est au passage une vrai révélation.