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    Les Larmes amères de Petra von Kant
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    22 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2024
    Un monologue presque sans fin car même le dialogue est relié à sa personnalité fascinante.
    Une élégance et un esthétisme sans pareil.
    La sensualité et le ton des voix donnent un charme inouï à cette femme unique qui traverse les nuits avec une lucidité languissante.
    Superbe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    Adaptant sa pièce de théâtre, Fassbinder filme un huit-clos cruel et douloureux (mais un peu bavard dans sa première partie) sur la servitude des sentiments amoureux.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Fassbinder m'a encore noyé dans un propos auquel je n'ai strictement rien compris. J'ai bien identifié les personnages, leurs actions, leurs interactions. Mais sinon, où veut-il en venir ? Les dialogues interminables n'ont aucun sens, les actrices font la tête, le spectateur que je suis s'ennuie cruellement. Quel sens donner à cette histoire ? Mystère.
    Un horrible de concentré d'hermétisme du cinéma d'auteur 70s, forcément intellectuel et prétentieux.
    DaftCold
    DaftCold

    19 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2020
    Ce réalisateur a la fâcheuse manie de faire des films qui nous donne vraiment le sentiment d'être pleinement un spectateur... Il ne fait aucun effort pour nous faire rentrer dans l'histoire et pour nous la raconter. On ne voit pas vraiment de "pitch" qui donne envie de voir où va le film... Non vraiment ce réalisateur a une filmographie qui me déplaît. À chaque fois je redonne une chance, je pars super positif... Et à chaque fois je m'ennuie.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2019
    Considéré comme un film important de Fassbinder, "Les larmes amères de Petra von Kant" (titre sublime) est une expérience éprouvante qui met en évidence le statisme de la mise en scène de son auteur. Le talent de Fassbinder est indéniable mais le cinéaste en est tellement conscient qu'on finit par ne voir qu'une esthétique imposante qui broie ses personnages et filtre chaque sentiment au lieu de le laisser jaillir. Il ne s'agit pas de contester l'élégance de certains travellings ou le travail remarquable sur l'alternance du flou entre avant et arrière-plan mais à un tel degré d’exhibitionnisme de la mise en scène, on suffoque vite d'ennui. Malgré sa beauté formelle, qui n'en demeure pas moins systématique, le film laisse indifférent, même dans ses moments de confrontations où les mots d'oiseau fusent à une vitesse impressionnante. D'une grande violence, ces scènes ne procurent pas l'intensité visée dans la mesure où elles ne sont que l'illustration d'un programme qui voit le personnage central sombrer dans la solitude et la folie. Avec "Les larmes amères de Petra von Kant", Fassbinder signe un film certes ambitieux mais surtout écrasant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mai 2018
    La performance des actrices fétiches de Fassbinder est exceptionnelle , Hanna Schygulla joue ici un de ses plus grands rôles et Margit Carstensen est époustouflante
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2018
    Rainer Werner Fassbinder adapte sa pièce au cinéma en conservant le huis clos du théâtre. Dans un décor rempli de dorures et de miroirs clinquants, des femmes se toisent, et s’ignorent. Petra la capricieuse styliste, vénérée par le monde de la mode qui ne connait pas son côté autoritaire et inhumain. La domination faite femme, l’illustration de la vanité et des douleurs liées à l’amour. A ses côtés Marlene son assistante, dévouée et soumise, amoureuse très certainement qui va pouvoir témoigner de sa chute, de sa fragilité, au point devenir esclave à son tour lorsque Karin, sa protégée, son égérie, son mannequin vedette va rejoindre son mari… Des portraits de femmes magnifiquement relevés par l’interprétation de Hanna Schygulla et Margit Carstensen dans un face à face aux caprices douloureux. Plus secondaire, mais tellement essentielle, Irm Herman témoigne en silence de cet amour dévastateur que Fassbinder élève au rang d’une humanité contrite. Fassbinder était-il heureux ?
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Fassbinder et ses titres... peut-être l'un des plus beau (et ce n'est pas peu dire). Fassbinder et ses microcosmes (dont nous avons ici l'un des plus petit). Les larmes amères de Petra von Kant est bien plus qu'un beau titre, c'est avant tout un beau film qui a deux qualités majeures plutôt utiles pour du cinéma, c'est-à-dire qu'il est très bien écrit et très bien mis en scène (un défaut, mais c'est peut-être juste moi, je n'ai pas été très ému par cette histoire, sans doute car je ne pouvais pas forcément le reconnaître dans un personnage de ce huis clos féminin).

    Ce film c'est un peu comme une pièce de théâtre en cinq actes. On commence on expose les personnages, la situation de départ et puis le personnage qui semblait être anodin va prendre de plus en plus de place dans le film et dans la vie de von Kant qu'elle ne pourra plus se passer d'elle. Et honnêtement je la comprends, le personnage, l'actrice, sont magnifiques, un visage, un physique qui semblent être d'une grande pureté et la voir dire pour vexer von Kant qu'elle était avec un homme noir, avec une grosse saucisse noire contre sa peau blanche... ça fait quelque chose ! Une telle fille ne peut être comme toutes les autres, terriblement ordinaire... et bien si... elle l'est... elles le sont toutes... et c'est la séquence du film que j'ai adoré (dans le troisième acte), car j'arrivais à me sentir à la place de von Kant, à éprouver de l'empathie. Parce que tout ça c'est très vrai, cette passion qui naît pour une jeune fille qui ne fait qu'utiliser Petra von Kant, qui n'arrive pas à lui dire qu'elle l'aime, sauf si jamais elle se rend compte qu'elle a réussi à l'utiliser pour "grimper", elle qui n'était rien au départ.

    Toutes les relations dans ce huis clos féminin me semblent très vraies, la femme qui explique très habilement qu'elle manipule son mari pour avoir le dernier mot (que dirait Schopenhauer ?), les tensions entre elles, les fausses amabilités...

    Et puis l'attente du coup de fil, l'attente du coup de fil dans ce cadre magnifique, où Petra von Kant est allongée sur une sorte de moquette, devant une peinture murale d'inspiration romaine... ça en jette.

    Faut dire qu'on a un film qui visuellement est juste sublime (comme souvent avec Fassbinder), mais quelles couleurs !

    Bref c'est très bien, mais je n'ai pas pu rentrer vraiment dans l'histoire, sauf dans le troisième acte où la désespérance amoureuse semble assez universelle, mais ça reste une leçon de cinéma tant dans l'écriture, dans les rapports humains, que dans la mise en scène, dans la photographie, dans l'utilisation du décor, le tout pour faire un huis clos brillant et assez étouffant.

    Avant de conclure j'aimerai juste parler du personnage de Marlene, que je trouve absolument génial, d'une dignité folle, avec toujours une sorte de regard sévère, qui sait encaisser les sautes d'humeur, l'hystérie de sa patronne... et puis au début du film on a cette scène de danse que je trouve juste sublime.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2013
    On n'est jamais si bien servi que par soi-même... Fassbinder adapte l'une de ses pièces de théâtre (qui transpose une histoire personnelle). À 27 ans seulement, le jeune créateur surdoué, comparé à Cocteau, fait de cette pièce l'un des huis clos les plus mémorables de l'histoire du cinéma. D'une intensité psychologique rare. D'une lucidité cinglante sur les choses de l'amour. Rapports de domination et de soumission dans le couple, orgueil et humilité, vérités, mensonges et manipulations, plaisirs et dégoûts, joies, souffrances et amertume, raison et folie... Toutes ces thématiques sont développées sur des variations hétérosexuelles, homosexuelles, amicales, filiales, de façon crue et sophistiquée à la fois. Dans une ambiance lourde, étouffante, de plus en plus décadente, le texte, d'une grande qualité, jaillit en dialogues subtils, incisifs, souvent cruels, parfois déchirants. Il témoigne d'une sensibilité aiguë aux rapports humains et d'une grande intelligence dramatique. L'histoire se déroule dans un environnement kitsch et baroque, sur un fond peint de corps masculins alanguis (tableau de Poussin, "Midas et Bacchus") ou un arrière-plan constitué de mannequins féminins nus, diversement mis en scène. Au milieu : un lit, lieu de toutes les rencontres, de tous les secrets échangés, de toutes les unions et ruptures, lieu de vie, de plaisir et de mise à mort. La structuration de l'espace scénique, la direction des acteurs et la composition des plans sont d'une précision remarquable pour que tout fasse sens, symboliquement, en beauté. Les personnages, complexes, sont servis par des actrices excellentes. Le plus mystérieux et fascinant est sans aucun doute celui de Marlène, présence muette, qui entend tout, voit tout, sait tout. Sphinx masochiste qui clôt le drame de façon stupéfiante.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 août 2012
    Un huis-clos est presque toujours bavard mais ici les dialogues ne sont pas virtuoses. Le sujet est barbant et les actrices exagèrent. La réalisation est par contre à la hauteur. Sincèrement, je ne vois pas pourquoi l'ont dit que ce film est un chef-d'oeuvre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 680 abonnés 12 411 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    Tout l'art de R.W Fassbinder se retrouve dans ce huis-clos fascinant dont la camèra met en valeur les deux actrices principales! Une histoire de vanitè, de pouvoir et d'humilitè, une histoire d'amour au fèminin comme seul le rèalisateur allemand pouvait filmer par le biais des formidables Margit Carstensen et Hanna Schygulla qui vont se dèchirer non parce que du même sexe mais parce que de conditions sociales diffèrentes! Par l'intermèdiaire de Petra, crèatrice irascible, il dissèque brillamment le sentiment amoureux! En sèlection au festival du film de Berlin en 1972, c'est une oeuvre maîtresse de Fassbinder, un drame passionnel et douloureux dans l'Allemagne, dècoupè en cinq scènes avec comme dècor unique la chambre-salon de Petra von Kant dont certains mots frappent ici en plein coeur: "L'être humain est une brute et nous sommes tous interchangeables. Tous. il faut le savoir."...Un indispensable du maître Fassbinder ou l'on a rarement vu des personnages aussi pathètiques! Avec, dernière chose, une superbe chanson des Platters, "Smoke Gets In Your Eyes", qui donne une ètrange impression de languissement entre Margit Carstensen et Irm Hermann...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 juin 2012
    Pour le moins très singulier par son approche, ce film offre de très belles idées et une construction en plans-séquences excellente.

    Le film n’est que discussions entre Petra von Kant et les différents personnages (tous féminins) qui vont se succéder chez elle ; pratiquement tout ne se passe que dans un seul décor, mais la mise en scène formidable de Fassbinder nous fait tenir sans problème tout le long de cette histoire. Les conversations, sorte d’exutoire et d’objets de domination pour Petra, qui va se retrouver peu à peu dominée à son tour, sont particulièrement bien travaillées. La construction en plans-séquences évite de se retrouver balloter un peu partout et permet de se concentrer sur le fond, les sujets de toutes ces conversations. Toutes ces actrices (pas un seul homme dans le film, je le répète) font un superbe travail dans ce huis-clos parfaitement maîtrisé et prenant.

    Un film trop peu connu qui mérite largement le détour
    Plume231
    Plume231

    3 878 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2012
    On ne peut pas reprocher un seul instant à Fassbinder de chercher à cacher le moindre instant qu'il fait ici du théâtre filmé en réduisant très ostensiblement le nombre de décor à un seul, poussant à l'extrême le style huis clos. Ne s'arrêtant pas ici dans les extrêmes, le casting est uniquement féminin et un des personnages ne dit pas la moindre syllabe tout au long du film ; cette dernière chose rappelant "Le Bel Indifférent", la pièce de Jean Cocteau. Malgré le talent des actrices, il faut avouer que du bavardage filmé simplement pendant un peu plus de deux heures c'est parfois assez gavant, et que si l'histoire d'amour lesbienne a pu choquer à l'époque Monsieur et Madame Schmidt aujourd'hui elle apparaît assez conventionnelle. Dans l'ensemble, l'entreprise est originale mais le résultat est modérément intéressant.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    749 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2012
    Adapté d’un de ses pièces de théâtre, Fassbinder nous livre un excellent huis-clos, car la mise en scène est vraiment élégante et le récit monte crescendo en intensité. A ce titre, on notera une dernière demi-heure très prenante en grande partie aussi à la superbe performance de Margit Carstensen qui campe dans le rôle principal une styliste autoritaire, alcoolique et qui s’éprendra pour son plus grand malheur d’une jeune fille arriviste. Côté casting, on retiendra aussi la très bonne prestation d’Irm Hermann qui joue le rôle d’une secrétaire dévouée et qui ne parle jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Bien joué mais quel ennui, un réalisateur qui assouvit ses fantasmes ...
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