Derniers Avis sur Timerider

"Timerider, le cavalier du temps perdu" ou Timerider: The Adventure of Lyle Swann, film de S.F et Western américain réalisé par William Dear. Un film sorti en 1982 qui se regarde avec plaisir comme un petit film vintage de ces années-là.
Avec Fred Ward que nous connaissons dans le rôle de Remo "sans arme et dangereux" et la magnifique actrice Bélinda Bauer. Une réalisation correcte, de très beaux paysage et une petit histoire de voyage dans le temps et de motard qui fera plaisir aux amateurs.

Un motard chevronné participant à une course de cross-country (mêlant autos/motos) en plein désert du Mexique se retrouve malgré-lui au beau milieu d’une faille temporelle qui l’envoie directement un siècle en arrière. Ce dernier retrouve en plein Far West et ne passe pas inaperçu au volant de son destrier mécanique.

Timerider, le cavalier du temps perdu (1982) est une Série B relativement flemmarde et n’ayant pas grand-chose à proposer en dehors de son postulat de départ. Notre héros se retrouve plongé dans le passé et doit tout mettre en œuvre pour revenir à son époque tout en faisant son possible pour rester en vie face à des cowboys qui ne voudront qu’une chose, lui faire la peau pour lui voler sa machine. Une intrigue qui tient sans l’ombre d’un doute sur un post-it et qui se retrouve étirée longuement, voir péniblement pendant 90min, pendant que Fred Ward fait mumuse et accumule les cabrioles au guidon de sa moto.

C’est linéairement plat, on regarde constamment sa montre attendant qu’une chose, que le film daigne enfin se terminer. Dans le même style, autant voir ou revoir Retour vers le futur 3 (1990) qui lui au moins, avait le mérite de raconter quelque chose et de ne pas brasser du vent.

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Timerider n'a rien avoir avec les autres films de science-fiction. C'est vraiment une tout autre approche. Le fait qu'un Motard entre accidentellement dans un champ temporelle a cause d'une expérience scientifique. Il va se retrouver en plein Far West, en l'an 1877. Sauf qu'il ignore totalement que cela s'est produit, il va croire qu'il est toujours a son époque, et qu'il se serais perdus au Mexique. Il va rencontré des bandits qui vont lui tiré dessus, parce qu'il pensent que c'est un diable, au vue de sa tenue et de sa machine roulante, qui le chef des bandits voudras s'en emparé. C'est beaucoup plus un film d'action que de science-fiction. Sa reste tout de même une bonne histoire, et pour tout les fans de moto, c'est un très bon exemple. Je vous le conseille.

Il est des séries b que l'on aime communément démonter jusqu'à ce que mort s'ensuive; "Timerider" fait vraisemblablement partie des ces petits films ci. Sauf que je vais tenter de le défendre. Non,ce film ci n'est pas une catastrophe; ça reste de la grosse série b qui tâche, mais elle possède au moins pour elle certaines qualités non négligeables. Comme une certaine originalité dans son scénar, par exemple. Mais nous y reviendrons. Bon, je ne vais pas vous le cacher, le film possède certaines failles; son budget non conséquent qui se décerne toutes les cinq minutes, son côté kitsch assumé comme involontaire; mais il y a une réelle bonne volonté de faire un bon film avec ce métrage ci. Cela se sent; je ne sais trop pourquoi, mais l'on ressent clairement le désir de faire quelque chose de bon. Et c'est très appréciable.
Vraiment, ça fait plaisir, surtout que les types n'ont que très peu de moyens. Fallait donc pas s'attendre à des acteurs de la trempe d'un Brando ou d'un Biehn; non, dans ce film on fait avec ce qu'on a, et c'est franchement très agréable. Surtout que les acteurs principaux sont franchement attachants et se débrouillent pas trop mal; ouais, c'est pas non plus de grands interprètes tragédiens capables de reprendre du Shakespeare avec brio, mais ça fait le taf, alors pourquoi faudrait-il donc, sacré nom de dieu, bouder leurs efforts? Je n'en voit point d'intérêt. Pareil pour la mise en scène; c'est pas forcément génial ni particulièrement original, mais le type qu'a réalisé ce "Timerider" nous a livré un divertissement convenable, avec de belles et bonnes séquences d'action, ainsi que des dialogues pas trop platement mis en scène. Je l'ai déjà dit, ça fait le taf, alors pourquoi s'en priver? Dieu que j'en viens à me répéter. Le réel plaisir viendra, à mon goût, de l'esthétique kitsch de ce début des années 80, avec un soupçon de personnalité de films de science-fiction des années 70; c'est psychédélique, bordélique à souhait. La parfaite série b datée des années 70, et qui semble s'être perdue dans les couloirs du temps au point même d'en paraître des années 80, soit dix ans plus tard. C'est pas forcément logique, mais ça se ressent comme ça. Tout simplement. Une écriture d'ailleurs très satisfaisante, tant elle part d'un postulat original : qu'un motard amateur de motos cross se retrouve, par un moyen absurde mais génial, propulsé dans le passé, précisément à l'époque où l'Amérique se formait, avec pertes et fracas. Oui, ça rappelle cruellement "Retour vers le Futur 3". Qu'est sorti 8 piges plus tard. Amusant de voir la ressemblance de script, même si le niveau n'est clairement pas le même. "Timerider", à défaut d'être un chef-d'oeuvre ( ce n'est d'ailleurs pas du tout ce qu'on lui demandait ), est un vrai bon film. Divertissant, sans prise de tête bien que bourré de plein de petits défauts, le métrage laisse un bon arrière goût en bouche. C'est plaisant, agréable à l'oeil et pas lourd pour un sou. Une bonne petite surprise. Sans être une perle du genre, "Timerider" est une bonne petite série qu'j'aurai pas refusé dans un petit vidéo-club.

Vous voyez la DeLorean qui se retrouve au Far West ? et bien ici c'est une moto. Retour dans le passé pour en quelque sorte ce cavalier motorisé. Le personnage principal n'a pas vraiment l'air de se rendre compte qui se trouve quelques siècles en arrière. Il met du temps dis donc pour percuter... puis la fin aurai pu être mieux. Sinon, suivre l'aventure est pas repoussante pour autant.

Petite série B qui reprend le concept du voyage dans le temps en placant au centre de l'histoire un motard en plein western. "Timerider" ne présente rien d'original et accumule au contraire les clichés liés au genre. Le scénario et la réalisation ne pallient pas le manque de moyens. Le résultat final n'est donc pas terrible.

Un motard se retrouve par erreur envoyé au Far-West, et y fait sensation avec sa bécane. Malgré ce que laisse présager le début, "Timerider" est un film contenant peu d'humour, qui se prend assez au sérieux. Il n'empêche, la réalisateur semble parfaitement conscient de ses limites (et de son budget limité...), et le film n'a rien de prétentieux. L'aspect SF est vite mis de côté, et l'ensemble devient un western standard, ponctué de quelques décalages temporels tantôt bien vus, tantôt sans grand intérêt. La mis en scène est assez mollassonne, toutefois on bénéficie d'une BO sympathique, et d'acteurs tout à fait corrects (Fred Ward, Peter Coyote, etc.). Une curiosité.

Timerider est un petit film de voyage dans le temps sympathique, et qui, contrairement à ce qui était dit dans une précédente critique, ne ressemble pas du tout à Retour dans le futur. Il est beaucoup plus sérieux que comique.
Un point positif du film tient bien sur dans son casting. Fred Ward est un acteur régulier, généralement solide, qui est tout à fait capable de tenir la baraque. Ici ce n’est pas sa meilleure prestation, mais il assure sans problème, menant le film avec vigueur et conviction. A ses cotés Belinda Bauer, actrice peu connue s’avère un peu plus fade mais pas transparente. Elle fait preuve elle aussi d’un réel investissement et forme un duo sympa avec Ward. Je conclurai mon approche du casting en parlant de Peter Coyote qui sans être inoubliable, compose un méchant bien méchant avec un évident plaisir.
Le scénario est convenable, mais fait surtout un choix judicieux : miser sur le sérieux. Timerider surprendra ainsi, avec un humour très noir (la crise cardiaque lorsque Swann débarque dans le Far West), des scènes violentes (meurtres sommaires), et même une pointe d’horreur (sur la fin). En gros Timerider se la joue vrai western à fond, et c’est plutôt réussi, même si du coup l’aspect SF du début est vite remisé au placard et n’est pas vraiment bien exploité. Reste que le divertissement est assuré, avec de l’action certes pas démentielle mais plaisante et très années 80. La conclusion qui évite le happy-end béta est bien vue.
Visuellement le film fait son âge, c’est certain, mais bon, peut-être mériterait-il aussi une version restaurée. William Dear était ici en début de carrière, et livre un métrage à la mise en scène propre mais un peu raide. Si elle parvient à donner de l’allure aux fusillades par exemple, la caméra est trop fixe, et cela est nettement visible au début lors de la course en moto dans le désert filmée continuellement sous le même angle. La photographie est vraiment très quelconque, et même si elle a pris de l’âge, elle s’avère nettement en dessous de nombreux western même plus ancien. Dommage, car les décors étaient honorables, et Timerider aurait mérité d’avoir une atmosphère plus marquée, plus prenante, pour totalement convaincre. Thème musical minimaliste pour conclure, typiquement années 80 là encore, avec une tonalité mélancolique et triste qui colle bien au sérieux général du film.
Pour conclure Timerider vaut un petit détour. Sans être exceptionnel, il peut apparaitre comme un pendant intéressant à Retour vers le futur 3, formant avec ce-dernier un diptyque Western-SF au ton radicalement différent. Cela reste une série B à petit budget de plus de trente ans, mais les amateurs pourront apprécier sans difficulté.

Cette histoire de voyage dans le temps se distingue par la nature de son voyageur (un coureur de motocross) et son époque (le Far West). Forcément, le look du motard sur son engin fait son petit effet parmi les cow-boys. Dommage que le réalisateur ait négligé l’aspect SF au profit d’un western assez banal, filmé comme un épisode de la série « Docteur Quinn, femme médecin ». Seuls les passages avec les scientifiques qui tentent de ramener le naufragé temporel dans le présent suscitent l’intérêt. La petite révélation finale lors des adieux devant l’hélicoptère est la bienvenue. Mais, on est loin de la richesse scénaristique de la série des « Back to the Future » de Robert Zemeckis.